15/08/2013
Dormition et Assomption
Lorsqu’ils virent la Dormition de la toute sainte et immaculée, les Anges furent émerveillés, admirant que la Vierge pût monter de la terre jusqu’aux cieux. Que tout fils de la terre exulte en esprit, tenant sa lampe allumée, que les Anges dans le ciel célèbrent avec joie la dormition de la Mère de Dieu et lui chantent : Réjouis-toi, ô bienheureuse et toujours vierge, sainte Mère de Dieu.
(Deuxième Hirmos de la Divine Liturgie de la Dormition, par le P. Maximos Fahmé.)
(Icône de Domínikos Theotokópoulos, avant qu’il s’appelle El Greco. Cette icône, qui date donc d’avant son départ de Crète en 1568, se trouve dans la cathédrale de la Dormition d’Ermoupoli, capitale de l’île de Syros et des Cyclades. Theotokópoulos veut dire « fils de la Mère de Dieu ».)
Le même refrain de la liturgie byzantine se retrouve également ici:
Lundi 15 août 2011 - Mitropolia
Dormition (rite byzantin) - Marie de Nazareth
Programme du XIIIème dimanche après la Pentecôte – saint prophète Samuel - ton 4. Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité
Dimanche 15 août 2010, 12ème de Pentecôte, Dormition de la très sainte Mère de Dieu; t.3, rés.1
475 - Ordo du 15 août 2013 - Sagesse Orthodoxe
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Plantu et le Pape: le triomphe du méprisé
Lu sur Boulevard Voltaire.
Auteur: Père Zanotti-Sorkine, prêtre. Curé de la paroisse Saint-Vincent de Paul à Marseille.
Le 3 mars 2013.
Plantu : dégueulis à l’usage de bobos retardés
Ce 1er mars, Plantu a offert au journal Le Monde l’un de ses dessins les plus réussis, avec pour noble sujet, que dis-je, pour dégueulis à l’usage de bobos retardés, le pape Benoît XVI, aviné, devant sa télé, soutane retroussée, journal porno à ses pieds, pizza sur la table, télécommande en main, fin prêt pour une retraite bien salée. Rien de bien nouveau sous l’ombre du Monde ! Et comme Plantu ne croit sans doute pas en Dieu, ou du moins, en l’honnêteté de ceux qui le représentent, on peut penser, sans crainte de se tromper, qu’il est allé, pour dessiner son chef-d’œuvre, chercher son inspiration dans son propre monde intérieur, ce qu’on ne saurait lui reprocher, puisqu’il est de vérité que l’on ne décrit bien que ce que l’on vit soi-même. Et à en croire les as du crayon, c’est encore plus vrai pour le dessin.
Toutefois, malgré l’offense qui est ici recherchée sous un humour de pissotière, sans grand effet, d’ailleurs, et j’en suis sûr, sous la fierté pour l’artiste de railler au nom de la liberté d’expression qui bon lui semble, il convient tout de même de remercier ce grand dessinateur qui, sans le savoir, vient de servir magnifiquement la cause de l’Église en honorant de son œuvre unique l’une des plus grandes vérités que l’Évangile ait révélées au monde, à savoir que l’outragé, le méprisé, le moqué, finit par gagner la partie. Le Christ en tête, avec sa couronne d’épines, son manteau d’opérette, son roseau de sceptre, et derrière lui, la foule des humiliés, aujourd’hui sur les autels, pour avoir tenté d’aimer jusqu’à la démesure l’humanité tout entière, y compris les Plantu, l’ont parfaitement démontré.
On ne saurait donc que trop conseiller à ce bon dessinateur et, puisque j’y suis, au Monde de continuer avec élan leur approche irrespectueuse et parfois ordurière de nos Pères, de manière à consolider la foi catholique dans les esprits insoumis qui, grâce à leur art d’écrire et de dessiner, sont de plus en plus nombreux ici-bas. Plantu, vous vous êtes planté !
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Bienheureuse parce qu'elle a cru
"Le passage de l’Evangile de saint Luc que nous lisons dans la liturgie de cette solennité nous montre le chemin que la Vierge de Nazareth a parcouru pour être dans la gloire de Dieu. C’est le récit de la visite de Marie à Elisabeth (cf. Lc 1, 39-56), dans lequel la Vierge est proclamée bénie entre toutes les femmes et bienheureuse parce qu’elle a cru à l’accomplissement des paroles qui lui ont été dites par le Seigneur. Sa foi profonde transparaît dans le chant du «Magnificat» qu’elle élève avec joie vers Dieu. Elle se place parmi les «pauvres» et les «humbles» qui ne se fient pas à leurs propres forces, mais qui ont confiance en Dieu, qui laissent la place à son action capable de faire de grandes choses justement dans la faiblesse. Si l’Assomption nous ouvre à l’avenir lumineux qui nous attend, elle nous invite aussi avec force à nous placer toujours plus entre les mains de Dieu, à suivre sa Parole, à rechercher et à accomplir sa volonté chaque jour: telle est la voie qui nous rend «bienheureux» dans notre pèlerinage terrestre et qui nous ouvre les portes du Ciel."
Pape Benoît XVI, Angélus, 15 août 2012.
"L’espérance est la vertu de qui, faisant l’expérience du conflit, de la lutte quotidienne entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, croit en la Résurrection du Christ, en la victoire de l’Amour. Nous avons entendu le chant de Marie, le Magnificat : C’est le cantique de l’espérance, le cantique du Peuple de Dieu en marche dans l’histoire. C’est le cantique de tant de saints et de saintes, certains connus, d’autres, beaucoup plus nombreux, inconnus, mais bien connus de Dieu : mamans, papas, catéchistes, missionnaires, prêtres, sœurs, jeunes, également des enfants, grand pères, grand mères : ils ont affronté la lutte de la vie en portant dans le cœur l’espérance des petits et des humbles. Marie dit : « Mon âme exalte le Seigneur ». L’Eglise le chante encore aujourd’hui et elle le chante partout dans le monde. Ce cantique est particulièrement intense là où le Corps du Christ souffre aujourd’hui la Passion. Où il y a la croix, pour nous chrétiens, il y a l’espérance, toujours. S’il n’y a pas l’espérance, nous ne sommes pas chrétiens. C’est pourquoi j’aime dire : ne vous laissez pas voler l’espérance. Qu’on ne nous vole pas l’espérance, parce que cette force est une grâce, un don de Dieu qui nous porte en avant, en regardant le ciel. Et Marie est toujours là, proche de ces communautés, de nos frères, elle marche avec eux, elle souffre avec eux, et elle chante avec eux le Magnificat de l’espérance."
Pape François, homélie de la Messe en la solennité de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, 15 août 2013.
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Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie - 15 août
Marie, l'Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste.
Constitution Apostolique Munificentissimus Deus, Pape Pie XII.
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13/08/2013
La joie et la continuité: un grand pontificat pour la foi
« Quoi qu’il en soit, s’il faut synthétiser l’œuvre liturgique de Benoît XVI, ce ne pourra être qu’en dépendance de ses affirmations majeures sur la foi, qui restera la grande préoccupation de sa vie théologique et de son ministère pétrinien.
La foi sans rupture de l’Église
En 1981, le cardinal Ratzinger exprimait avec énergie une première conviction : « La conscience de l’unité interne ininterrompue de l’histoire de la foi […] est essentielle pour l’Église. » (J. RATZINGER, La célébration de la foi, Téqui, 1985 (fr.), p.84) Dans le discours qu’il adresse à la Curie romaine le 22 décembre 2005, Benoît XVI érige ce principe en condition sine qua non d’une juste interprétation du Concile, dans la continuité de la foi ecclésiale. Quarante ans après la clôture de Vatican II, il ne se trouve plus grand monde pour préférer encore à cette « herméneutique de la réforme dans la continuité » celle de la rupture et de l’opposition. »
Extrait de « Un pontificat liturgique », par l’Abbé Thomas Diradourian, Communauté Saint-Martin, vicaire de la paroisse de Saint-Raphaël (Var) et professeur de liturgie.
(Benoît XVI, le pontificat de la joie, sous la direction de Christophe Geffroy, préface du cardinal Philippe Barbarin, 2013, Éditions Artège)
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Jésus-Christ du début à la fin
13/8/2013 : Lors de l’inauguration d’une chapelle restaurée près de Bamberg (D), Mgr Schick, Archevêque du diocèse, a exhorté les prêtres et les fidèles présents à renouveler leur foi en la présence réelle du Christ au cours de chaque Eucharistie.
« Les chants et les gestes doivent célébrer notre foi et traduire notre volonté d’accueillir ce que nous croyons ; ils se doivent de souligner les éléments de notre foi et de conduire au Christ » a dit Mgr Schick. Avant chaque célébration de la messe, tous les participants devraient ainsi se recueillir dans le silence et la prière, afin de prendre conscience que Celui qui agit, Celui qui doit focaliser toute notre attention depuis l’acte de pénitence jusqu’à l’ « ite missa est », en passant par la liturgie de la Parole et la Communion, c’est Jésus-Christ Lui-même.
« La liturgie n’est pas notre affaire, c’est Son affaire à Lui », a souligné Mgr Schick . Et il poursuit en expliquant que les normes liturgiques prescrites par l’Eglise ont pour but de mettre le Christ au centre de l’action liturgique, et c’est pourquoi elles doivent respectées. Dans l’organisation pratique d’une célébration il faut veiller à éviter tout ce qui est contraire au contenu et à la destination première de la Sainte Messe. L’Eucharistie est avant tout une rencontre avec le Christ vivant, qui donne forme à notre être chrétien et structure la communauté des croyants au sein de l’Eglise.
« C’est Lui qui nous pardonne nos fautes au début de l’Eucharistie, c’est Lui qui nous parle à travers les Lectures et l’Evangile, c’est Lui qui nous visite sous la forme de l’hostie pour faire de nous des hommes à l’image de l’homme qu’Il fut lui-même. » (…)
Source : Kathnet. Traduction: Pro Liturgia (page "actualité")
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12/08/2013
« Summorum Pontificum » enfin traduit en six nouvelles langues
Les traductions officielles du motu proprio « Summorum Pontificum » du 7 juillet 2007 en six nouvelles langues : c’est un cadeau extraordinaire que, ce samedi 10 août 2013, la Providence a fait par la main du Saint-Siège à tous les catholiques.
Spécialement à ceux qui ont à cœur la continuité dans l’Église comme manifestation de son unité à travers les âges : « Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique », « à la communion des saints », proclame-t-on respectivement dans le Symbole de Nicée et dans le Symbole des Apôtres.
Dans son article polémique sur la continuité entre les papes (voir « Le Pape François contredit-il Benoît XVI ? »), Sandro Magister avait relevé avec étonnement l’absence de traduction officielle pour ce seul motu proprio dans les principales langues du monde :
« Fait curieux, six années après sa publication, le motu proprio "Summorum Pontificum" de Benoît XVI continue à n’être présent, sur le site du Saint-Siège, qu’en deux langues qui comptent parmi les moins connues : le latin et le hongrois. »
Les sceptiques qui voulaient vérifier cette information pouvaient en effet trouver ceci sur le site internet du Vatican :
Mais le 10 août, six autres langues ont été ajoutées :
Pour cela, il aura fallu attendre 6 ans et un nouveau pontificat, celui du Pape François.
Un heureux événement qui arrive la veille de l’entrée en vigueur du fameux décret de la Congrégation pour les Religieux par lequel, à la différence de tous les autres prêtres de l’Église et pour des raisons propres à cet Institut, les Franciscains de l’Immaculée qui souhaitent célébrer la Messe selon l'usus antiquior, c'est-à-dire la forme extraordinaire, devront en recevoir l’autorisation de l’autorité compétente.
Cette « autorité compétente » (voir notamment l’article 7 de « Summorum Pontificum »), le Pape François l’a nommée officiellement la semaine passée, samedi 3 août, en la personne de Mgr Guido Pozzo, qui avait déjà occupé ce poste auparavant et avait notamment été co-rédacteur de l’Instruction « Universae Ecclesiae » sur l’application du motu proprio, dans laquelle on pouvait lire au n°8 la volonté « d’offrir à tous les fidèles la liturgie romaine dans l’usus antiquior, comme un trésor à conserver précieusement ».
S’il fallait compenser les effets malheureux d’un décret dont personne ne soupçonnait le grand retentissement qu’il allait avoir dans le monde, au sujet de l’une des branches franciscaines les plus florissantes de l’Église, toutes les attentes ont été largement dépassées. Et l’intercession de la Sainte Vierge Marie, appelée au secours par la célèbre phrase « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous », n’y est certainement pas pour rien.
Ceux qui croyaient arrivée une ère d’aggravation des intolérances liturgiques injustifiées, « Summorum Pontificum » et la liturgie dite « tridentine » morts et enterrés avec la montée du Pape François sur le Siège de Saint Pierre, se sont donc grossièrement trompés, une fois de plus. Merci Saint-Père ! Et, surtout, Deo gratias.
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Deux styles, deux serviteurs, envoyés par Dieu
20:24 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2013
Pape François : homélie sur l’Évangile de la Vie
Regina Coeli du 12 mai 2013 (extrait)
Chers frères et sœurs,
(…) Je salue les participants à la « Marche pour la vie » qui a eu lieu ce matin à Rome et j’invite à maintenir vive l’attention de tous sur le thème si important du respect pour la vie humaine dès le moment de sa conception. À ce propos, j’ai plaisir à rappeler également la pétition qui se tient aujourd’hui dans de nombreuses paroisses italiennes, afin de soutenir l’initiative européenne « Un de nous », pour garantir une protection juridique à l’embryon, en protégeant chaque être humain dès le premier instant de son existence. Un moment spécial pour ceux qui ont à cœur la défense du caractère sacré de la vie sera la « Journée d’Evangelium vitæ », qui aura lieu ici au Vatican, dans le cadre de l’Année de la foi, les 15 et 16 juin prochains.
Je salue avec affection tous les groupes paroissiaux, les familles, les écoles, les jeunes présents. Avec un amour filial, nous nous tournons à présent vers la Vierge Marie, mère et modèle de tous les chrétiens.
Pape François, Regina Coeli, VIIe dimanche de Pâques, 12 mai 2013.
Homélie de la Messe pour la Journée Evangelium Vitae, 16 juin 2013 (extraits)
La première lecture, tirée du Second livre de Samuel, nous parle de vie et de mort. Le roi David veut cacher l’adultère commis avec la femme d’Urie le Hittite, un soldat de son armée, et pour faire cela, il ordonne de placer Urie en première ligne pour qu’il soit tué dans la bataille. La Bible nous montre le drame humain dans toute sa réalité, le bien et le mal, les passions, le péché et ses conséquences. Quand l’homme veut s’affirmer soi-même, s’enfermant dans son égoïsme et se mettant à la place de Dieu, il finit par semer la mort. L’adultère du roi David en est un exemple. Et l’égoïsme porte au mensonge, par lequel on cherche à tromper soi-même et le prochain. Mais Dieu, on ne peut le tromper, et nous avons entendu comment le prophète dit à David : tu as fait ce qui est mal aux yeux de Dieu (cf. 2S 12,9). Le roi est mis en face de ses œuvres de mort - en vérité ce qu’il a fait est une œuvre de mort, et non de vie -, il comprend et demande pardon : « J’ai péché contre le Seigneur ! » (v.13), et le Dieu miséricordieux qui veut la vie et qui toujours nous pardonne, lui pardonne, lui rend la vie ; le prophète lui dit : « Le Seigneur a pardonné ton péché : tu ne mourras pas ». (…)
Dieu est le Vivant, Il est le Miséricordieux ! Jésus nous porte la vie de Dieu, l’Esprit Saint nous introduit et nous maintient dans la relation vitale de vrais enfants de Dieu. Mais souvent - nous la savons par expérience - l’homme ne choisit pas la vie, n’accueille pas l’"Évangile de la Vie", mais se laisse guider par des idéologies et des logiques qui mettent des obstacles à la vie, qui ne la respectent pas, parce qu’elles sont dictées par l’égoïsme, par l’intérêt, par le profit, par le pouvoir, par le plaisir et elles ne sont pas dictées par l’amour, par la recherche du bien de l’autre. C’est l’illusion constante de vouloir construire la cité de l’homme sans Dieu, sans la vie et l’amour de Dieu – une nouvelle Tour de Babel ; c’est penser que le refus de Dieu, du message du Christ, de l’Évangile de la vie conduit à la liberté, à la pleine réalisation de l’homme. Le résultat est qu’au Dieu vivant, on substitue des idoles humaines et passagères, qui offrent l’ivresse d’un moment de liberté, mais qui à la fin sont porteuses de nouveaux esclavages et de mort. La sagesse du Psalmiste dit : « Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard » (Ps 19,9). Rappelons-nous : Dieu, le Vivant, est miséricordieux ! Le Seigneur est le Vivant, il est miséricordieux !
Pape François, homélie de la Messe pour la Journée Evangelium Vitae, dimanche 16 juin 2013.
20:39 Publié dans Éthique, Politique, Religion, Respect de la vie humaine | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2013
La révolution dont nous avons besoin
10:16 Publié dans Vidéos | Tags : chanson, musique, rap | Lien permanent | Commentaires (0)