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04/08/2015

Une paroisse de 13000 fidèles, et pas un divorce. Voici pourquoi.

Siroki-Brijeg.jpg     À Siroki Brijeg, parmi les 13 000 fidèles, on ne compte pas un seul di­vorce. De mémoire d'homme, pas une seule famille n'a éclaté. L'Herzégovine jouit-elle d'une faveur exceptionnelle de la part du Ciel ? Existe-t-il un truc magique contre le démon de la division ?
    La réponse est très simple ! Durant des siècles, sous domination turque puis communiste, les Croates ont cruellement souffert, car on voulait ar­racher leur foi chrétienne. Ils savent par expérience que leur salut vient de la Croix du Christ;  il ne vient pas des projets de désarmement, de l'aide hu­manitaire ou des traités de paix, même si parfois ces réalités apportent quelques bienfaits.
            La source du Salut, c'est la Croix du Christ ! Ces gens ont une sagesse, ils ne se laissent pas tromper lorsqu'il s'agit de la vie ou de la mort. C'est pourquoi ils ont lié de façon indissociable le maria­ge à la Croix du Christ. Ils ont fondé le mariage qui donne la vie humaine sur la Croix qui donne la vie divine.
            La tradition croate du mariage est si belle qu'elle commence à faire école en Europe et en Amérique ! Lorsqu'un jeune couple se prépare au mariage, on ne lui raconte pas qu'il a trouvé la personne idéale, le meilleur parti. Non ! Que dit le prêtre ? :

« Tu as trouvé ta croix. Et c'est une croix à aimer, une croix à porter,
une croix qu'il ne faudra pas rejeter mais chérir. »

            Ces paroles prononcées en France laisseraient le fiancé muet de stupeur. Mais en Herzégovine, la Croix évoque l'amour, et le crucifix est le trésor de la maison.
            Lorsque les fiancés se rendent à l’église, ils apportent avec eux un cruci­fix. Ce crucifix est béni par le prêtre, et au cours de l'échange des consente­ments, il revêt une importance centra­le. En effet, la fiancée pose sa main droite sur la croix;  à son tour, le fian­cé pose sa main sur celle de sa fiancée, et les deux mains se trouvent ainsi réunies sur la croix, fondées sur la croix. Le prêtre pose son étole sur les mains des fiancés qui prononcent alors leurs consentements et se promettent fidélité selon le rite de l’Église.
            Après cela, les mariés ne s'embrassent pas, mais ils embrassent la croix. Ils savent qu'ils embrassent ainsi la source de l'amour.
            Celui qui s'approche et voit leurs mains étendues sur la croix comprend que si le mari abandonne sa femme ou que la femme abandonne son mari, alors, c'est la croix qu'ils lâchent. Et lorsqu'on a lâché la croix, il ne reste rien, on a tout perdu, car on a lâché Jésus, on a perdu Jésus.
            Après la cérémonie, les mariés rap­portent ce crucifix et lui donnent une place d'honneur dans la maison. Il deviendra le centre de la prière familiale, car ils ont la conviction que la famille est née de cette croix.
            Si un problème survient, si un conflit éclate, c'est devant cette croix que les époux viennent trouver se­cours. Ils n'iront pas chez un avocat, ils ne consulteront pas un diseur de bon­ne aventure ou un astrologue, ils ne compteront pas sur un psychologue pour régler leurs affaires.
            Non, ils iront devant leur Jésus, de­vant la croix. Ils se mettront à genoux et c'est devant Jésus qu'ils verseront leurs larmes, qu'ils crieront leur souffrance et, surtout, échangeront leur pardon. Ils ne s'endormiront pas le cœur lourd, car ils auront eu recours à leur Jésus, au Seul qui a la puissance de sauver.
            Ils apprendront à leurs enfants à embrasser la croix chaque jour et à ne pas se coucher comme des païens, sans avoir remercié Jésus. Pour les enfants, aussi loin qu'ils s'en souviennent, Jésus est l'ami de la famille, que l'on respecte et que l'on embrasse.
            Ces enfants ne reçoivent pas de « nounours » à étreindre durant la nuit pour se sentir en sécurité. Mais ils disent « bonne nuit » à Jésus et embras­sent la croix. Ils s'endorment avec Jésus, pas avec une peluche. Ils savent que Jésus les garde dans ses bras et qu'ils n'ont rien à craindre, leurs peurs s'éteignent dans leur baiser à Jésus.

 

Source : FM L’Évangile de la Vie

 

Voir aussi:

> Le mariage et la Croix: Sermon à l'occasion du mariage d'Otavio et Jonna

> François: "L'amour du Christ peut rendre aux époux la joie de cheminer ensemble"

> Benoît XVI: "Dans la Croix se trouvent la force et l'espérance de la famille"

 

02/06/2015

Seigneur, je voudrais être de ceux qui risquent leur vie

Lidende_Jesus_2_01.jpgA quoi bon la vie si ce n'est pour la donner.
Seigneur, vous qui êtes né au hasard d'un voyage
Et êtes mort comme un malfaiteur,
Après avoir couru sans argent toutes les routes,
Tirez-moi de mon égoïsme et de mon confort.

Que, marqué de votre Croix, je n'aie pas peur de la vie rude
Et des métiers où l'on risque sa vie : marine, aviation, colonies.
Des métiers où l'on engage sa responsabilité.

Mais Seigneur, au-delà de toutes les aventures
Au-delà de tous les risques d'une vie engagée dans l'action,
Au-delà de tous les héroïsmes à panache,
rendez-moi disponible pour la belle aventure où vous m'appelez.

J'ai à engager ma vie, Jésus, sur votre Parole.
J'ai à jouer ma vie, Jésus, sur votre Amour.

Les autres peuvent bien être sages;
Vous m'avez dit qu'il fallait être fou.

D'autres croient à l'ordre;
Vous m'avez dit de croire à l'amour.

D'autres pensent qu'il faut conserver;
Vous m'avez dit qu'il faut donner.

prière, don de vie, amour, justice, foi, espérance, charitéD'autres s'installent;
Vous m'avez dit de marcher
Et d'être prêt à la joie et à la souffrance,
Aux échecs et aux réussites,
De ne pas mettre ma confiance en moi,
Mais en vous,
de jouer le jeu chrétien sans me soucier des conséquences;
Et finalement de risquer ma vie

En comptant sur votre Amour.

Seigneur, délivrez-moi de moi-même.
Donnez-moi Seigneur une âme accueillante
Un coeur ouvert, une main toujours prête à l'amitié,
Une âme prête à recevoir de vos mains
Souffrances et Joies

Une âme qu'aucun bouleversement n'effraie
Qu'aucun appel ne surprend
Et qui soit prête à s'envoler vers Vous
Au jour où vous voudrez bien l'appeler
En votre béatitude.
Amen ! Alleluia !

Abbé JOLY
in Le beau risque de la Foi

Source : Evangelium Vitae

13/05/2015

Un silence chargé: Samedi Saint, l'attente et le célibat

Un article de Christy Moore et Lauren Rehm. Les lettres en gras sont d'origine.

 

A Loaded Silence: Holy Saturday, Longing, and Being Single

 

Holy Saturday is so underrated.

Seriously, have you ever really stopped to think about it? Have you ever wondered what happened in between the agony of the cross and the glory of the resurrection?

Between the disciples fearfully fleeing for their lives and boldly witnessing in the face of death? What happened in between the seeming defeat of Good Friday and the triumph of Easter Sunday?

Not much. Well, at least not at first glance.

We can only imagine what the disciples must have felt after the crucifixion. They had just watched the man they lovingly followed for the last three years suffer a humiliating death at the hands of His persecutors. Do you ever wonder what they were thinking as they scattered and hid? They must have been gripped by a nagging sense of doubt, not only in Christ, but in themselves as well.

As the disciples waited, they probably grew angry with God, questioning and losing hope in His plan. They probably felt abandoned — as if God had stirred up a passionate longing deep in their hearts only to leave them with nothing. Although they couldn’t see it, Christ was at work on Holy Saturday preparing their hearts for His glorious return.

Isn’t it interesting that God didn’t reveal His plan immediately? He certainly could have. Instead, He allowed the disciples to sit in the ache of loneliness and longing.

He saw a purpose in the wait.

In a lot of ways, God still makes us wait today. It’s not difficult to remember the times in our lives when we prayed to God asking for the desires of our hearts only to receive silence or the famous “not yet” (don’t you just love that one?). We’ve all been there.

For some of us, one of the biggest “not yet’s” we experience comes in terms of being single. It seems as though just saying the word “single” brings us discomfort. Because we all want to be loved, we often think of being single as being stuck with the opposite of our desires. Many times, we singles can relate to the disciples’ feelings of doubt, loneliness, and longing. But truthfully, God has a purpose in making us wait for the glorious occasion of love.

Just like Holy Saturday, the importance of patiently waiting for authentic love is easily overlooked. We don’t know what to do with the wait, so we try to rush it away. Rather than sitting in that ache of loneliness and longing, trusting that God will bring the person He has handpicked for us, we start to grasp at what’s available. We start to settle for the cheap imitations of love this world tries to offer. But as time goes on, our longing only becomes more desperate and our dissatisfaction grows deeper. We’re left longing for something more.

But more of what?

The longing for love is deeply rooted into our souls. We were created to ache with a desire for union and intimacy. However, we’ve bought the lie that this ache can only be fulfilled by bringing it to another person — a person with an ache all of their own. We keep looking to the people and things of this world to satisfy a God-given longing for eternity, and we wonder why we come up empty. Saint Augustine recognized this struggle over sixteen hundred years ago when he said, “You have made us for Yourself, O Lord, and our hearts are restless until they rest in You.”

God is the only one who can truly satisfy our hearts, and the only thing stronger than our ache for Him is His ache for us. Through Christ’s crucifixion on Good Friday, He gave us a glimpse into His passionate longing and showed us the love our hearts crave. He showed us that authentic love can only be found in humility, vulnerability, and total self-giving. In Christ we see a love that holds nothing back. While He carried His cross to take our place, Christ fell. Have you ever thought about that? The God of the universe longs for you so deeply that He publicly fell for you. He thought you were worth the weight of the world on His shoulders. He has fallen so deeply and passionately in love with you that He laid down His life so that He wouldn’t have to risk spending eternity without you.

Once we realize that our longing for love is truly a longing for God and His love for us, our waiting for our future spouse starts to look different. We begin to see that our singleness has purpose. Just as God allowed the disciples to ache on Holy Saturday to prepare them for a glory they could not comprehend, He is also using the ache of our singleness to prepare us for a love story so much better than we could envision for ourselves.

That’s the beautiful promise of Holy Saturday– God is always at work in our waiting. Even at our darkest times, as we stumble from one distraction to another and lose hope in His plan, God is working all things together for our benefit. He is calling us to sit with Him in our wait, rather than rush it away. He wants to use our singleness to refine us, challenge us, and transform us more into the disciples He has called us to be. He wants us to deeply and intimately know His love so that we can go out and boldly share it.

Christ’s glorious resurrection on Easter Sunday assures us that we have every reason to hopefully wait for the desires of our hearts. God only allows us to long because He intends to fulfill! So choose to wait in joy in between the longing and the fulfillment, confident in the promise that He will not disappoint!

Let all that I am wait quietly before God, for my hope is in Him. – Psalm 62:5

 

Source: A Loaded Silence - Holy Saturday, Longing, and Being Single

 

28/09/2014

Synode sur la famille: le Cardinal Ouellet et le Cardinal Scola publient dans la revue Communio pour une pastorale en accord avec la foi

communio,synode sur la famille,amour,miséricorde,eucharistie,fidélité jusqu'à la mort,sacrements,mariage, divorcés-remariésDans la dernière édition de la revue théologique internationale Communio, deux cardinaux de l’Église catholique vont directement à l'encontre de la position du Cardinal Kasper pour défendre avec respect l'enseignement de l’Église en matière de mariage et pratique pastorale concernant la réception de la Sainte Communion par les personnes divorcées et remariées. Les deux articles peuvent être téléchargées sur le site de Communio. Les Cardinaux Ouellet et Scola rejoignent le chœur fort de soutien à l'enseignement traditionnel de l’Église, parmi lesquels nous pouvons citer la réponse des théologiens Dominicains dans Nova et Vetera et la collection d'essais, Remaining in the Truth of Christ publié par Ignatius Press [également disponible en français: Demeurer dans la vérité du Christ].

Le Cardinal Scola parle de la relation intrinsèque entre l'Eucharistie et le consentement matrimonial dont il dit qu'elle “reste encore trop extrinsèque”.

Je ne veux pas dire que la valeur de l'Eucharistie est effacée, mais elle court le risque d'être rétrogradée au rôle d'occasion de bénédiction générique des époux par Dieu. Le Sacrifice eucharistique est, au contraire, la condition définitive dans laquelle le consentement matrimonial est donné. Il permet aux époux de décider d'accepter l'appel du Christ, l’Époux, comme l'origine de leur décision.

Le Cardinal Scola examine la pratique ecclésiale qui n'accepte pas que les personnes divorcées et remariées reçoivent la Sainte Communion à la lumière de cette relation intrinsèque entre l'Eucharistie et les vœux du mariage. Il montre clairement comment cette pratique n'est ni arbitraire ni “non-pastorale” mais une conséquence réelle et nécessaire entre l'Eucharistie et du consentement marital.

Pourtant, ce qui est en cause ici n'est pas une action arbitraire du Magistère de l’Église, mais plutôt une prise de conscience du lien inséparable qui unit l'Eucharistie et le mariage. À la lumière de cette relation intrinsèque, il doit être dit que ce qui entrave l'accès à la réconciliation sacramentelle et l'Eucharistie n'est pas un seul péché, qui peut toujours être pardonné lorsque la personne se repent et demande pardon à Dieu. Ce qui rend l'accès à ces sacrements impossible est plutôt l'état (la condition de vie) dans lequel ceux qui ont établi un nouveau lien se trouvent – un état qui contredit en lui-même ce qui est signifié par le lien entre l'Eucharistie et le mariage. Cette condition est celle qui doit être modifiée afin de pouvoir correspondre à ce qui est effectué dans ces deux sacrements.

Le Cardinal Ouellet affirme le caractère sacramentel du mariage et son indissolubilité en termes de présence du Christ dans le sacrement du Mariage.

Que se passe-t-il réellement dans cet échange de dons qu'est le mariage sacramentel ? L’Église offre au Christ le couple baptisé dans leur acte de don mutuel d'eux-même dans la foi. Le Christ, l’Époux de l’Église, répond avec un don nuptial, un charisme de l'Esprit Saint (1 Cor. 7.7), qui scelle cette union avec un joint indissoluble qui n'est rien d'autre que la présence de l'Amour absolu et irréversible de l’Époux divin ... Je ne parle pas ici d'un «idéal» offert aux conjoints afin de motiver leur amour fidèle et fécond . Je parle du couple appartenance au Christ comme un corps appartient à la tête, comme les conjoints appartiennent à l'autre.

Le Cardinal Ouellet met en garde contre l'idée que la mission de l’Église serait de gérer et d'appliquer la miséricorde de quelque façon qui lui semble bonne.

La mission de l’Église est de témoigner de cet événement (le Mystère Pascal du Christ) en proclamant le kérygme et l'administration des sacrements. Elle n'a pas, cependant, une «gestion» exclusive et exhaustive de la miséricorde ... Ce qui est en jeu, c'est la vérité du témoignage de Christ. La nouvelle situation de la personne divorcée remariée ne lui permet pas d'exprimer authentiquement ce témoignage parce que sa nouvelle union est en contradiction avec l'amour du Christ, qui a été fidèle jusqu'à la mort. Ce n'est pas un manque de miséricorde de la part de l’Église si elle n'autorise pas l'absolution sacramentelle et la communion eucharistique, même après une conversion authentique de la personne divorcée et remariée. Ce qui est en jeu, c'est la fidélité du Christ à son propre témoignage, que l’Église ne se sent pas libre de modifier de peur qu'elle trahisse la vérité qui est le fondement de l'indissolubilité du mariage ... Les nouvelles ouvertures pour une pastorale basée sur la miséricorde doivent prendre leur place dans la continuité de la tradition doctrinale de l'Église, qui est elle-même une expression de la miséricorde divine.

(Cardinals Ouellet and Scola: more oposition to revisionism - Traduction par Espérance Nouvelle)

18/09/2014

Le livre des 5 cardinaux en défense du mariage paraîtra en français le 25 septembre : "Demeurer dans la vérité du Christ" - Disponible en pré-commande

 

synode sur la famille, 5 cardinaux, demeurer dans la vérité du Christ, cinq cardinaux, défense du mariage, cardinal Kasper, divorcés-remariés, indissolubilitéDans cet ouvrage collectif, cinq éminents cardinaux de l’Église catholique se joignent à quatre autres spécialistes des différents domaines concernés, dont deux universitaires jésuites de haut niveau et un spécialiste en théologie byzantine et droit canon oriental, pour répondre aux propositions du cardinal Kasper en faveur d'une remise en question de l'indissolubilité du mariage sacramentel catholique et d'un accès à la Communion pour les 'divorcés-remariés' sans rupture de la seconde union adultérine ni réconciliation avec le conjoint légitime, s'inspirant d'une pratique controversée de l’Église orientale orthodoxe. A travers une étude approfondie de la question par de multiples approches, ils mettent en valeur la fidélité éprouvée de l’Église à la vérité du mariage qui constitue la fondation irrévocable de sa réponse miséricordieuse et aimante à l'individu qui est civilement divorcé et remarié.

 

Demeurer dans la vérité du Christ

Mariage et communion dans l'Eglise catholique

Textes rassemblés par Robert Dodaro, O.S.A.

Éditions Artège - 312 p. - 19,90 €

Auteurs: Cardinal Walter Brandmüller, Cardinal Raymond Leo Burke, Cardinal Carlo Caffarra, Cardinal Velasio De Paolis, C.S., Cardinal Gerhard Ludwig Müller (préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi), Père Robert Dodaro, OSA, Père Paul Mankowski, S.J. (professeur à l'Institut Biblique Pontifical à Rome), Professeur John M. Rist (professeur de patristique à l'Institut Patristique Augustinianum de l'Université Pontificale du Latran), Mgr Cyril Vasil, S.J. (recteur de l'Institut Pontifical Oriental et doyen émérite de la Faculté de Droit Canon Oriental)

ISBN/EAN 978-2-36040-295-3 - 9782360402953

 

Cet ouvrage à paraître le 25 septembre est dès à présent disponible en pré-commande.

Nous vous suggérons d'en pré-commander 4 exemplaires pour les diffuser autour de vous, et d'encourager votre entourage à en commander également plusieurs exemplaires.

Pour pré-commander le livre, cliquez sur l'un des liens suivants correspondant aux différents distributeurs:

> Demeurer dans la vérité du Chrsit (decitre)

> Demeurer dans la vérité du Chrsit (cultura)

> Demeurer dans la vérité du Christ (lalibrairie.com)

> Demeurer dans la vérité du Chrsit (e-leclerc)

> Demeurer dans la vérité du Chrsit (myboox)

 

Voici la présentation du livre par l'éditeur de la version anglophone, Ignatius Press, une maison d'édition fondée par le jésuite et ancien élève du Pape Benoît XVI Joseph Fessio (traduction de l'anglais par Espérance Nouvelle):

Dans ce volume, cinq Cardinaux de l’Église et quatre autres universitaires répondent à l'appel lancé par le Cardinal Walter Kasper pour que l’Église 'harmonise' "la fidélité et la miséricorde dans sa pratique pastorale envers les personnes civilement divorcées et remariées".

Après une brève introduction, la première partie du livre est consacrée aux textes bibliques relatifs au divorce et au remariage, et la seconde partie est une étude de l'enseignement et de la pratique de l’Église primitive. Dans aucun de ces deux domaines, biblique ou patristique, ces universitaires ne trouvent des éléments en faveur du type de "tolérance" prônée par le Cardinal Kasper pour les remariages civils suite à un divorce. Ce livre examine également la pratique orientale orthodoxe de l'oikonomia (comprise comme une "miséricorde" impliquant une "tolérance") pour des cas de remariage après un divorce et dans le contexte de la question épineuse de la Communion eucharistique. Il retrace l'histoire multiséculaire de la résistance catholique à cette convention, révélant de sérieuses difficultés théologiques et canoniques inhérentes à la pratique passée et actuelle de l’Église orthodoxe.

Ainsi donc, dans la seconde partie du livre, les auteurs argumentent en faveur du maintien du principe théologique et canonique du lien intrinsèque entre la doctrine catholique traditionnelle et la discipline sacramentelle concernant le mariage et la communion.

Les diverses études de ce livre conduisent à la conclusion que la fidélité éprouvée de l’Église à la vérité du mariage constitue la fondation irrévocable de sa réponse miséricordieuse et aimante à l'individu qui est civilement divorcé et remarié. Le livre conteste par conséquent le postulat selon lequel la doctrine catholique traditionnelle et la pratique pastorale contemporaine seraient en contradiction.

" Le rôle du ministère apostolique est d'assurer la permanence de l'Eglise dans la vérité du Christ et de l'y insérer toujours plus profondément. Aussi les Pasteurs doivent-ils promouvoir le sens de la foi chez tous les fidèles, examiner et juger d'une manière autorisée l'authenticité de ses expressions, et former les fidèles à un discernement évangélique toujours plus réfléchi. "

Saint Jean-Paul II, Familiaris Consortio

 

Articles plus anciens sur le même sujet:

> Cinq éminents Cardinaux préparent un livre en défense du Magistère traditionnel sur le mariage et la vie sacramentelle

> Les noms des 5 cardinaux auteurs du livre en défense du mariage sont maintenant connus

> Les Dominicains ont publié une réfutation intégrale des thèses kaspériennes en 5 langues, basée sur l’Évangile et sur l'enseignement de l’Église depuis ses origines

En anglais, sur le site de l'abbé John Zuhlsdorf, ordonné prêtre par Saint Jean-Paul II:

> "Demeurer dans la vérité du Christ": le Pape François y est abondamment cité et loué pour ses efforts en faveur de l'évangélisation de la famille - Et extraits du nouveau livre du Cardinal Pell "L’Évangile de la Famille" en défense du mariage

> Ce ne sont pas des règles fabriquées par l'Eglise, il s'agit de la loi divine, et l’Église ne peut pas la changer

> Les titres des chapitres du livre

> La vérité sur le mariage, la miséricorde, et l'oikonomia orientale