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11/12/2013

Veilleurs debout 10 et 11 décembre: ne permettez pas qu'on tue les enfants !

Le combat contre l'euthanasie continue.

Ce mercredi soir, devant le Sénat:

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Les gens passent et demandent pourquoi nous sommes là. Ils repartent en nous félicitant.

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Hier soir 10 décembre:

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Les médias belges soutiennent le lobby pro-euthanasie. Mais la BBC Scotland s'inquiète de l'abandon progressif en Belgique de l'interdiction de tuer au profit d'un prétendu droit de tuer avec pour motif la souffrance:

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On doit redevenir humains

 

L'héritage de Mandela controversé

Un médecin ivoirien a attiré notre attention sur les problèmes posés par les hommages rendus à l’œuvre de Nelson Mandela par des défenseurs de la dignité humaine.


Nelson Mandela et la culture de mort

La destruction de la famille et des plus faibles

Du racisme dans le parti de Mandela ?

 

Ces informations peu connues sont bien sûr à prendre avec la même prudence que celles qui sont données par les médias dominants. Mais les ignorer pourrait induire en erreur ceux qui voudraient montrer en exemple la contribution d'un personnage célèbre au progrès de la paix et de la justice.

10/12/2013

Coke, beuh, tu crois qu'ça fait ienb ?

 

 

 

Perturbateurs endocriniens: comment les éviter

Natura Sciences donne quelques pistes pour limiter notre exposition aux perturbateurs endocriniens.

L’exposition aux perturbateurs endocriniens peut être considérablement diminuée en suivant quelques conseils simples. Étudions-en quelques-uns, souvent donnés par les ONG et les médecins sensibilisés au problème.

plastique-maison-plastic-planet.jpgL’alimentation est la source d’exposition principale aux phtalates et au bisphénol A. Des règles simples peuvent considérablement la diminuer. Il convient ainsi d’éviter les emballages en polycarbonates (plastique n°7), les conserves, les canettes et la vaisselle en plastique. Préférons les contenants en verres et les autres matériaux. Évitons les contenants en plastique lorsque nous chauffons un plat au four à micro-ondes et ne réutilisons pas nos bouteilles en plastique. En effet, le plastique usé rejette davantage ses plastifiants.

Les emballages plastiques doivent être réservés aux aliments frais qui se consomment rapidement. Plus le temps de contact sera réduit, plus le relargage sera faible. Si vous n’avez pas le choix, préférez les plastiques numérotés 2, 4 et 5. Ceux-ci sont considérés comme sûrs selon l’Institut national d’information en santé environnementale (Canada) et le Réseau environnement santé (France).

Ces recommandations concernent aussi les ustensiles de cuisine (bouilloires et passoires en plastique, paniers en plastique des cuit-vapeur électrique), ainsi que les poêles et moules avec revêtement TEFLON (PTFE, PFOA).

Limiter les cosmétiques

Les cosmétiques constituent également un important terrain d’améliorations. Ne mettez pas quotidiennement du parfum, du vernis ou des crèmes inutiles. Gardez-les pour les occasions spéciales !

Préférons les produits dont un label garantit l’absence de phtalates. Les cosmétiques bio peuvent être une solution. Une autre est de privilégier des produits plus simples tels que le savon de Marseille ou des pains surgras. Au passage, leur emballage en papier sera plus écologique qu’une bouteille en plastique dur. Faîtes particulièrement attention aux produits que vous utilisez si vous êtes enceinte et à ceux destinés aux jeunes enfants.

Il convient de limiter les déodorants et laques à vaporiser. Si ceux-ci sont inflammables ou extrêmement inflammables, c’est parce qu’ils sont propulsés au propane !

Quelques précautions à suivre à la maison…

Dans votre maison, les substances chimiques présentes dans vos différentes affaires sont lentement relâchées dans l’air. Elles rejoignent alors les poussières qui seront respirées par toute la famille. Pour la décoration de votre appartement, évitez donc tous les objets qui peuvent contenir un nombre important de phtalates notamment si des enfants en bas âge le  fréquentent. Évitez les revêtements plastifiés pour le sol et les murs et privilégiez les peintures et enduits naturels. Au salon, attention au canapé et aux tapis qui ont pu être traités avec des composés perfluorés. Préférez les meubles en bois plein plutôt que ceux en aggloméré. Ces derniers sont souvent imprégnés de formaldéhyde et de benzène, qui sont cancérigènes.

Pour faire le ménage chez vous, préférez la simplicité. Les détergents nocifs et irritants ne sont pas toujours obligatoires. Bien souvent, de l’eau peut suffire. Les produits naturels comme la cire d’abeille, le vinaigre blanc, le jus de citron et le bicarbonate de soude sont également des solutions. Les produits sans parfum et sans colorant lavent tout aussi bien et permettent d’éviter les émanations de phtalates utilisés en tant qu’agent fixateurs ! Passez régulièrement l’aspirateur pour éviter les accumulations de poussières. Veillez à ce que votre aspirateur ait un filtre pour qu’il ne dissémine pas les particules dans la pièce. Si tel n’est pas le cas, aérez en même temps pour les entraîner vers l’extérieur.

Évitez d’utiliser des insecticides dans vos foyers. Ne parfumez pas non plus l’intérieur avec des désodorisants, des bougies parfumées, des huiles essentielles ou des diffuseurs électriques. Ceux-ci sont issus de la pétrochimie et contiennent des produits nocifs dont de nombreux allergènes selon une étude de l’association UFC-Que Choisir, qui recommande aux consommateurs de ne pas les utiliser.

Les vêtements neufs peuvent être une source de contamination. Lavez-les et aérez-les pour éliminer les retardateurs de flamme (PBDE). Ceux-ci seront néanmoins rejetés dans le milieu naturel après passage par les stations d’épuration. Mieux vaut donc privilégier en amont les labels garantissant des textiles sans produits chimiques (label EKO, Naturtextil, BioRe,ou Oeko-tex 100). Évitez  les cuirs synthétiques et les vêtements plastifiés.

Protéger les enfants contre les perturbateurs endocriniens…

Les enfants sont particulièrement exposés aux substances contenues dans les jouets. Ne leur offrez que des jouets adaptés à leur âge. Les règlementations ne sont en effet pas les mêmes pour les enfants en dessous et au-dessus de trois ans. Pour les peluches, préférez celles en tissu ou coton bio et en fibres naturelles. Comme pour les textiles, il est préférable de laver ces produits avant leur première utilisation. La meilleure solution pour éviter toute contamination par des phtalates reste encore de choisir des jouets en bois brut sans vernis, peinture naturelle à privilégier. Évidemment, cela reste plus facile à dire qu’à faire ! Les enfants sont souvent attirés par toute sorte de jouets. Difficile de trouver un robot en bois ! Cependant, varier les jouets de façon à éviter le « tout plastique » reste la meilleure solution pour protéger votre enfant de nombreuses substances chimiques indésirables.

Si vous avez lu l’article Pourquoi retrouve-t-on les phtalates partout ? vous avez compris qu’un jouet en plastique dur contient moins de phtalates qu’un jouet en plastique flexible. Pour les jouets en plastiques, privilégiez donc ceux qui sont les plus rigides. Dans tous les cas, la prévention nous invite à aérer les produits neufs ou les rincer de façon à enlever les molécules les plus volatiles. Si un jouet sent le plastique, c’est que des plastifiants s’en dégagent par volatilisation !

L’enfant est en contact direct et prolongé avec le biberon. Il convient donc d’éviter les biberons en plastique et préférer ceux en verre. Si vous avez recours à un biberon en plastique, veillez au moins à ce que le plastique ne soit pas abîmé et évitez de le chauffer. Pour les tétines, choisissez plutôt celles en silicone ou en latex naturel. Enfin, préférez les couches lavables en fibre de bambou ou les couches jetables sans produits chimiques.

Auteur : Matthieu Combe

 

Euthanasie des mineurs: exprimez votre opposition avant le vote de jeudi

Le projet de loi sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs, qui sera soumis au vote du Sénat en séance plénière ce jeudi 12 décembre, attire l'attention de la presse internationale. Les Belges oseront-ils aller jusque là ? Vont-ils s'arroger le droit de tuer leurs enfants ? La BBC Scotland prépare un reportage sur les dérives de plus en plus graves de la législation belge et sur le mouvement d'opposition à l'élargissement progressif du cadre juridique de l'euthanasie en Belgique.

Outre les veilles habituelles devant le Sénat à Bruxelles, les Veilleurs debout lancent le mouvement d'opposition à Louvain-la-Neuve. Ils se posteront à la Grand Place de Louvain-la-Neuve ce mercredi 11 décembre à 20h. Debout, en silence, à bonne distance les uns des autres.

Hier soir, une veille spontanée a eu lieu devant la Bourse de Bruxelles:

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09/12/2013

Euthanasie des enfants: résistance belge dimanche 8 décembre 2013

Veilleurs debout devant le Sénat:

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Rue de la Loi, regardant vers le Sénat:

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La presse espagnole parle des Veilleurs belges et s'indigne du projet de loi sur l'euthanasie des mineurs

"La police belge arrête des Veilleurs pacifiques qui s'opposent à l'euthanasie des mineurs":

"La Policía belga arresta a pacíficos 'Vigilantes' que se manifiestan en contra de la eutanasia a menores"

Un site français d'expression libre s'intéresse au mouvement belge d'opposition à l'euthanasie:

Euthanasier ses enfants… Belgique, réveille-toi !

Comment ? En Belgique, vous allez tuer les enfants ?

Euthanasie : non à une société du « tout propre » !

L’euthanasie, dernier espoir de ceux qui n’en ont plus ?

L'actualité au Sénat belge:

L'euthanasie des mineurs à l'ordre du jour du Sénat ce jeudi 12 décembre


L'ADMD, un lobby international pro-euthanasie à considérer avec lucidité:

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08/12/2013

La Manif pour tous dénonce la «familiphobie» du gouvernement français

article_manif.jpgUn concert de klaxons et de sifflets. Environ cent cinquante voitures ornées de ballons roses, blancs et bleus se sont réunies ce dimanche à Paris place de la Porte de Saint-Cloud à l'appel de la Manif pour tous. Mot d’ordre du jour: dénoncer  la «familiphobie» du gouvernement. Arborant un sweet rose et des boucles d’oreilles représentant un homme en bleu et une femme en rose, Ludovine de La Rochère présidente de laManif pour tous, annonce tout de suite la couleur: «Ce gouvernement n’aime pas les familles, il fait tout pour les mettre dans l’embarras». Avant de monter sur une estrade pour haranguer la foule, accompagnée de deux jeunes filles déguisées en Marianne.

«Ce gouvernement cherche à remettre en cause l’identité sexuelle, à introduire la théorie du genre à l’école. Et l’on sait que la libéralisation de la PMA (procréation médicalement assistée) est à l’ordre du jour», clame-t-elle sous les huées des manifestants, qui agitent leurs drapeaux de la Manif pour tous. Un discours qui rappelle ceux tenus lors des manifestations pendant le débat parlementaire sur le mariage pour tous. Mais le mouvement veut aussi fédérer ses sympathisants autour de nouvelles thématiques. «Nous dénonçons le matraquage fiscal que subissent les familles, avec la modification du quotient familial, l’augmentation de la TVA, la fiscalisation des heures supplémentaires», poursuit Ludovine de La Rochère, suscitant à chaque attaque l’adhésion de la foule. Le projet de loi sur la famille est aussi évoqué «car il vise à donner un statut aux beaux parents et à remettre en cause l’adoption plénière», affirme la présidente de la Manif pour tous, bien décidée à tacler le gouvernement tous azimuts.

«Notre mouvement est pérenne»

Au volant de sa voiture, Paul, venu avec sa famille, fulmine: «Je suis conscient qu’il faut faire un effort pour redresser le pays, mais pénaliser les familles c’est dangereux. Car la natalité était jusqu’ici une force française». Avant de poursuivre : «A force de dire qu’il y a différentes formes de famille, Hollande finit par tout dénaturer. Avec la PMA qui se profile à l’horizon, on voit que l’enfant n’est pas au centre de sa réflexion». Un avis partagé par Marie, mère de cinq enfants, qui agitent des drapeaux à la fenêtre d’un break Volvo: «On croit toujours qu’un enfant a besoin d’un papa et d’une maman. Donc je veux continuer à manifester contre une ouverture plus large du droit à la PME et toute légalisation de la GPA (gestation pour autrui)».

A côté des familles et des personnes âgées, de nombreux jeunes participent aussi à l’événement, à l’instar d’Haude, 19 ans: «On est là pour donner un nouveau coup de semonce au gouvernement afin qu’il nous écoute. On a peur qu’avec la PMA et la GPA, les enfants deviennent des produits de laboratoire. J’ai participé au mouvement des veilleurs cet été et je continuerai à me battre tant que notre parole ne sera pas écoutée», lance-t-elle, en placardant une affiche sur la voiture de son père. Car malgré la faible mobilisation du jour, les manifestants tiennent à garder la tête haute: «Ce n’est pas une mobilisation nationale donc il est normal qu’il y ait moins de monde», tempère ainsi Marie. «Notre mouvement est pérenne», renchérit Ludovine de La Rochère, «d’ailleurs après notre Grenelle sur la famille, nous allons élaborer une proposition de loi sur le sujet pour mars», explique-t’elle, avant de donner le feu vert au cortège de véhicules pour entamer leur «grande traversée de Paris», au son de Papaoutai,  la chanson de Stromae.

Delphine Bancaud sur  20minutes.fr
 

Des cardinaux laïcs ?

Le collège cardinalice est réparti en trois ordres traditionnels:

- les cardinaux-évêques, titulaires d'un diocèse suburbicaire, et les patriarches des Églises catholiques orientales, qui leur sont assimilés;

- les cardinaux-prêtres, titulaires d'une paroisse romaine;

- les cardinaux-diacres, titulaires d'une diaconie romaine.

JPSC retrace brièvement l'histoire des laïcs qui furent un jour créés cardinaux:

A part l'actrice Claudia aucune femme ne fut jamais nommée Cardinale mais, blague à part, c’est vrai que de nombreux laïcs ont été faits cardinaux au cours de l’histoire (Mazarin est un exemple célèbre). Certains restèrent néanmoins laïcs, d’autres furent cléricalisés après leur élévation à la pourpre.

Un des derniers laïcs promus au cardinalat fut l’Italien Teodolfo Mertel (1806-1899), qui exerça plusieurs fonctions au sein de la Curie romaine et fut l’équivalent du ministre de la justice des États pontificaux jusqu’à sa création comme cardinal en mars 1858 par Pie IX. Il fut toutefois ordonné diacre quelques semaines après sa création, mais jamais prêtre. Et il en va de même pour le cardinal Giacomo Antonelli (1808-1876) secrétaire d’Etat du même pape.

Toutefois,la tendance moderne fut d’y mettre bon ordre : le Code de droit canonique de 1917 réserva le cardinalat aux prêtres et le sommet fut atteint par le pape du Concile Vatican II, Jean XXIII : par le motu proprio Cum gravissima du 15 avril 1962, il fit obligation aux cardinaux d’être évêques, disposition reprise par le Code de droit canonique de 1983 (canon 351 § 1). Le pape peut toutefois dispenser certains cardinaux de cette obligation, ce qui est fréquent pour les cardinaux créés après leur quatre-vingtième anniversaire et qui ne participeront jamais à un conclave : ainsi les cardinaux Henri de Lubac (1983) ou Yves Congar (1994), ou plus récemment le cardinal Domenico Bartolucci créé en 2010.

Mais « notre » cardinal Julien Ries fut sacré évêque le 11 février 2012, avant de recevoir la barrette cardinalice le 18 du même mois.

 

Source: Belgicatho.

18:02 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

06/12/2013

Scalfari: la vraie fausse interview du Pape François

Un article du Figaro, par Jean-Marie Guénois.

Les dessous de la vraie fausse interview du Pape

 

PHO8efc69e0-537e-11e3-8709-a8d8cc223d79-805x453.jpgEugenio Scalfari, ancien directeur de La Repubblica, a finalement reconnu avoir prêté au pape François des propos que ce dernier n'a jamais tenus dans une interview pourtant publiée en Italie le 1er octobre dernier.

L'imbroglio de la vraie fausse interview du pape François, le 1er octobre dernier, dans La Repubblica, quotidien de gauche italien, continue de faire des vagues. Le site officiel du Vatican vient de la retirer pour éviter toute confusion entre des «propos journalistiques» et «le magistère du pape». Quant à l'auteur de l'interview, Eugenio Scalafari, 89 ans, fondateur de ce journal, il a reconnu, jeudi, avoir «mis entre guillemet» des phrases qui n'ont jamais été prononcées par le pape tout en affirmant qu'il avait reporté fidèlement l'essentiel de ce que lui avait dit François dans une conversation à bâton rompu. Et, surtout, qu'il avait reçu le feu vert, avant la publication, de l'un des deux secrétaires personnels du pape.

Mais il apparaît désormais clairement que le rendez-vous accordé par François à ce journaliste était d'ordre personnel et qu'il n'avait jamais été prévu pour une interview en bonne et due forme. Sans note et sans enregistrement, Eugenio Scalfari a donc reconstruit une interview, comme il l'a reconnu jeudi à Rome, affirmant qu'il a toujours travaillé comme cela au long de sa brillante carrière.

Un imbroglio embarrassant

Il apparaît aussi nettement que l'un des deux secrétaires du pape, mis publiquement en cause par Scalfari, a donné son feu vert à la publication. Le journaliste avait en effet tenu à soumettre le texte final avant publication mais François, placé devant le fait accompli, n'aurait pas pris le temps de relire, «faisant confiance» selon Scalfari, à son travail.

Bref, un imbroglio du début à la fin, qui embarrasse aujourd'hui hautement le Vatican: récupération et manipulation d'une conversation privée pour la transformer à l'insu du pape en interview ; autorisation à l'évidence tronquée du pape pour la publication d'un texte qu'il n'a pas revu lui même ; justification de l'auteur, pourtant l'une des références du journalisme italien, visant à se couvrir alors qu'il a écrit de mémoire, du début à la fin, cette «interview».

Dans l'Église catholique, cette «interview» publiée sur trois pages de ce quotidien avait suscité une profonde incompréhension et un grand malaise. Les formules chocs et sans nuance du pape François le faisaient apparaître comme un véritable «progressiste», sur la ligne dite de «l'esprit» du Concile Vatican II, donc en rupture totale avec le pontificat de Benoît XVI. Autrement dit, en digne héritier de celui qui fut l'adversaire du pape allemand, le cardinal Martini aujourd'hui décédé, un proche de Scalfari pourtant laïque revendiqué. On retrouvait d'ailleurs des formules «martiniennes» caractéristiques dans l'interview mais qui n'avaient encore jamais été prononcées par le pape François!

Une position extrême du pape François qui ne recoupait ni l'examen des faits et gestes, ni les discours effectifs de son pontificat. Au lendemain de cette étrange publication, Le Figaro qui avait aussitôt et directement vérifié auprès d'Eugenio Scalfari les conditions de ce rendez-vous papal, avait été le premier media à mettre en cause l'authenticité et la crédibilité ce ce «document» qui mérite, c'est un cas cas d'école, l'appellation de «vraie fausse interview».

 

À lire également:

Dialogue entre un enseignant et un élève sur une révolution qui n'existe pas

04/12/2013

Familles catholiques, soyez généreuses

Extraits de l'encyclique Humanae Vitae de Sa Sainteté le Pape Paul VI sur la sainteté du mariage et la régulation des naissances:

 

L'amour conjugal

8. L'amour conjugal révèle sa vraie nature et sa vraie noblesse quand on le considère dans sa source suprême, Dieu qui est amour, " le Père de qui toute paternité tire son nom, au ciel et sur la terre (7) ".

(...)

Ses caractéristiques

9. Dans cette lumière apparaissent clairement les notes et les exigences caractéristiques de l'amour conjugal, dont il est souverainement important d'avoir une idée exacte.

C'est avant tout un amour pleinement humain. (...)

C'est ensuite un amour total.(...)

C'est encore un amour fidèle et exclusif jusqu'à la mort. (...)

C'est enfin un amour fécond, qui ne s'épuise pas dans la communion entre époux, mais qui est destiné à se continuer en suscitant de nouvelles vies. " Le mariage et l'amour conjugal sont ordonnés par leur nature à la procréation et à l'éducation des enfants. De fait, les enfants sont le don le plus excellent du mariage et ils contribuent grandement au bien des parents eux-mêmes (8). "

La paternité responsable

10. (...)

Par rapport aux tendances de l'instinct et des passions, la paternité responsable signifie la nécessaire maîtrise que la raison et la volonté doivent exercer sur elles.

Par rapport aux conditions physiques, économiques, psychologiques et sociales, la paternité responsable s'exerce soit par la détermination réfléchie et généreuse de faire grandir une famille nombreuse, soit par la décision, prise pour de graves motifs et dans le respect de la loi morale, d'éviter temporairement ou même pour un temps indéterminé une nouvelle naissance.

La paternité responsable comporte encore et surtout un plus profond rapport avec l'ordre moral objectif, établi par Dieu, et dont la conscience droite est la fidèle interprète. Un exercice responsable de la paternité implique donc que les conjoints reconnaissent pleinement leurs devoirs envers Dieu, envers eux-mêmes, envers la famille et envers la société, dans une juste hiérarchie des valeurs. Dans la tâche de transmettre la vie, ils ne sont par conséquent pas libres de procéder à leur guise, comme s'ils pouvaient déterminer de façon entièrement autonome les voies honnêtes à suivre, mais ils doivent conformer leur conduite à l'intention créatrice de Dieu, exprimée dans la nature même du mariage et de ses actes, et manifestée par l'enseignement constant de l’Église (10).

Respecter la nature et les finalités de l'acte matrimonial

11. Ces actes, par lesquels les époux s'unissent dans une chaste intimité, et par le moyen desquels se transmet la vie humaine, sont, comme l'a rappelé le Concile, " honnêtes et dignes (11) ", et ils ne cessent pas d'être légitimes si, pour des causes indépendantes de la volonté des conjoints, on prévoit qu'ils seront inféconds: ils restent en effet ordonnés à exprimer et à consolider leur union. De fait, comme l'expérience l'atteste, chaque rencontre conjugale n'engendre pas une nouvelle vie. Dieu a sagement fixé des lois et des rythmes naturels de fécondité qui espacent déjà par eux-mêmes la succession des naissances. Mais l'Eglise, rappelant les hommes à l'observation de la loi naturelle, interprétée par sa constante doctrine, enseigne que tout acte matrimonial doit rester ouvert à la transmission de la vie (12).  

Deux aspects indissociables:
union et procréation

12. Cette doctrine, plusieurs fois exposée par le Magistère, est fondée sur le lien indissoluble, que Dieu a voulu et que l'homme ne peut rompre de son initiative, entre les deux significations de l'acte conjugal: union et procréation. En effet, par sa structure intime, l'acte conjugal, en même temps qu'il unit profondément les époux, les rend aptes à la génération de nouvelles vies, selon des lois inscrites dans l'être même de l'homme et de la femme. C'est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation que l'acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l'homme à la paternité. Nous pensons que les hommes de notre temps sont particulièrement en mesure de comprendre le caractère profondément raisonnable et humain de ce principe fondamental.

Fidélité au dessein de Dieu

13. On remarque justement, en effet, qu'un acte conjugal imposé au conjoint sans égard à ses conditions et à ses légitimes désirs, n'est pas un véritable acte d'amour et contredit par conséquent une exigence du bon ordre moral dans les rapports entre époux. De même, qui réfléchit bien devra reconnaître aussi qu'un acte d'amour mutuel qui porterait atteinte à la disponibilité à transmettre la vie, que le Créateur a attachée à cet acte selon des lois particulières, est en contradiction avec le dessein constitutif du mariage et avec la volonté de l'auteur de la vie. User de ce don divin en détruisant, fût-ce partiellement, sa signification et sa finalité, c'est contredire à la nature de l'homme comme à celle de la femme et de leur rapport le plus intime, c'est donc contredire aussi au plan de Dieu et à sa volonté. Au contraire, user du don de l'amour conjugal en respectant les lois du processus de la génération, c'est reconnaître que nous ne sommes pas les maîtres des sources de la vie humaine, mais plutôt les ministres du dessein établi par le Créateur. De même, en effet, que l'homme n'a pas sur son corps en général un pouvoir illimité, de même il ne l'a pas, pour une raison particulière, sur ses facultés de génération en tant que telles, à cause de leur ordination intrinsèque à susciter la vie, dont Dieu est le principe. " La vie humaine est sacrée, rappelait Jean XXIII; dès son origine, elle engage directement l'action créatrice de Dieu (13). "

 

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