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14/11/2013

Un encouragement du Pape en direction des traditionalistes

C'est Elisabeth Caillemer qui le relève dans Famille Chrétienne :

Le pape François fait un geste en direction des traditionalistes

Le Saint-Père a accordé sa bénédiction apostolique à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, qui célèbre le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation le samedi 16 novembre.

Le geste est symbolique. Le 28 octobre dernier, le pape François a accordé sa bénédiction apostolique à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de sa fondation.

C’est la première fois, depuis son accession au trône de saint Pierre, que le Souverain Pontife fait un signe en direction des fidèles traditionalistes. Dans un courrier adressé à l’Abbé Vincent Ribeton, supérieur du district de France, par Luigi Ventura, nonce apostolique en France, le Pape François estime qu’ « en célébrant les mystères sacrés selon la forme extraordinaire du rite romain (…), [les membres de la Fraternité de Saint-Pierre] contribuent, dans la fidélité à la Tradition vivante de l’Église, à une meilleure compréhension et mise en œuvre du Concile Vatican II ». Il les exhorte « selon leur charisme propre, à prendre une part active à la mission de l’Église dans le monde d’aujourd’hui par le témoignage d’une vie sainte, d’une foi ferme et d’une charité inventive et généreuse ».

Fondée en 1988, la Fraternité Saint-Pierre est une société de prêtres attachés à la forme extraordinaire du rite romain. Elle compte plus de 400 membres à travers le monde, dont 244 prêtres et 153 séminaristes.

Une messe jubilaire sera célébrée le samedi 16 novembre à 10 heures à l’église Saint-Sulpice de Paris par l’Abbé Vincent Ribeton.

Et, dans le même ordre d'idées, "le pape soutient la forme extraordinaire" selon le cardinal Hoyos : http://www.riposte-catholique.fr/summorum-pontificum-blog...

Source: BELGICATHO.

22:00 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

Veillée miséricorde et adoration du 1er vendredi du mois

Lu sur le site des Missionnaires de la miséricorde divine.

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Chaque 1er vendredi du mois, venez faire une pause spirituelle et nous rejoindre pour un temps d’adoration, de confession, de conversion dans l’église et d’invitation des passants sur le parvis.



Programme de la veillée miséricorde du 1er vendredi du mois

- messe à 18h30 avec les louveteaux, louvettes, guides, scouts et séminaristes
- complies à 19h30 après la messe
- exposition du Saint-Sacrement de 19h45 à minuit
- prédication sur la miséricorde à 21h par les Missionnaires de la miséricorde
- chapelet à 21h15 avec les Missionnaires de la miséricorde
- procession du Saint-Sacrement dans l’église et bénédiction personnelle à 22h
- confession de 21h jusqu’à minuit
- pot sur le parvis et invitation des passants à prier de 21h30 à minuit

Pendant les vacances scolaires, la date du 1er vendredi peut être décalée au 2e vendredi.

Annoncer Celui que l’on connaît

Pour annoncer le Christ avec conviction, il faut d’abord le connaître et l’aimer. Pour ceci, il est nécessaire de le rencontrer personnellement. On ne peut parler que de ce qu’on connaît. On ne connaît pas une personne si on ne la connaît que par ouï-dire. Cette rencontre avec le Christ se réalise de manière privilégiée dans l’Eucharistie. Il est là, dans sa présence personnelle, corporelle. Bien que voilé sous les apparences du pain, c’est le même Jésus qui réalise pour nous aujourd’hui ce qu’il a accomplit dans les évangiles... Celui qui a vraiment rencontré le Christ ne peut le garder pour lui-même, il doit l’annoncer.

"Cette passion ne manquera pas de susciter dans l’Église un nouvel esprit missionnaire, qui ne saurait être réservé à un groupe de « spécialistes » mais qui devra engager la responsabilité de tous les membres du peuple de Dieu. Il faut un nouvel élan apostolique qui soit vécu comme un engagement quotidien des communautés et des groupes chrétiens.


Jean-Paul II, Novo Millennio Ineunte

Pour l’évangélisation aujourd’hui, il faut que le Cœur du Christ soit reconnu comme le Cœur de l’Eglise : c’est Lui qui appelle à la conversion, à la réconciliation. C’est Lui qui entraîne sur les voies des Béatitudes les cœurs purs et les affamés de justice. C’est Lui qui réalise la communion chaleureuse des membres du Corps unique. C’est Lui qui permet d’adhérer à la Bonne Nouvelle et d’accueillir les promesses de la vie éternelle. C’est Lui qui envoie en mission… Le cœur à cœur avec Jésus élargit le cœur de l’homme aux dimensions du monde.


Jean-Paul II, Homélie pour la canonisation du P. Claude la Colombière, le 31 mai 1992

Venite adoremus - du 14 au 24 novembre 2013 - festival d'adoration eucharistique

Affiche-Venite-Adoremus-2013.jpg

www.veniteadoremus.be

Une retraite pour tous à Villars - diocèse de Belley-Ars

Lu sur le site officiel du diocèse de Belley-Ars.

arton13455-e3613.jpgDans le cadre de l’année de la Foi qui s’achève, la paroisse de Villars-les-Dombes vous propose le 17 novembre une belle journée de récollection spirituelle animée par le Père Francis Volle (CPCR).

Tous ceux qui sont allés à Chabeuil pour les exercices spirituels de St Ignace le connaisse bien et se réjouissent par avance de l’entendre. En effet c’est un prédicateur hors pair qui parle simplement et avec un contenu d’une très grande richesse. C’est très vivant, avec plein d’histoires, le geste s’alliant à la parole. Un bon prédicateur populaire, comme St François Régis, un saint de son pays natal qu’il aime beaucoup !

Pour tous les renseignements contactez vous au site de la paroisse, ce qui vous permettra d’admirer la nouvelle icône que nous venons de bénir et le service liturgique de notre belle école de servants de messe .

Une garderie sera proposée pendant l’enseignement de l’après midi. Nous cherchons des bonnes volontés pour l’animer.

Enfin, voulant faire de cette journée une journée fraternelle entre tous, j’invite les personnes et les familles à prévoir le pique nique dans les salles paroissiales.

Programme : Sur le thème « Je sais en qui j’ai cru » (2 Tm 1-12), retraite ouverte à tous prêchée par le Père Françis VOLLE, cpcr.
  • Sainte messe à 10 h à l’église de Villars,
  • pique-nique dans les salles de la Cure,
  • chapelet à 14 h 30,
  • enseignement à 15 h,
  • Salut et Bénédiction du Saint Sacrement à 17 h.

Abbé Pierre FRIESS,
curé de Villars

Interview d'un Veilleur debout à Bruxelles

Par Médias-Presse-Info. L'étudiant interrogé s'est exprimé à titre personnel.

Exclu: notre interview d’une des Sentinelles Belgique

Depuis quelques semaines, nous voyons apparaître des Sentinelles en Belgique pour s’opposer au projet de loi sur l’extension de l’euthanasie, en discussion au Sénat. L’une d’elles a accepté de répondre à nos questions. Paul Forget est étudiant en droit à l’Université Saint-Louis à Bruxelles. Nous avons abordé  le projet de loi, la création du mouvement, la réceptivité du public…

1) Tout d’abord, même si notre site a déjà abordé la question de l’euthanasie en Belgique, pourriez-vous succinctement parler du projet de loi relatif à son extension discuté au Sénat ?

Actuellement, malgré de graves problèmes éthiques dénoncés par des professionnels du droit et de la santé ainsi que des dérives – fréquentes euthanasies sans consentement, de prisonniers, de mineurs et déments – dont aucune n’ont jamais été déposées devant la justice par la commission de contrôle, il est question d’étendre la loi de 2002 (dépénalisant l’euthanasie pour les adultes), aux enfants et aux déments. Sous réserve de l’accord de médecins, un enfant pourrait obtenir la mort, avec ou sans le consentement de ses parents, ainsi qu’on le voit dans l’une des propositions de loi : http://www.senate.be/www/webdriver?MItabObj=pdf&MIcol...

2) Depuis quelques semaines, on voit apparaître des Sentinelles en Belgique. Le phénomène est-il directement inspiré des Sentinelles en France ? Avez-vous des contacts avec eux ?

Beaucoup de jeunes en Belgique ont suivi le débat français autour du mariage dit « pour tous », personnellement j’ai pu rencontrer des jeunes de France lors de l’Université d’Été pour Tous qu’ils avaient organisée, afin de voir ce qui a permis ce déclic. Quoi qu’il en soit, les nombreuses initiatives créées par les Français ont pu inspirer certains d’entre nous dans la manière de se lever pour défendre les valeurs de notre civilisation. Ainsi, il y a également eu des Veilleurs au sein de quartier européen à Bruxelles. L’essentiel du contact belgo-français s’est donc fait par les réseaux sociaux de manière indirecte.

3) L’exemple français a-t-il suscité un espoir dans les défenseurs de la vie et de la famille en Belgique ?

Certainement. Nous avons vu une masse populaire se lever comme jamais auparavant, cette France qu’une journaliste a appelé la « France bien élevée » s’est montrée déterminée. Nous espérons un réveil aussi en Belgique afin de pouvoir reconstruire dès demain ce qui a été démoli d’une manière particulièrement violente ces dernières années avec les lois sur l’avortement, le mariage, l’euthanasie, la recherche sur les embryons humains, etc.

4) La création a-t-elle été spontanée, de bouche à oreille, ou y a-t-il eu concertation ? Comment vous êtes-vous retrouvés ?

Les premières initiatives de Sentinelles étaient à quatre ou cinq amis après nous être concertés. À présent, le bouche-à-oreille a fait son œuvre et nous sommes une douzaine deux fois par semaine. Je ne connais pas la plupart des personnes présentes et de nouveaux visages apparaissent chaque fois.

5) En général, arrivez-vous à dialoguer avec les passants ? Sont-ils réceptifs à vos arguments ?

Oui, si les sondages dans la presse donnent une majorité de Belges favorables à une extension de la loi, force est de constater que les passants qui nous posent des questions (parfois des voitures s’arrêtent…) sont très majoritairement choqués que de tels projets risquent d’entrer en vigueur. Beaucoup ne sont pas au courant qu’un débat a lieu, ce qui laisse à penser qu’il n’y a pas eu suffisamment de débat public, surtout en sachant qu’aucun programme politique ne traitait de cela, lors des dernières élections…

6) Quel accueil vous réserve la presse ? A-t-elle déjà évoqué votre action ?

Il y a trois semaines, la radio publique (RTBF) était présente, il y a deux semaines, la télévision (idem). Un journaliste de Famille Chrétienne est également venu. Il n’y a pas encore eu, à ma connaissance, de publication dans ces médias.

7) En général, on remarque en Belgique un consensus sur le « mariage » homosexuel ou l’euthanasie, à quoi cela est-il dû ?

Bonne question. Comment est-il possible qu’un pays qui, pendant pratiquement toute la durée du XXe siècle, a vu défiler des premiers ministres démocrates-chrétiens soit l’un des pays les plus éloignés des valeurs judéo-chrétiennes sur le plan éthique ?

La Belgique tire ses fondements d’un principe de compromis. Ainsi, vu la diversité rencontrée à plusieurs niveaux (idéologique, linguistique, politique…), le Belge s’est accoutumé d’un centrisme d’État lié à des gouvernements de coalition qui allient démocrates-chrétiens, socialistes et libéraux.

Mais force est de constater que le compromis tend à se déplacer toujours plus, année après année, vers une conception effrayante du progrès. En 2002, il était inimaginable, y compris pour les plus virulents promoteurs de l’euthanasie, de l’étendre aux enfants ; de même, personne n’avançait l’idée d’ouvrir l’adoption aux couples homosexuels… L’un comme l’autre se sont ou seront imposés comme une évidence en culpabilisant progressivement ceux qui ne seraient pas d’accord.

8) Seuls des conflits entre partis peuvent retarder le vote de la loi, qui sans aucun doute sera votée. Votre action est donc plus un signe de protestation pour dire « non les Belges ne sont pas tous d’accord » ?

Exactement. L’action a une mesure hautement symbolique. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’une manifestation, qui sont interdites devant le Sénat et la zone autour du Parc Royal et du Palais (d’où une intervention musclée de la police il y a quinze jours, lorsque la télévision était présente). En conscience, nous ne pouvons rester silencieux, entende qui voudra entendre…

Nous remercions Paul Forget d’avoir répondu à nos questions. Vous pouvez retrouver sa page About.me  ou son profil twitter.

12/11/2013

Divorcés-remariés: l'Église réaffirme l'indissolubilité du mariage

Lu sur Pro Liturgia (page "actualité")

* 12/11/2013 : Il y a quelques temps, Mgr Robert Zollitsch, Archevêque de Fribourg-en-Brisgau et Président de la Conférence des évêques d’Allemagne, a fait publier dans son diocèse un document pastoral en faveur de l’accueil des « divorcés-remariés ». En clair, Mgr Zollitsch souhaitait que les divorcés puissent être admis à la communion eucharistique et puissent se remarier religieusement.
Mgr Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a adressé à Mgr Zollitsch
un courrier dans lequel il est demandé à l’Archevêque de Fribourg de réviser son propos. Selon Mgr Müller, la terminologie employée par Mgr Zollistch n’est ni claire ni en harmonie avec les enseignements de l’Eglise sur le sacrement du mariage.
De plus, le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a estimé nécessaire d’envoyer à tous les évêques d’Allemagne une copie du courrier qu’il avait adressé à Mgr Zollitsch.


Note d'Espérance Nouvelle: cet article ne parle pas de la situation particulière des personnes qui ont subi le départ de leur conjoint sans jamais avoir demandé le divorce.

Les personnes qui se sont mariées à l'église sont toujours considérées comme des époux, même après une procédure civile de divorce. Le divorce n'existe pas dans l'Église.

11/11/2013

Génération Benoît XVI

Ils sont trop jeunes pour être de la génération Jean-Paul II. Ils sont nés dans les années 90 ou 80, ils sont l'avenir de l'Église, et pour autant que leur courte expérience permette l'usage de ce mot, ils sont devenus adultes dans la vie comme dans la foi, la grâce de Dieu agissant, soutenus par l'affection paternelle, les encouragements et l'autorité de Sa Sainteté Benoît XVI, le Pape humble, discret, effacé et à la fois rayonnant de la lumière de la foi. À travers son exemple, son enseignement, son invitation au silence et à la prière, ils ont connu la vraie foi: la foi catholique. Il leur a fait rencontrer personnellement Celui qui en est la source : Jésus-Christ, le Seigneur, Dieu fait homme, mort et ressuscité pour leur salut. "N'ayez pas peur du Christ, il ne prend rien, il donne tout!", leur disait-il, et ils s'en souviennent.

Ils sont innombrables, ceux qui, marqués à jamais par ce Pape visionnaire qui les a éduqués et ouverts à l'amour de Dieu dans la foi sans rupture de l'Église, le portent à jamais dans leur cœur. Ils sont la génération Benoît XVI. Certain d'entre eux, voulant rendre public leur hommage, ont décidé d'écrire, chacun à leur manière, pour lui dire

MERCI Saint-Père !

 

29-47.jpggénération Benoît XVI, jeunes catholiques, jeunes cathos, Benoît XVI, avenir de l'ÉgliseBenoît XVI est vivant! Et si on en profitait ?

Merci! De la part d'une petite fille devenue grande

La grandeur de l'humilité

Merci Benoît

Très Saint-Père

Ivre, il donne "un signe de modernité"

(sur la valeur de la modernité et celle de la vérité)

C'est grâce aux écrits de Benoît XVI que j'ai choisi d'être prêtre

Merci Benoît XVI!

Merci Benoît XVI!

Livre d'or: "Merci Benoît XVI!"

MERCI BENOÎT XVI

Merci Benoît XVI!

Merci Benoît XVI

Génération Benoît 16 - (facebook)

Merci Benoît XVI - (facebook)

 

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 Continuité: Sa Sainteté Benoît XVI portant, comme ses illustres Prédécesseurs Paul VI et Jean-Paul II, le fanon papal à lignes blanches et or, symbole liturgique de la défense de la foi.

D'autres hommages à Sa Saintenté Benoît XVI:

Merci Saint-Père

Les clochards et le cardinal

Benoît XVI et les jeunes: une génération "réenchantée"

11 novembre, Saint Martin de Tours

Lecture brève de l'office des laudes dans la forme ordinaire de la Liturgie des Heures pour la fête de Saint Martin de Tours, évêque et confesseur: He 13,7-9a.

 

He 13:7- Souvenez-vous de vos chefs, eux qui vous ont fait entendre la Parole de Dieu, et, considérant l'issue de leur carrière, imitez leur foi.
He 13:8- Jésus Christ est le même hier et aujourd'hui, il le sera à jamais.
He 13:9- Ne vous laissez pas égarer par des doctrines diverses et étrangères.

10:17 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

08/11/2013

Défendre la foi aujourd'hui ?

Lu sur PLACE DE L'ÉGLISE, le site de l'observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon.

Entretien avec Jean-Michel Castaing, auteur de 48 objections à la foi chrétienne et 48 réponses qui les réfutent (Salvator, 2013)

Pourquoi avoir écrit et publié ce livre ? A quel besoin répond-il ?

La théologie est une de mes passions. J'écris depuis longtemps maintenant. Ce désir d'écriture a rencontré celui de chercher Dieu, de le dire avec les mots de la Tradition de l'Eglise mais aussi avec les miens. Dieu a accepté que l'on parle de Lui avec notre langage. Lui-même en a usé ainsi dans la Révélation. Pourquoi se taire alors? Le baptême et la confirmation font de nous des missionnaires. Ma voie était tout indiquée. De plus j'aime la logique de Dieu, cette tension entre mystère, incompréhensibilité et raison. Dieu nous respecte. Il ne se mure pas dans un grand silence sidéral, mais prend le pari de dialoguer avec nous, comme le dit le premier paragraphe de la constitution dogmatique Dei Verbum du Concile Vatican II dont nous fêtons le cinquantenaire. Faire de la théologie est une façon de Lui répondre.

Ce livre est-il le fruit d'un travail d'équipe ? Comment a-t-il été élaboré ?

Ce livre n'est pas le fruit d'un travail d'équipe. J'ai désiré présenter les grands mystères de la foi sous une forme originale. A cette fin, j'ai repris certaines objections qu'on leur fait pour ensuite articuler les réponses dans un ordre qui en rend la lecture plus aisée.

Comment utiliser ce livre ? S'inscrit-il dans la tradition apologétique ?

La tradition apologétique se donnait pour but de « prouver » le bien-fondé de la foi, comme de l'existence de Dieu. Elle était une partie de la théologie fondamentale. Mon livre se situe en deçà, mais aussi au-delà, d'une telle démarche. « Prouver » à tout prix devient suspect dans nos sociétés actuelles, marquées par le relativisme, c'est à dire l'opinion selon laquelle toutes les croyances se valent. Je ne tiens pas à forcer la main à mon lecteur! Il existe une autre dimension dans l'apologétique: celle de la défense de la foi. Je me reconnais plus facilement dans une telle démarche. Cependant, je ne tiens pas à demeurer dans une posture défensive, qui deviendrait très vite contre-productive. Je ne pourfends  pas les hérésies tel un preux chevalier de la Tradition de l'Eglise. Je tente simplement de dire la foi en réfutant certains contresens qui courent à son sujet. Mais toujours avec le souci de la clarté, sans heurter les opinions de qui ne la partage pas.  Le livre se répartit en huit grandes parties, divisées en chapitres au nombre de quarante huit, traitant chacun une objection. Le lecteur n'est pas tenu à une lecture continue. Il se consulte comme un manuel. Par exemple, si une question sur la Trinité vous taraude, ou bien si un interlocuteur vous a désarçonné en vous objectant que c'est là un mystère à la fois incompréhensible et de surcroît totalement superflu pour le sens religieux, vous avez la ressource de vous rendre directement dans la partie consacrée au mystère trinitaire, sans avoir besoin de passer par les chapitres précédents.

La foi peut-elle être débattue ?Quelles sont aujourd'hui les grandes objections à la foi chrétienne ? Est-il possible de les réfuter rationnellement ?

La foi donnera toujours lieu à controverse. J'ai envie de dire, même si cela peut choquer: surtout la foi chrétienne! Pourquoi? Parce que notre religion n'est pas si évidente que cela! Prenez les trois mystères centraux du christianisme: la Trinité, l'Incarnation, la Rédemption. C'est assez ardu. Mettons- nous à la place d'un individu baptisé « ex-culturé », qui ne possède plus qu'un très vague souvenir de son catéchisme (à supposer qu'il l'ait suivi!). Un Dieu unique en trois Personne, Dieu qui se fait homme, un Messie crucifié: à une première lecture, cela dépasse allègrement l'entendement! Bien sûr, tout se tient dans notre foi. Ces trois mystères sont connexes. Encore faut-il le montrer! Ou le démontrer. Quant aux plus grandes objections à la foi chrétienne, elles ont trait peut-être à l'aspect « daté » de l'événement Jésus-Christ. Comment un homme qui a vécu il y a deux mille ans, dans un coin reculé de l'Empire romain, est-il en mesure de nous sauver aujourd'hui? Pourquoi sa mort a-t-elle tant d'importance, et décide-t-elle du destin éternel de toute l'humanité? Beaucoup de nos contemporains restent perplexes devant un tel mystère. D'où la tentation de ne garder de Jésus que son message, et de ne plus s’attacher à sa personne, considérée comme une simple donnée historique, voire un mythe! Et puis la nécessité d'une rédemption ne figure plus parmi les préoccupations essentielles de nos contemporains! Bien sûr, on peut réfuter ces objections rationnellement. Cela prend du temps. Car l'individu postmoderne n'a pas seulement perdu le sens de Dieu, mais aussi le sens de la pertinence de l'interrogation à son sujet. Un peu comme s'il nous retournait la question: « En quoi l'existence de Dieu me concernerait-elle? » Dans ce contexte, le mieux est d'en revenir à la question de l'homme. Qui est-il? Où va-t-il? Ici aussi le bât blesse sérieusement. Nous ne possédons plus en effet   de modèle anthropologique, de vérité sur l'homme, qui nous permettrait de nous comprendre, de nous connaître nous-mêmes. Défendre la foi passera donc par une re-découverte de ce qu'est l'homme, de sa nature. Ce qui le constitue, ce qu'il attend, ce qu'il espère, fût-ce inconsciemment. Jean-Paul II disait que le chemin de l'homme était le chemin de l'Eglise. On peut en dire autant de la foi, sans passer sous silence toutefois le fait que Dieu a pris l'initiative de se révéler le premier. Réfuter rationnellement les objections adressées à la foi consistera alors à montrer que la foi répond au désir profond des hommes. C'est flagrant avec l'Incarnation, où Dieu se fait si proche de l'homme : les postmodernes que nous sommes devraient être attirés par un Dieu si familier! Les objections naissent souvent d'une idée faussée de Dieu, qui le transforme en idole inhumaine. Plus simplement, il est possible de les réfuter rationnellement  tout simplement parce que Dieu est rationnel. Aussi déconcertant que se révèle parfois Son comportement envers nous, jamais Il ne cède pourtant à l'arbitraire. La tache de la théologie trouve là sa justification première.

Quelle place pour les questions de société, dites "sociétales" (bioéthique, "mariage pour tous"...) dans la "nouvelle évangélisation" ?

Cette question rejoint ce que je disais précédemment. La foi, en visant Dieu, concerne aussi l'homme parce qu’elle est notre foi. Nous ne serons crédibles sur les questions sociétales que si auparavant nous arrivons à articuler anthropologie et théologie. Dieu ne nous a pas créés sur un coup de tête. Nous portons en nos êtres le sceau de la Trinité. Il nous a crées en fonction de ce qu'Il est dans l'intimité de son Être. C'est pourquoi ce que l'on appelle « morale » n'est pas un faisceau d'interdits, de contraintes, mais au contraire des pistes qui nous mènent au bonheur, c'est à dire vers toujours plus de ressemblance avec l'Être qui est bienheureux en Lui-même. C'est ici que les questions sociétales croisent le chemin de la théologie, et donc de la nouvelle évangélisation. Si les chrétiens s'impliquent avec autant d'ardeur dans la défense des plus faibles: le foetus, l'embryon, les enfants, les personnes en fin de vie, c'est que l'être humain est appelé à partager la Vie infinie de l'Être infini. Aussi nous n'avons le droit d'exclure personne de cet appel. De plus, le Dieu Tri-unité, comme la vie de Jésus-Christ, nous montrent que le bonheur consiste dans le don, le partage, et je dirais même une certaine pauvreté. Tout le contraire de que tendent à promouvoir les nouvelles dispositions sociétales où l'individu se réduit à un ayant-droit, un consommateur. Les défis auxquels sera confrontée la nouvelle évangélisation nous obligeront à souligner toujours davantage la dimension théologale de nos existences. A condition de souligner dans le même temps que cette dimension n'est pas extrinsèque, étrangère, à notre quête de bonheur, mais qu'elle est la seule au contraire qui nous y conduit. Dieu, loin d'être un ajout superfétatoire, reste plus que jamais Celui qui nous rend à nous-mêmes, à notre liberté.  La théologie est le chemin de notre humanisation. Les questions sociétales sont l'occasion pour nous de le démontrer sur la place publique. Sans prétendre imposer notre foi, mais en signalant qu'elle nous fournit les bagages nécessaires pour déjouer les pièges de l'inhumain qui guette.

Propos recueillis par Falk van Gaver

18:52 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

07/11/2013

Retraite avec Mgr Wach à Bruxelles du 13 au 15 décembre

Retraite avec Mgr Wach

Du vendredi 13 (soir) au dimanche 15 (matin) décembre.

-à la maison Notre Dame de Chant d’Oiseau (Bruxelles)

Inscriptions en cours.

Frais de participation 95€

Contacter le Chn Hudson hudson@bicschool.be

Plus d'informations: église du Couvent Sainte-Anne à Boitsfort (Institute of Christ the King).