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24/12/2014

Minuit, Chrétiens !

Minuit, chrétiens, c'est l'heure solennelle,
Où l'Homme Dieu descendit jusqu'à nous
Pour effacer la tache originelle
Et de Son Père arrêter le courroux.
Le monde entier tressaille d'espérance
En cette nuit qui lui donne un Sauveur.

Peuple à genoux, attends ta délivrance.
Noël, Noël, voici le Rédempteur,
Noël, Noël, voici le Rédempteur !

De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l'Enfant,
Comme autrefois une étoile brillante
Y conduisit les chefs de l'Orient.
Le Roi des rois naît dans une humble crèche :
Puissants du jour, fiers de votre grandeur,

A votre orgueil, c'est de là que Dieu prêche.
Courbez vos fronts devant le Rédempteur.
Courbez vos fronts devant le Rédempteur.

Le Rédempteur a brisé toute entrave :
La terre est libre, et le ciel est ouvert.
Il voit un frère où n'était qu'un esclave,
L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer.
Qui lui dira notre reconnaissance,
C'est pour nous tous qu'il naît, qu'il souffre et meurt.

Peuple debout ! Chante ta délivrance,
Noël, Noël, chantons le Rédempteur,
Noël, Noël, chantons le Rédempteur !

> Paroles Minuit, Chrétiens


 

 

 

23/12/2014

Jésus chez les Bretons de Théodore Botrel

Si Jésus revenait au monde,Botrel.JPG
Le doux Sauveur à barbe blonde,
Le Charpentier aux grands yeux doux,
Jésus devrait renaître au monde
Chez nous !

Refrain : Iou ! iou ! iou !
Sonnez, les binious !
Car le Divin Maître
Va renaître !
Iou ! iou ! iou !
Sonnez les binious !
Car Jésus, peut-être
Va revenir
Chez nous !

S’Il veut renaître en une crèche,
Dans un petit nid d'herbe fraîche,
Près d'un bœuf au pelage roux,
On lui trouvera cette crèche
Chez nous !

[Refrain]

S’il veut une Cour bien rustique
Au coeur tendre, à l'âme mystique
De bergers sonneurs de binious,
Il aura sa Cour bien rustique
Chez nous !

[Refrain]

S’il veut des Simples pour Apôtres
Choisis, comme il choisit les autres,
Chez les Pêcheurs graves et doux,
Jésus trouvera ses Apôtres
Chez nous !

[Refrain]

S'il veut de calmes paysages :
Vallons ombreux et verts pacages
Fleuris de genêts et de houx,
II est de calmes paysages
Chez nous !

[Refrain]

S'il veut d'autres Samaritaines
A l'écouter près des fontaines
Ou sous les pommiers à genoux,
II aura des Samaritaines
Chez nous !

[Refrain]

Mais s'il Lui faut un nouveau Traître,
Un Judas pour livrer son Maître...
Qu'il renaisse ailleurs, voyez-vous :
II ne trouverait pas un Traître
Chez nous !

Paroles

22/12/2014

Un chant pour se préparer à Noël : Les anges dans nos campagnes

Les anges, dans nos campagnes,
Ont entonné l’hymne des cieux ;
Et l’écho de nos montagnes
Redit ce chant mélodieux ;
Gloria in excelsis Deo (bis)

Bergers, pour qui cette fête ?
Quel est l’objet de tous ces chants ?
Quel vainqueur ? quelle conquête
Mérite ces cris triomphants ?
Gloria in excelsis Deo (bis)

Ils annoncent la naissance
Du Libérateur d’Israël ;
Et, pleins de reconnaissance,
Chantent en ce jour solennel :
Gloria in excelsis Deo (bis)

Allons tous de compagnie,
Sous l'humble toit qu'il a choisi,
Voir l'adorable Messie
À qui nous chanterons aussi :
Gloria in excelsis Deo (bis)

Cherchons tous l'heureux village
Qui l'a vu naître sous ses toits.
Offrons lui le tendre hommage
Et de nos cœurs et de nos voix.
Gloria in excelsis Deo (bis)

Dans l'humilité profonde
Où vous paraissez à nos yeux,
Pour vous louer, Roi du monde,
Nous redirons ce chant joyeux :
Gloria in excelsis Deo (bis)

Toujours remplis du mystère
Qu'opère aujourd'hui votre amour
Notre devoir sur la terre
Sera de chanter chaque jour :
Gloria in excelsis Deo (bis)

Déjà les bienheureux anges,
Les chérubins, les séraphins,
Occupés de vos louanges,
Ont appris à dire aux humains :
Gloria in excelsis Deo (bis)

Bergers, loin de vos retraites,
Unissez-vous à leurs concerts,
Et que vos tendres musettes
Fassent retentir dans les airs :
Gloria in excelsis Deo (bis)

Dociles à leur exemple,
Seigneur, nous viendrons désormais
Au milieu de votre temple,
Chanter avec eux vos bienfaits.
Gloria in excelsis Deo (bis) Version 3

Les anges dans nos campagnes,
Ont entonné l’hymne des cieux ;
Et l’écho de nos montagnes
Redit ce chant mélodieux :
Gloria in excelsis Deo (bis)

Bergers, pour qui cette fête ?
Quel est l'objet de tous ces chants ?
Quel vainqueur, quelle conquête
Mérite ces cris triomphants ?
Gloria in excelsis Deo (bis)

Ils annoncent la naissance
Du Libérateur d’Israël ;
Et pleins de reconnaissance,
Chantent ce jour si solennel.
Gloria in excelsis Deo (bis)

Cherchons tous l’heureux village
Qui l'a vu naître sous ses toits.
Offrons-lui le tendre hommage
Et de nos cœurs et de nos voix
Gloria in excelsis Deo (bis)

Dans l’humilité profonde
Où vous paraissez à nos yeux,
Pour vous louer, Roi du monde,
Nous redirons ce chant joyeux.
Gloria in excelsis Deo (bis)

Déjà par la voix de l’ange,
Par les hymnes des chérubins,
La terre suit la louange
Qui se chante aux parvis divins.
Gloria in excelsis Deo (bis)

Bergers, quittez vos retraites,
Unissez-vous à leurs concerts ;
Et que vos tendres musettes
Fassent retentir dans les airs.
Gloria in excelsis Deo (bis)

Dociles à leur exemple,
Seigneur, nous viendrons désormais,
Au milieu de votre temple,
Chanter avec eux vos bienfaits.

21/12/2014

21 décembre, la fête de Saint Thomas

carav10.jpgComme un homme qui ne commence pas à bâtir avant que tout l'argent soit réuni,
Comme un prince qui ne déclare pas la guerre avec vingt mille hommes quand il en a cent mille contre lui,
Ainsi Thomas qui laisse l'Évangile (et l'année), presque tout, finir avant que son nom s'y trouve.
Et certes il suit Jésus, ne dit rien, mais l'on ne voit pas qu'il approuve,
Jusqu'à ce qu'il s'avance, tout-à-coup (un peu avant que le calendrier soit fini),
Et crie violemment aux autres : « Allons et mourons tous avec Lui ! »
Mais, Seigneur, cependant pour moi c'est une grande chose que de mourir !
C'est une grande chose que d'être Votre Apôtre et cependant je suis prêt à consentir.
Je suis prêt à croire ce que Vous dites, à la condition que ce soit sûr,
Je suis prêt terriblement à m'ouvrir si Vous savez porter dans ce cœur dur,
Plus dur qu'une souche de chêne et qu'un bois serré de châtaignier,
La hache et le coup si profond que le fer y reste enfoncé !
Et je veux bien mourir, mais c'est à la condition
Que Vous mouriez le premier et que toute la Passion,
Toute sans qu'il y manque rien soit consommée, et que de nouveau Vous soyez là,
Ressuscité de la tombe, et que Vous médisiez : Thomas !
Je veux bien Vous croire, Seigneur, et faire ce que Vous voulez,
Si Vous souffrez que je sois un moment dans les trous de Vos mains et de Vos pieds.
Et je dirai que c'est Vous et que Vous êtes mon Dieu et mon Seigneur,
Si Vous me laissez Vous toucher et mettre la main dans Votre cœur ! 

Paul Claudel,

autres textes de Paul Claudel :

> sa conversion

> Saint François Xavier

 

 

Paul Claudel se convertit un soir de Noël

"Noel-Saint-Joseph-accueille-Jesus-a-la-creche.jpegJ'avais complètement oublié la religion et j'étais à son égard d'une ignorance de sauvage. La première lueur de vérité me fut donnée par la rencontre des livres d'un grand poète, à qui je dois une éternelle reconnaissance, et qui a eu dans la formation de ma pensée une part prépondérante, Arthur Rimbaud. La lecture des Illuminations, puis, quelques mois après, d'Une saison en enfer, fut pour moi un événement capital. Pour la première fois, ces livres ouvraient une fissure dans mon bagne matérialiste et me donnaient l'impression vivante et presque physique du surnaturel. Mais mon état habituel d'asphyxie et de désespoir restait le même. Tel était le malheureux enfant qui, le 25 décembre 1886, se rendit à Notre-Dame de Paris pour y suivre les offices de Noël. Je commençais alors à écrire et il me semblait que dans les cérémonies catholiques, considérées avec un dilettantisme supérieur, je trouverais un excitant approprié et la matière de quelques exercices décadents. C'est dans ces dispositions que, coudoyé et bousculé par la foule, j'assistai, avec un plaisir médiocre, à la grand'messe. Puis, n'ayant rien de mieux à faire, je revins aux vêpres. Les enfants de la maîtrise en robes blanches et les élèves du petit séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet qui les assistaient, étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat. J'étais moi-même debout dans la foule, près du second pilier à l'entrée du chœur à droite du côté de la sacristie. Et c'est alors que se produisit l'événement qui domine toute ma vie. En un instant mon cœur fut touché et je crus. Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute, que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d'une vie agitée, n'ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher. J'avais eu tout à coup le sentiment déchirant de l'innocence, l'éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable."

Paul Claudel

20/12/2014

Les grandes Antiennes Ô

Féries majeures

Introduites dans la liturgie romaine au VIIIe s., les grandes antiennes en « Ô », en latin antiphonae majores,  sont chantées avant et après le Magnificat, aux vêpres quotidiennes de la semaine précédant Noël. On les appelle ainsi car elles commencent toutes par « Ô » (le vocatif latin). Elles s'adressent au Christ qui va naître, et contiennent de nombreuses références bibliques, vétéro et néo-testamentaires. Chacune comporte trois éléments : un titre messianique pris dans les livres sapientiaux ou prophétiques ; une allusion à un fait de la première Alliance préfigurant ce qui va s’accomplir en Jésus ; une prière exprimant le désir de la venue du Messie en la personne de Jésus. Ces antiennes sont une méditation chantée à travers laquelle l’Église exprime l’attente du Sauveur à la lumière de l’histoire du salut.

Les initiales des titres messianiques, dans leur formulation latine comme dans la traduction française, forment un acrostiche. Si on les lit en remontant du 23 au 17 décembre, on obtient l’expression :

                E (Emmanuel, Emmanuel)

                R (Rex, Roi)

                O (Oriens, Orient)

                C (Clavis, Clef)

                R (Radix, Racine)

                A (Adonaï, Adonaï)

                S (Sapientia, Sagesse)

ERO CRAS, ce qui signifie : « demain je serai là »

En chant grégorien, elles sont toutes du deuxième mode, qui exprime l'attente de Dieu, et elles se terminent le 23 décembre, la veille de la fête de Noël, célébrant ainsi la naissance de Jésus-Christ.

 « L’instant choisi pour faire entendre ce sublime appel à la charité du Fils de Dieu, est l’heure des Vêpres, parce que c’est sur le Soir du monde, vergente mundi vespere, que le Messie est venu. On les chante à Magnificat, pour marquer que le Sauveur que nous attendons nous viendra par Marie. On les chante deux fois, avant et après le Cantique, comme dans les fêtes Doubles, en signe de plus grande solennité ; et même l’usage antique de plusieurs Églises était de les chanter trois fois, savoir : avant le Cantique lui-même, avant Gloria Patri, et après Sicut erat. Enfin, ces admirables Antiennes, qui contiennent toute la moelle de la Liturgie de l’Avent, sont ornées d’un chant plein de gravité et de mélodie ; et les diverses Églises ont retenu l’usage de les accompagner d’une pompe toute particulière, dont les démonstrations toujours expressives varient suivant les lieux. Entrons dans l’esprit de l’Église et recueillons-nous, afin de nous unir, dans toute la plénitude de notre cœur, à la sainte Église, lorsqu’elle fait entendre à son Époux ces dernières et tendres invitations, auxquelles il se rend enfin. » (Dom Guéranger, l’année liturgique)

 Per Ipsum

Un chant de Noël pour préparer Noël : Pueri Concinite

Pueri concinite
nato regi psallite !
Voce pia dicite :
"Apparuit quem genuit Maria !"
Sunt impleta
Quem predixit Gabriel
Eja ! Virgo Deum genuit
quem divina voluit clementia.
Hodie apparuit in Israel.
Ex Maria virgine
natus est Rex
alleluia !

Enfants, chantez ensemble,
jouez pour le roi qui vient de naître !
Dites avec vos voix tendres :
« Il est apparu Celui que Marie a engendré ! »
Les paroles de l'ange Gabriel
se sont réalisées.
Ah ! la Vierge a donné naissance au Dieu
et sa divine douceur L'a accepté.
Aujourd'hui, Il est apparu en Israël.
De la Vierge Marie
est né un roi,
alléluia !


 

18/12/2014

Alors, il faut prier !

Chcropped-logo-neuvaine-2001.pngers amis,
Comme Dieu est bon avec notre pays ! Combien Notre-Dame veille sur notre France ! Elle en est  la Patronne principale. Oui, comme Dieu est bon ! S'arrêter sur le seul regard de ce qui ne va pas, ne fera rien changer les choses. Passer son temps à dire, souligner ce qui ne ve pas, ne nourrit pas l'Espérance. Cela nous blesse profondément. Ne nous donne pas la paix intérieure. Passer son temps avec sa souris d'ordinateur à signer toutes les pétitions qui arrivent dans notre boîte mails, ne suffit pas.

Un jour, Saint Jean-Paul II à qui on racontait un évènement très important qui veniait d'arriver dans le monde, une catastrophe, répondit à son collaborateur : "Alors, il faut prier !". Il s'abîma alors immédiatement dans la prière, sans vouloir savoir ce qui venait d'arriver. Saint Jean-Paul II priait lui-même sept heure par jour. Il est pour chacun de nous, d'abord un modèle de vie de prière.

Car, c'est bien de prière dont il s'agit. Dont nous devons comprendre combien elle est et doit être première dans notre vie. Sans la prière, sans des "âmes qui s'offrent par la prière", sans des âmes fortifiées par les dons de l'Esprit Saint, qui s'exposent jusqu'à offrir leur vie, tout le reste devient du bidouillage... et finit dans l'impasse. Ne construit rien à long terme, ne donne pas de racines.

Nous savons bien ce dont souffre notre pays. La France a mal à son âme parce qu'elle s'est affranchie de la Grâce de son Baptême. Ce n'est pas pour rien que Jean Paul II est venu en France en 1980 en posant cette question, la seule qui devait être posée. La seule à partir de laquelle le relèvement de la France, la reconstruction en profondeur de la France se vivra : "France, fille aînée de l'Église, éducatrice des peuples, es-tu fidèle aux promesses de ton Baptême ?" Cette invitation est lancée à chacun de nous, à chaque famille et future famille. A chaque jeune. Chaque personne âgée. Chaque engagée au service de la Cité. Oui, elle est à nouveau posée alors que vient de commencer la Neuvaine de prière à Notre-Dame, une grande neuvaine pour le pays, depuis le 15 novembre jusqu'au 15 août 2015.

[...]

Oui, comme Dieu est bon ! Comme Notre-Dame veille sur nous.

Tant de grâce de consolation sur notre chemain, tant de grâces nous attendent. Pour être renouvelés de l'intérieur, sans perdre la paix du coeur.

Venez, adorons-Le. C'est Noël.

Abbé Lelièvre

 

> Famille Missionnaire, Évangile de la Vie

> Neuvaine pour la France

> Prier ou agir ?

15/12/2014

Un entretien d'embauche qui fait réfléchir

 

13/12/2014

Lecture par parties du Syllabus de Pie IX à l'occasion du 150ème anniversaire de sa publication (IX et X)

pie ix, syllabus, papeA l'occasion de 150ème anniversaire de la publication du Syllabus des Erreurs et de l'encyclique Quanta Cura par le Pape Pie IX le 8 décembre 1864, Espérance Nouvelle vous propose une lecture par parties de ce document majeur du Magistère pontifical de Pie IX.

Lisez l'éloge de l'enseignement et du pontificat de Pie IX par Jean XXIII et Jean-Paul II ainsi que les parties I et II du Syllabus dans le premier article de la série:

> Lecture du Syllabus (I et II)

Le Syllabus des Erreurs, également appelé Résumé des Principales Erreurs de notre temps ou simplement Catalogue des Erreurs modernes, est une liste d'énoncés contraires à la foi catholique rassemblés en un seul document par Pie IX pour les condamner toutes ensemble fermement et solennellement en y indiquant les références du Magistère où sont condamnées ces affirmations.

Le texte des parties IX et X du Syllabus est reproduit ci-dessous.

 

RÉSUMÉ
RENFERMANT LES PRINCIPALES ERREURS DE NOTRE TEMPS
QUI SONT SIGNALÉES
DANS LES ALLOCUTIONS CONSISTORIALES, ENCYCLIQUES ET AUTRES LETTRES APOSTOLIQUES DE N. T. S. P. LE PAPE PIE IX.

 

ASS III (1867) 168. Traduction française dans Recueil, pp. 17-35.

Le chiffre entre parenthèses renvoie au document indiqué dans la liste ci-après.

 

§ IX.
Erreurs sur le principat civil du Pontife romain.

LXXV. Les fils de l'Église chrétienne et catholique disputent entre eux sur la compatibilité du pouvoir temporel avec le pouvoir spirituel (9).

LXXVI. L'abrogation de la souveraineté civile dont le Saint-Siège est en possession servirait, même beaucoup, à la liberté et au bonheur de l'Église (4, 6).

N.B. - Outre ces erreurs explicitement notées, plusieurs autres erreurs sont implicitement condamnées par la doctrine qui a été exposée et soutenue sur le principat civil du Pontife Romain, que tous les catholiques doivent fermement professer. Cette doctrine est clairement enseignée dans l'Allocution Quibus quantisque, du 20 avril 1849 ; dans l'Allocution Si semper antea, du 20 mai 1850 ; dans la Lettre Apostolique, Cum catholica Ecclesia, du 26 mars 1860 ; dans l'Allocution Novos, du 28 septembre 1860 ; dans l'Allocution Jamdudum, du 18 mars 1861 ; dans l'Allocution Maxima quidem, du 9 juin 1862.

§ X.
Erreurs qui se rapportent au libéralisme moderne.

LXXVII. A notre époque, il n'est plus utile que la religion catholique soit considérée comme l'unique religion de l'État, à l'exclusion de tous les autres cultes (16).

LXXVIII. Aussi c'est avec raison que, dans quelques pays catholiques, la loi a pourvu à ce que les étrangers qui s'y rendent y jouissent de l'exercice public de leurs cultes particuliers (12).

LXXIX. Il est faux que la liberté civile de tous les cultes, et que le plein pouvoir laissé à tous de manifester ouvertement et publiquement toutes leurs pensées et toutes leurs opinions, jettent plus facilement les peuples dans la corruption des mœurs et de l'esprit, et propagent la peste de l'Indifférentisme (18).

LXXX. Le Pontife Romain peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne (24).

 

> Liste des écrits du Pape Pie IX d'où sont tirées les propositions du Syllabus

 

 

> 150ème anniversaire du Syllabus du Pape Pie IX (1864 - 2014)

> Texte intégral de l'encyclique Quanta Cura

> Texte intégral du Syllabus des Erreurs

> Texte intégral de l'encyclique Quanta Cura

> Texte intégral du Syllabus des Erreurs