25/09/2013
Pape François – Catéchèse sur l’Église du 25 septembre 2013
Chers frères et sœurs, bonjour !
Dans le « Je crois en Dieu », nous disons : « Je crois en l’Église, une », nous professons donc que l’Église est unique et que cette Église est, en elle-même, unité. Mais si nous regardons l’Église catholique dans le monde, nous découvrons qu’elle comprend presque 3.000 diocèses répartis sur tous les continents : tant de langues, tant de cultures ! Il y a ici des évêques de cultures très diverses, de nombreux pays. Il y a l’évêque du Sri Lanka, l’évêque d’Afrique du sud, un évêque d’Inde, il y en beaucoup ici… des évêques d’Amérique latine. L’Église est répandue dans le monde entier ! Et pourtant, les milliers de communautés catholiques forment une unité. Comme cela peut-il se faire ?
Nous trouvons une réponse synthétique dans le Catéchisme de l’Église catholique qui affirme : l’Église répartie dans le monde « a une seule foi, une seule vie sacramentelle, une unique succession apostolique, une commune espérance, la même charité ». C’est une belle définition, claire, qui nous oriente bien. Unité dans la foi, dans l’espérance, dans la charité, unité dans les sacrements, dans le ministère : ce sont comme des piliers qui soutiennent et tiennent ensemble l’unique grand édifice de l’Église. Où que nous allions, même dans la plus petite paroisse, dans le coin le plus perdu sur cette terre, nous trouvons l’unique Église ; nous sommes chez nous, nous sommes en famille, nous sommes entre frères et sœurs. Et ceci est un grand don de Dieu ! L’Église est une seule pour tous. Il n’y a pas une Église pour les Européens, une pour les Africains, une pour les Américains, une pour les Asiatiques et une autre pour ceux qui vivent en Océanie, mais c’est partout la même. C’est comme dans une famille : on peut être loin, répartis dans le monde, mais les liens profonds qui unissent tous les membres de la famille restent stables quelle que soit la distance.
Pape François, catéchèse du mercredi 25 septembre 2013.
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24/09/2013
Marche pour la Vie à Paris dimanche 19 janvier 2014
Communiqué du collectif "En marche pour la Vie".
Depuis plusieurs mois, le gouvernement s’acharne à détruire les fondements mêmes de notre société en s’attaquant toujours plus à la Vie, à la famille et, chaque fois, à l’enfant.
Ainsi, après avoir volontairement prévu d’empêcher certains enfants de grandir dans une famille composée d’un père et d’une mère le gouvernement a profité de la période estivale pour porter atteinte à l’embryon en substituant au principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon, celui de l’autorisation sous conditions.
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23/09/2013
Absence du père: Stromae s'en mêle (à sa manière...)
En lien avec l'article: "Absence du père, troubles comportementaux".
"Un père, une mère, c'est élémentaire".
Stromae le dit à sa manière...
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22/09/2013
Un coup de jeune pour la mission
Éditorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°40 - Septembre 2013
Si le Bienheureux Jean-Paul II a redonné à l’Église sa visibilité et Benoît XVI son intériorité, comme on l’a dit avec pertinence, le pape François s’attache à lui rendre toujours plus d’authenticité. C’est ce qui ressort en particulier des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Rio. On voit ainsi se déployer le dialogue instauré par Jean-Paul II avec les jeunes et continué par ses successeurs, selon une pédagogie toute divine. Les JMJ semblaient taillées sur mesure pour le bienheureux Jean-Paul II, dont c’était l’intuition géniale et inspirée. Benoît XVI, le théologien lumineux, que rien ne disposait à cet exercice, recueillit l’héritage et y apporta sa touche personnelle, faite de réflexion et d’intériorité. Ayant participé aux JMJ, pour la deuxième fois comme évêque catéchiste, j’atteste qu’il y a bien une « génération Benoît XVI », avide d’approfondir sa connaissance de la foi et assoiffée de vie intérieure. Le Youcath fut en ce sens une réponse adéquate aux attentes des jeunes catholiques d’aujourd’hui. Le pape François reprend à son compte l’héritage de ses deux prédécesseurs et y appose, en pédagogue d’exception tout pétri de spiritualité ignatienne, son empreinte propre, celle d’inviter les jeunes à la cohérence entre la vie et la foi pour donner au christianisme toute son authenticité.
Comme ses prédécesseurs, il n’a pas peur de proposer aux jeunes un christianisme exigeant, « ce haut degré de la vie chrétienne ordinaire » (bienheureux Jean-Paul II) qu’est la sainteté, en les appelant à aller à contre-courant : « Je vous demande d’être révolutionnaires, je vous demande d’aller à contre-courant ; oui, en cela, je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, qui croit que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment » (rencontre avec les volontaires – 28 juillet 2013). C’est dire la confiance qu’il fait aux jeunes, en répétant à l’envi : « Chers jeunes, Jésus-Christ compte sur vous, l’Église compte sur vous, le pape compte sur vous ! » (homélie du 28 juillet 2013).
C’est un christianisme de combat – « jouez toujours en attaque » - qu’il préconise, en en soulignant les incidences sociales et politiques. En saluant les jeunes qui descendent dans la rue pour exprimer leur désir d’une civilisation plus juste et fraternelle, il leur dit : « Continuez à vaincre l’apathie, en donnant une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques, présentes en diverses parties du monde » (homélie du dimanche 28 juillet 2013). Mais il s’agit d’abord d’un combat spirituel. En les invitant à être « les protagonistes du changement », il les interroge : « Et par où commencerons-nous ? » ; avec la bienheureuse Mère Teresa, il répond : « Par vous et par moi ». En bon fils de saint Ignace, il appelle les jeunes à la conversion. C’est une spiritualité pratique du discernement, de l’élection et de la décision qui caractérise tout son message aux jeunes pour cette JMJ de Rio. On reste frappé par cette pédagogie de l’interpellation, appelant les jeunes à répondre dans leur coeur à des questions très concrètes, pour ne pas laisser cette grande expérience ecclésiale de la foi sans lendemain. Conscient en particulier de l’impact vocationnel des JMJ, il les exhorte à faire des choix définitifs, en demandant au Seigneur de les éclairer sur le projet qu’il a sur chacun.
Selon le thème donné par Benoît XVI à cette JMJ 2013, « Allez, de toutes les nations faites des disciples », c’est un christianisme résolument missionnaire que le pape François propose aux jeunes, en les invitant à recevoir à frais nouveaux le mandat missionnaire du Christ, et très spécialement pour leur génération. Aussi les envoie-t-il en tout milieu, jusqu’aux « périphéries existentielles », selon l’expression qui lui est si familière, pour porter le Christ à tous, « et pas seulement ceux qui semblent plus proches, plus réceptifs, plus accueillants ». Affirmant devant les volontaires que « le plus beau service que nous puissions accomplir, comme disciples missionnaires, c’est de préparer le chemin, afin que tous puissent connaître, rencontrer et aimer le Seigneur ». (…)
Autrement dit : mettre nos Églises en « état de mission permanente ». Tout cela devrait donner un coup de jeune à nos communautés en cette rentrée 2013.
+ Mgr Marc AILLET,
Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.
Source : site officiel du diocèse de Bayonne.
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21/09/2013
Chrétien et franc-maçon, est-ce compatible ?
Communiqué du diocèse d’Annecy
Au motif de son appartenance active à une loge maçonnique, un prêtre du diocèse a été démis de ses fonctions par Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy, sur la demande de Rome.
En effet, malgré l’incompatibilité des principes sur le plan de la foi et de ses exigences morales, le prêtre concerné, curé d’une paroisse sur le diocèse d’Annecy, est adhérent d’une loge du Grand Orient de France depuis 2001.
Les raisons de l’incompatibilité expliquées par le diocèse d’Annecy
Chrétien et franc-maçon : les raisons d’une incompatibilité.
Le Code de Droit canonique de 1983 ne fait pas mention expresse de la franc-maçonnerie, à la différence de celui de 1917. Ce fait a pu être interprété comme un changement de position de l’Église. Dans une note datée du 26 novembre 1983, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi précise que « le jugement de l’Église sur les associations maçonniques demeure inchangé… et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Église », ceci en raison même de l’incompatibilité entre les principes de la franc-maçonnerie et ceux de la foi chrétienne.
La Congrégation pour la Doctrine de la Foi se situe au plan de la foi et de ses exigences morales, étant donné que le fait d’adhérer à la franc-maçonnerie met en cause les fondements de l’existence chrétienne.
Le relativisme est au fondement même de la franc-maçonnerie. C’est le nœud même de l’incompatibilité, en raison des conséquences sur le contenu de la foi, l’acte de foi lui-même, l’agir moral et l’appartenance à l’Église Corps du Christ.
Les francs-maçons nient la possibilité d’une connaissance objective de la vérité. On demande à un franc-maçon d’être un homme libre, qui ne connaît aucune soumission à un dogme, ce qui implique le rejet fondamental de toutes les positions dogmatiques : « Toutes les institutions qui reposent sur un fondement dogmatique, et dont l’Église catholique peut être considérée comme la plus représentative, exercent une contrainte de la foi » (Lennhoff-Posner, Dictionnaire franc-maçon international, Vienne 1975, p. 374). On rejette tout dogme, au prétexte de la « tolérance absolue ».
Ainsi, le maçon soutient-il le primat et l’autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée. Il refuse l’idée même d’une révélation, les religions étant considérées comme des tentatives concurrentes pour exprimer la vérité sur Dieu qui, en définitive, est inaccessible, inconnaissable. Chacun juge par lui-même de la vérité, et est à lui-même sa propre norme. Livrée à elle-même, la raison n’est plus finalisée par la recherche de la Vérité. Elle est à la merci des idéologies ou des constructions subjectives. « En toute chose, c’est la raison humaine et la nature humaine qui restent souveraines ». D’où l’argument, typiquement maçonnique, de « liberté absolue de conscience ».
Il n’y a donc, selon la franc-maçonnerie, aucune connaissance objective de Dieu, en tant qu’Être personnel. C’est à l’opposé de la conception chrétienne de Dieu qui se révèle, entre en dialogue avec l’homme, et de la réponse de l’homme qui s’adresse à lui en le nommant Père et Seigneur. Le Concile Vatican II l’exprime en ces termes : « Il a plu à Dieu dans sa sagesse et sa bonté de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit-Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine. Dans cette Révélation le Dieu invisible s’adresse aux hommes en son immense amour ainsi qu’à des amis, il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. » (Dei Verbum 2)
Les dogmes dans l’Église sont des expressions de la foi reçue des Apôtres. Ils ne sont pas des formulations arbitraires, closes sur elles-mêmes. Ils sont plutôt des balises qui indiquent le mystère du Christ, « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6). Ces « définitions » de foi nous sont données pour éclairer notre intelligence et rendre raison de notre foi.
En soutenant le primat et l’autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée, l’homme prétend se perfectionner sans cesse lui-même en s’appuyant sur son pouvoir auto-créateur. Selon la « philosophie » franc-maçonne, l’homme n’a pas besoin de salut. Or l’Évangile est l’heureuse annonce du Salut : le chrétien attend et reçoit le salut de la grâce miséricordieuse de Dieu, en la personne de Jésus qui est précisément le Sauveur (Jésus = « Dieu sauve »). « C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Ep 2, 8).
Sur le plan éthique, les différences sont aussi considérables. Pour le franc-maçon, les règles morales sont appelées à évoluer sans cesse sous la pression de l’opinion publique et des progrès de la science. La morale évolue au gré du consensus des sociétés. S’il est exact que l’homme se situe toujours dans une société particulière, il faut toutefois admettre que l’homme ne se définit pas tout entier par cette culture, qu’il n’est pas le « produit » d’une culture. Il existe en l’homme quelque chose qui transcende les cultures : ce que la foi chrétienne exprime en affirmant que « l’homme est créé à l’image de Dieu ».
La franc-maçonnerie conteste ainsi toute autorité morale et doctrinale, misant sur l’autonomie individuelle, écartant les arguments d’autorité, et exigeant une absolue liberté de conscience. C’est finalement le règne du « Moi » ! Et la domination du relativisme… Les différentes confessions religieuses auxquelles appartiennent les adhérents sont considérées comme secondaires par rapport à l’appartenance plus englobante et supra-confessionnelle à la fraternité maçonnique : ce qui conduit forcément à tout apprécier et juger du point de vue maçonnique…. sans s’en rendre compte.
L’engagement au sein de la franc-maçonnerie transforme l’acte de foi chrétien. Il ne peut être neutre : les rites initiatiques dans le secret des loges produisent inévitablement leurs effets sur les membres. La revendication de la « liberté absolue de conscience » est le produit de la « doctrine » relativiste qui s’impose progressivement, à l’insu même des intéressés. La franc-maçonnerie revendiquant pour ses membres une adhésion totale, il est évident que la « double appartenance » est impossible pour un chrétien qui « appartient au Christ » (Rm 14, 8).
La Chancellerie du Diocèse d’Annecy
Références :
- « L’Eglise et la franc-maçonnerie. Déclaration de l’épiscopat allemand », La Documentation Catholique, n° 1807 – 3 mai 1981, p.444-448.
- « Foi chrétienne et franc-maçonnerie», Osservatore Romano 26.11.83, La Documentation Catholique, n° 1895 – 5 mai 1985, p. 482-483.
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20/09/2013
Absence du père, troubles comportementaux
Par Brian Mossop, docteur en ingénierie biomédicale et journaliste scientifique à San Francisco
La présence d’une figure paternelle au début de la vie du bébé pourrait être importante pour le développement ultérieur de comportements équilibrés.
L’équipe de la neurobiologiste Katharina Braun, de l’Université Otto von Guericke à Magdeburg, en Allemagne, s’est tournée vers un rongeur, le dègue du Chili, chez lequel pères et mères se partagent les soins aux petits. Les pères s’occupent des nouveau-nés, se blottissant contre eux pour leur tenir chaud et les nettoyant à coups de langue. Lorsque les petits grandissent, les pères commencent à jouer avec eux en les poursuivant, en s’ébattant ou en se bagarrant dans la cage.
K. Braun et son équipe ont observé que, lorsqu’un père rongeur reste au nid avec ses petits, le cerveau de ces derniers se développe normalement. Mais si le père est extrait du nid peu après la naissance, la formation des synapses, jonctions chimiques qui permettent aux cellules nerveuses de communiquer, est réduite dans deux régions cérébrales des petits. Alors que la plus grande partie du cerveau devrait bourgeonner de nouvelles connexions, les petits élevés sans père manquent de synapses dans le cortex orbitofrontal et le cortex somatosensoriel. Le cortex orbitofrontal régule la prise de décision, la récompense et les émotions : un manque de synapses dans cette région expliquerait pourquoi certains enfants élevés sans père présentent des difficultés comportementales.
Finalement, ces études permettent de comprendre en partie pourquoi les pères sont si importants pour leurs enfants. Un nouveau-né vient au monde après avoir passé des semaines à flotter dans le liquide amniotique de la mère, dans un état de relative privation sensorielle et avec un cortex somatosensoriel prêt à évoluer. Mais lorsque les petits dègues sont élevés sans père, les synapses du cortex somatosensoriel, au lieu de l’épanouir au cours de la première période postnatale, s’étiolent. En conséquence, les nouveau-nés pourraient ne pas traiter l’information tactile de façon appropriée, ce qui entraînerait un certain nombre de troubles métaboliques ou d’une production inadaptée d’hormones.
Source : Cerveau & Psycho – n°59 septembre-octobre 2013, pp.52-53
Bibliographie de l’article :
M. Lamb et al., The Role of the Father in Child Development, John Wiley & Sons, 2010.
B. Leuner et al., Parenting and plasticity, in Trends in Neuroscience, vol. 33(10), pp.465-473, 2010.
G. Bishop, Hit the Ground Crawling. Lessons from 150 000 New Fathers, Dads Adventure, 2006.
20:00 Publié dans Famille, Santé publique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2013
Messe pontificale et vêpres latines à Anvers le samedi 28 septembre 2013
D'après le communiqué francophone de l'association VWHLL.
L'association VWHLL (Vlaamse Werkgroep voor Hedendaagse Latijnse Liturgie) organise le samedi 28 septembre prochain sa rencontre annuelle avec au programme à 11 heures une Messe pontificale en latin suivant le Missel du Bx Jean-Paul II (2002) avec S.Ém. le Cardinal Eijk, archevêque d'Utrecht (Pays-Bas) et à 16.15 heures le chant des vêpres en grégorien, également suivant la forme ordinaire du rite. Il y a aussi une conférence en néerlandais du Cardinal à 14.30 heures pour clôturer l'année de la foi, sur le sujet: "Wat stond Paus Benedictus XVI voor ogen met het Jaar van het Geloof?"
Notre groupe de travail a comme but la promotion de la liturgie suivant la forme ordinaire du rite (la liturgie dite post-conciliaire), avec une grande place pour le chant grégorien et l'usage de la langue latine. L'église où ont lieu nos activités est généralement la Collégiale Saint-Jacques d'Anvers: Lange Nieuwstraat 73, 2000 Antwerpen, à 10 minutes à pied de la Gare centrale.
Le célébrant principal sera l'archevêque métropolitain des Pays-Bas. Ceci permettra de faire voir aux plus jeunes que certains anciens tabous autour du latin, encore présents en Belgique et en France, ne sont pas la règle générale dans l'Église, et qu'il n'y a pas qu'à Rome que l'on peut assister à des célébrations traditionnelles. Les années précédentes, nous avons eu comme célébrants entre autres Mgr Berloco, le Nonce Apostolique, Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles et Mgr Bonny, évêque d'Anvers.
Le programme complet (repas et conférence inclus) est de 10€ et demande une inscription préalable. La Messe et les vêpres par contre sont ouvertes à tous.
La chorale pour les vêpres a encore besoin de renforts. Une répétition est prévue vers 15.30 heures.
Renseignements et inscriptions :
http://vwhll.romanliturgy.org/
Programme de la journée (en néerlandais) :
18:23 Publié dans Agenda/Événements/Horaires | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2013
Lectio divina versus dactylogorhée
Source: what does the prayer really say - "Fr. Z".
Évidemment, il vaudrait mieux avoir cette attitude uniquement envers la sainte Bible et pas envers un accessoire de consommation...
18:06 Publié dans Culture et société, Religion, Santé publique | Lien permanent | Commentaires (0)
22/08/2013
Actualité de la semaine, 22 août 2013
EN FRANÇAIS :
Frankenstein, de l’Index au projet médical (21/08)
Une centrale nucléaire recherche 4.000 cocottes-minute pour transporter des matériaux sensibles… (21/08)
Pumpipumpe : l’économie du partage s’invite sur les boîtes aux lettres (21/08)
"Heurts", "représailles" : la timidité de la presse face aux massacres égyptiens (21/08)
Consistoire de cardinaux le 30 septembre (21/08)
Le cardinal Ouellet, citoyen d'honneur de Rocamadour (21/08)
Gender : Bertrand Delanoë prend les enfants pour des cobayes (20/08)
Enorme désinformation des médias sur les athlètes russes (20/08)
Les tanneries de peau humaine sous la Révolution (19/08)
Le Pape encourage à prier le rosaire (18/08)
"La paix n’est pas un compromis à tout prix" - Pape François (18/08)
Lien entre avortement et cancer du sein (18/08)
La liberté religieuse est uniquement une liberté civile (18/08 – intéressant, à lire avec précaution, en retenant ce qui est bon)
Quand les gauchistes militaient pour la dépénalisation de la pédophilie (18/08)
La pilule : un outil du patriarcat capitaliste (17/08)
Mgr Barbarin : "Les Veilleurs veillent parce qu’ils aiment leur pays" (17/08)
Une croix de bois retrouvée à côté de Philippe Verdon (17/08)
Les communes ne détruisent que les églises (17/08)
Mgr Bux : "Le Pape ne touchera pas à l'ancienne Messe" (16/08)
Pour le "droit" à la duplicité dans l’Église, le combat d’un Curé savoyard (15/08)
Terre d’asile politique ou psychiatrique ? Les Femen en France (08/07)
Sauvés de l'avortement, ces jumeaux chiliens sont aujourd'hui prêtres (27/06)
EN ANGLAIS :
Churches burned in Egypt. Everyone should know about this (17/08)
Saved from abortion, Chilean twin brothers are now priests (17/08)
Will Pope Francis jump over the regular process and declare Pius XII is a saint? (15/08)
Msgr. Bux: Pope Francis will not restrict the Traditional Roman Rite (15/08)
Yet another attempt by homosexual lobbies to whip up negative press to force the Church to conform (14/08)
Another bishop restricts eulogies (14/08)
Bp. Morlino affirms prohibition of eulogies. As night follows day, liberals whine (26/03/11 - archive)
07:30 Publié dans Actualité | Tags : lu pour vous | Lien permanent | Commentaires (0)
21/08/2013
21 août, Saint Pie X, mémoire liturgique
Aujourd'hui mercredi 21 août, l'Église célèbre la mémoire liturgique du Pape saint Pie X.
Le 18 août 2010, le Pape Benoît XVI avait consacré son audience générale à celui qui, dans l'attente des canonisations annoncées de Jean XXIII et Jean-Paul II, est depuis le 29 mai 1954 et jusqu'à présent le dernier Pape canonisé de l'histoire de l'Église :
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Palais pontifical de Castel Gandolfo
Mercredi 18 août 2010
Chers frères et sœurs!
Je voudrais m’arrêter aujourd’hui sur la figure de mon prédécesseur, saint Pie X, dont on célébrera samedi prochain la mémoire liturgique, en soulignant certains de ses traits qui peuvent être utiles également pour les pasteurs et les fidèles de notre époque.
Giuseppe Sarto, tel était son nom, né à Riese (Trévise, Italie) en 1835 dans une famille d’agriculteurs, fut ordonné prêtre à l’âge de 23 ans, après des études au séminaire de Padoue. (...) En 1884, il fut nommé évêque de Mantoue et en 1893 patriarche de Venise. Le 4 août 1903, il fut élu Pape, ministère qu’il accepta après quelques hésitations, car il ne se considérait pas à la hauteur d’une charge si élevée.
Le pontificat de saint Pie X a laissé une marque indélébile dans l’histoire de l’Eglise et fut caractérisé par un effort important de réforme, résumé dans la devise Instaurare omnia in Christo, «Renouveler toute chose dans le Christ». En effet, ses interventions bouleversèrent les divers milieux ecclésiaux. Dès le début, il se consacra à la réorganisation de la Curie Romaine; puis il lança les travaux de rédaction du Code de Droit canonique, promulgué par son successeur Benoît XV. (...)
Il consacra une grande attention à la réforme de la Liturgie, en particulier de la musique sacrée, pour conduire les fidèles à une vie de prière plus profonde et à une participation plus pleine aux sacrements. Dans le Motu proprio Parmi les sollicitudes (1903), première année de son pontificat, il affirma que le véritable esprit chrétien a sa source première et indispensable dans la participation active aux sacro-saints mystères et à la prière publique et solennelle de l’Eglise (cf. AAS 36 [1903], 531). C’est pourquoi, il recommanda de s’approcher souvent des sacrements, encourageant la pratique quotidienne de la communion, bien préparés, et anticipant de manière opportune la première communion des enfants vers l’âge de sept ans, «lorsque l’enfant commence à raisonner» (cf. S. Congr. de Sacramentis, Decretum Quam singulari: AAS 2 [1910], 582).
Fidèle à la tâche de confirmer ses frères dans la foi, saint Pie X, face à certaines tendances qui se manifestèrent dans le domaine théologique à la fin du XIXe siècle et aux débuts du XXe siècle, intervint avec décision, condamnant le «Modernisme», pour défendre les fidèles de conceptions erronées et promouvoir un approfondissement scientifique de la Révélation, en harmonie avec la Tradition de l’Eglise. Le 7 mai 1909, avec la Lettre apostolique Vinea electa, il fonda l’Institut pontifical biblique. Les derniers mois de sa vie furent assombris par les grondements de la guerre. L’appel aux catholiques du monde, lancé le 2 août 1914 pour exprimer «la douleur aiguë» de l’heure présente, était le cri de souffrance d’un père qui voit ses fils se dresser l’un contre l’autre. Il mourut peu après, le 20 août, et sa réputation de sainteté commença à se diffuser immédiatement au sein du peuple chrétien.
Chers frères et sœurs, saint Pie X nous enseigne à tous qu’à la base de notre action apostolique, dans les différents domaines dans lesquels nous œuvrons, doit toujours se trouver une intime union personnelle avec le Christ, à cultiver et à accroître jour après jour. Ceci est le noyau de tout son enseignement, de tout son engagement pastoral. Ce n’est que si nous aimons le Seigneur, que nous serons capables de conduire les hommes à Dieu et de les ouvrir à son amour miséricordieux et ouvrir ainsi le monde à la miséricorde de Dieu.
Lire cette audience générale sur le site internet du Vatican.
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