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16/11/2015

Voulez-vous que toute votre famille se retrouve au Ciel ? Lisez ces lignes

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Voulez vous accomplir cette noble aspiration ? Voulez-vous qu'il ne manque pas un seul membre de votre famille au Ciel ? Je vais vous donner une consigne pour y parvenir: priez le chapelet en famille tous les jours de votre vie.

La famille qui prie le chapelet tous les jours a la garantie morale de son salut éternel, parce qu'il est moralement impossible que la Très Sainte Vierge, la Reine du ciel et de la terre, qui est aussi notre Reine et notre Mère très douce, cesse tout simplement d'écouter une famille qui l'invoque tous les jours en lui disant cinquante fois avec ferveur et confiance: "Priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort". C'est moralement impossible, mes frères, je l'affirme catégoriquement au nom de la théologie catholique. La Vierge ne peut pas abandonner cette famille. Elle se chargera de les faire vivre chrétiennement et de leur obtenir la grâce de se repentir s'il leur arrive d'avoir le malheur de pécher.

Il est vrai que celui qui meurt en état de péché mortel se condamne, même s'il a beaucoup prié le chapelet au cours de sa vie. Bien sûr. Celui qui meurt en état de péché mortel se condamne, même s'il a beaucoup prié le chapelet. Ah, mais ce qui est moralement impossible, c'est que celui qui prie beaucoup le chapelet finisse par mourir en état de péché mortel. La Vierge ne le permettra pas. Si vous priez le chapelet quotidiennement et avec ferveur, si vous invoquez la Vierge Marie avec une confiance filiale, Elle se chargera de ce que vous ne mouriez pas en état de péché mortel. Vous quitterez le péché; vous vous repentirez, vous vivrez chrétiennement et mourrez dans la grâce de Dieu.

Le chapelet bien prié quotidiennement est un passeport pour l'éternité, une assurance du Ciel ! Ce n'est pas simplement un dominicain enthousiaste qui vous le dit parce que c'est Saint Dominique de Guzmán qui a propagé le chapelet. Ce n'est pas cela. Je vous le dis au nom de la théologie catholique, mes frères. Priez le chapelet en famille tous les jours de votre vie et je vous assure catégoriquement, au nom de la Vierge Marie, que vous obtiendrez de réunir toute votre famille au Ciel ! Quelle joie si grande de nous réunir à nouveau et de ne plus jamais nous séparer !

Antonio Royo Marín, O.P.

"Le mystère de l'au-delà"

 

Source: Adelante la Fe - San Miguel Arcángel. Traduit de l'espagnol par Espérance Nouvelle.

Vous pouvez apporter votre contribution à Espérance Nouvelle en envoyant une traduction par mail à l'adresse: info.esperancenouvelle[at]gmail.com

25/10/2015

Mater Ecclesiae

 

 

 

 

02/10/2015

Léon XIII et le rosaire

leoxiii.jpgLe pape Léon XIII est connu pour son développement de la doctrine sociale de l’Eglise mais peu de personnes se souviennent encore qu’il fut appelé autrefois le pape du Rosaire. Dans une époque « où tous les maux s’accumulaient pour opprimer l’Eglise sous leur poids »  Léon XIII conçoit le projet de recourir à l’instrument qui de par le passé a déjà fait ses preuves. Il décide de recommander à nouveau le Rosaire de saint Dominique et de saint Pie V.

C’est pourquoi dans son encyclique du 1er septembre 1883 [Supremi Apostolus Officio, NdEspN] « il décrète et ordonne que dans tout le monde catholique la fête prochaine de Notre Dame du Rosaire sera célébrée avec une piété toute spéciale et avec toutes les solennités du culte : du 1er octobre au 2 novembre suivant on récitera pieusement  cinq dizaines au moins du Rosaire, suivies des Litanies de Lorette, dans toutes les églises paroissiales ».  Dans un bref du 24 décembre 1883, le Saint Père exprime sa joie que le peuple catholique eût partout si bien obéi à ses ordres. Il demandait de persévérer dans cette pratique. Le 30 août 1884 il renouvelait pour le mois d’octobre les prescriptions de l’année précédente. « Puisque l’acharnement des ennemis du christianisme est si grand, la constance et l’énergie des défenseurs ne doivent pas être moins vives… » Et le 20 août 1885 un décret de la Sacré Congrégation des Rites ordonna de continuer ainsi chaque année « tant que durera ce triste état de choses pour l’Eglise et pour les affaires publiques. » Lors de l’indiction du jubilé extraordinaire de 1886 le pape décide de placer ce jubilé sous le patronage de Notre Dame du Rosaire. L’année jubilaire n’était pas achevée, et les exercices du mois du Rosaire se poursuivaient encore, que le pape écrit le 26 octobre 1886 au cardinal Parocchi, son vicaire pour la ville de Rome, afin qu’il fasse poursuivre la récitation quotidienne du Rosaire dans les paroisses de Rome.

 

leonxiii.jpgLe 15 août 1889, dans une encyclique cette fois [Quamquam Pluries, NdEspN], le pape inculquait de nouveau, contre la puissance de Satan, le recours aux pouvoirs célestes par des prières incessantes. Et après avoir admirablement mis en valeur les titres de Saint Joseph au patronage de l’Eglise universelle, il demandait de le prier en même temps que Marie, durant le mois d’octobre. Et c’est pourquoi chaque jour de ce mois une prière à saint Joseph, composée par Léon XIII est récitée après le Rosaire devant le Saint Sacrement.

 

En somme depuis le 1er septembre 1883 où le pape avait établi par les faits l’efficacité merveilleuse de cette prière qu’est le Rosaire, il se contentera, sept fois de suite de recommander avec insistance sa récitation. Le 22 septembre 1891 il change de méthode et hausse le ton. Dans une encyclique [Octobri Mense, NdEspN] il considère le Rosaire en lui-même. Magistralement il analyse cette dévotion à Marie et révèle le secret de sa valeur incomparable. Il montre comment Marie est médiatrice dans l’ordre du salut. Il faut donc lui adresser nos prières avec confiance et entre toutes les méthodes de la prier, le Rosaire est préférable. C’est un si merveilleux composé de méditations et de prières vocales qu’on ne peut rien imaginer de plus agréable à la Vierge et de plus salutaire à nos âmes.

leon-xiii.jpgPlusieurs années de suite, à l’approche du mois d’octobre continueront de paraître de grandes encycliques sur le Rosaire. Celle du 7 septembre 1892 [Magnae Dei Matris, NdEspN] poursuivait dans une première partie l’enseignement de la précédente, mais ensuite cette encyclique développait l’idée du Rosaire comme remède à la corruption du monde, parce qu’il est un moyen facile de faire pénétrer dans les esprits les dogmes principaux de la foi chrétienne.

Toutes ses encycliques sur le Rosaire développeront cette ligne directrice, seule celle de 1895 [Adiutricem, NdEspN] part sur un autre aspect du Rosaire, celui du moyen de réaliser l’union des âmes.

Léon XIII écrivit sa dernière encyclique sur le Rosaire en 1898 [Diuturni Temporis, NdEspN], encyclique dans laquelle il annonça qu’il allait couronner son œuvre par un suprême document en publiant une constitution relative aux droits et privilèges dont jouissent les confréries du Rosaire. Cette constitution apostolique du 2 octobre 1898 fut suivie le 30 août 1899 du catalogue officiel des indulgences du Rosaire. Son œuvre mariale achevée Léon XIII rendit son âme à Dieu le 20 juillet 1903.

Source : Spiritualité - Année du Rosaire

> La liste des encycliques de Léon XIII sur le site du Vatican

31/08/2015

La Vierge Marie Médiatrice

Beata_Vergine_Maria_della_Mercede_A.jpgLaisser passer la grâce de Dieu dans notre pauvreté, une joie ! Quelle joie de nous unir aux chrétiens de Belgique pour fêter « Marie médiatrice de grâce ». Nous n’hésitons pas à dire que nous recevons le don de Dieu les uns par les autres. Nous disons aussi que les frères les plus pauvres au milieu de nous sont des « canaux » privilégiés par lesquels nous arrive la grâce de Dieu. C’est une expérience concrète et quotidienne que nous faisons de la médiation de l’Amour de Dieu. Nous expérimentons cette « expérience » entre Dieu, le donateur de la grâce, et les pauvres pécheurs que nous sommes. Les pauvres ont là un rôle privilégié, par leur pauvreté même, ils sont comme des médiateurs, des moyens divins par lesquels la grâce de Dieu nous arrive.

Ainsi cette fête de la Vierge Marie que nous célébrons aujourd’hui, nous l’expérimentons chaque jour. Nous expérimentons aussi que, si nous refusons ces petits moyens par lesquels la grâce de Dieu nous est offerte, nous nous coupons de la grâce de Dieu. Cette fête nous révèle une autre expérience quotidienne. Imaginons que nous ayons un frère, tellement débordant dans son amour pour nous, qu’il nous « étouffe ». Est-ce que cet amour vient de Dieu ? Nous n’en savons rien. Ce que nous savons, c’est qu’il y a un malaise entre cet « enveloppement gênant » et ce que nous sommes prêts à recevoir. Nous avons l’expérience que « cet autre » peut nous gêner dans son amour. Les psychologues parleront de la « captation » pour s’attacher l’autre. Cela nous remet alors devant la source de l’amour et la pureté de cette Source.

Nous comprenons ainsi l’humilité de Dieu. Dieu est un amour tellement fort, grand et puissant que nous prenons l’image du soleil et nous sommes comme une petite goutte d’eau ! Approchez une petite goutte d’eau du soleil, c’est la « désintégration » de la petite goutte d’eau, à moins qu’elle ne soit rendue capable de vivre du Soleil. L’humilité de Dieu va jusqu’à proportionner le don de son amour en l’adaptant, par la médiation, à ce que nous pouvons en recevoir. Les pauvres sont toujours très humbles dans la manière avec laquelle ils nous proposent l’amour qui vient du cœur de Dieu. Toutes ces médiations trouvent leur origine dans l’unique médiateur Jésus. Tout vient de Dieu par Jésus.

L’Église dans sa sagesse, fait passer toutes les prières liturgiques qu’elle adresse au Père par Jésus Notre Seigneur, dans l’Esprit. Dieu, dans sa bonté miséricordieuse, vient nous rejoindre jusque dans notre misère. Il a voulu que la nature coopère, que la créature coopère au don de son amour. Quand Dieu veut nous combler de sa grâce, Il veut que nous la lui demandions, c’est la prière de demande. Il ne nous donne jamais sa grâce sans que nous la lui ayons demandée. Toute prière de demande dans l’Église, nous dispose à recevoir le don de Dieu. Ce don de Dieu nous déborde de toutes parts. Chaque fois que nous demandons notre pain quotidien, la joie dont nous avons besoin pour vivre, nous nous disposons, à recevoir la grâce de Dieu.

Dans sa miséricorde, Dieu veut que sa grâce nous arrive, proportionnée à ce que nous pouvons en recevoir. C’est sa grâce qui nous prépare à recevoir toutes ses grâces. Nous comprenons la fête que nous célébrons aujourd’hui en Église : Marie, médiatrice de toutes grâces est Immaculée. Elle demeure à la Source, c’est son privilège obtenu par la passion de Jésus. Étant toujours à la source, étant aussi de notre peuple, elle est solidaire de l’humanité, de chacun de nous. Elle nous donne Jésus, l’unique médiateur. Dans cet unique médiateur, sont contenus beaucoup de médiations.

Source : L'Evangile au quotidien

15/08/2015

Proclamation du dogme de l'Assomption [VIDEO]

 

 

Le Pape Pie XII proclame la définition dogmatique de l'Assomption le 1er novembre 1950

 

23/05/2015

L'hymne acathiste à la Sainte Vierge

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

ACATHISTE (du grec « qui n’est pas assis ») : Hymne pendant lequel on reste debout.

L'Acathiste à la Mère de Dieu  est le premier et le plus connu des acathistes. Durant l’année liturgique, chez les catholiques, l’hymne acathiste est chantée solennellement le cinquième samedi de Carême. Chez les orthodoxes les stances de l'acathiste sont distribuées sur les quatre premiers vendredis de Carême.  Le 5ème samedi du Grand Carême, (le vendredi soir liturgiquement,) dans toutes les  églises orthodoxes; on chante l'hymne « acathiste » entier à la gloire de la Mère de Dieu, Lui demandant de protéger et de donner la force aux fidèles de bien terminer la course du jeune.

L’hymne acathiste est reprise en de nombreuses autres occasions ; son usage est recommandé à la piété du clergé, des moines et des fidèles. Il est considéré comme un chef-d’œuvre littéraire et théologique qui présente, sous la forme d’une prière, la foi commune et universelle de l’Église des premiers siècles au sujet de la Vierge Marie.

Les deux premières stances constituent une méditation des Evangiles de l'Enfance, depuis le récit de l'Annonciation jusqu'à la rencontre avec Siméon. Les deux dernières stances déploient le mystère de la maternité de Marie, Vierge et Mère.

 

 

Un ange, parmi ceux qui se tiennent devant la Gloire du Seigneur, fut envoyé dire à la Mère de Dieu : « Réjouis-toi ! Il incline les cieux et descend, Celui qui vient demeurer en toi dans toute sa plénitude. Je le vois dans ton sein prendre chair à ma salutation ! » Avec allégresse, l'ange l'acclame :

Réjouis-toi en qui resplendit la joie du Salut

Réjouis-toi en qui s'éteint la sombre malédiction

Réjouis-toi en qui Adam est relevé de sa chute

Réjouis-toi en qui Ève est libérée de ses larmes

Réjouis-toi Montagne dont la hauteur dépasse la pensée des hommes

Réjouis-toi Abîme à la profondeur insondable même aux anges

Réjouis-toi tu deviens le Trône du Roi

Réjouis-toi tu portes en ton sein Celui qui porte tout

Réjouis-toi Étoile qui annonce le Lever du Soleil

Réjouis-toi tu accueilles en ta chair ton enfant et ton Dieu

Réjouis-toi tu es la première de la Création Nouvelle

Réjouis-toi en toi nous adorons l’Artisan de l’univers

Réjouis-toi Épouse inépousée !

La Toute-Sainte répondit à l'ange Gabriel avec confiance : « Voilà une parole inattendue, qui paraît incompréhensible à mon âme, car tu m'annonces que je vais enfanter, moi qui suis vierge. »

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Pour comprendre ce mystère qui dépasse toute connaissance, la Vierge dit au Serviteur de Dieu : « Comment, dis-moi, me sera-t-il passible de donner naissance à un fils alors que je ne connais pas d'homme ? » Plein de respect, l'ange l'acclame :

Réjouis-toi tu nous ouvres au secret du Dessein de Dieu

Réjouis-toi tu nous mènes à la confiance dans le silence

Réjouis-toi tu es la première des merveilles du Christ Sauveur

Réjouis-toi tu récapitules la richesse de sa Parole

Réjouis-toi Échelle en qui Dieu descend sur la terre

Réjouis-toi Pont qui unit la terre au ciel

Réjouis-toi Merveille inépuisable pour les anges

Réjouis-roi Blessure inguérissable pour l’adversaire

Réjouis-roi ineffable Mère de la Lumière

Réjouis-toi tu as gardé en ton coeur le Mystère

Réjouis-toi en qui est dépassé le savoir des savants

Réjouis-toi en qui est illuminée la foi des croyants

Réjouis-toi Épouse inépousée !

La puissance du Très-Haut reposa sur l'Inépousée et comme un jardin au beau fruit, elle porta le Salut pour tous ceux qui désirent le cueillir.

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Portant le Seigneur dans son sein, Marie partit en hâte chez Élisabeth. Lorsqu'il reconnut la salutation de Marie, l’enfant se réjouit aussitôt, bondissant d’allégresse comme pour chanter à la Mère de Dieu :

Réjouis-toi Jeune pousse au Bourgeon immortel

Réjouis-toi Jardin au Fruit qui donne Vie

Réjouis-toi en qui a germé le Seigneur notre Ami

Réjouis-toi tu as conçu le Semeur de notre vie

Réjouis-toi Champ où germe la Miséricorde en abondance

Réjouis-toi Table qui offre la Réconciliation en plénitude

Réjouis-toi tu prépares l'Espérance du Peuple en marche

Réjouis-toi tu fais jaillir la Nourriture d'Éternité

Réjouis-roi Parfum d'une offrande qui plaît à Dieu

Réjouis-toi en qui tout l'univers est réconcilié

Réjouis-toi Lieu de la bienveillance de Dieu pour les pécheurs

Réjouis-toi notre assurance auprès de Dieu

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Joseph le Sage se troubla, secoué par une tempête de pensées contradictoires. Il te vit inépousée et te soupçonna d'un amour caché, toi l'Irréprochable. Mais, apprenant que ce qui avait été engendré en toi venait de l'Esprit-Saint, il s'écria : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Quand les bergers entendirent les anges chanter la venue du Christ en notre chair, ils ont couru contempler leur Pasteur reposant sur le sein de Marie en Agneau Immaculé. Ils exultèrent en chantant :

Réjouis-toi Mère de l'Agneau et du Pasteur

Réjouis-toi Maison des brebis rassemblées

Réjouis-toi Protection contre le loup qui disperse

Réjouis-toi en ta chair s’ouvre la Porte qui conduit au Père

Réjouis-toi en qui les cieux se réjouissent avec la terre

Réjouis-toi en qui la terre exulte avec les cieux

Réjouis-toi tu donnes l'assurance à la parole des Apôtres

Réjouis-toi tu donnes la force au témoignage des Martyrs

Réjouis-toi inébranlable soutien de notre foi

Réjouis-toi tu sais la splendeur de la grâce

Réjouis-toi en qui l'Enfer est dépouillé

Réjouis-toi en qui nous sommes revêtus de gloire

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Les Mages ont vu l'astre qui conduit à Dieu. Marchant à sa clarté comme on saisit un flambeau, ils ont trouvé la Lumière véritable. Tout proches de Celui que personne n'a jamais vu, ils acclament sa Mère : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Ceux qui savent lire les signes des astres ont reconnu dans les bras de la Vierge le Créateur des hommes ; dans les traits de Celui qui a pris condition d'esclave ils ont adoré leur Maître. Avec empressement ils l'honorèrent de leurs présents en chantant à la Toute-Bénie :

Réjouis-toi Mère de l'Astre sans déclin

Réjouis-toi Reflet de la clarté de Dieu

Réjouis-toi en qui s’éteint la brûlure du mensonge

Réjouis-toi en qui s'illumine pour nous la Trinité d'Amour

Réjouis-toi en qui l'inhumaine puissance est défaite

Réjouis-toi tu nous montres le Christ Seigneur Ami des hommes

Réjouis-toi en qui les idoles païennes sont renversées

Réjouis-toi tu nous donnes d’être libérés des oeuvres mauvaises

Réjouis-toi en qui s’éteint l'idolâtrie du feu païen

Réjouis-toi en qui nous sommes affranchis du feu des passions

Réjouis-toi tu conduis les croyants vers le Christ Sagesse

Réjouis-toi Allégresse de toutes les générations

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Les Mages s'en retournèrent à Babylone en témoins, porteurs de Dieu. Là ils annoncèrent la Bonne Nouvelle et accomplirent les Écritures en te proclamant devant tous comme Messie. Hérode resta seul, livré à sa sottise, incapable d'entrer dans la louange : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Ô Sauveur, tu as porté en Égypte l'éclat de la vérité et tu en as chassé les ténèbres du mensonge. Les idoles du pays de l'esclavage se sont placées sous ta puissance et ceux que tu as ainsi délivrés du péché se tournent vers la Mère de Dieu pour lui chanter :

Réjouis-toi en qui l'homme est relevé

Réjouis-toi en qui les démons sont défaits

Réjouis-toi tu foules au pied le maître du mensonge

Réjouis-toi tu démasques le piège des idoles

Réjouis-toi Mer où trouve sa perte le Pharaon qui se tient dans l'esclavage du péché

Réjouis-toi Rocher d'où jaillit la Source qui abreuve les assoiffés

Réjouis-toi Colonne du Feu qui illumine notre marche dans la nuit

Réjouis-toi Manteau aussi vaste que la Nuée pour ceux qui sont sans recours

Réjouis-toi tu portes le vrai Pain du ciel qui remplace la manne

Réjouis-toi Servante du Festin où nous avons part aux réalités du ciel

Réjouis-toi Belle terre de la foi où s'accomplit la Promesse

Réjouis-toi Pays ruisselant de lait et de miel

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Lorsque Siméon fut au seuil de la mort, Seigneur, tu lui fus présenté comme un enfant mais il reconnut en toi la perfection de la Divinité. Plein d'admiration pour ton Être qui n'a pas de fin, il chanta : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Le Créateur a fait une Oeuvre Nouvelle lorsqu'il se rendit visible à nos yeux. Il a pris chair dans le sein d'une vierge en la gardant dans son intégrité, pour qu'à la vue de cette merveille nous chantions :

Réjouis-toi Fleur de l'Être inaltérable de Dieu

Réjouis-toi Couronne de son amour virginal

Réjouis-toi Figure qui resplendit de la Résurrection du Seigneur

Réjouis-toi tu partages avec les anges la clarté du Royaume

Réjouis-toi Arbre dont le Fruit splendide nourrit les croyants

Réjouis-toi Feuillage dont l'ombre procure la fraîcheur aux multitudes

Réjouis-toi tu enfantes la rançon des captifs

Réjouis-toi tu portes dans ta chair le Guide des égarés

Réjouis-toi notre Avocate auprès du Juge juste et bon

Réjouis-roi en qui arrive le pardon pour la multitude

Réjouis-toi Tunique d'espérance pour ceux qui sont nus

Réjouis-toi Amour plus fort que tout désir

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Quand nous contemplons cet enfantement inhabituel nous devenons étrangers à notre monde habituel et notre esprit se tourne vers les réalités d'en haut. Car le Très-Haut s'est révélé aux hommes dans l'abaissement pour élever ceux qui croient en lui.

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Le Verbe que rien ne contient a pris chair dans notre condition humaine sans cesser d'être Dieu. En venant habiter le monde d'en-bas, il n'a pas quitté pour autant les réalités d'en-haut, mais il est descendu tout entier dans le sein d'une Vierge qu'il a habitée de sa divinité :

Réjouis-toi Temple du Dieu de toute immensité

Réjouis-toi Porche du Mystère enfoui depuis les siècles

Réjouis-toi incroyable nouvelle pour les incroyants

Réjouis-toi Bonne Nouvelle pour les croyants

Réjouis-toi Vaisseau choisi où vient à nous Celui qui surpasse les Chérubins

Réjouis-toi Demeure très sainte de Celui qui siège au-dessus des Séraphins

Réjouis-toi en qui les contraires sont conduits vers l'Unité

Réjouis-toi en qui se joignent la virginité et la maternité

Réjouis-toi en qui la transgression reçoit le pardon

Réjouis-toi en qui le Paradis s'ouvre à nouveau

Réjouis-toi Clef du Royaume du Christ

Réjouis-toi Espérance des biens éternels

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Tous les anges du ciel ont été frappés de stupeur devant la prodigieuse oeuvre de ton Incarnation, Seigneur, car toi le Dieu que nul n'a jamais vu, tu t'es rendu visible à tous et tu as demeuré parmi nous. Tous nous t'acclamons : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Devant toi, ô Mère de Dieu, les orateurs bavards sont muets comme des poissons, incapables de dire comment tu as pu enfanter et demeurer vierge. Remplis d'étonnement, nous contemplons en toi le Mystère de la Foi :

Réjouis-toi Trône de la sagesse éternelle

Réjouis-toi Écrin du dessein bienveillant de Dieu

Réjouis-toi tu conduis les philosophes aux limites de leur sagesse

Réjouis-toi tu mènes les savants aux frontières du raisonnement

Réjouis-toi devant qui les esprits subtils deviennent hésitants

Réjouis-toi devant qui les littérateurs perdent leurs mots

Réjouis-toi devant qui se défont les raisonnements les plus serrés

Réjouis-toi car tu montres Celui dont la Parole agit avec puissance

Réjouis-toi en qui nous sommes tirés de l'abîme de l'ignorance

Réjouis-toi en qui nous accédons à la plénitude du Mystère de Dieu

Réjouis-toi Planche de salut pour ceux qui aspirent à la pleine vie

Réjouis-toi Havre de paix pour ceux qui se débattent dans les remous de leur vie

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Dans sa volonté de sauver toute sa création, le Créateur de l'univers a choisi d'y venir lui-même. Pour refaire en nous son image à sa ressemblance divine, il est devenu l'Agneau, lui notre Dieu et notre Pasteur.

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

En toi Vierge Marie, Mère de Dieu, trouvent refuge ceux qui ont fait choix de virginité et qui se tournent vers toi. Car le Créateur du ciel et de la terre t'a façonnée, ô Immaculée, en venant demeurer dans ton sein. Tous, il nous apprend à t'acclamer :

Réjouis-toi Mémorial de la virginité

Réjouis-toi Porte du Salut

Réjouis-toi premier fruit du Royaume Nouveau

Réjouis-toi en qui resplendit la merveille du don gratuit

Réjouis-toi en qui sont régénérés les esprits accablés

Réjouis-toi en qui sont fortifiés ceux que leur passé a blessé

Réjouis-toi car tu enfantes Celui qui nous délivre du Séducteur

Réjouis-toi car tu nous donnes la Source de la chasteté

Réjouis-toi Chambre nuptiale où Dieu épouse notre humanité

Réjouis-toi tu confies au Dieu d'amour ceux qui se donnent à lui

Réjouis-toi Nourriture du Seigneur pour ceux qui ont pris le chemin de virginité

Réjouis-toi tu conduis les croyants à l’intimité avec l'Époux

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Toutes nos hymnes de louange sont impuissantes à chanter, Seigneur, la profusion de ta miséricorde infinie. Seraient-elles aussi nombreuses que le sable de la mer, jamais elles ne parviendraient à égaler la richesse du don que tu nous as fait.

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Nous contemplons dans la Vierge sainte le flambeau qui a porté la Lumière dans les ténèbres. Embrasée par la flamme du Verbe de Dieu qu'elle accueille dans sa chair, elle conduit tout homme à la connaissance de Dieu, illuminant l'intelligence de sa Splendeur. Joyeusement nous l'acclamons :

Réjouis-toi Aurore du Soleil levant

Réjouis-toi Flambeau qui porte la Lumière véritable

Réjouis-toi Éclat de Celui qui illumine notre coeur

Réjouis-toi devant toi l'Ennemi est frappé de terreur

Réjouis-toi Porte de la Lumière étincelante

Réjouis-toi Source d'une Eau jaillissant en Vie éternelle

Réjouis-toi Image vivante de la piscine du baptême

Réjouis-toi en qui nous sommes lavés de la souillure du péché

Réjouis-toi Bassin où nous est donné un esprit renouvelé

Réjouis-toi Coupe où nous puisons la Joie

Réjouis-toi en qui nous respirons le parfum du Christ

Réjouis-toi Source intarissable d'allégresse

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Il a voulu faire grâce des anciennes dettes à tous les hommes. De lui-même il est venu habiter chez les siens, parmi ceux qui vivaient loin de sa Grâce et déchirant leurs billets de créance, il entendit de toutes les bouches sortir cette acclamation : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

 

Nos voulons, ô Mère de Dieu, chanter ton enfantement, te louer comme le Temple vivant que le Seigneur a sanctifié et glorifié en demeurant dans ton sein, lui qui tient tout dans sa Main :

Réjouis-toi Tabernacle du Dieu vivant

Réjouis-toi Sanctuaire qui contient le Seul Saint

Réjouis-toi Arche de la Nouvelle Alliance dorée par l'Esprit

Réjouis-toi Trésor inépuisable de la Vie

Réjouis-toi Diadème de grand prix pour les gouvernants

Réjouis-toi Gloire vénérable des prêtres de Dieu

Réjouis-toi Solide Tour qui garde l’Église

Réjouis-toi Rempart inébranlable de la Cité

Réjouis-toi en qui surgit le Trophée de notre victoire

Réjouis-toi en qui sonne la déroute de notre Ennemi

Réjouis-toi Guérison de mon corps

Réjouis-toi Salut de mon âme

Réjouis-toi Épouse inépousée !

Ô Mère bénie entre toutes, toi qui as enfanté le Verbe de Dieu, le Seul Saint, reçois l'offrande de notre prière. Garde-nous de tout malheur et de toute menace, nous qui te chantons d'un même coeur : Alléluia !

Alléluia, alléluia, alléluia !

Source : Marie de Nazareth


 

 

 

16/05/2015

Prière à Notre-Dame du Oui

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

Mariage+de+Marie&Joseph.JPG

Notre Dame,
qui par votre oui,
avez changé la face du Monde,
prenez en pitié
ceux qui veulent se dire oui pour toujours.

Vous savez à quel prix ce mot
s’achète et se tient,
obtenez-nous de ne pas reculer
devant ce qu’il exige de nous.

Apprenez-nous à le dire
comme vous dans l’humilité,
la pureté, la simplicité et l’abandon
à la volonté du Père.

Demandez à votre divin Fils,
que les oui que nous dirons après celui-là,
tout au long de notre vie,
nous servent, à l’exemple du vôtre,
à faire encore plus parfaitement
la volonté de Dieu :
pour notre salut et celui du monde entier.

Ainsi soit-il.

 

D’un auteur inconnu. Bretagne 1956

> tous les articles sur le mois de la Sainte Vierge publiés sur Espérance Nouvelle

13/05/2015

13 mai - Notre-Dame de Fatima

ndf01.jpgPendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

 

 

Le Message de Fatima est une invitation à une école du salut. Commencé par l’Ange de la Paix (1916) et complété par Notre-Dame (1917), il fut vécu d’une manière historique par les Trois Pastoureaux – Lucie, François et Jacinthe.

 

Le Message de Fatima souligne les points suivants :

 -  la conversion permanente

- la prière et particulièrement la récitation du rosaire 

-  le sens de la responsabilité collective et la pratique de la réparation.

 

L’acceptation de ce message apporte avec elle la Consécration au Cœur Immaculé de Marie, qui est le symbole d’un engagement de fidélité et d'apostolat. Les prières enseignées par l’Ange et par Notre-Dame à Fatima aident à vivre ce Message, qui, comme  a dit Jean Paul II, à Fatima en 1982, est la conversion et le vécu dans la grâce de Dieu.

 

     

> Histoire des Apparitions

> Chronologie de Fátima – Dates principales

> Les trois Pastoureaux

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> LE MESSAGE (« secret de Fatima »)

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> Du 13 mai 1917 au 13 mai 1981

 
         

 

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11/05/2015

Magnificat

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !

Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles.
Amen.

 

Magnificat anima mea Dominum,
et exsultavit spiritus meus in Deo salutari meo.

Quia respexit humilitatem ancillae suae.
Ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.

Quia fecit mihi magna qui potens est.
Et sanctum nomen eius.

Et misericordia eius a progenie in progenies timentibus eum.

Fecit potentiam in brachio suo.

Dispersit superbos mente cordis sui.
Deposuit potentes de sede, et exaltavit humiles.

Esurientes implevit bonis, et divites dimisit inanes.

Suscepit Israël puerum suum, recordatus misericordiae suae.

Sicut locutus est ad patres nostros, Abraham et semini eius in saecula


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09/05/2015

Regarde l'étoile - Saint Bernard de Clairvaux

Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.

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Et le verset (Lc 1,27) s'achève : Et le nom de la vierge était Marie. Disons quelques mots encore à propos de ce nom que l'on traduit par : "étoile de la mer" et qui convient à merveille à la mère restée vierge. Oui, on la compare à un astre et rien de plus juste : comme l'astre, sans être altéré, émet son rayon, ainsi sans lésion intime, la Vierge met au monde son fils. Le rayon n'amoindrit pas la clarté de l'astre, pas plus que le fils ne diminue l'intégrité de la vierge. Oui, elle est cette noble étoile issue de Jacob, dont le rayon illumine l'univers entier, dont la splendeur étincelle sur la cime et pénètre jusqu'aux ombres profondes, dont la chaleur répondue sur la terre réchauffe les âmes plus que les corps, mûrit les vertus et consume les vices. Oui, elle est cette brillante et merveilleuse étoile qui se lève, glorieuse et nécessaire au-dessus de cet océan immense, dans la splendeur de ses mérites et le rayonnement de ses exemples !

Ô toi, qui que tu sois, qui dans cette marée du monde, te sens emporté à la dérive parmi les orages et les tempêtes plutôt que sur la terre ferme, ne quitte pas des yeux les feux de cet astre, si tu ne veux pas sombrer sous la bourrasque. Quand se déchaînent les rafales des tentations, quand tu vas droit sur les récifs de l'adversité, regarde l'étoile, appelle Marie ! Si l'orgueil, l'ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues, regarde l'étoile, crie vers Marie ! Si la colère ou l'avarice, si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme, regarde vers Marie.

Quand, tourmenté par l'énormité de tes fautes, honteux des souillures de ta conscience, terrorisé par la menace du jugement, tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse, par l'abîme du désespoir, pense à Marie. Dans les périls, les angoisses, les situations critiques, pense à Marie, crie vers Marie ! Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu'il ne quitte pas ton cœur, et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse d'imiter sa vie. Si tu la suis, point ne t'égares; si tu la pries, point ne désespères; si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas Qu'elle te tienne, plus de chute; qu'elle te protège, plus de crainte; sous sa conduite, plus de fatigue; grâce à sa faveur, tu touches le port. Et voilà comment ta propre expérience te montre combien se justifie la parole : Le nom de la vierge était Marie.

Source : Peyrous, B. Loyer, C. Vivre avec Dieu. 220 textes des plus grands auteurs chrétiens. Paris : Editions de l'Emmanuel. 2010. p.157-158.


 

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