Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/12/2014

Lecture par parties du Syllabus de Pie IX à l'occasion du 150ème anniversaire de sa publication (VI)

PioNono.jpgA l'occasion de 150ème anniversaire de la publication du Syllabus des Erreurs et de l'encyclique Quanta Cura par le Pape Pie IX le 8 décembre 1864, Espérance Nouvelle vous propose une lecture par parties de ce document majeur du Magistère pontifical de Pie IX.

Lisez l'éloge de l'enseignement et du pontificat de Pie IX par Jean XXIII et Jean-Paul II ainsi que les parties I et II du Syllabus dans le premier article de la série:

> Lecture du Syllabus (I et II)

Le Syllabus des Erreurs, également appelé Résumé des Principales Erreurs de notre temps ou simplement Catalogue des Erreurs modernes, est une liste d'énoncés contraires à la foi catholique rassemblés en un seul document par Pie IX pour les condamner toutes ensemble fermement et solennellement en y indiquant les références du Magistère où sont condamnées ces affirmations.

Le texte de la partie VI du Syllabus est reproduit ci-dessous.

 

RÉSUMÉ
RENFERMANT LES PRINCIPALES ERREURS DE NOTRE TEMPS
QUI SONT SIGNALÉES
DANS LES ALLOCUTIONS CONSISTORIALES, ENCYCLIQUES ET AUTRES LETTRES APOSTOLIQUES DE N. T. S. P. LE PAPE PIE IX.

 

ASS III (1867) 168. Traduction française dans Recueil, pp. 17-35.

Le chiffre entre parenthèses renvoie au document indiqué dans la liste ci-après.

 

§ VI.
Erreurs relatives à la société civile, considérée soit en elle-même, soit dans ses rapports avec l'Église.

 

XXXIX. L'État, comme étant l'origine et la source de tous les droits, jouit d'un droit qui n'est circonscrit par aucune limite (26).

XL. La doctrine de l'Église catholique est opposée au bien et aux intérêts de la société humaine (1, 4).

XLI. La puissance civile, même quand elle est exercée par un prince infidèle, possède un pouvoir indirect négatif sur les choses sacrées. Elle a par conséquent non seulement le droit qu'on appelle d'exequatur, mais encore le droit qu'on nomme d'appel comme d'abus (9).

XLII. En cas de conflit légal entre les deux pouvoirs, le droit civil prévaut (9).

XLIII. La puissance laïque a le pouvoir de casser, de déclarer et rendre nulles les conventions solennelles (Concordats) conclues avec le Siège Apostolique, relativement à l'usage des droits qui appartiennent à l'immunité ecclésiastique, sans le consentement de ce Siège et malgré ses réclamations (7, 23).

XLIV. L'autorité civile peut s'immiscer dans les choses qui regardent la religion, les mœurs et le gouvernement spirituel. D'où il suit qu'elle peut juger des Instructions que les pasteurs de l'Église publient, d'après leurs charges, pour la règle des consciences ; elle peut même décider sur l'administration des sacrements et les dispositions nécessaires pour les recevoir (7, 26).

XLV. Toute la direction des écoles publiques dans lesquelles la jeunesse d'un État chrétien est élevée, si l'on en excepte dans une certaine mesure les séminaires épiscopaux, peut et doit être attribuée à l'autorité civile, et cela de telle manière qu'il ne soit reconnu à aucune autre autorité le droit de s'immiscer dans la discipline des écoles, dans le régime des études, dans la collation des grades, dans le choix ou l'approbation des maîtres (7, 10).

XLVI. Bien plus, même dans les séminaires des clercs, la méthode à suivre dans les études est soumise à l'autorité civile (18).

XLVII. La bonne constitution de la société civile demande que les écoles populaires, qui sont ouvertes à tous les enfants de chaque classe du peuple, et en général que les institutions publiques destinées aux lettres, à une instruction supérieure et à une éducation plus élevée de la jeunesse, soient affranchies de toute autorité de l'Église, de toute influence modératrice et de toute ingérence de sa part, et qu'elles soient pleinement soumises à la volonté de l'autorité civile et politique, suivant le désir des gouvernants et le niveau des opinions générales de l'époque (31).

XLVIII. Des catholiques peuvent approuver un système d'éducation en dehors de la foi catholique et de l'autorité de l'Église, et qui n'ait pour but, ou du moins pour but principal, que la connaissance des choses purement naturelles et la vie sociale sur cette terre (31).

XLIX. L'autorité séculière peut empêcher les Évêques et les fidèles de communiquer librement entre eux et avec le Pontife Romain (26).

L. L'autorité séculière a par elle-même le droit de présenter les Évêques, et peut exiger d'eux qu'ils prennent en main l'administration de leurs diocèses avant qu'ils aient reçu du Saint-Siège l'institution canonique et les Lettres apostoliques (18).

LI. Bien plus, la puissance séculière a le droit d'interdire aux Évêques l'exercice du ministère pastoral, et elle n'est pas tenue d'obéir au Pontife romain en ce qui concerne l'institution des évêchés et des Évêques (8, 12).

LII. Le gouvernement peut, de son propre droit, changer l'âge prescrit pour la profession religieuse, tant des femmes que des hommes, et enjoindre aux communautés religieuses de n'admettre personne aux vœux solennels sans son autorisation (18).

LIII. On doit abroger les lois qui protègent l'existence des familles religieuses, leurs droits et leurs fonctions ; bien plus, la puissance civile peut donner son appui à tous ceux qui voudraient quitter l'état religieux qu'ils avaient embrassé et enfreindre leurs vœux solennels ; elle peut aussi supprimer complètement ces mêmes communautés religieuses, aussi bien que les églises collégiales et les bénéfices simples, même de droit de patronage, attribuer et soumettre leurs biens et revenus à l'administration et à la volonté de l'autorité civile (12, 14, 15).

LIV. Les rois et les princes, non seulement sont exempts de la juridiction de l'Église, mais même ils sont supérieurs à l'Église quand il s'agit de trancher les questions de juridiction (8).

LV. L'Église doit être séparée de l'État, et l'État séparé de l'Église (12).

 

> Liste des écrits du Pape Pie IX d'où sont tirées les propositions du Syllabus

 

 

> 150ème anniversaire du Syllabus du Pape Pie IX (1864 - 2014)

> Texte intégral de l'encyclique Quanta Cura

> Texte intégral du Syllabus des Erreurs

> Texte intégral de l'encyclique Quanta Cura

> Texte intégral du Syllabus des Erreurs

15/09/2014

En ce début d'année académique : recherche de la Vérité

Benoît XVI à l'issue de l'Angélus du 2 octobre 2011

"En ces jours de rentrée universitaire, je voudrais inviter les professeurs, à travers l’enseignement, à transmettre l’amour du savoir et de la vérité. Le savoir est important, mais plus encore la formation de la personne pour qu’elle discerne où se trouve la vérité et qu’elle puisse ainsi faire des choix libres. Éduquez aussi les jeunes aux valeurs morales et spirituelles authentiques pour les aider à trouver un sens à leur vie. En ce mois d’octobre, que la Vierge Marie, Notre-Dame du Rosaire, accompagne toutes les personnes engagées dans la formation et l’éducation!"


06/09/2014

Chronique de la création d'écoles catholiques et autres projets éducatifs

 

> Ouverture d'une école hors-contrat à Strasbourg

> Le triomphe d'une famille traditionnelle

> Une authentique éducation affective et sexuelle, un devoir pour tous les parents

> La nécessité du jeu dans l'éducation chrétienne

> Les écoles catholiques recrutent des professeurs

> Pères catholiques: éduquer ses enfants dans la piété aujourd'hui

> Portrait d'une directrice dévouée

 

Les enfants méritent le meilleur, et le meilleur vient de Dieu.

 

21:47 Publié dans Famille | Tags : éducation, école | Lien permanent | Commentaires (0)

13/07/2014

La nécessité du jeu dans l'éducation chrétienne

Don Bosco a toujours souhaité que ses éducateurs considèrent chaque jeune dans toutes ses dimensions. Parmi elles, le loisir et le jeu tiennent une place essentielle, d’où l’importance de la cour dans sa maison du Valdocco, à Turin.

la cour de récréationSaint Jean Bosco donna à ses jeunes la passion du travail intellectuel et manuel, le goût pour les actes religieux et la foi, mais sans mésestimer le temps des loisirs. En effet, en tant qu’éducateur de jeunes, Don Bosco ne pouvait manquer de s’intéresser à leurs loisirs, en tenant compte de l’expérience de sa propre jeunesse. Une de ses intuitions était d’ailleurs que le loisir est un temps privilégié pour la construction de la personnalité.

Quand Jean Bosco insiste sur l’importance des loisirs et des jeux, il met aussi l’accent sur la liberté qui doit, selon lui, être laissée aux jeunes : « Qu’on donne ample liberté de sauter, de courir, de crier à cœur joie. La gymnastique, la musique, la déclamation, le théâtre, les sorties, favorisent puissamment la discipline et la bonne santé, soit physique, soit morale ».

En effet, si Don Bosco avait l’expérience du jeu, il en connaissait aussi la valeur pédagogique. C’est pourquoi il accordait la première place au jeu collectif. Mais il a étendu cette notion de détente éducative à toutes les formes de loisirs : le sport bien sûr, mais sans jamais oublier la musique et le théâtre, qu’il a toujours privilégiés.

Du côté du sport, Saint Jean Bosco accordait une grande importance aux grandes promenades à pied. Celle avec 300 détenus de la prison de Turin reste historique ; mais n’oublions pas les promenades d’automne avec ses pensionnaires. Ces promenades constituaient pour lui une merveilleuse forme de détente, ainsi qu’une occasion de provoquer la confiance. Il se montre d’ailleurs un guide fort intéressant, qui avait soin de renseigner les jeunes, sans jamais les lasser, tant son art de conteur était grand. Et sur la cour du Valdocco, se déroulaient des parties mémorables où les salésiens et les éducateurs se mêlaient aux jeunes.

La musique fut une autre passion de Jean Bosco, en même temps qu’un autre moyen d’éducation. Comme tout bon Italien, il a toujours aimé le chant, mais il fit figure de précurseur quand il lança autour de 1845 ses classes de chant populaire. A cette fin, il inaugura une méthode collective, et réussit à créer une chorale, dont les prestations étaient appréciées. La musique instrumentale est également une des caractéristiques des maisons salésiennes. La fanfare était d’ailleurs l’orgueil du Valdocco.
Dans le domaine purement artistique, le théâtre constitue un autre élément important des loisirs de l’Oratoire de Turin. Saint Jean Bosco lui assignait trois buts : distraire, instruire et éduquer.

Source: Salésiens de Don Bosco