24/11/2013
Histoire vraie d'une grossesse inattendue
John Elefante la raconte dans "This Time":
Pour des explications sur cette vidéo et son histoire, cliquez ici.
18:12 Publié dans Famille, Respect de la vie humaine, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
22/11/2013
Le Pape François, agenouillé dans l'âme
Lu sur Pro Liturgia (section "actualité")
* 5/11/2013 : Pourquoi, aux Messes qu’il célèbre, le Pape François fait-il rarement les génuflexions prévues par la liturgie ? Parce qu'il y a chez lui un problème de santé. Bien qu’il n’y ait aucune information officielle sur le sujet, on sait que le Pape souffre des genoux, des hanches, du dos. Et que tout cela rend difficiles certains mouvements comme descendre des marches, ou justement, s’agenouiller.
Mais on sait ce que pense le Pape François de l’agenouillement comme geste d’adoration. Il suffit de lire ses homélies pour constater qu’il attache une très grande valeur à la prière à genoux. En commentant un passage d’une Lettre de S. Paul, il avait dit par exemple : « Ce que S. Paul nous dit ici à propos de notre Salut, de notre délivrance, ne peut être compris qu’à genoux, dans la contemplation, et pas seulement dans une perspective intellectuelle. Car dans la contemplation il faut à la fois l’intelligence, le cœur, la prière à genoux : c’est tout cela ensemble qui nous fait entrer dans le mystère. »
Ces mots sont ceux d’un Pape dont le corps ne peut plus se mettre aisément à genoux, mais dont le cœur approuve pleinement la valeur de ce geste dont l’importance avait aussi était soulignée à plusieurs reprises par Benoît XVI.
21:16 Publié dans Liturgie et Sacrements, Pape | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2013
L'idéologie du genre contre la famille
Si on prend le raisonnement des partisans du genre, et si on le mène jusqu’au bout, il s’agit bien de supprimer les liens entre les membres d’une famille.
Sur La Libre Belgique.
Maria Hildigsson, secrétaire générale de la Fafce (fédération des associations de familles catholiques en Europe)
Un enfant va toujours naître de l’union des corps de l’homme et de la femme. Donc, le milieu naturel de l’enfant est d’être élevé par son père et par sa mère. Si on prend le raisonnement des partisans de la "théorie du genre", il s’agit de permettre à tous types de relations d’êtres considérées comme une famille.
Vous avez participé lundi à une conférence-débat sur le "gender" (genre). Comment, de votre côté, définissez-vous cette théorie très à la mode ?
On peut parler de théorie alors que d’autres vont parler d’idéologie. En fait, c’est une construction purement intellectuelle. Ce sont des sociologues américains qui ont commencé à travailler sur ces idées dans les années soixante. Elles se sont ensuite répandues dans des milieux universitaires, notamment en Europe. Mais le concept va faire son entrée politique lors de la conférence mondiale sur les femmes, organisée par l’Onu, qui s’est tenue à Pékin en 1995. Il s’agit alors d’une distinction artificielle entre le sexe biologique et l’identité sexuelle. La notion de genre est liée à des représentations psychiques qui renvoient à des représentations sociales. Et donc, selon moi, il s’agit là d’une intrusion dans l’identité profonde de la personne humaine. Or, on naît dans un corps qui est sexué, homme ou femme. Et le "genre" ne reconnaît pas cette dualité et cette complémentarité.
Quelles seraient, selon votre analyse, les conséquences concrètes de cette théorie ?
Il faut d’abord savoir que le "genre" a été adopté par deux courants qui mènent à la fois une réflexion mais aussi des actions de lobbying, qui sont les féministes radicales et le mouvement LGBT (Lesbien, Gay, Bi et Transexuel). Les féministes radicales souhaitent la disparition de toute forme de domination et d’oppression de la femme en allant jusqu’à "libérer" la femme de la maternité, afin qu’il n’y ait plus aucune contrainte dans sa vie. Quant au lobby homosexuel, il veut mettre à pied égal toute forme d’expression sexuée. On assiste à un glissement sémantique de ce qu’était initialement l’égalité entre l’homme et la femme - sur le plan du travail, par exemple, qui est tout à fait une question importante - à une non-discrimination non pas fondée sur la différence sexuelle mais sur l’orientation individuelle. Enfin, on voit qu’il y a chez eux une volonté de déconstruction qui va commencer dès la plus petite enfance, au niveau de l’éducation à l’école. On peut donner l’exemple de la Suède où depuis une dizaine d’années, on assiste à l’application dans les écoles maternelles de ce qu’on appelle "la pédagogie du genre". On efface toutes les balises nécessaires à l’épanouissement des petits enfants. On traite les enfants d’une manière "neutre" sans prendre en compte s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille, allant jusqu’à inventer un nouveau pronom neutre afin d’éviter de dire ‘il’ ou ‘elle’.
En quoi ce débat est-il d’actualité ?
Des organisations internationales, telles que l’OMS, ont publié récemment des lignes directrices sur l’éducation sexuelle. Il est recommandé par les institutions européennes et internationales que l’enfant, dès 4 ans, soit amené à la masturbation infantile. On voit bien qu’il y a une intrusion dans la sphère de l’éducation relevant en fait des parents.
En quoi cette théorie du genre menace-t-elle votre conception de la famille ?
Je l’ai dit, la famille fondée sur le mariage s’inscrit dans une complémentarité entre l’homme et la femme. Quelles que soient les prouesses de la technique, un enfant va toujours naître de l’union des corps de l’homme et de la femme. Sans ces deux composants, il n’y aura pas d’enfant. Donc, le milieu naturel de l’enfant est très généralement d’être élevé par son père et par sa mère, même si on connaît bien certaines conditions familiales qui diffèrent (Cela a toujours existé : veuvage, etc.). L’enfant a besoin de ce terreau qui est le sien. Il s’agit une fois de plus d’écologie humaine.
Mais plus précisément ?
Si on prend le raisonnement des partisans du genre, et si on le mène jusqu’au bout, il s’agit bien de supprimer les liens entre les membres d’une famille. Ils veulent permettre à tous types de relations d’êtres considérées comme une famille. Et si on replace cela dans le débat qui a lieu dans plusieurs pays sur le mariage, c’est-à-dire l’ouverture d’un droit à se marier pour deux personnes du même sexe, on voit par exemple aux Pays-Bas certains promoteurs de l’homosexualité dire que la prochaine étape sera de permettre à trois personnes - ou plus - de se marier. On ouvre vraiment des portes vers des structures dont on ne voit plus la fin, supprimant ainsi les repères pour l’enfant.
18:52 Publié dans Culture et société, Famille, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
20/11/2013
Femmes de silence
Vu sur Pro Liturgia (page "actualité")
Une magnifique vidéo sur les Moniales bénédictines de Kergonan (Morbihan).
On y voit, entre autres choses édifiantes, la liturgie romaine telle qu’elle a vraiment été voulue par Vatican II [à partir de 18 minutes et 40 secondes dans la vidéo].
Merci au Moniales pour la lumière et la paix qu’elles apportent à à nos âmes et à notre monde !
20:44 Publié dans Culture et société, Liturgie et Sacrements, Religion, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
17/11/2013
Veillée pour la vie à Bruxelles le 30 novembre 2013 à 19h
"Samedi prochain, 27 novembre, dans la Basilique Saint-Pierre, je présiderai les premières Vêpres du premier dimanche de l'Avent et une veillée de prière pour la vie naissante. Il s'agit d'une initiative commune avec les Églises particulières du monde entier et j'ai également recommandé aux paroisses, aux communautés religieuses, aux associations et aux mouvements d'y adhérer. Le temps de préparation à Noël est un moment propice pour invoquer la protection divine sur tout être humain appelé à l'existence, également comme remerciement à Dieu pour le don de la vie reçu de nos parents."
Sa Sainteté Benoît XVI, Angélus du lundi 14 novembre 2010.
Voir aussi: le texte officiel demandant les veillées de prière pour la vie naissante, et sa traduction française.
18:26 Publié dans Agenda/Événements/Horaires, Respect de la vie humaine | Lien permanent | Commentaires (0)
16/11/2013
Famille: les évêques de Belgique mobilisent les catholiques
Lu sur ZENIT, en lien avec l'article "L'Église défend un amour conjugal indissoluble".
Rome, 15 novembre 2013 (Zenit.org) Rédaction |
Les évêques de Belgique invitent les catholiques à répondre au questionnaire sur la famille, envoyé par le Saint-Siège aux Conférences épiscopales du monde entier, en vue du synode sur la famille qui aura lieu du 5 au 19 octobre 2014 au Vatican.
Dans sa lettre qui accompagnait le document préparatoire, Mgr Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du synode, invitait à impliquer aussi le peuple chrétien, à travers les doyennés et les paroisses (cf. Zenit du 5 novembre 2013).
Les évêques belges invitent donc les catholiques à se rendre sur le site Catho.be, en français (et sur Kerknet.be, en néerlandais), et à cliquer sur « Synode Spécial 2014 sur la famille » pour rédiger directement les réponses, indique un communiqué.
Les évêques suggèrent aux doyennés, aux paroisses, ou communautés, mais aussi aux équipes pastorales, aux équipes de catéchistes, aux commissions de pastorale familiale, aux séminaires, aux facultés de théologie, ou encore aux tribunaux ecclésiastiques diocésains de réagir au questionnaire.
Lesévêques feront appel, indique la même source, "à l’un ou l’autre expert en théologie pastorale pour réaliser une présentation de l’ensemble des réponses. Les informations rassemblées seront ensuite traitées par les évêques afin de rédiger leur synthèse finale, qui sera envoyée à Rome."
Il est demandé de répondre avant le 15 décembre 2013, de manière à disposer d’environ un mois pour le traitement des données (fêtes de fin d’année comprises…).
Mgr Baldisseri a demandé que les synthèses des évêques lui soient envoyées pour fin janvier 2014.
Les contributions ne peuvent pas être anonymes: pour être prises en compte, les réponses doivent comprendre le nom et le domicile des personnes.
Lien vers le questionnaire en ligne :
https://fr.surveymonkey.com/s/EnqueteBelgiqueFamille2014
22:26 Publié dans Famille, Religion | Lien permanent | Commentaires (1)
L'avenir du latin dans l'Église
Lu sur Pro Liturgia (section "actualité")
* 11/11/2013 : « Qu’est-ce qu’il a dit ??? »
Une anecdote : nous sommes le 11 février 2013 à Rome, dans le Palais Pontifical. Ce jour-là, après le discours de Benoît XVI, deux cardinaux s’entretiennent discrètement : « Qu’a dit le Pape ? » demande l’un. « Il dit qu’il va se retirer prochainement », répond l’autre. « Non, vous avez certainement mal compris ! » reprend le premier.
Cette anecdote a été récemment révélée à la presse vaticane par le Cardinal Gianfranco Ravasi, qui avait bel et bien compris ce qu’il avait entendu : Benoît XVI avait effectivement annoncé son retrait, mais dans la langue officielle de l’Eglise… Cette petite histoire montre bien que la langue officielle de l’Eglise – le latin – n’est plus actuellement comprise par l’ensemble des cardinaux, loin s’en faut !
Le Cardinal Ravasi, en créant la revue « Latinitas » dans le cadre de l’Académie Pontificale pour le latin, se propose de contrer cette tendance. La revue « Latinitas » est la première réalisation du grand projet porté par l’Académie Pontificale pour le latin créée par Benoit XVI. Elle comporte actuellement 21 membres et se donne pour but d’encourager la pratique de la langue officielle de l’Eglise à une époque où la connaissance du latin recule aussi bien chez les prêtres que chez les simples fidèles.
Cette nouvelle publication s’adresse en premier lieu à un public de spécialistes en présentant des études à contenu philosophique dues à d’éminents savants. En plus de ces dissertations savantes, on y trouve de la poésie contemporaine composée en latin.
Le Cardinal Ravasi en a dévoilé quelques vers sur son compte Twitter avant même la présentation officielle à la presse du 1er numéro de la revue. Il s’est dit impressionné par la réactivité des suiveurs : en l’espace de quelques secondes en effet, un abonné lui a renvoyé une traduction italienne du poème.
Une 3e partie de la revue est consacrée à un cours de latin pour assurer la transmission technique de cette langue.
L’anecdote du retrait de Benoit XVI constitue assurément une preuve spectaculaire du fait que, aujourd’hui encore, la connaissance de la langue latine peut être d’un grand intérêt dans l’Eglise catholique. Mais il y en a d’autres. On peut penser par exemple à l’affaire des écoutes de la NSA. Il paraît en effet plausible que les services secrets américains aient cherché à connaître le pape actuel avant son élection. Au cours des dernières décennies, plus d’un de ces Monsignori ont tenté de se protéger contre des auditeurs indésirables en passant tout simplement au latin ! Cela avait d’ailleurs fonctionné d’autant mieux que les espions d’alors venaient des pays de l’Est, communistes, des endroits où le fait d’apprendre le latin était vilipendé au titre d’une dérive bourgeoise.
Les tenants de l’utilisation de la langue latine sont souvent considérés aujourd’hui comme d’irrécupérables retardataires au regard de l’avenir de la culture. Ils sont soupçonnés de confondre la disparition de l’imparfait du subjonctif avec le déclin du monde occidental. C’est cette vision des choses qu’a voulu dénoncer le Cardinal Ravasi : selon lui, on est souvent trop pessimiste en ce qui concerne l’avenir de la langue latine. Il en veut pour preuve, que le Pape actuel aurait sur son compte Twitter en latin plus de suiveurs que dans d’autres langues actuellement parlées : 182 500 en latin, 154 000 en allemand par exemple. (statistiques du 8 .11.2013 à 15h)
Pour ceux qui ne se contentent pas des 140 signes d’un message Twitter, mais seraient découragés par les 200 pages de dissertation de la revue « Latinitas », il y a encore la possibilité de se reporter sur la page Internet de Radio Vatican. Chaque semaine, on peut y trouver sous le titre « Nuntii Latini » des informations sur ce qui se passe au Vatican. D’après Radio Vatican, ces pages ont un réel succès. Et celui qui se donne le mal de les traduire régulièrement, n’aura plus ensuite à s’adresser au Cardinal Ravasi pour lui demander ce que signifie la phrase prononcée le 11 février 2013 par Benoît XVI : « Quapropter bene conscius ponderis huius actus plena libertate declaro me ministerio Episcopo Romae, Successoris Sancti Petri, mihi per manus Cardinalium die 19 aprilis MMV commissum renuntiare ita ut a die 28 februarii MMXIII, hora 20… »
Source : Kathnet. Traduction: APL/MH.
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15/11/2013
Le Pape François adhère à l'herméneutique de la continuité
Le Pape François a exprimé son adhésion à l'herméneutique de la continuité dans une lettre adressée à Mgr Marchetto, un défenseur infatigable de cette interprétation du Concile Vatican II qui respecte et s'appuie sur la Tradition de l'Église en excluant tout esprit de rupture, telle qu'elle a été promue par son Prédécesseur le Pape Benoît XVI, spécialement dans son discours à la Curie romaine du 22 décembre 2005.
Mgr Agostino Marchetto, Secrétaire émérite du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en Déplacement, dans son célèbre livre "Le concile œcuménique Vatican II. Contrepoint pour son histoire" 1, s'était fait le contradicteur des thèses de rupture et de discontinuité défendues par "l'école de Bologne".
La lettre du Pape François avait été envoyée le 7 octobre 2013 mais a été publiée le 12 novembre à l'occasion de la présentation à Campidoglio d'un autre livre édité par la Libreria Editrice Vaticana sous le titre "Primato pontificio ed episcopato. Dal primo millennio al Concilio ecumenico Vaticano II".
Cher Mgr Marchetto,Par ces quelques lignes, je désire me faire proche de vous et m'unir à l'acte de présentation du livre "La primauté du Pape et l'épiscopat. Du premier millénaire au Concile Oecuménique Vatican II". Je vous prie de me considérer spirituellement présent.Le thème du livre est un hommage à l'amour que vous portez à l'Eglise, un amour fidèle et en même temps poétique. La loyauté et la poésie ne sont pas des objets commerciaux: elles ne s'achètent ni ne se vendent, elles sont simplement des vertus enracinées dans un cœur de fils qui sent l'Eglise comme sa Mère, ou pour être plus précis, et le dire avec un air de famille ignatienne, comme "la Sainte Mère Eglise hiérarchique".Cet amour, vous l'avez manifesté de multiples façons, y compris en corrigeant une erreur ou une inexactitude de ma part - ce dont je vous remercie cordialement - mais surtout il s'est manifesté dans toute sa pureté dans les études effectuées sur le Concile Vatican II.Il m'est arrivé de vous le dire, cher Mgr Marchetto, et aujourd'hui, je tiens à répéter que je vous considère comme le meilleur interprète du Concile Vatican II. Je sais que c'est un don de Dieu, mais je sais aussi que vous l'avez fait fructifier.Je vous suis reconnaissant pour tout le bien que vous nous faites en témoignant de votre amour pour l'Eglise et demande au Seigneur que vous en soyez abondamment récompensé.Je vous demande, s'il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse et et que la Sainte Vierge vous protège.Du Vatican, le 7 Octobre 2013 Fraternellement,François
1Agostino Marchetto. Il Concilio ecumenico Vaticano II. Contrappunto per la sua storia, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano, 2005
Agostino Marchetto, Le concile œcuménique Vatican II. Contrepoint pour son histoire, Paris, Édition du Jubilé, 2011 (ISBN 978-2-86679-446-0)
17:53 Publié dans Pape, Religion | Tags : concile vatican ii, vatican ii, herméneutique de la continuité, herméneutique de continuité et de tradition | Lien permanent | Commentaires (0)
Veilleurs debout à Bruxelles: non à une médecine impersonnelle qui ampute la vie des malades
Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat le mercredi 9 octobre 2013.
En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi):
- dimanche 17 novembre 2013 à 16h
- mardi 19 novembre 2013 à 18h30
- dimanche 24 novembre 2013 à 16h
- mardi 26 novembre 2013 à 18h30
- dimanche 1er décembre 2013 à 16h
- mardi 3 décembre 2013 à 18h30
ATTENTION
Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.
Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.
Merci de respecter la distance et le silence pendant toute la durée de la protestation (sauf pour parler individuellement avec les passants qui souhaitent être informés sur les projets de loi et sur la pratique de l'euthanasie dans notre pays). Si vous souhaitez discuter par après avec d'autres veilleurs debout, veuillez quitter les lieux le plus rapidement possible. Tout attroupement devant le Sénat est à proscrire absolument.
Toute remarque ou suggestion concernant cette initiative peut être formulée en commentaire de cet article.
Voir aussi:
Veilleurs Debout à Bruxelles: nombreux contre l'euthanasie
Euthanasie: à Bruxelles, des Veilleurs debout font barrage à la barbarie
www.euthanasiestop.be et www.leuthanasiejusquou.com
17:00 Publié dans Agenda/Événements/Horaires, Politique, Respect de la vie humaine, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
14/11/2013
L'Église défend un amour conjugal indissoluble et un engagement responsable, au-delà de tous les sentiments
Un document officiel a été publié à ce sujet dans l'Osservatore Romano du 23 octobre 2013.
UN TÉMOIGNAGE EN FAVEUR DU POUVOIR DE LA GRÂCE
SUR L’INDISSOLUBILITÉ DU MARIAGE
ET LE DÉBAT SUR LES DIVORCÉS REMARIÉS CIVILEMENT
ET LES SACREMENTS
S. Exc. Mgr Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi
La discussion concernant la problématique des fidèles qui ont contracté un nouveau lien civil après un divorce n’est pas nouvelle et a toujours été suivie avec un grand sérieux par l’Église dans l’intention d’aider les personnes concernées. En effet, le mariage est un sacrement qui touche de manière particulièrement profonde la réalité personnelle, sociale et historique de l’homme. En raison du nombre croissant de personnes concernées dans les pays d’antique tradition chrétienne, il s’agit d’un problème pastoral de grande portée. Aujourd’hui, des personnes tout à fait croyantes se demandent sérieusement : l’Église ne peut-elle pas permettre aux fidèles divorcés remariés d’accéder, sous certaines conditions, aux sacrements ? L’Église a-t-elle les mains liées à jamais en cette matière ? Les théologiens ont-ils vraiment déjà dégagé toutes les implications et les conséquences relatives à cet égard ?
Ces questions doivent être discutées en accord avec la doctrine catholique sur le mariage. Une pastorale responsable présuppose une théologie qui s’en remet tout entière et librement à Dieu « dans un complet hommage d’intelligence et de volonté à Dieu qui révèle et dans un assentiment volontaire à la révélation qu’il fait » (Concile Vatican II, Constitution dogmatique Dei Verbum, n. 5). Pour rendre compréhensible l’enseignement authentique de l’Église, nous devons procéder à partir de la Parole de Dieu qui est contenue dans l’Écriture Sainte, exposée dans la Tradition de l’Église et interprétée normativement par le Magistère.
Le témoignage de la Sainte Écriture
(...)
Ce furent surtout les controverses avec les pharisiens qui donnèrent à Jésus l’occasion de se confronter à ce thème. Il prit expressément ses distances d’avec la pratique vétérotestamentaire du divorce, que Moïse avait permise à cause de la « dureté de cœur » des hommes, et renvoya à la volonté originaire de Dieu : « Mais au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; […] Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a uni » (Mc 10, 5-9 ; cf. Mt 19, 4-9 ; Lc 16, 18). L’Église catholique, dans son enseignement et dans sa pratique, s’est constamment référée à ces paroles de Jésus sur l’indissolubilité du mariage. Le pacte qui unit intérieurement les deux conjoints est institué par Dieu lui-même. Il désigne une réalité qui vient de Dieu et n’est donc plus à la disposition des hommes.
(...)
Le témoignage de la Tradition de l’Église
Les Pères de l’Église et les conciles constituent par la suite d’importants témoignages pour l’élaboration de la position ecclésiastique. Pour les Pères, les directives bibliques sont normatives. Ils récusent les lois civiles sur le divorce comme étant incompatibles avec l’exigence de Jésus. L’Église des Pères, en obéissance à l’Évangile, a rejeté le divorce et le remariage ; sur cette question, le témoignage des Pères est sans équivoque.
À l’époque patristique, les croyants divorcés qui s’étaient remariés civilement n’étaient pas admis aux sacrements, même après un temps de pénitence. Certains textes patristiques laissent entendre que les abus n’étaient pas toujours repoussés de façon rigoureuse et que, parfois, ont été recherchées des solutions pastorales pour de très rares cas-limites.
Plus tard, surtout en raison du maillage croissant entre Église et État, on en vint à de plus grands compromis dans certaines zones. En Orient, ce développement s’est poursuivi et a conduit, surtout après la séparation d’avec la Chaire de Pierre, à une pratique toujours plus libérale. Aujourd’hui, dans les Églises orthodoxes, il existe une multitude de motifs de divorce, qui sont généralement justifiés par le renvoi à l’oikonomia, la clémence pastorale pour des cas particuliers difficiles, et ouvrent la voie à un deuxième ou à un troisième mariage à caractère pénitentiel. Cette pratique n’est pas conciliable avec la volonté de Dieu, telle qu’elle est clairement exprimée dans les paroles de Jésus sur l’indissolubilité du mariage, et cela représente un problème œcuménique qu’il ne faut pas sous-estimer.
En Occident, la réforme grégorienne a fait obstacle aux tendances de libéralisation et a reproposé la conception originelle des Écritures et des Pères. L’Église catholique a défendu l’indissolubilité absolue du mariage, même au prix de grands sacrifices et souffrances. Le schisme de « l’Église d’Angleterre », qui s’est séparée du Successeur de Pierre, n’est pas advenu à cause de différences doctrinales, mais parce que le Pape, en obéissance à la parole de Jésus, ne pouvait pas accéder à la requête d’Henri VIII en vue de l’annulation de son mariage.
Le Concile de Trente a confirmé la doctrine de l’indissolubilité du mariage sacramentel et a déclaré qu’elle correspond à l’enseignement de l’Évangile (cf. DH 1807). Parfois l’on soutient que l’Église a, de fait, toléré la pratique orientale, mais cela ne correspond pas à la vérité. Les canonistes ont toujours à nouveau parlé d’une pratique abusive, et il existe des témoignages d’après lesquels des groupes de chrétiens orthodoxes devenus catholiques durent signer une confession de foi contenant une référence explicite à l’impossibilité de deuxièmes ou de troisièmes noces.
Le Concile Vatican II a proposé une doctrine théologiquement et spirituellement profonde du mariage dans la Constitution pastorale Gaudium et spes sur l’Église dans le monde de ce temps. Il maintient clairement et distinctement l’indissolubilité du mariage. Celui-ci est entendu comme une communion corporelle et spirituelle complète de vie et d’amour entre un homme et une femme, qui se donnent et s’accueillent l’un l’autre en tant que personnes. À travers l’acte personnel et libre du « oui » réciproque, est fondée par droit divin une institution stable, qui est ordonnée au bien des époux et de leurs enfants, et qui ne dépend plus de l’arbitraire humain : « Cette union intime, don réciproque de deux personnes, non moins que le bien des enfants, exigent l’entière fidélité des époux et requièrent leur indissoluble unité » (n. 48). Au moyen du sacrement, Dieu offre aux époux une grâce spéciale : « De même en effet que Dieu prit autrefois l’initiative d’une alliance d’amour et de fidélité avec son peuple, ainsi, maintenant, le Sauveur des hommes, Époux de l’Église, vient à la rencontre des époux chrétiens par le sacrement de mariage. Il continue de demeurer avec eux pour que les époux, par leur don mutuel, puissent s’aimer dans une fidélité perpétuelle, comme lui-même a aimé l’Église et s’est livré pour elle » (ibid.). À travers le sacrement, l’indissolubilité du mariage renferme une signification nouvelle et plus profonde : elle devient l’image de l’amour constant de Dieu pour son peuple et de la fidélité irrévocable du Christ à son Église.
Il est possible de comprendre et de vivre le mariage comme sacrement uniquement dans le cadre du mystère du Christ. Si l’on sécularise le mariage ou si on le considère comme une réalité purement naturelle, l’accès à sa dimension sacramentelle demeure caché. Le mariage sacramentel appartient à l’ordre de la grâce et il est introduit dans la communion définitive d’amour du Christ avec son Église. Les chrétiens sont appelés à vivre leur mariage dans l’horizon eschatologique de la venue du Royaume de Dieu en Jésus Christ, le Verbe de Dieu incarné.
Le témoignage du Magistère à l’époque contemporaine
Le texte, aujourd’hui encore fondamental, de l’Exhortation apostolique Familiaris consortio, publiée par Jean-Paul II le 22 novembre 1981 à la suite du synode des évêques sur la famille chrétienne dans le monde contemporain, confirme avec insistance l’enseignement dogmatique de l’Église sur le mariage. Du point de vue pastoral, l’Exhortation post-synodale se soucie aussi des fidèles remariés civilement, mais qui sont encore liés par un mariage ecclésiastiquement valide. Le Pape fait preuve d’un haut degré de sollicitude et d’attention. Le n. 84 (« Les divorcés remariés ») contient les énoncés fondamentaux suivants :
- Les pasteurs en charge d’âmes ont l’obligation, par amour de la vérité, « de bien discerner les diverses situations ». Il n’est pas possible d’évaluer tout et tous de la même manière.
- Les pasteurs d’âmes et les communautés sont tenus à aider « avec une grande charité » les fidèles concernés ; eux aussi appartiennent à l’Église, ils ont droit à la sollicitude pastorale et doivent participer à la vie de l’Église.
- L’admission à l’Eucharistie ne peut toutefois pas leur être accordée. Pour cela, un double motif est mentionné : a) « leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d’amour entre le Christ et l’Église, telle qu’elle s’exprime et est rendue présente dans l’Eucharistie » ; b) « si l’on admettait ces personnes à l’Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la doctrine de l’Église concernant l’indissolubilité du mariage ». Une réconciliation à travers le sacrement de la pénitence – qui ouvre la voie à la réception de l’Eucharistie – peut être accordée uniquement en cas de repentir sur ce qui a eu lieu, avec la disponibilité « à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l’indissolubilité du mariage ». Cela signifie, concrètement, que lorsqu’il n’est pas possible de mettre un terme à la nouvelle union pour des raisons sérieuses – telle que l’éducation des enfants –, les deux partenaires doivent prendre « l’engagement de vivre en complète continence ».
- Pour des raisons internes sacramentelles et théologiques, et non à cause d’une obligation légaliste, il est expressément interdit au clergé, tant que subsiste le premier mariage sacramentellement valide, de procéder à des « cérémonies d’aucune sorte » en faveur de divorcés qui se remarient civilement.
Lire la totalité de ce document sur le site officiel du Vatican.
Capture d'écran sur <http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/muller/rc_con_cfaith_20131023_divorziati-risposati-sacramenti_fr.html> le 29 septembre 2015 à 11h25
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