Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/12/2013

Dieu est amour - 25 décembre - Nativité : l'encyclique Deus Caritas Est

Deus caritas est est la première encyclique du pape Benoît XVI. Elle est datée du 25 décembre 2005. Son titre latin signifie « Dieu est amour » et vient de la Première Lettre de saint Jean : « Dieu est amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu en lui » (1 Jn 4, 16).

Cette encyclique fait partie d'une trilogie d'encycliques consacrée aux vertus théologales: Lumen fidei (sur la foi) et Spe salvi (sur l'espérance).

Benoît XVI a écrit cette encyclique afin d'expliquer le sens chrétien de la charité. Trop souvent, dit-il, le nom de Dieu est associé à la vengeance ou même au devoir de haine et de violence. Pour cette raison il désire parler de l'amour de Dieu que l'Église doit transmettre.

Première partie : l'unité de l’amour dans la création et dans l’histoire du salut

La lettre établit une distinction et un rapprochement entre l'amour éros (ἔρως) et l'amour agapê (ἀγάπη). Le christianisme ne dévalorise pas le corps, comme Nietzsche l'a affirmé, il enseigne plutôt que corps et âme ne forment qu'une seule réalité.

L'eros est un amour ascendant et sensuel. L'agapê est un amour descendant et oblatif. En Occident, on a souvent opposé ces deux conceptions, en affirmant que l'une était grecque et l'autre chrétienne. En fait, la « fascination pour la grande promesse de bonheur » qui pousse vers l'eros devient par la suite une préoccupation pour le bonheur de l'autre dans l'agapê.

L'homme ne peut pas vivre uniquement en éros, il doit aussi recevoir de l' agapê. La théologie du corps affirme que l'amour est une réalité unique. Or, si on détache l'eros de l'agapê, on ne conserve qu'une forme réductrice de l'amour. La foi biblique ne veut pas construire un monde à part des réalités humaines, mais plutôt accepter l'homme tel qu'il est en proposant une relation d'amour avec Dieu.

Le logos, raison primordiale, ennoblit l'eros et le purifie dans l'agapê. Les expériences mystiques liées au Cantique des Cantiques sont un exemple dans la littérature religieuse du besoin de s'unir avec Dieu dans le même esprit. L'unité crée l'amour, qui peut être un commandement, car il est déjà donné.

D'autre part, l'eros de Dieu pour l'homme est entièrement agapê, car il est un amour gratuit et un amour qui pardonne. Dans l'Ancien Testament, le pardon de Dieu envers Israël est un signe annonciateur de la Passion. Les chrétiens deviennent un seul corps en participant à l'Eucharistie. Les relations entre hommes et femmes sont réciproques alors que seule l'Église est soumise au Christ dans les sacrements.

Benoît XVI conclut la première partie de l'encyclique en discutant le commandement qui nous enjoint d'aimer Dieu : comment aimer Dieu qui est invisible ? comment commander l'amour, qui n'est pas soumis à la volonté ? Il répond en repérant la divinité à travers ses manifestations et en décrivant l'amour de Dieu comme un « oui de notre volonté à celle de Dieu » qui inclut, bien au-delà du seul sentiment, la volonté et l'intelligence.

Deuxième partie : Caritas — l’exercice de l’amour de la part de l’Église en tant que communauté de l’amour

La tâche de l'Église est triple : annonce de la Parole, célébration des sacrements et service de la charité (diaconie). La caritas-agapê dépasse les frontières de l'Église, famille de Dieu à travers le monde.

Benoît XVI rappelle que le service caritatif de l'Église a été critiqué par le marxisme au XIXe siècle. L'Église s'était déjà penchée sur le problème de l'injustice mais devait reconnaître qu'il se posait de manière nouvelle : Mgr Ketteler s'est ainsi engagé contre la pauvreté à Mayence dès 1863. Les encycliques Rerum novarum, Mater et magistra, Populorum progressio, Laborem exercens, Sollicitudo rei socialis et Centesimus annus ont toutes abordé la doctrine sociale de l'Église.

La lettre précise les rapports entre l'Église et l'État. Si la politique a pour but d'assurer « l'ordre juste de la société et de l'État », la foi est une « force purificatrice pour la raison » : elle lui permet de mieux accomplir sa tâche. L'Église ne doit pas se mettre à la place de l'État pour édifier les structures d'une société plus juste, mais en retour l'État doit respecter la sphère de l'Église comme expression de la foi chrétienne.

L'activité caritative chrétienne doit être indépendante des idéologies politiques. Elle ne doit pas faire de prosélytisme mais elle doit plutôt chercher à rencontrer le Christ par l'agapê-caritas. Sans se réduire à de l'assistance sociale, elle apporte une réponse aux nécessités immédiates dans une situation donnée : rassasier les affamés, vêtir ceux qui n'ont pas de vêtements. Mais elle va au-delà, en apportant un soutien humain aux personnes en détresse. Face à la montée du sécularisme, la foi et en particulier la prière peuvent soutenir l'action en faveur des autres, comme le montre l'exemple de Mère Teresa à Calcutta.

Conclusion

Le pape lance un appel à considérer les saints qui, dans le face-à-face avec Dieu, ont senti l'exigence de transformer leur vie vers l'exercice de la charité. Saint Martin est un modèle exemplaire de ce témoignage. Marie est sainte par excellence car elle ne veut qu'être la servante du Seigneur, comme dans le chant du Magnificat. Comme son prédécesseur Jean-Paul II, Benoît XVI conclut son encyclique sur une prière à la mère de Jésus.


Source


> Le texte intégral de l'encyclique en français sur le site du Vatican


10:24 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

24/12/2013

Magnificat

 Magnificat, ton VIII

 

 

Magnificat anima mea Dominum,
et exsultavit spiritus meus in Deo salutari meo.

Quia respexit humilitatem ancillae suae.
Ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.

Quia fecit mihi magna qui potens est.
Et sanctum nomen eius.

Et misericordia eius a progenie in progenies timentibus eum.

Fecit potentiam in brachio suo.

Dispersit superbos mente cordis sui.
Deposuit potentes de sede, et exaltavit humiles.

Esurientes implevit bonis, et divites dimisit inanes.

Suscepit Israël puerum suum, recordatus misericordiae suae.

Sicut locutus est ad patres nostros, Abraham et semini eius in saecula.

Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto.

Sicut erat in princípio, et nunc et semper, et in saecula sæculórum. Amen.

 

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !


Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras,

il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

Comme il était au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles. Amen.

 

Également appelé Cantique de Marie, ce chant est tiré de l'Évangile selon Saint Luc I,46 - 56


Magnificat, ton II

18:14 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

23/12/2013

Léon XIII : à la racine des attaques contre la famille, le divorce

Jeanne Smits | 16 décembre 2013

Hilary White a publié jeudi dernier sur LifeSite un article remarquable sur les causes de la dissolution de la famille aujourd'hui. Je vous en propose la traduction intégrale.

De quand date le début de la révolution sexuelle ? Voilà une question à laquelle on aurait tendance à vouloir répondre sans réfléchir. La plupart évoqueraient le début ou le milieu des années 1960. La publication de ce bouquin par Germaine Greer, ou bien l’invention et la commercialisation de la pilule, c’est ça ?
Mais si on leur donnait le temps d’y penser un peu, la plupart rectifieraient sans doute leur réponse en soulignant que les racines de la révolution sexuelle remontent sans doute à plus loin. Peut-être aux temps où Germaine Greer et d’autres féministes académiques développaient leurs idées à l’université, et où le Dr Pincus travaillait sur son mémoire de sciences. Tout le monde où presque, cependant, s’accorderait pour dire qu’au moment où Paul VI a publié sa célèbre encyclique Humanae Vitae sur le contrôle artificiel des naissances en 1968, personne n’avait levé ce lièvre depuis bien longtemps et on avait même oublié qu’il y avait un problème.
(...)
Le pape Léon XIII, l’une des hautes figures de l’histoire catholique, a publié l’encyclique Arcanum divinae sapientia (« Le mystérieux dessein de la sagesse divine ») sur le mariage en 1880, la quatrième d’une série impressionnante qui allait atteindre un total de 85. Les papes ne choisissent pas les thèmes de leurs encycliques au hasard, et il apparaît clairement, du seul fait de sa parution au début du pontificat, que Léon XIII était gravement inquiet à propos de l’état du mariage, faisant le lien entre ses qualités nourricières et protectrices avec la dignité inhérente aux femmes.
Le paragraphe 29 peut peut-être nous donner une indication sur l’origine de la catastrophe sociale que nous vivons aujourd’hui. Léon XIII a clairement assimilé la protection de la famille avec celle des femmes comme celle des enfants – et aussi celle de l’Etat. Il écrit : « Il est à peine besoin de dire tout ce que le divorce renferme de conséquences funestes. »
La suite du paragraphe m’a immédiatement fait penser aux mises en gardes qu’allait faire près de 90 ans plus tard Paul VI à propos de la contraception artificielle. Léon XIII affirme, sur le divorce : 
« Il rend les contrats de mariage révocables ; il amoindrit l'affection mutuelle ; il fournit de dangereux stimulants à l'infidélité ; il compromet la conservation et l'éducation des enfants ; il offre une occasion de dissolution à la société familiale ; il sème des germes de discorde entre les familles ; il dégrade et ravale la dignité de la femme, qui court le danger d'être abandonnée après avoir servi aux passions de l'homme.
« Or il n'y a rien de plus puissant pour détruire les familles et briser la force des Etats que la corruption des mœurs. Il n'y a donc rien de plus contraire à la prospérité des familles et des Etats que le divorce. »

La joie parfaite

La joie parfaite selon Saint François d'Assise, c'est se faire injustement rejeter par ses frères, demander pitié pour que cesse cette injustice, et se faire rejeter de plus belle, en union avec la Croix de Jésus-Christ.

Les Fioretti de Saint François d'Assise, chapitre 7:

Comment Saint François, cheminant avec frère Léon, lui exposa ce qu'est la joie parfaite.

Comme saint François allait une fois de Pérouse à Sainte Marie des Anges avec frère Léon, au temps d'hiver, et que le froid très vif le faisait beaucoup souffrir, il appela frère Léon qui marchait un peu en avant, et parla ainsi : « O frère Léon, alors même que les frères Mineurs donneraient en tout pays un grand exemple de sainteté et de bonne édification, néanmoins écris et note avec soin que là n'est pas point la joie parfaite. »

Et saint François allant plus loin l'appela une seconde fois : « O frère Léon, quand même le frère Mineur ferait voir les aveugles, redresserait les contrefaits, chasserait les démons, rendrait l'ouïe aux sourds, la marche aux boiteux, la parole aux muets et, ce qui est un plus grand miracle, ressusciterait des morts de quatre jours, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »

Marchant encore un peu, saint François s'écria d'une voix forte : « O frère Léon, si le frère Mineur savait toutes les langues et toutes les sciences et toutes les Écritures, en sorte qu'il saurait prophétiser et révéler non seulement les choses futures, mais même les secrets des consciences et des âmes, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »

Allant un peu plus loin, saint François appela encore d'une voix forte : « O frère Léon, petite brebis de Dieu, quand même le frère parlerait la langue des Anges et saurait le cours des astres et les vertus des herbes, et que lui seraient révélés tous les trésors de la terre, et qu'il connaîtrait les vertus des oiseaux et des poissons, de tous les animaux et des hommes, des arbres et des pierres, des racines et des eaux, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »

Et faisant encore un peu de chemin, saint François appela d'une voix forte : « O frère Léon, quand même le frère Mineur saurait si bien prêcher qu'il convertirait tous les fidèles à la foi du Christ, écris que là n'est point la joie parfaite. »

Et comme de tels propos avaient bien duré pendant deux milles, frère Léon, fort étonné, l'interrogea et dit : « Père, je te prie, de la part de Dieu, de me dire où est la joie parfaite. » et saint François lui répondit : « Quand nous arriverons à Sainte-Marie-des-Anges, ainsi trempés par la pluie et glacés par le froid, souillés de boue et tourmentés par la faim, et que nous frapperons à la porte du couvent, et que le portier viendra en colère et dira : « Qui êtes-vous ? » et que nous lui répondrons : « Nous sommes deux de vos frères », et qu'il dira : « Vous ne dites pas vrai, vous êtes même deux ribauds qui allez trompant le monde et volant les aumônes des pauvres ; allez-vous en » ; et quand il ne nous ouvrira pas et qu'il nous fera rester dehors dans la neige et la pluie, avec le froid et la faim, jusqu'à la nuit, alors si nous supportons avec patience, sans trouble et sans murmurer contre lui, tant d'injures et tant de cruauté et tant de rebuffades, et si nous pensons avec humilité et charité que ce portier nous connaît véritablement, et que Dieu le fait parler contre nous, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite.

Et si nous persistons à frapper, et qu'il sorte en colère, et qu'il nous chasse comme des vauriens importuns, avec force vilenies et soufflets en disant : « Allez-vous-en d'ici misérables petits voleurs, allez à l'hôpital, car ici vous ne mangerez ni ne logerez », si nous supportons tout cela avec patience, avec allégresse, dans un bon esprit de charité, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite.

Et si nous, contraints pourtant par la faim, et par le froid, et par la nuit, nous frappons encore et appelons et le supplions pour l'amour de Dieu, avec de grands gémissements, de nous ouvrir et de nous faire cependant entrer, et qu'il dise, plus irrité encore : « ceux-ci sont des vauriens importuns, et je vais les payer comme ils le méritent », et s'il sort avec un bâton noueux, et qu'il nous saisisse par le capuchon, et nous jette par terre, et nous roule dans la neige, et nous frappe de tous les noeuds de ce bâton, si tout cela nous le supportons patiemment et avec allégresse, en pensant aux souffrances du Christ béni, que nous devons supporter pour son amour, ô frère Léon, écris qu'en cela est la joie parfaite.

Et enfin, écoute la conclusion, frère Léon : au-dessus de toutes les grâces et dons de l'Esprit-Saint que le Christ accorde à ses amis, il y a celui de se vaincre soi-même, et de supporter volontiers pour l'amour du Christ les peines, les injures, les opprobres et les incommodités ; car de tous les autres dons de Dieu nous ne pouvons nous glorifier, puisqu'ils ne viennent pas de nous, mais de Dieu, selon que dit l'Apôtre : « Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu de Dieu ? et si tu l'as reçu de lui, pourquoi t'en glorifies-tu comme si tu l'avais de toi-même ? ». Mais dans la croix de la tribulation et de l'affliction, nous pouvons nous glorifier parce que cela est à nous, c'est pourquoi l'Apôtre dit : « Je ne veux point me glorifier si ce n'est dans la croix de Notre-Seigneur Jésus Christ. »

À qui soit toujours honneur et gloire dans les siècles des siècles. Amen.

ITAL001.jpg

0798md16.jpg998671_583114165061691_888094498_n.jpg












Les Franciscains de l'Immaculée avec leur protecteur le pape Jean-Paul II, et avec le pape François, bien-aimé Pontife romain actuel.


> La joie de Sainte Thérèse d'Avila

> La joie de Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio)

> L'héritage spirituel de Padre Pio

> Reconnaissance comme Institut de droit pontifical par le pape Jean-Paul II

> Le sanctuaire Notre-Dame des Anges dans le diocèse de Fréjus-Toulon (Mgr Rey)

> La joie des Franciscains de l'Immaculée

> La joie des "lépreux"

> La joie d'une communauté de sœurs contemplatives d'inspiration dominicaine


Pour Noël au moins, qu'ils puissent compter sur notre prière qui s'associe pour eux à celle de la Très Sainte Vierge Marie.

Quel mal ont donc fait les Franciscains de l’Immaculée ?

Marco Tosatti | Vatican Insider | 8 décembre 2013

Francescani%20Immacolata.jpgNous recevons une lettre d’un laïc proche des Franciscains de l’Immaculée, le petit Ordre “commissarié’” – une décision hautement discutable selon diverses sources – qui dénonce une situation de notable dureté de la part des nouveaux gestionnaires de la situation. D’une longue expérience, nous savons que la cruauté envers les confrères dans les milieux ecclésiastiques n’a rien à envier aux autres milieux. Mais le pape François, qui a approuvé l’envoi d’un commissaire, exhortait dans son interview au directeur de laCiviltà Cattolica à une attitude de « miséricorde » et de « tendresse », il parlait de l’Église comme d’un « hôpital de campagne après la bataille » et il affirmait : « Je vois avec clarté que la chose dont a le plus besoin l’Église aujourd’hui est la capacité de guérir les blessures », parce que « à la fin, les gens sont fatigués de l’autoritarisme ». 
Lisez donc ce qui suit pour savoir si autoritarisme et sa sœur tyrannie sont présents dans le cas des Franciscains de l’Immaculée. On en vient à se demander : mais, qu’ont donc fait ces pauvres religieux? Escroqué, abusé des mineurs, conduit une vie immorale ? Voici la lettre :
« Après la nouvelle de la mise sous tutelle avec un commissaire apostolique des Franciscains de l’Immaculée, les événements sont peu connus. Il est bon de faire un résumé :
 
1. Après avoir accusé le père Stefano Maria Manelli, fondateur de l’Institut des Franciscains de l’Immaculée (FI), d’avoir fait dévier les Frères de leur charisme de fondation, sans expliquer, jusqu’à aujourd’hui, de quelle route le Père aurait dévié ;
 
2. Après avoir interdit de célébrer le Vetus Ordo, interdiction encore en cours, suivi de l’obéissance totale de la part de l’Institut, après avoir déposé de leurs charges, transféré et éloigné, avec furie et précipitation, les frères fidèles au charisme des Pères Fondateurs et après avoir promu tous les frères qui appuient la ‘“nouvelle’” ligne dans les différents couvents FI disséminés par le monde ;
 
3. Après avoir, sans motif clair, éloigné de l’enseignement le père Apollonio, Procurateur Général, Président du Séminaire Théologique et Gardien du couvent de Rome-Boccea et après l’avoir transféré au Portugal ;
 
4. Après avoir éloigné de l’enseignement le père Lanzetta, vice-délégué FI pour l’Italie, supérieur à Florence et enseignant au séminaire et après l’avoir transféré en Autriche, après avoir transféré le père Settimio Manelli et le père Siano, respectivement recteur et vice-recteur du séminaire, déposés de leur charge et remplacés par deux frères de la “nouvelle” ligne, dont l’un n’est même pas bachelier en théologie ;
 
5. Après avoir expédié en Afrique, du jour au lendemain, le père Budani, en maîtrise de Droit Canon et empêché de poursuivre ses études, après avoir exilé le père Stefano, toujours obéissant, et l’avoir privé de recevoir des visites, même de ses parents de sang, sous peine de péché grave et après lui avoir interdit de recevoir des appels téléphoniques et entretenir tout contact direct avec le monde extérieur…
 
6. Après tout cela, par une lettre du 27 novembre, le père Fidenzio Volpi, avec l’appui du père Alfonso Bruno, a retenu opportun de continuer sa guerre totale également contre les laïcs. Il a en effet suspendu toutes les activités des laïcs appartenant à la MIM (Mission de l’Immaculée Médiatrice) et au TOFI (Tiers-Ordre Franciscain de l’Immaculée) et a interdit aux tertiaires de porter l’habit. »
 
Est-ce ainsi, avec cette dureté inouïe et ces purges staliniennes, que l’on résout d’éventuelles difficultés internes à une congrégation religieuse ? Ou bien c’est ainsi que l’on détruit un charisme, non seulement en mesure d’attirer de nombreuses vocations, mais aussi qui était loué jusqu’à hier et soutenu par les plus hautes autorités vaticanes (que l’on songe qu’il y a seulement quelques mois les pères Manelli et Lanzetta, aujourd’hui réprouvés, fréquentaient évêques et cardinaux et trouvaient l’hospitalité sur l’Osservatore Romano).

18:22 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

La liberté de saint Joseph

Angélus du 22 décembre

Rome, 22 décembre 2013(Zenit.org) Anita Bourdin

Saint Joseph est « l’homme fidèle et juste qui a préféré croire au Seigneur plutôt que d’écouter les voix du doute et de l’orgueil humain » ; explique le pape François qui invite à « marcher vers Bethléem » en compagne de Marie et Joseph.

Le pape François a proposé une méditation sur saint Joseph, homme de foi, qui était prêt à renoncer à la personne qui était pour lui la plus chère, Marie, sa fiancée, comme Abraham à Isaac. Mais il écoute la voix de Dieu qui lui ouvre un projet de vie et de bonheur nouveau. Joseph en sort « plus grand » et « plus libre », a expliqué le pape, avant l’angélus de midi, ce dimanche, place Saint-Pierre.

> Lire la suite


22/12/2013

Le Vatican préoccupé par l’euthanasie des enfants en Belgique

Médias catholiques | 20 décembre 2013

"Nous sommes de plus en plus éloignés de l’idée que chaque vie est précieuse et digne de respect"


L’Académie pontificale pour la Vie a exprimé sa grave préoccupation au sujet des dérives éthiques en Belgique, citant l’euthanasie des enfants malades.

Mgr. Renzo Pegoraro, chancelier de l’Académie pontificale pour la Vie, a déclaré que l’institution est gravement préoccupée par l’extension de la loi sur l’euthanasie en Belgique. « Nous espérons que cette évolution peut être arrêtée, parce que nous voulons que ce débat public aille plus loin. Les gens doivent se rendre compte que l’extension de l’euthanasie aux mineurs a de graves conséquences, parce que les enfants sont fortement influencés par les effets psychologiques et physiques d’une maladie. Pourquoi n’est-il pas possible de leur offrir de très bons soins palliatifs ?  »

> Lire la suite


M. B. (d’après Kerknet)

 

"Pour porter un jugement moral correct sur l'euthanasie, il faut avant tout la définir clairement. Par euthanasie au sens strict, on doit entendre une action ou une omission qui, de soi et dans l'intention, donne la mort afin de supprimer ainsi toute douleur. « L'euthanasie se situe donc au niveau des intentions et à celui des procédés employés ».

Il faut distinguer de l'euthanasie la décision de renoncer à ce qu'on appelle l'« acharnement thérapeutique », c'est-à-dire à certaines interventions médicales qui ne conviennent plus à la situation réelle du malade, parce qu'elles sont désormais disproportionnées par rapport aux résultats que l'on pourrait espérer ou encore parce qu'elles sont trop lourdes pour lui et pour sa famille.

(...)

Ces distinctions étant faites, en conformité avec le Magistère de mes Prédécesseurs et en communion avec les Evêques de l'Eglise catholique, je confirme que l'euthanasie est une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d'une personne humaine. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite; elle est transmise par la Tradition de l'Eglise et enseignée par le Magistère ordinaire et universel.

(...)
Alors même que le motif n'est pas le refus égoïste de porter la charge de l'existence de celui qui souffre, on doit dire de l'euthanasie qu'elle est une fausse pitié, et plus encore une inquiétante « perversion » de la pitié: en effet, la vraie « compassion » rend solidaire de la souffrance d'autrui, mais elle ne supprime pas celui dont on ne peut supporter la souffrance. Le geste de l'euthanasie paraît d'autant plus une perversion qu'il est accompli par ceux qui — comme la famille — devraient assister leur proche avec patience et avec amour, ou par ceux qui, en raison de leur profession, comme les médecins, devraient précisément soigner le malade même dans les conditions de fin de vie les plus pénibles.

Pape Jean-Paul II, Lettre encyclique Evangelium Vitae.

Benedicto XVI, el Papa mártir

"Benedicto XVI, el hombre que estorbaba"
Homilía del P. Santiago Martin de los "Franciscanos de María", sobre Benedicto XVI y la situación actual de la Iglesia, correspondiente al Tercer Domingo de Cuaresma - 3 de marzo - del 2013.
La renuncia del papa Benedicto XVI al pontificado de la Iglesia católica fue anunciada por él mismo el 11 de febrero de 2013, y fue efectiva el 28 de febrero, a las 20:00 horas de Roma.


"Benoît XVI, l'homme qui dérangeait la dictature du relativisme"

Homélie prononcée par le père Santiago Martin FM le 3 mars 2013, 3 jours après la renonciation du pape Benoît XVI à son ministère pontifical.

 

 

21/12/2013

Un sérieux combat de civilisation est en cours

Famille Chrétienne n° 1874 | 14 au 20 décembre 2013 | page 35

« Mettre en valeur des expériences qui marchent »

Louis de Lestanville

Marié, 39 ans, chef d’entreprise, porte un projet d’école Montessori.

 

«Les attaques du gouvernement contre la famille ne vont pas s’arrêter au “mirage” pour tous ! Il y a donc un très sérieux combat de civilisation en cours, Mme Taubira l’a affirmé de manière explicite, qui dépasse la question du mariage entre les personnes de même sexe. » Ce combat va traverser tous les champs de la société, notamment l’éducation, thème de la province du Nord dont il assume la coordination.

Dans le prolongement des Manifs, il était donc important pour lui d’être « force de proposition afin de construire un socle de valeurs communes sur les droits fondamentaux de la famille et de l’enfant ». Pour poursuivre le mouvement par la réflexion, plus qu’un parti ou un think tank, ce Grenelle lui a semblé le bon lieu.

L’envie de s’investir a été renforcée par une ligne d’horizon : « Quelle école va-t-on laisser à nos enfants ?  ». Les quatre thèmes étudiés par le Grenelle dans le Nord sont : les parents, éducateurs et responsables de leurs enfants ; l’école (liberté de scolarité, laïcité) ; les difficultés scolaires et extrascolaires (dont le handicap) ; la protection de l’enfance (pornographie, violence et addictions).

Il apprécie la méthode novatrice de ces « états généraux », qui permet de « faire dialoguer des personnes d’horizons différents » et de mettre en valeur « des expériences qui marchent », à l’image du cours Alexandre-Dumas à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), exemple réussi issu de la société civile.

Ce ne sont plus seulement des experts en chambre qui sont sollicités mais tous les citoyens qui « ont réalisé qu’ils devaient reprendre la main sur l’éducation face à un État paradoxalement omniprésent et défaillant ». La question du gender, « sous-jacent théorique du mariage pour tous », la présence d’associations qui promeuvent impunément une « contre-éducation sexuelle », rendent nécessaire une réaction des parents.

Une première bataille historique remportée en faveur de la vie innocente en Espagne

HazteOir | 20/12/2013 - 17:01

Nous avons gagné la première bataille !

* C'est la première fois que la législation abortiste peut reculer en Espagne

* Cependant, l'avortement continuera à être légal et à supprimer des vies innocentes et sans défense [notamment pour des motifs psychologiques - et de santé - sans critères objectifs, ainsi qu'en cas de malformation du foetus! - NdEspN]

* Nous sommes très loin de l'abolition de l'avortement, mais ce ne sera plus pareil pour ceux qui font du profit avec la mort

* La société espagnole a déjà pris parti en faveur de la vie, et il s'agit d'une détermination irréversible

dav_moncloa_1_m_0.jpg?itok=4ktjWFsK

L'infanticide est la honte de notre société et il sera éradiqué comme furent éradiqués l'esclavage et l'apartheid et comme sera un jour éradiquée la torture. Et c'est possible. Bien sûr que c'est possible !

> Lire la suite

 

L'avortement continue malheureusement d'être légal en Espagne, notamment pour des motifs psychologiques sans que ceux-ci soient définis par le moindre critère objectif, ainsi qu'en cas de malformation du fœtus. Les porteurs d'un handicap continuent donc, comme dans tous les pays où l'avortement a été dépénalisé, de subir de scandaleuses discrimination quant à leur droit le plus fondamental, le droit à la vie.

La femme enceinte étant la deuxième victime de l'avortement, la nouvelle loi établit avec raison qu'aucune femme n'ira en prison pour avortement.