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23/05/2015

L'hymne acathiste à la Sainte Vierge

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

ACATHISTE (du grec « qui n’est pas assis ») : Hymne pendant lequel on reste debout.

L'Acathiste à la Mère de Dieu  est le premier et le plus connu des acathistes. Durant l’année liturgique, chez les catholiques, l’hymne acathiste est chantée solennellement le cinquième samedi de Carême. Chez les orthodoxes les stances de l'acathiste sont distribuées sur les quatre premiers vendredis de Carême.  Le 5ème samedi du Grand Carême, (le vendredi soir liturgiquement,) dans toutes les  églises orthodoxes; on chante l'hymne « acathiste » entier à la gloire de la Mère de Dieu, Lui demandant de protéger et de donner la force aux fidèles de bien terminer la course du jeune.

L’hymne acathiste est reprise en de nombreuses autres occasions ; son usage est recommandé à la piété du clergé, des moines et des fidèles. Il est considéré comme un chef-d’œuvre littéraire et théologique qui présente, sous la forme d’une prière, la foi commune et universelle de l’Église des premiers siècles au sujet de la Vierge Marie.

Les deux premières stances constituent une méditation des Evangiles de l'Enfance, depuis le récit de l'Annonciation jusqu'à la rencontre avec Siméon. Les deux dernières stances déploient le mystère de la maternité de Marie, Vierge et Mère.

 

 

Un ange, parmi ceux qui se tiennent devant la Gloire du Seigneur, fut envoyé dire à la Mère de Dieu : « Réjouis-toi ! Il incline les cieux et descend, Celui qui vient demeurer en toi dans toute sa plénitude. Je le vois dans ton sein prendre chair à ma salutation ! » Avec allégresse, l'ange l'acclame :

Réjouis-toi en qui resplendit la joie du Salut

Réjouis-toi en qui s'éteint la sombre malédiction

Réjouis-toi en qui Adam est relevé de sa chute

Réjouis-toi en qui Ève est libérée de ses larmes

Réjouis-toi Montagne dont la hauteur dépasse la pensée des hommes

Réjouis-toi Abîme à la profondeur insondable même aux anges

Réjouis-toi tu deviens le Trône du Roi

Réjouis-toi tu portes en ton sein Celui qui porte tout

Réjouis-toi Étoile qui annonce le Lever du Soleil

Réjouis-toi tu accueilles en ta chair ton enfant et ton Dieu

Réjouis-toi tu es la première de la Création Nouvelle

Réjouis-toi en toi nous adorons l’Artisan de l’univers

Réjouis-toi Épouse inépousée !

La Toute-Sainte répondit à l'ange Gabriel avec confiance : « Voilà une parole inattendue, qui paraît incompréhensible à mon âme, car tu m'annonces que je vais enfanter, moi qui suis vierge. »

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Pour comprendre ce mystère qui dépasse toute connaissance, la Vierge dit au Serviteur de Dieu : « Comment, dis-moi, me sera-t-il passible de donner naissance à un fils alors que je ne connais pas d'homme ? » Plein de respect, l'ange l'acclame :

Réjouis-toi tu nous ouvres au secret du Dessein de Dieu

Réjouis-toi tu nous mènes à la confiance dans le silence

Réjouis-toi tu es la première des merveilles du Christ Sauveur

Réjouis-toi tu récapitules la richesse de sa Parole

Réjouis-toi Échelle en qui Dieu descend sur la terre

Réjouis-toi Pont qui unit la terre au ciel

Réjouis-toi Merveille inépuisable pour les anges

Réjouis-roi Blessure inguérissable pour l’adversaire

Réjouis-roi ineffable Mère de la Lumière

Réjouis-toi tu as gardé en ton coeur le Mystère

Réjouis-toi en qui est dépassé le savoir des savants

Réjouis-toi en qui est illuminée la foi des croyants

Réjouis-toi Épouse inépousée !

La puissance du Très-Haut reposa sur l'Inépousée et comme un jardin au beau fruit, elle porta le Salut pour tous ceux qui désirent le cueillir.

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Portant le Seigneur dans son sein, Marie partit en hâte chez Élisabeth. Lorsqu'il reconnut la salutation de Marie, l’enfant se réjouit aussitôt, bondissant d’allégresse comme pour chanter à la Mère de Dieu :

Réjouis-toi Jeune pousse au Bourgeon immortel

Réjouis-toi Jardin au Fruit qui donne Vie

Réjouis-toi en qui a germé le Seigneur notre Ami

Réjouis-toi tu as conçu le Semeur de notre vie

Réjouis-toi Champ où germe la Miséricorde en abondance

Réjouis-toi Table qui offre la Réconciliation en plénitude

Réjouis-toi tu prépares l'Espérance du Peuple en marche

Réjouis-toi tu fais jaillir la Nourriture d'Éternité

Réjouis-roi Parfum d'une offrande qui plaît à Dieu

Réjouis-toi en qui tout l'univers est réconcilié

Réjouis-toi Lieu de la bienveillance de Dieu pour les pécheurs

Réjouis-toi notre assurance auprès de Dieu

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Joseph le Sage se troubla, secoué par une tempête de pensées contradictoires. Il te vit inépousée et te soupçonna d'un amour caché, toi l'Irréprochable. Mais, apprenant que ce qui avait été engendré en toi venait de l'Esprit-Saint, il s'écria : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Quand les bergers entendirent les anges chanter la venue du Christ en notre chair, ils ont couru contempler leur Pasteur reposant sur le sein de Marie en Agneau Immaculé. Ils exultèrent en chantant :

Réjouis-toi Mère de l'Agneau et du Pasteur

Réjouis-toi Maison des brebis rassemblées

Réjouis-toi Protection contre le loup qui disperse

Réjouis-toi en ta chair s’ouvre la Porte qui conduit au Père

Réjouis-toi en qui les cieux se réjouissent avec la terre

Réjouis-toi en qui la terre exulte avec les cieux

Réjouis-toi tu donnes l'assurance à la parole des Apôtres

Réjouis-toi tu donnes la force au témoignage des Martyrs

Réjouis-toi inébranlable soutien de notre foi

Réjouis-toi tu sais la splendeur de la grâce

Réjouis-toi en qui l'Enfer est dépouillé

Réjouis-toi en qui nous sommes revêtus de gloire

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Les Mages ont vu l'astre qui conduit à Dieu. Marchant à sa clarté comme on saisit un flambeau, ils ont trouvé la Lumière véritable. Tout proches de Celui que personne n'a jamais vu, ils acclament sa Mère : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Ceux qui savent lire les signes des astres ont reconnu dans les bras de la Vierge le Créateur des hommes ; dans les traits de Celui qui a pris condition d'esclave ils ont adoré leur Maître. Avec empressement ils l'honorèrent de leurs présents en chantant à la Toute-Bénie :

Réjouis-toi Mère de l'Astre sans déclin

Réjouis-toi Reflet de la clarté de Dieu

Réjouis-toi en qui s’éteint la brûlure du mensonge

Réjouis-toi en qui s'illumine pour nous la Trinité d'Amour

Réjouis-toi en qui l'inhumaine puissance est défaite

Réjouis-toi tu nous montres le Christ Seigneur Ami des hommes

Réjouis-toi en qui les idoles païennes sont renversées

Réjouis-toi tu nous donnes d’être libérés des oeuvres mauvaises

Réjouis-toi en qui s’éteint l'idolâtrie du feu païen

Réjouis-toi en qui nous sommes affranchis du feu des passions

Réjouis-toi tu conduis les croyants vers le Christ Sagesse

Réjouis-toi Allégresse de toutes les générations

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Les Mages s'en retournèrent à Babylone en témoins, porteurs de Dieu. Là ils annoncèrent la Bonne Nouvelle et accomplirent les Écritures en te proclamant devant tous comme Messie. Hérode resta seul, livré à sa sottise, incapable d'entrer dans la louange : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Ô Sauveur, tu as porté en Égypte l'éclat de la vérité et tu en as chassé les ténèbres du mensonge. Les idoles du pays de l'esclavage se sont placées sous ta puissance et ceux que tu as ainsi délivrés du péché se tournent vers la Mère de Dieu pour lui chanter :

Réjouis-toi en qui l'homme est relevé

Réjouis-toi en qui les démons sont défaits

Réjouis-toi tu foules au pied le maître du mensonge

Réjouis-toi tu démasques le piège des idoles

Réjouis-toi Mer où trouve sa perte le Pharaon qui se tient dans l'esclavage du péché

Réjouis-toi Rocher d'où jaillit la Source qui abreuve les assoiffés

Réjouis-toi Colonne du Feu qui illumine notre marche dans la nuit

Réjouis-toi Manteau aussi vaste que la Nuée pour ceux qui sont sans recours

Réjouis-toi tu portes le vrai Pain du ciel qui remplace la manne

Réjouis-toi Servante du Festin où nous avons part aux réalités du ciel

Réjouis-toi Belle terre de la foi où s'accomplit la Promesse

Réjouis-toi Pays ruisselant de lait et de miel

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Lorsque Siméon fut au seuil de la mort, Seigneur, tu lui fus présenté comme un enfant mais il reconnut en toi la perfection de la Divinité. Plein d'admiration pour ton Être qui n'a pas de fin, il chanta : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Le Créateur a fait une Oeuvre Nouvelle lorsqu'il se rendit visible à nos yeux. Il a pris chair dans le sein d'une vierge en la gardant dans son intégrité, pour qu'à la vue de cette merveille nous chantions :

Réjouis-toi Fleur de l'Être inaltérable de Dieu

Réjouis-toi Couronne de son amour virginal

Réjouis-toi Figure qui resplendit de la Résurrection du Seigneur

Réjouis-toi tu partages avec les anges la clarté du Royaume

Réjouis-toi Arbre dont le Fruit splendide nourrit les croyants

Réjouis-toi Feuillage dont l'ombre procure la fraîcheur aux multitudes

Réjouis-toi tu enfantes la rançon des captifs

Réjouis-toi tu portes dans ta chair le Guide des égarés

Réjouis-toi notre Avocate auprès du Juge juste et bon

Réjouis-roi en qui arrive le pardon pour la multitude

Réjouis-toi Tunique d'espérance pour ceux qui sont nus

Réjouis-toi Amour plus fort que tout désir

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Quand nous contemplons cet enfantement inhabituel nous devenons étrangers à notre monde habituel et notre esprit se tourne vers les réalités d'en haut. Car le Très-Haut s'est révélé aux hommes dans l'abaissement pour élever ceux qui croient en lui.

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Le Verbe que rien ne contient a pris chair dans notre condition humaine sans cesser d'être Dieu. En venant habiter le monde d'en-bas, il n'a pas quitté pour autant les réalités d'en-haut, mais il est descendu tout entier dans le sein d'une Vierge qu'il a habitée de sa divinité :

Réjouis-toi Temple du Dieu de toute immensité

Réjouis-toi Porche du Mystère enfoui depuis les siècles

Réjouis-toi incroyable nouvelle pour les incroyants

Réjouis-toi Bonne Nouvelle pour les croyants

Réjouis-toi Vaisseau choisi où vient à nous Celui qui surpasse les Chérubins

Réjouis-toi Demeure très sainte de Celui qui siège au-dessus des Séraphins

Réjouis-toi en qui les contraires sont conduits vers l'Unité

Réjouis-toi en qui se joignent la virginité et la maternité

Réjouis-toi en qui la transgression reçoit le pardon

Réjouis-toi en qui le Paradis s'ouvre à nouveau

Réjouis-toi Clef du Royaume du Christ

Réjouis-toi Espérance des biens éternels

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Tous les anges du ciel ont été frappés de stupeur devant la prodigieuse oeuvre de ton Incarnation, Seigneur, car toi le Dieu que nul n'a jamais vu, tu t'es rendu visible à tous et tu as demeuré parmi nous. Tous nous t'acclamons : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Devant toi, ô Mère de Dieu, les orateurs bavards sont muets comme des poissons, incapables de dire comment tu as pu enfanter et demeurer vierge. Remplis d'étonnement, nous contemplons en toi le Mystère de la Foi :

Réjouis-toi Trône de la sagesse éternelle

Réjouis-toi Écrin du dessein bienveillant de Dieu

Réjouis-toi tu conduis les philosophes aux limites de leur sagesse

Réjouis-toi tu mènes les savants aux frontières du raisonnement

Réjouis-toi devant qui les esprits subtils deviennent hésitants

Réjouis-toi devant qui les littérateurs perdent leurs mots

Réjouis-toi devant qui se défont les raisonnements les plus serrés

Réjouis-toi car tu montres Celui dont la Parole agit avec puissance

Réjouis-toi en qui nous sommes tirés de l'abîme de l'ignorance

Réjouis-toi en qui nous accédons à la plénitude du Mystère de Dieu

Réjouis-toi Planche de salut pour ceux qui aspirent à la pleine vie

Réjouis-toi Havre de paix pour ceux qui se débattent dans les remous de leur vie

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Dans sa volonté de sauver toute sa création, le Créateur de l'univers a choisi d'y venir lui-même. Pour refaire en nous son image à sa ressemblance divine, il est devenu l'Agneau, lui notre Dieu et notre Pasteur.

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

En toi Vierge Marie, Mère de Dieu, trouvent refuge ceux qui ont fait choix de virginité et qui se tournent vers toi. Car le Créateur du ciel et de la terre t'a façonnée, ô Immaculée, en venant demeurer dans ton sein. Tous, il nous apprend à t'acclamer :

Réjouis-toi Mémorial de la virginité

Réjouis-toi Porte du Salut

Réjouis-toi premier fruit du Royaume Nouveau

Réjouis-toi en qui resplendit la merveille du don gratuit

Réjouis-toi en qui sont régénérés les esprits accablés

Réjouis-toi en qui sont fortifiés ceux que leur passé a blessé

Réjouis-toi car tu enfantes Celui qui nous délivre du Séducteur

Réjouis-toi car tu nous donnes la Source de la chasteté

Réjouis-toi Chambre nuptiale où Dieu épouse notre humanité

Réjouis-toi tu confies au Dieu d'amour ceux qui se donnent à lui

Réjouis-toi Nourriture du Seigneur pour ceux qui ont pris le chemin de virginité

Réjouis-toi tu conduis les croyants à l’intimité avec l'Époux

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Toutes nos hymnes de louange sont impuissantes à chanter, Seigneur, la profusion de ta miséricorde infinie. Seraient-elles aussi nombreuses que le sable de la mer, jamais elles ne parviendraient à égaler la richesse du don que tu nous as fait.

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Nous contemplons dans la Vierge sainte le flambeau qui a porté la Lumière dans les ténèbres. Embrasée par la flamme du Verbe de Dieu qu'elle accueille dans sa chair, elle conduit tout homme à la connaissance de Dieu, illuminant l'intelligence de sa Splendeur. Joyeusement nous l'acclamons :

Réjouis-toi Aurore du Soleil levant

Réjouis-toi Flambeau qui porte la Lumière véritable

Réjouis-toi Éclat de Celui qui illumine notre coeur

Réjouis-toi devant toi l'Ennemi est frappé de terreur

Réjouis-toi Porte de la Lumière étincelante

Réjouis-toi Source d'une Eau jaillissant en Vie éternelle

Réjouis-toi Image vivante de la piscine du baptême

Réjouis-toi en qui nous sommes lavés de la souillure du péché

Réjouis-toi Bassin où nous est donné un esprit renouvelé

Réjouis-toi Coupe où nous puisons la Joie

Réjouis-toi en qui nous respirons le parfum du Christ

Réjouis-toi Source intarissable d'allégresse

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Il a voulu faire grâce des anciennes dettes à tous les hommes. De lui-même il est venu habiter chez les siens, parmi ceux qui vivaient loin de sa Grâce et déchirant leurs billets de créance, il entendit de toutes les bouches sortir cette acclamation : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Nos voulons, ô Mère de Dieu, chanter ton enfantement, te louer comme le Temple vivant que le Seigneur a sanctifié et glorifié en demeurant dans ton sein, lui qui tient tout dans sa Main :

Réjouis-toi Tabernacle du Dieu vivant

Réjouis-toi Sanctuaire qui contient le Seul Saint

Réjouis-toi Arche de la Nouvelle Alliance dorée par l'Esprit

Réjouis-toi Trésor inépuisable de la Vie

Réjouis-toi Diadème de grand prix pour les gouvernants

Réjouis-toi Gloire vénérable des prêtres de Dieu

Réjouis-toi Solide Tour qui garde l’Église

Réjouis-toi Rempart inébranlable de la Cité

Réjouis-toi en qui surgit le Trophée de notre victoire

Réjouis-toi en qui sonne la déroute de notre Ennemi

Réjouis-toi Guérison de mon corps

Réjouis-toi Salut de mon âme

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Ô Mère bénie entre toutes, toi qui as enfanté le Verbe de Dieu, le Seul Saint, reçois l'offrande de notre prière. Garde-nous de tout malheur et de toute menace, nous qui te chantons d'un même coeur : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

Source : Marie de Nazareth


 

 

 

22/05/2015

Notre-Dame Médiatrice de toutes Grâces

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Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

Que la très Sainte Vierge Marie soit la Médiatrice de toutes les grâces, ce n'est pas une doctrine nouvelle, et l'Office et la Messe approuvée par le pape Pie XI ne sont que la confirmation officielle d'une vérité qui découle de la Maternité divine de Marie et de tout le plan de Dieu dans l'ordre de notre salut. Cette fête était de plus en plus dans les vœux des serviteurs les plus fervents et les plus éclairés de la très Sainte Vierge; elle dérive de toute la doctrine de l'Église, de l'enseignement des Docteurs et des Saints ; il suffit de nommer, parmi d'autres, saint Éphrem, saint Bernard, saint Bernardin, saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dont le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge est, en quelque sorte, l'illustration magnifique de cette Médiation universelle de la Mère de Dieu.        

Le titre par excellence de Marie, Sa gloire suprême, le principe de toutes Ses grandeurs et de toutes Ses vertus, c'est Sa Maternité divine. Si la tradition de l'Église L'appelle la Trésorière du Royaume des Cieux, la Toute-puissance suppliante, la Dispensatrice de la grâce, la Corédemptrice, la Reine du Ciel et de la terre, etc., c'est en raison de Sa divine Maternité. Mais le titre qui semble le mieux résumer tous les autres et le plus heureusement exprimer la mission de la glorieuse Mère de Dieu, c'est celui de Médiatrice de toutes les grâces, Médiatrice d'intercession, et de plus, Médiatrice de dispensation et de distribution de toutes les grâces. C'est bien à cette doctrine que reviennent ces paroles des plus grands docteurs et serviteurs de Marie : " Tout ce qui convient à Dieu par nature convient à Marie par grâce... Telle a été la Volonté de Dieu, qu'Il a voulu que nous recevions tout par Marie... Tous les dons, vertus, grâces du Saint-Esprit Lui-même, sont administrés par les mains de Marie, à qui Elle veut, quand Elle veut, autant qu'Elle veut... " Toute la Liturgie mariale suppose ou exprime la doctrine de Marie Médiatrice universelle de toutes les grâces.

Source : Per Ipsum

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21/05/2015

Notre Dame de l'Espérance

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

Dans cette contemplation, animée par un amour authentique, Marie nous apparaît comme la figure de l'Église qui, nourrie par l'espérance, reconnaît l'action salvifique et miséricordieuse de Dieu, à la lumière duquel elle lit son propre chemin et toute l'histoire. Elle nous aide à interpréter, aujourd'hui encore, nos itinéraires en référence à son Fils Jésus. Créature nouvelle modelée par l'Esprit Saint, Marie fait croître en nous la vertu de l'espérance.

À Elle, Mère de l'espérance et de la consolation, nous adressons avec confiance notre prière: nous lui confions l'avenir de l'Église en Europe et l'avenir de toutes les femmes et tous les hommes de ce continent :

Marie, Mère de l'espérance,
marche avec nous !
Apprends-nous à proclamer le Dieu vivant;

Aide-nous à témoigner de Jésus,
l'unique Sauveur;
rends-nous serviables envers notre prochain,
accueillants envers ceux
qui sont dans le besoin, artisans de justice,
bâtisseurs passionnés d'un monde plus juste ;
intercède pour nous
qui œuvrons dans l'histoire,
avec la certitude
que le dessein du Père s'accomplira.

Aurore d'un monde nouveau,
montre-toi la Mère de l'espérance
et veille sur nous !
Veille sur l'Église en Europe :

qu'elle soit transparente à l'Évangile ;
qu'elle soit un authentique lieu
de communion ;
qu'elle vive sa mission
d'annoncer, de célébrer et de servir
l'Évangile de l'espérance
pour la paix et la joie de tous.

Reine de la paix,
protège l'humanité du troisième millénaire !
Veille sur tous les chrétiens :

qu'ils avancent dans la confiance
sur le chemin de l'unité,
comme un ferment pour la concorde
sur le continent.
Veille sur les jeunes,
espérance de l'avenir,
qu'ils répondent généreusement
à l'appel de Jésus ;
veille sur les responsables des nations:
qu'ils s'emploient à édifier
une maison commune,
dans laquelle soient respectés la dignité
et les droits de chacun.

Marie, donne-nous Jésus !
Fais que nous le suivions

et que nous l'aimions !
C'est lui l'espérance de l'Église,
de l'Europe et de l'humanité.
C'est lui qui vit avec nous, au milieu de nous,
dans son Église.
Avec toi, nous disons
« Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22, 20) :
Que l'espérance de la gloire
déposée par Lui en nos cœurs
porte des fruits de justice et de paix !

Jean-Paul II, Ecclesia in Europa

 

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20/05/2015

Prière à Notre-Dame de la Providence

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

mois de mai, mois de marie,mois de la sainte vierge, providence, prièreSouvenez-vous, ô bonne et très miséricordieuse Vierge Marie,
que vous nous avez été donnée pour être notre providence et notre soutien.

Pleins de confiance en votre bonté,
nous vous appelons à notre aide,
venez nous assister.

Nous vous confions nos peines et nos besoins,
venez les soulager,
nos desseins, et nos travaux venez les bénir.

Voyez ô Mère, la sainte Église combattue, la patrie troublée
et partout combien de gémissants,
les uns inquiets sur le sort de quelque être chéri,
père, mère, époux, enfant, frère ou sœur,
les autres incertains sur leur avenir ou leur vocation,
ceux-ci, aux prises avec la tentation, l'adversité ou la maladie,
ceux-là, délaissés et seuls ici-bas
ou accablés par de triste pressentiments,
beaucoup avec des larmes qui semblent inconsolables
ou la main d'une mère qui ne saurait guérir.

O Vous qui pouvez tout obtenir Notre Dame de la Providence,
secourez-nous !

Protégez la sainte Église, la patrie,
tous ceux qui espèrent en vous
et ceux même qui ne savent plus prier.

Ouvrez-nous votre coeur, ce coeur si bon,
confident chaque jour de tant de peines.

Et parce que vous êtes notre Mère,
ô Notre Dame de la Providence,
accueillez favorablement nos prières
et daignez les exaucer.

Ainsi soi-il.

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18/05/2015

Notre Dame de la Victoire

 

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

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Le XVIème siècle est marqué par l’expansion de l’Empire Ottoman. En effet les Turcs, après avoir occupé presque tout le bassin de la Méditerannée, l’Afrique du Nord, le Moyen Orient, la péninsule baltique, menacent l’Europe occidentale. Ils s’emparent de Belgrade en 1521, enlèvent Rhodes l’année suivante, puis envahissent la Hongrie et mettent le siège devant Vienne en 1529. ­Après avoir été repoussés de justesse et avoir échoué devant Malte, ils se rabattent sur Chypre, colonie vénitienne.

Face à la menace turque, l’Europe a du mal à s’unir. La France entretient même des relations amicales avec Constantinople. Dans ce contexte peu favorable, le pape St Pie V s’efforce avec patience et tenacité de coaliser les différents royaumes européens contre les Turcs. Finalement, il réussit à établir une alliance avec l’Espagne, Venise et Malte. En mai 1571, St Pie V proclame solennellement en la Basilique Saint-Pierre la constitution de la Sainte-Ligue. Une flotte imposante est réunie, qui est confiée à don Juan d’Autriche, frère de Philippe II d’Espagne. Afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, St Pie V ordonne un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.

La bataille décisive a lieu le 7 octobre 1571, dans le golfe de Lépante, à la sortie du détroit de Corinthe. Elle met aux prises 213 galères espagnoles et vénitiennes et quelques 300 vaisseaux turcs. Cent mille hommes environ combattent dans chaque camp. La flotte chrétienne remporte une victoire complète, grâce à de l’artillerie lourde embarquée. Presque toutes les galères ennemies sont prises ou coulées. L’amiral turc Ali Pacha est fait prisonnier et décapité. Quinze mille captifs chrétiens sont libérés. A peine un tiers de la flotte turque peut s’échapper, brisant ainsi la légende de l’invincibilité de la flotte musulmane.

piev_lepante_autel_vierge.jpgLe soir de la bataille, le pape St Pie V va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : « Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse ». C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, à l’heure où don Juan, victorieux, s’agenouillait sur le pont de son navire pour remercier Dieu de sa protection. La nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.

En commémoration de la bataille de Lépante, Pie V ajouta aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : « Secours des chrétiens, priez pour nous », et il ordonna l’institution de la fête de Notre-Dame des Victoires que Grégoire XIII fera ensuite célébrer, sous le nom de fête du Rosaire, chaque premier dimanche d’octobre dans toutes les églises.

Au sein du peuple catholique la victoire de Lépante contribua ainsi au rapide essor de la dévotion du Rosaire et suscita la fondation d’un grand nombre de confréries. Elle est une date importante de l’histoire du culte marial.

Source : La bataille de Lépante et le développement de la dévotion au Saint Rosaire

> Message de Saint Jean-Paul II à l'occasion du 500e anniversaire de la naissance de Saint Pie V

 

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17/05/2015

Tenons à la dévotion à Marie comme à la prunelle de nos yeux

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

 

Pour aller à Jésus, passons par Marie !

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Par l'abbé Brice Meissonnier

 

Mes bien aimés paroissiens,

Qu’allons-nous faire de ce mois de Marie ? Notre vie chrétienne et sa ferveur découle en effet en grande partie de notre dévotion à Marie. Notre action dépendra donc de notre désir de sainteté et de notre volonté à nous mettre sous la bannière de Notre-Dame.
 
Une des graves erreurs de ces cinquante dernières années fut de remettre en question la dévotion mariale. Certains disaient même : « Si le Christ suffit, pourquoi passer par Marie ? ».
 
On ne peut minimiser le rôle de la Sainte Vierge. Elle n’est pas une mère de famille ordinaire. Elle est l’Immaculée Conception, elle est Mère de Dieu, Mère de l’Église, Mère des hommes et Reine de toute la terre ; elle est la force d’intervention la plus puissante que l’Occident chrétien, pourtant gravement pécheur, possède encore pour s’opposer aux plus grands courants anti-chrétiens qui l’aient jamais menacée et pour en triompher ! 
 
Si nous voulons demeurer catholiques, nous devons tenir à la dévotion à Marie comme à la prunelle de nos yeux. Parce qu’elle tient une telle place dans le Mystère de la Rédemption, dans l’œuvre du salut du monde, vouloir l’ignorer ou n’en pas tenir compte, c’est s’écarter du plan de Dieu dont la volonté est que nous recevions tous les biens de la grâce par l’intermédiaire de celle qu’il a choisie pour venir jusqu’à nous.
 
Écarter Marie, c’est limiter l’action du Saint-Esprit dans nos âmes. Honorer Marie, c’est s’assurer les faveurs de son fils.
 
Pour surmonter les graves crises que l’Occident, notre société contemporaine, notre pays, mais aussi l’Église, traversent, le plus sûr moyen est de s’adresser à Marie.
 
Remettons en honneur et rendons plus vivante dans nos familles, dans notre communauté, dans nos écoles, la dévotion mariale. Revenons tout particulièrement au chapelet qui en est l’expression la plus populaire et la plus efficace. Consacrons-nous à Marie, disons l’Angélus, portons le scapulaire et la médaille miraculeuse. Loin de Dieu les hommes sont en effet malheureux et inquiets.
 
Pour accomplir le nécessaire retour à Dieu de chacun, des familles et des nations, n’y a-t-il pas urgence à ranimer notre foi, notre espérance et notre charité ? Et qui mieux que Marie pour nous y aider ?
 
Alors ne perdons plus de temps ! Pour aller à Jésus, passons par Marie.

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Source: Éditorial de la revue Communicantes n°89, mai 2015

 

16/05/2015

Prière à Notre-Dame du Oui

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

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Notre Dame,
qui par votre oui,
avez changé la face du Monde,
prenez en pitié
ceux qui veulent se dire oui pour toujours.

Vous savez à quel prix ce mot
s’achète et se tient,
obtenez-nous de ne pas reculer
devant ce qu’il exige de nous.

Apprenez-nous à le dire
comme vous dans l’humilité,
la pureté, la simplicité et l’abandon
à la volonté du Père.

Demandez à votre divin Fils,
que les oui que nous dirons après celui-là,
tout au long de notre vie,
nous servent, à l’exemple du vôtre,
à faire encore plus parfaitement
la volonté de Dieu :
pour notre salut et celui du monde entier.

Ainsi soit-il.

 

D’un auteur inconnu. Bretagne 1956

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15/05/2015

La dévotion à la Sainte Vierge n'est pas une dévotion parmi d'autres

 

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

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La piété mariale n'est pas une dévotion parmi d'autres, mais sans la Vierge Marie, nous ne pouvons ni connaître ni aimer, ni suivre le Seigneur Jésus-Christ en vérité.

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Le triomphe de la Croix » :


C’est ce qui a fait dire au grand Cyrille, patriarche d’Alexandrie, dans le concile général d'Éphèse et nous l’avons rapporté dans nos avis catholiques touchant la véritable dévotion de la bienheureuse Vierge que c’est  par elle :

Que la Trinité est honorée et sanctifiée,
Par qui la Croix est nommée précieuse et est adorée par tout le monde,
Que le ciel est rempli d’allégresse,
Et que les anges et archanges se réjouissent,
Par qui les démons sont mis en fuite,
Et par qui l’homme tombé est relevé dans les cieux,
Que c’est par elle que toute créature engagée dans les ténèbres de l’idolâtrie est arrivée à la connaissance de la vérité,
Par qui les fidèles reçoivent le baptême,
Par qui toutes les églises de la terre ont été fondées,
Par qui les gentils sont portés à faire pénitence et enfin,
Par qui le Fils unique de Dieu la véritable lumière,
A éclairé ceux qui étaient dans les ténèbres et les ombres de la mort,
Par qui les prophètes ont annoncé,
Et par qui les apôtres ont prêché le salut aux nations.

Source : "A Jésus par Marie" et jamais sans Notre-Dame !

 

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13/05/2015

13 mai - Notre-Dame de Fatima

ndf01.jpgPendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

 

 

Le Message de Fatima est une invitation à une école du salut. Commencé par l’Ange de la Paix (1916) et complété par Notre-Dame (1917), il fut vécu d’une manière historique par les Trois Pastoureaux – Lucie, François et Jacinthe.

 

Le Message de Fatima souligne les points suivants :

 -  la conversion permanente

- la prière et particulièrement la récitation du rosaire 

-  le sens de la responsabilité collective et la pratique de la réparation.

 

L’acceptation de ce message apporte avec elle la Consécration au Cœur Immaculé de Marie, qui est le symbole d’un engagement de fidélité et d'apostolat. Les prières enseignées par l’Ange et par Notre-Dame à Fatima aident à vivre ce Message, qui, comme  a dit Jean Paul II, à Fatima en 1982, est la conversion et le vécu dans la grâce de Dieu.

 

     

> Histoire des Apparitions

> Chronologie de Fátima – Dates principales

> Les trois Pastoureaux

> Statues

> Pour mieux connaitre Fatima

> LE MESSAGE (« secret de Fatima »)

> LITANIE DES BIENHEUREUX FRANÇOIS ET JACINTHE

> Le Rosaire

> Notre Dame de Fatima dans le monde

> Consécration du Monde au Cœur Immaculé de Marie

> Du 13 mai 1917 au 13 mai 1981

 
         

 

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Un silence chargé: Samedi Saint, l'attente et le célibat

Un article de Christy Moore et Lauren Rehm. Les lettres en gras sont d'origine.

 

A Loaded Silence: Holy Saturday, Longing, and Being Single

 

Holy Saturday is so underrated.

Seriously, have you ever really stopped to think about it? Have you ever wondered what happened in between the agony of the cross and the glory of the resurrection?

Between the disciples fearfully fleeing for their lives and boldly witnessing in the face of death? What happened in between the seeming defeat of Good Friday and the triumph of Easter Sunday?

Not much. Well, at least not at first glance.

We can only imagine what the disciples must have felt after the crucifixion. They had just watched the man they lovingly followed for the last three years suffer a humiliating death at the hands of His persecutors. Do you ever wonder what they were thinking as they scattered and hid? They must have been gripped by a nagging sense of doubt, not only in Christ, but in themselves as well.

As the disciples waited, they probably grew angry with God, questioning and losing hope in His plan. They probably felt abandoned — as if God had stirred up a passionate longing deep in their hearts only to leave them with nothing. Although they couldn’t see it, Christ was at work on Holy Saturday preparing their hearts for His glorious return.

Isn’t it interesting that God didn’t reveal His plan immediately? He certainly could have. Instead, He allowed the disciples to sit in the ache of loneliness and longing.

He saw a purpose in the wait.

In a lot of ways, God still makes us wait today. It’s not difficult to remember the times in our lives when we prayed to God asking for the desires of our hearts only to receive silence or the famous “not yet” (don’t you just love that one?). We’ve all been there.

For some of us, one of the biggest “not yet’s” we experience comes in terms of being single. It seems as though just saying the word “single” brings us discomfort. Because we all want to be loved, we often think of being single as being stuck with the opposite of our desires. Many times, we singles can relate to the disciples’ feelings of doubt, loneliness, and longing. But truthfully, God has a purpose in making us wait for the glorious occasion of love.

Just like Holy Saturday, the importance of patiently waiting for authentic love is easily overlooked. We don’t know what to do with the wait, so we try to rush it away. Rather than sitting in that ache of loneliness and longing, trusting that God will bring the person He has handpicked for us, we start to grasp at what’s available. We start to settle for the cheap imitations of love this world tries to offer. But as time goes on, our longing only becomes more desperate and our dissatisfaction grows deeper. We’re left longing for something more.

But more of what?

The longing for love is deeply rooted into our souls. We were created to ache with a desire for union and intimacy. However, we’ve bought the lie that this ache can only be fulfilled by bringing it to another person — a person with an ache all of their own. We keep looking to the people and things of this world to satisfy a God-given longing for eternity, and we wonder why we come up empty. Saint Augustine recognized this struggle over sixteen hundred years ago when he said, “You have made us for Yourself, O Lord, and our hearts are restless until they rest in You.”

God is the only one who can truly satisfy our hearts, and the only thing stronger than our ache for Him is His ache for us. Through Christ’s crucifixion on Good Friday, He gave us a glimpse into His passionate longing and showed us the love our hearts crave. He showed us that authentic love can only be found in humility, vulnerability, and total self-giving. In Christ we see a love that holds nothing back. While He carried His cross to take our place, Christ fell. Have you ever thought about that? The God of the universe longs for you so deeply that He publicly fell for you. He thought you were worth the weight of the world on His shoulders. He has fallen so deeply and passionately in love with you that He laid down His life so that He wouldn’t have to risk spending eternity without you.

Once we realize that our longing for love is truly a longing for God and His love for us, our waiting for our future spouse starts to look different. We begin to see that our singleness has purpose. Just as God allowed the disciples to ache on Holy Saturday to prepare them for a glory they could not comprehend, He is also using the ache of our singleness to prepare us for a love story so much better than we could envision for ourselves.

That’s the beautiful promise of Holy Saturday– God is always at work in our waiting. Even at our darkest times, as we stumble from one distraction to another and lose hope in His plan, God is working all things together for our benefit. He is calling us to sit with Him in our wait, rather than rush it away. He wants to use our singleness to refine us, challenge us, and transform us more into the disciples He has called us to be. He wants us to deeply and intimately know His love so that we can go out and boldly share it.

Christ’s glorious resurrection on Easter Sunday assures us that we have every reason to hopefully wait for the desires of our hearts. God only allows us to long because He intends to fulfill! So choose to wait in joy in between the longing and the fulfillment, confident in the promise that He will not disappoint!

Let all that I am wait quietly before God, for my hope is in Him. – Psalm 62:5

 

Source: A Loaded Silence - Holy Saturday, Longing, and Being Single