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26/10/2013

Lumière de la foi

Éditorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°41 - Octobre 2013

arton3811-23b39.pngAu début de l’été, le pape François publiait sa première encyclique, Lumen Fidei - La lumière de la Foi ! Cette lettre a la particularité d’avoir été écrite « à quatre mains ». On sait que le pape Benoît XVI avait déjà pratiquement achevé une première rédaction de son encyclique sur la foi : « Je lui en suis profondément reconnaissant et, dans la fraternité du Christ, écrit le pape François, j’assume son précieux travail, ajoutant au texte quelques contributions ultérieures » (n. 7). L’humilité d’un pape qui, ayant renoncé à sa charge, renonce à publier le dernier volet de sa trilogie après avoir écrit sur la charité et l’espérance ; l’humilité d’un autre qui s’approprie le travail de son prédécesseur et le publie sous son nom pour confirmer ses frères dans la foi, en tant que successeur de Pierre. L’encyclique compte quatre chapitres. Dans le premier, « Nous avons cru à l’amour », le pape cherche à montrer que l’amour de Dieu, tel qu’il s’est réalisé dans l’histoire du Salut et pleinement accompli dans le Christ mort et ressuscité, est le fondement fiable de la foi comme confiance et comme chemin. Dans le deuxième, « Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas », il s’agit de définir l’essence de la foi dans son rapport à la Vérité et à l’amour. La foi est une lumière et a donc quelque chose à voir avec la raison dans sa capacité à connaître la Vérité ; mais parce que la Vérité est une personne - Dieu qui se révèle en Jésus-Christ -, alors elle engage notre personne tout entière dans l’amour : il n’y a pas de Vérité sans amour et il n’y a pas d’amour sans vérité. La foi est donc une connaissance surnaturelle qui nous transforme en profondeur et embrasse la totalité de notre condition humaine, là où la science, dans sa prétention déçue à tout expliquer, sombre dans une connaissance hyperspécialisée et fragmentaire conduisant tout droit à l’agnosticisme et au relativisme. Dans le chapitre troisième, « Je vous ai transmis ce que j’ai reçu », le pape souligne la dimension ecclésiale de la foi en précisant le milieu vivant de sa transmission : le credo, la liturgie et les sacrements, le Décalogue et la prière du Pater, les quatre piliers de la catéchèse qui sont en même temps les déclinaisons de la vie de l’Église comme communauté de foi et de transmission. Enfin, dans le quatrième chapitre, « Dieu prépare pour eux une Cité », le Saint-Père montre comment la foi qui nous éclaire sur le Mystère de Dieu et de l’Église, dans la perspective du Royaume des Cieux, éclaire aussi la vie de l’homme, sa dignité et sa condition sociale, avec un beau développement sur la lumière projetée par la foi sur l’expérience de la souffrance.

Le pape François conclut par un bel éloge de la foi de la bienheureuse Vierge Marie. En ce mois d’octobre, consacré traditionnellement à la prière du Rosaire, et alors que nous nous acheminons vers la clôture de l’Année de la foi, nous pouvons nous confier particulièrement à Marie, modèle des disciples missionnaires que nous voulons être davantage dans le monde d’aujourd’hui. Je note que le 13 octobre, le pape François a pris l’initiative de consacrer le monde au coeur immaculée de Marie, honorant ainsi la demande de Notre Dame de Fatima, à la suite du pape Pie XII et du bienheureux Jean Paul II.

Cette dévotion peut surprendre, mais elle n’étonnera pas ceux qui savent en quelle estime le pape argentin tient la dévotion populaire, lieu de maturité de la foi du peuple chrétien : « Il existe, dans nos régions une forme de liberté des laïcs à travers des expériences de peuple : le catholique comme peuple. Ici on voit une plus grande autonomie, saine en général, qui s’exprime fondamentalement dans la piété populaire. Le chapitre d’Aparecida sur la piété populaire décrit en profondeur cette dimension » (Discours au CELAM, 28 juillet 2013). Comme d’aucuns l’ont souligné : aux représentants de la théologie de la libération qu’il a combattue, il a toujours préféré l’argentin Juan Carlos Scannone qui a élaboré une théologie, non pas de la libération mais du peuple, centrée sur la culture et la religiosité des gens ordinaires, en premier lieu les pauvres, avec leur spiritualité traditionnelle et leur sensibilité à la justice. Ce sera assurément une belle introduction à la consécration de notre diocèse aux deux cœurs unis de Jésus et de Marie.

+ Mgr Marc Aillet
Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Source: site officiel du diocèse de Bayonne.

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24/10/2013

Le Téléthon en question

Par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.

telethon-2.jpgA l’approche de la 27ème édition du Téléthon, qui aura lieu le week-end des 6 et 7 décembre 2013, quelques diocésains ont souhaité connaitre ma position et celle de l’Eglise catholique à propos de cet événement dans lequel certains d’entre eux sont parfois impliqués.


Je tiens avant toute chose à saluer le dévouement des bénévoles engagés dans la préparation du téléthon et bien entendu, la grande générosité des Français qui par solidarité vis-à-vis des personnes atteintes de myopathie et leurs familles, participent chaque année à cette formidable campagne médiatique de collecte de fonds au profit de la recherche médicale et de la lutte contre les maladies génétiques.

Au cours des dernières années, l’Eglise catholique n’a cependant pas manqué d’exprimer, par la voix de plusieurs évêques ou de ses responsables, ses réserves et ses inquiétudes à propos du téléthon. C’est ainsi que le cardinal Ricard, alors président de la conférence des évêques de France, considérait dès le mois de décembre 2006, qu’il était « légitime qu’à l’occasion du téléthon, beaucoup de catholiques s’interrogent sur l’affectation de leurs dons », ou que le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, estimait il y a quelques années, qu’on ne saurait « signer des chèques en blanc » en faveur du téléthon. De même, un communiqué de presse du 2 décembre 2011 disponible sur le site du diocèse de Paris souligne qu’il est nécessaire de « s’engager résolument pour des recherches qui respectent pleinement la vie humaine ».

Nul ne peut en effet ignorer que les orientations et les choix de l’Association Française contre les Myopathies (AFM), qui est à l’origine du téléthon et qui l’organise chaque année, ne font pas l’unanimité et soulèvent de graves problèmes d’ordre éthique.

Première difficulté : certaines recherches financées par le Téléthon concernent l’utilisation de cellules souches embryonnaires qui se traduit nécessairement par la destruction d’embryons humains (1).

D’un point de vue strictement médical, l’utilisation de cellules souches embryonnaires est d’autant plus discutable que leur efficacité thérapeutique n’a jamais été démontrée, contrairement aux espoirs que font naître l’utilisation de cellules souches issues du sang de cordon ombilical, ou depuis deux ans, le recours aux cellules pluripotentes induites (dites cellules iPS) issues de la reprogrammation de cellules souches adultes (2).

Mais quoi qu’il en soit, la destruction d’embryons humains est éthiquement inacceptable. Certes, la loi française autorise aujourd’hui l’expérimentation sur les embryons humains, mais faut-il rappeler que le « légal » n’est pas nécessairement « moral » ? Pour sa part, l’Eglise catholique défend, comme elle l’a toujours fait, le respect de la vie humaine de la conception jusqu’à la mort naturelle, en insistant particulièrement sur le fait que l’embryon humain doit être considéré comme une personne humaine.

Seconde difficulté : le Téléthon revendique la mise en œuvre de pratiques d’inspiration eugéniste :

Le diagnostic prénatal est utilisé pour repérer les fœtus atteints de myopathie qu’une « interruption médicale de grossesse » permet ensuite d’éliminer. Dans le même esprit, la technique du « diagnostic pré-implantatoire » consiste à sélectionner puis à supprimer tous les embryons conçus in vitro porteurs de la myopathie. Ainsi, et comme le soulignait dès 2006 le spécialiste en éthique médicale qu’est Mgr Michel Aupetit, aujourd’hui évêque auxiliaire de Paris, dans une note publiée sur le site internet du diocèse de Paris, « les "bébéthons" qui sont présentés comme un grand succès thérapeutique ne sont pas le fruit d’une guérison due à la recherche sur le génome, comme on aurait pu l’espérer, mais le fruit d’une sélection embryonnaire. On pratique une fécondation in vitro de plusieurs embryons et on sélectionne l’embryon sain en éliminant les autres. Ce n’est donc pas un bébé "guéri" mais un bébé "survivant" ».

Troisième et dernière difficulté : les responsables du téléthon refusent obstinément la mise en place d’un système de fléchage des dons qui permettrait à de nombreux donateurs d’affecter leurs dons aux recherches de leur choix, en évitant de contribuer au financement de programmes impliquant l’utilisation et la destruction d’embryons.

Ce fléchage des dons et la transparence financière qui en découlerait sont pourtant réclamés depuis plusieurs années par un certain nombre de personnalités et d’associations ainsi que par plusieurs diocèses. Telles sont les considérations qu’après avoir consulté l’Académie diocésaine pour la Vie et les experts qui travaillent en lien avec elle, je souhaite porter à la connaissance des fidèles du diocèse.

Si l’Eglise est pleinement dans son rôle lorsqu’elle s’efforce d’éclairer ou d’alerter les consciences vis-à-vis de certaines dérives contraires au respect de la vie et de la dignité de la personne humaine, je ne peux pour ma part qu’inviter les personnes qui s’interrogent sur l’opportunité de soutenir ou non le téléthon, à faire preuve, en la matière, d’une grande prudence et d’un authentique discernement moral et spirituel.

+ Marc Aillet le 23 octobre 2013

1) L’AFM souligne que le financement de recherches entrainant la destruction d’embryons ne dépasse pas un ou deux millions d’euros par an (soit moins de 2% du total des fonds collectés par le téléthon) ; ces programmes n’en sont pas pour autant plus légitimes...

2) C’est pour cette découverte d’un intérêt scientifique considérable que le japonais Yamanaka a reçu, en 2012, le prix Nobel de médecine.

Source: site officiel du diocèse de Bayonne.

22/10/2013

Un certain langage ecclésiastique franco-belge peut être généré automatiquement

Vous pouvez en faire l'expérience sur ce site.

Toute ressemblance avec des propos réels n'est peut-être pas si fortuite que cela...

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20/10/2013

Le Concile Vatican II voulait favoriser la rencontre avec le Dieu vivant

Lu sur Pro Liturgia (page "actualité").

benedetto_XVI_image019.jpeg.jpg* 26/9/2013 : « La réforme liturgique, dans sa réalisation concrète, s’est éloignée toujours plus de ce que voulait Vatican II. On a une liturgie dégénérée en show où l’on essaie de rendre la religion intéressante à l’aide de bêtises à la mode et de maximes aguichantes, avec des succès momentanés dans le groupe des fabricants de liturgies et une attitude de recul plus prononcée chez ceux qui cherchent dans la liturgie non pas le showmaster spirituel, mais la rencontre avec le Dieu vivant devant qui tout 'faire' devient insignifiant. »
Cardinal Joseph Ratzinger,
Gedenkschrifft für Klaus Gamber, éd. Luther, Cologne 1989.

18/10/2013

Le doyen de l’humanité : un paysan bolivien

Son âge est estimé à plus de 123 ans. Il est encore en forme… et heureux avec ça !

Cet homme est à bien des égards un attendrissant exemple pour l’humanité : piété, simplicité, pauvreté, humilité, confiance en Dieu, mode de vie traditionnel, travail manuel en contact permanent avec la nature,…

L’homme le plus vieux du monde

Samedi 31 août 2013.

Frasquia, Bolivie.

Cet homme pourrait-il être le plus vieux encore en vie ?

Il affirme avoir plus de 123 ans.

Carmelo Flores Laura est encore en pleine forme.

La question de savoir s’il détient réellement le record est toujours en débat, puisque la Bolivie n’avait pas de certificat de naissance officiel jusqu’en 1940, 50 ans après l’année de naissance déclarée de Carmelo !

Carmel Flores Laura, 123 ans (Aymara) :

« Je ne sais pas combien de temps je vais vivre. Je ne sais pas. Dieu seul le sait. Il décidera combien de temps je vivrai. Il me dira si je mourrai ou si je continuerai à vivre. Lui seul décide. »

Une chose est certaine : pour son prochain anniversaire, sa famille aura besoin d’un certain nombre de bougies et d’un bon gros gâteau pour les mettre dessus !

17/10/2013

Extension de l’euthanasie débattue en Belgique : les citoyens veillent devant le Sénat

En matière de législation sur l’euthanasie, le monde entier a les yeux rivés sur la Belgique, l’un des seuls pays avec les Pays-Bas et le Luxembourg à avoir dépénalisé cette pratique.

La dépénalisation « encadrée » de l’euthanasie conduira-t-elle les Belges à euthanasier des mineurs et les personnes démentes ? C’est la question que les sénateurs sont en train de débattre actuellement.

En veillant debout devant le Sénat, les citoyens manifestent leur inquiétude et leur indignation. Ils lancent un appel à la conscience des responsables politiques. Rejoignez-les ! Prochain rendez-vous: ce dimanche 20 octobre 2013 à 16h.

Plus d’informations : L'euthanasie va toujours plus loin: des Veilleurs debout disent STOP à Bruxelles

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Mardi soir 15 octobre, des Veilleurs debout devant le Sénat: parce qu'en Belgique, être hospitalisé devient de plus en plus MORTEL.


16/10/2013

Sa Sainteté le Pape n’est pas un autre Cardinal Martini

martini_2326551b.jpgTrompés par le consensus des médias de masse résolument décidés à faire passer le Pape François pour un pape « différent des autres », certains journalistes peu consciencieux sont allés jusqu’à affirmer que ce dernier serait un héritier du Cardinal Martini, un ecclésiastique connu pour son opposition publique aux Papes et à l’Église, spécialement sur les questions touchant à la famille et au respect de la vie humaine.

Le Professeur Alessandro Martinetti, un disciple du philosophe Gustavo Bontadini et spécialiste en métaphysique, réagit en rappelant la fidélité du Cardinal Bergoglio au Magistère de l’Église, qui l’a nettement différencié du discours mélangé et calculateur du Cardinal Martini :

Lu sur Belgicatho.

Martini et Bergoglio. Voici où ils divergent 

7764192273_le-pape-francois-a-condamne-l-usage-d-armes-chimiques-devant-des-milliers-de-personnes-reunies-place-saint-pierre.jpgBergoglio et Martini très similaires ? Sans doute, mais aussi très différents. Si l’on pense combien ils divergent sur des questions très délicates et très brûlantes aussi pour l'Eglise, comme la reconnaissance juridique des unions homosexuelles et la dépénalisation de l'avortement.

Alors qu'en Argentine le clash s’est produit à propos du projet de loi qui visait à légaliser ce qu'on appelle les « mariages » entre personnes homosexuelles, et qu’à ces dernières le droit à l’adoption serait reconnu, l'archevêque de Buenos Aires a fait lire ce message à toutes les messes le dimanche 11 juillet 2010 :

« C’est à l’autorité publique qu’il appartient de protéger le mariage entre un homme et une femme par le biais de la reconnaissance juridique, afin d'assurer et de promouvoir son rôle irremplaçable et sa contribution au bien commun de la société.

« Tandis que si elle accordait une reconnaissance juridique à l'union entre personnes du même sexe, ou si elle leur garantissait un statut juridique similaire au mariage et à la famille, l'état agirait de façon illégitime et irait à l'encontre de ses propres obligations institutionnelles, en altérant les principes du droit naturel et de l’ordre public de la société argentine.

« Les situations juridiques des intérêts réciproques entre personnes du même sexe peuvent être suffisamment protégées par le droit commun. Par conséquent, ce serait une discrimination injuste à l’égard du mariage et de la famille que de donner au fait privé de l’union entre personnes de même sexe un statut de droit public. Nous faisons appel à la conscience de nos législateurs afin que, face à une question aussi grave, ils tiennent compte de ces vérités fondamentales, pour le bien de la patrie et de ses générations futures ».

(…)

Les mots parlent d'eux-mêmes : la position de Bergoglio est nettement divergente de celle du Cardinal Martini et coïncide parfaitement avec l’énoncé de la Congrégation pour la doctrine de la foi :

« Face à la reconnaissance légale des unions homosexuelles, ou à une équivalence légale de ces unions avec le mariage permettant le même accès aux droits qui sont propres à ce dernier, il convient de s'opposer de façon claire et décisive. On doit s’abstenir de toute forme de coopération formelle à la promulgation ou à l’application de lois si grossièrement injustes et, dans la mesure où c’est possible, de toute coopération matérielle au niveau de leur application. Dans ce domaine, chacun peut revendiquer le droit à l'objection de conscience.

« Ils [les membres des unions de fait] peuvent toujours avoir recours – comme tous les citoyens sur la base de leur autonomie privée – au droit commun pour protéger des situations juridiques d'intérêt commun. » (Congrégation pour la doctrine de la foi, « considérations sur les projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles », 3 juin 2003, nos 5 et 9).

Bergoglio, en outre, est fermement opposé à la légalisation de l'avortement, comme il l'a démontré sans équivoque avec ses initiatives dans son pays, se distinguant par son opposition inflexible à toute hypothèse de dépénalisation.

En Argentine, l'avortement est illégal, sauf en cas de risque avéré pour la vie de la femme enceinte et dans le cas où la conception implique une femme mentalement handicapée et dérive de violences sexuelles. En 2012, le Parlement de la ville de Buenos Aires (fort d’une déclaration litigieuse de la cour suprême de l’état) a tenté d'introduire une dépénalisation plus large, approuvant une loi sur ce qu'on appelle des "avortements non punissables" qui fut bloquée ensuite par un veto du maire de la ville. L'opposition de celui qui était alors archevêque de Buenos Aires et président de la Conférence épiscopale d’Argentine fut extrêmement vigoureuse et très claire.

Le 10 septembre, le Cardinal Bergoglio a fait diffuser ce communiqué de presse (« Sur la résolution à propos des avortements non punissables dans la cité de Buenos Aires ") :

« En ce qui concerne le règlement des cas d'avortement non punissables par les autorités administratives de la ville de Buenos Aires, nous constatons une fois de plus la volonté délibérée de persévérer sur la voie de la limitation et de l'élimination de la valeur suprême de la vie, et du désir d'ignorer le droit des enfants à naître. Face à une femme enceinte, nous devons toujours parler de deux vies, lesquelles doivent toutes deux être préservées et respectées, car la vie est une valeur absolue.

« La science biologique indique clairement par le biais de l'ADN, la séquence du génome humain, que, dès la conception, il y a une nouvelle vie humaine qui doit être protégée juridiquement. Le droit à la vie est un droit humain fondamental.

« L'avortement n'est jamais une solution. Il faut l'écoute, la proximité et la compréhension de notre part pour sauver toutes les deux vies : respecter l'être humain plus petit et sans défense, prendre toutes les mesures qui puissent préserver sa vie, permettre sa naissance et, en outre, faire preuve de créativité pour trouver des moyens de rendre possible son plein développement.

« Cette décision administrative qui élargit les hypothèses de dépénalisation de l'avortement, cédant à des pressions indues de la Cour suprême nationale – laquelle, par ailleurs, a repoussée au-delà de leurs limites leurs propres compétences en violation flagrante du principe de séparation des pouvoirs et des prérogatives fédérales – entraîne des conséquences de nature juridique, culturelle et éthique, puisque les lois impactent la culture d'un peuple, et une législation qui ne protège pas la vie favorise une culture de mort.

« Face à cette décision regrettable, nous lançons un appel à toutes les parties concernées, aux fidèles et aux citoyens, afin que, dans un climat de très grand respect, soient adoptés des mesures positives pour la promotion et la protection de la mère et son enfant dans tous les cas, toujours en faveur du droit à la vie humaine ». (…)

 

Lire la totalité de l’article sur Belgicatho.

Traduction de l’italien par Belgicatho.

Article d’origine sur Settimo Cielo.


19:03 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

14/10/2013

L'euthanasie va toujours plus loin: des Veilleurs debout disent STOP à Bruxelles

Maintenir la contestation, c'est vital.

Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat le mercredi 9 octobre 2013.

En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi):

- mardi 15 octobre 2013 à 19h

- dimanche 20 octobre 2013 à 16h

- mardi 22 octobre 2013 à 19h

- dimanche 27 octobre 2013 à 16h

ATTENTION

Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.

Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.

 

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Qu'il pleuve ou qu'il vente, la résistance pacifique tient bon!

Mobilisez-vous avant qu'ils commencent à euthanasier les contestataires.

 

Voir aussi:

Euthanasie en Belgique: des Veilleurs debout à Bruxelles

Euthanasie: les Veilleurs debout continuent à Bruxelles

http://www.leuthanasiejusquou.com/                http://www.euthanasiestop.be/


Le célibat des prêtres: une richesse sans cesse attaquée

Lu dans Famille chrétienne n°1864 du 5 au 11 octobre 2013

Dans la rubrique "Forum des lecteurs"

Je réagis à la déclaration de Mgr Parolin sur le célibat des prêtres [n°1862, p.20] qui est une grande richesse pour l'Église. Celui-ci n'a pourtant pas cessé d'être remis en cause. On constate que chaque fois qu'une scission s'est produite au sein de l'Église, les auteurs de la rupture s'en sont pris au célibat des prêtres. L'Église orthodoxe, sous la pression des empereurs byzantins, a mis fin au célibat des prêtres dès la scission officialisée, Luther s'est marié dès la rupture d'avec Rome, Henri VIII d'Angleterre a enjoint aux prêtres de son royaume de se marier, et la fin du célibat des prêtres est une des principales mesures de la Constitution civile du clergé en 1790.

EdL

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12/10/2013

À l'invitation du Pape, matinée mariale aux Minimes à Bruxelles

À l'occasion de la consécration du monde au Coeur Immaculé de Marie par le Saint-Père François, aura lieu une matinée mariale à la paroisse Saints-Jean-et-Étienne aux Minimes de 9h00 à 11h30 ce dimanche 13 octobre 2013.

Renseignements ici: matinée mariale à la paroisse Saints-Jean-et-Étienne-aux-Minimes.

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Acte de consécration au Coeur Immaculé de Marie

Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère, nous nous consacrons à votre Cœur Immaculé pour être pleinement offerts et consacrés au Seigneur.

Par Vous nous serons présentés au Christ, votre Fils et Fils unique de Dieu, et, par Lui et avec Lui, à son Père éternel. Nous marcherons à la lumière de la foi, de l’espérance et de l’amour pour que le monde croie que le Christ est l’envoyé du Père dont Il est venu nous transmettre la Parole. Nous serons nous aussi ses envoyés afin de Le faire connaître et aimer jusqu’aux confins de la terre.

Ainsi, sous la maternelle protection de votre Cœur Immaculé, nous serons un seul peuple avec le Christ qui nous a acquis par sa mort, témoins de sa résurrection, et par Lui offerts au Père pour la gloire de la Très Sainte Trinité, que nous adorons, louons et bénissons.  Ainsi soit-il.