23/05/2013
Sainte Messe selon la forme extraordinaire du rite romain à Louvain-la-Neuve
Mise à jour du 14 mars 2014: désormais, la Messe aura lieu chaque lundi à 18h30, et non plus à 12h55.
Tous les lundis à 12h55, la Messe sera célébrée selon les livres liturgiques de 1962 à la chapelle de la Petite Maison Blanche, verte voie 53 dans le quartier de Lauzelle, à Louvain-la-Neuve, à partir du 27 mai 2013.
La Messe tridentine aura lieu tous les lundis à la même heure, avec l’aimable accord du Curé de la paroisse et des responsables de la chapelle, en parfaite union avec l’Église locale et l’Église universelle, et avec le Siège Apostolique, sans aucun état d’esprit de contestation du Second Concile du Vatican ni du Missel romain promulgué par le Serviteur de Dieu Paul VI et réédité par le Bienheureux Jean-Paul II, exactement comme le prévoit le motu proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI et la lettre qui l’accompagne.
Trois prêtres diocésains s’alterneront pour desservir la chapelle chaque lundi: l'abbé Didier Schmitz, curé émérite de Tongre-Notre-Dame, l'abbé Jean-Pierre Delville, professeur à l'UCL, et occasionnellement Mgr Roger Gryson, professeur émérite à l'UCL.
Ce lundi 27 mai, la fête du jour selon le calendrier liturgique de la forme extraordinaire du rite romain offrira une occasion particulière d’union avec le Souverain Pontife, puisque c’est la fête de Saint Bède le Vénérable, prêtre et Docteur de l’Église. C’est de l’un de ses sermons que notre bien-aimé Pape François a tiré sa devise : « Miserando atque eligendo ». Il s’agit de l’homélie sur l’appel de l’Apôtre Matthieu par Jésus en Mt 9, 9-13, Mc 2,14 et Lc 5, 27-28 (homélie 21, CLL 122 – CLL pour Corpus Christianorum), dont voici le passage duquel est tiré la devise papale :
« Jésus vit un homme assis au bureau de la douane; son nom était Matthieu. « Suis-moi », lui dit-il. Il le vit non pas tant avec les yeux du corps qu’avec le regard intérieur de sa miséricorde (...) Il vit le publicain, et parce qu’il le vit d’un regard qui prend pitié et qui choisit, il lui dit : «Suis-moi», est-à-dire imite-moi. En lui demandant de le suivre, il invitait moins à marcher derrière lui qu’à vivre comme lui ; car celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché. »
Et ci-dessous le texte latin d’origine :
« Vidit, inquit, Iesus hominem sedentem in telonio, Matthaeum nomine, et ait illi: Sequere me. Vidit autem non tam corporei intuitus, quam internae miserationis aspectibus (…) Vidit ergo Iesus publicanum, et quia miserando atque eligendo vidit, ait illi, Sequere me. Sequere autem dixit imitare. Sequere dixit non tam incessu pedum, quam executione morum. Qui enim dicit se in Christo manere, debet sicut ille ambulavit, et ipse ambulare. »
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21/05/2013
Création du site "Espérance Nouvelle"
"Les jeunes ne craignent pas le sacrifice, mais une vie privée de sens." Benoît XVI, discours du 13 mai 2007 prononcé au sanctuaire Notre-Dame d'Aparecida, Brésil.
Un providentiel hasard a voulu que le site "Espérance Nouvelle" soit créé aujourd'hui mardi 21 mai 2013, en la fête de Saint Christophe Magallanes Jara et de ses 24 compagnons de martyre mexicains. L'un d'eux, Manuel Morales, âgé de 28 ans, marié et père de trois petits enfants, s'exclama avant d'être fusillé le 25 mai 1927: "Je meurs, mais Dieu ne meurt pas, il aura soin de ma femme et de mes enfants."
Cette phrase exprime merveilleusement l'état d'esprit d'Espérance Nouvelle. Ce blog se veut un reflet, certes partiel et imparfait, d'une jeunesse de la nouvelle génération qui surgit avec la soif de redécouvrir et de vivre un idéal chrétien dans lequel l'esprit de service et de sacrifice occupe une place particulière comme fruit de ses trois fondements que sont l'amour, l'espérance et la foi.
On y retrouve des thèmes essentiels pour la société d'aujourd'hui, qui seront abordés ici: la famille, unité de base naturelle de toute société, la place essentielle et irremplaçable de la femme, et le soin des enfants et des personnes fragiles en général. Beaucoup d'autres thèmes seront également abordés: les attentes des jeunes aujourd'hui, l'avenir des sociétés, l'anthropologie philosophique, la religion catholique, la santé publique, l'écologie, la politique, etc. La plus grande part du contenu prendra la forme d'une revue de presse, c'est-à-dire d'une sélection des meilleurs articles traitant des sujets précités, avec un bref commentaire d'Espérance Nouvelle.
Ce site sera aussi un moyen de contestation des fausses évidences et de la médiocrité qui empoisonnent aujourd'hui l'humanité en la remplissant de tristesse et de désillusions par la globalisation du modèle consummériste occidental issu de la philosophie des Lumières superposée aux révolutions industrielles.
Au Mexique, dès 1913, un décret ordonne la fermeture des églises et l'arrestation des prêtres. On interdit de dire "adios" ou "Si Dios quiere" ("Si Dieu le veut"), de sonner les cloches, d'apprendre à prier aux enfants. Depuis son élection en 1924 jusqu'au compromis marquant la fin du soulèvement paysan des Cristeros, le président franc-maçon Plutarco Elías Calles mène une politique répressive de laïcisation forcée de la société mexicaine. Les régiments du pouvoir entrent à cheval dans les églises, exécutent les prêtres à la langue trop bien pendue, interdisent toute manifestation religieuse en-dehors de la sphère privée.
Saint Christophe Magallanes Jara, prêtre et martyr, devant le bourreau qui allait le fusiller, eut la force de réconforter son camarade de martyre, le Père Augustín Caloca, en lui disant: "Reste tranquille, mon fils, seulement un moment et puis le ciel". Puis, en se tournant vers la troupe, il s'exclama: "Je meurs innocent et je demande à Dieu que mon sang serve pour l'union de mes frères mexicains."
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