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26/05/2015

"Quelle belle vocation d'être un vrai catholique!" - Homélie de Mgr Athanasius Schneider pour la Pentecôte au pèlerinage de Chartres

 

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MESSE DE LA PENTECÔTE

Homélie de Mgr Athansius SCHNEIDER

Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté de Paris à Chartres, le 24 mai 2015



Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Mes chers frères et sœurs, nous célébrons aujourd’hui la solennité de la Pentecôte, faisant mémoire de la descente visible du Saint-Esprit sur les apôtres, quand le Saint-Esprit a rempli les cœurs des fidèles de sa présence Divine et a comblé leurs âmes de ses sept dons et surtout du don de l’amour Divin. C'est depuis ce jour que le feu de l’amour Divin a commencé à brûler dans les âmes.

Quels sont les effets de ce feu Divin? C'est la transformation de notre amour humain très faible et inconstant en un amour surnaturel. Grâce à cet amour surnaturel nous pouvons aimer Dieu avec toutes nos forces et aimer notre prochain comme nous-mêmes. Le feu de l'amour Divin dans notre âme contient surtout la vertu de force. La vertu de force a donné aux fidèles pendant deux mille ans la capacité de préférer la mort plutôt que de trahir les promesses baptismales, mourir plutôt que pécher, mourir plutôt que trahir les promesses matrimoniales, mourir plutôt que trahir les promesses sacerdotales, mourir plutôt que trahir les vœux religieux.

Pour rester fidèle aux commandements de Dieu il y a de nos jours des familles, des jeunes gens, des prêtres et des évêques qui sont souvent marginalisés, ridiculisés et persécutés par le pouvoir dictatorial de la nouvelle idéologie néo-marxiste mondiale du genre et du culte de la terre et du climat. Cependant il y a aussi des familles, des jeunes gens, des prêtres, des séminaristes et même des évêques qui sont marginalisés et ridiculisés parfois dans la sphère ecclésiale à cause de leur fidélité à l'intégrité de la foi catholique et du culte Divin selon la tradition des apôtres et de nos ancêtres.

La Pentecôte est aussi le jour de la naissance visible de l’Église, qui est la grande famille de tous les fils adoptifs de Dieu. Il y a cependant une autre création Divine qui s’appelle la famille humaine constituée par le père, la mère et leurs enfants. Notre Sauveur Jésus Christ a élevé la famille naturelle à la dignité de l'église domestique grâce au sacrement du mariage. De nos jours la famille naturelle et la famille chrétienne sont devenues l'objet principal des attaques et de la destruction du régime mondial de l’idéologie néo-marxiste du genre. Nous vivons dans le temps de la famille, paradoxalement parce qu'elle est attaquée. Aujourd’hui la famille est appelée à donner le témoignage de la beauté Divine de son être et de sa vocation.

Pour rester fidèle à sa vocation la famille catholique doit pratiquer en premier lieu la prière quotidienne commune. Le Pape Pie XII avait dit: «Nous vous en supplions, ayez à coeur de garder cette belle tradition des familles chrétiennes : la prière du soir en commun. Elle se réunit à la fin de chaque jour, pour implorer la bénédiction de Dieu et honorer la Vierge Immaculée par le rosaire de ses louanges pour tous ceux qui s'endormiront sous le même toit. Si les dures et inexorables exigences de la vie moderne ne vous laissent pas le loisir de consacrer à la reconnaissance envers Dieu ces quelques minutes bénies, ni d'y ajouter, suivant une coutume aimée de nos pères, la lecture d'une brève vie de saint, du saint que l'Eglise nous propose comme modèle et protecteur spécial chaque jour, gardez-vous de sacrifier en entier, pour rapide qu'il doive être, ce moment qu'ensemble vous consacrez à Dieu, pour le louer et lui présenter vos désirs, vos besoins, vos peines et vos occupations. Le centre de votre existence doit être le Crucifié ou l'image du Sacré-Coeur de Jésus: Que le Christ règne sur votre foyer et vous réunisse chaque jour autour de lui. » (Discours du 12 février 1941).

Ô famille catholique, pères et mères de famille, enfants, jeunes hommes et jeunes filles, n'ayez pas peur de combattre contre le péché, contre l’esprit séducteur de l’idéologie néo-païenne. N’ayez pas peur de combattre pour défendre les commandements de Dieu, pour défendre l’intégrité de votre foi et de votre chasteté. N'ayez pas peur d'être héroïques. Écoutons ce que nous disait le Pape Pie XII : «Aux temps modernes comme aux premiers siècles du christianisme, dans les pays où sévissent les persécutions religieuses ouvertes, ou sournoises et non moins dures, les plus humbles fidèles peuvent, d'un moment à l'autre, se trouver dans la dramatique nécessité de choisir entre leur foi qu'ils ont le devoir de conserver intacte, et leur liberté, leurs moyens de subsistance ou même leur propre vie. Mais aux époques normales, dans les conditions ordinaires des familles chrétiennes, il arrive parfois que les âmes se voient dans l'alternative de violer un imprescriptible devoir ou de s'exposer, dans leur santé, dans leurs biens, dans leurs positions familiale et sociale, à des sacrifices et à des risques douloureux et pressants : elles se voient mises dans la nécessité d'être héroïques et de se montrer héroïques, si elles veulent rester fidèles à leurs devoirs et demeurer dans la grâce de Dieu» (Discours du 20 août 1941).

Mes chers frères et sœurs, la famille catholique a encore une vocation qui parfois est oubliée de nos jours. C'est la vocation d'être le premier séminaire (cf. Concile Vatican II, Optatam totius, n. 2). Quelle est la nécessité la plus urgente pour l'Église et le monde de nos jours? La nécessité la plus urgente de nos jours est d'avoir des familles authentiquement catholiques qui deviennent les premiers séminaires des vocations sacerdotales et religieuses. Le Pape Jean-Paul Il avait dit aux couples catholiques: «Si Jésus avec un acte d'amour de prédilection pour votre famille, donnait à un de vos fils le don de la vocation sacerdotale ou religieuse, quelle serait votre attitude? J’espère que vous croyez dans la parole de Don Bosco qui disait : Le don le plus grand que Dieu peut offrir à une famille c’est un fils prêtre. Soyez donc prêts à recevoir ce don avec gratitude cordiale et sincère. » (Angélus, 13 janvier 1980).

Chers pères, chères mères, chers grands-pères et grand-mères catholiques, dites:« Seigneur, si Vous voulez, appelez un de mes fils, un de mes petits-fils, au sacerdoce». Jeunes hommes et jeunes filles qui sentez dans votre âme la vocation au mariage, la vocation de fonder une église domestique, dites: « Seigneur, si Vous voulez, appelez un de mes futurs fils au sacerdoce. » Et vous garçons et jeunes hommes, quelqu'un de vous pourrait dire:« Seigneur, je suis prêt à Vous suivre, si Vous m'appelez au sacerdoce. »
Quelle belle vocation d'être un vrai catholique! Quelle belle vocation de combattre pour l’intégrité de la foi et des commandements de Dieu! Quelle belle vocation d'être une famille catholique, une église domestique ! Quelle belle vocation d'être un jeune homme, une jeune fille chaste! Quelle belle vocation d'être un séminariste et un prêtre avec un cœur pur et ardent !
N'ayons pas peur du Goliath de nos jours, qu'est la dictature de la nouvelle idéologie antichrétienne mondiale. Le feu d'amour Divin et le don de force du Saint-Esprit nous rendront capable de vaincre le Goliath de nos jours avec les cinq pierres de la fronde de David.
Venez, Saint-Esprit et faites fleurir de nouveau beaucoup d’églises domestiques, lesquelles nous donneront les cinq pierres de David qui vaincront le Goliath, c'est à dire: des bons pères et mères catholiques, des purs enfants, des purs jeunes gens, des purs prêtres et des évêques intrépides.
Venez Saint-Esprit, venez! Ainsi-soit-il.

 

Source: Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté

13/05/2015

Un silence chargé: Samedi Saint, l'attente et le célibat

Un article de Christy Moore et Lauren Rehm. Les lettres en gras sont d'origine.

 

A Loaded Silence: Holy Saturday, Longing, and Being Single

 

Holy Saturday is so underrated.

Seriously, have you ever really stopped to think about it? Have you ever wondered what happened in between the agony of the cross and the glory of the resurrection?

Between the disciples fearfully fleeing for their lives and boldly witnessing in the face of death? What happened in between the seeming defeat of Good Friday and the triumph of Easter Sunday?

Not much. Well, at least not at first glance.

We can only imagine what the disciples must have felt after the crucifixion. They had just watched the man they lovingly followed for the last three years suffer a humiliating death at the hands of His persecutors. Do you ever wonder what they were thinking as they scattered and hid? They must have been gripped by a nagging sense of doubt, not only in Christ, but in themselves as well.

As the disciples waited, they probably grew angry with God, questioning and losing hope in His plan. They probably felt abandoned — as if God had stirred up a passionate longing deep in their hearts only to leave them with nothing. Although they couldn’t see it, Christ was at work on Holy Saturday preparing their hearts for His glorious return.

Isn’t it interesting that God didn’t reveal His plan immediately? He certainly could have. Instead, He allowed the disciples to sit in the ache of loneliness and longing.

He saw a purpose in the wait.

In a lot of ways, God still makes us wait today. It’s not difficult to remember the times in our lives when we prayed to God asking for the desires of our hearts only to receive silence or the famous “not yet” (don’t you just love that one?). We’ve all been there.

For some of us, one of the biggest “not yet’s” we experience comes in terms of being single. It seems as though just saying the word “single” brings us discomfort. Because we all want to be loved, we often think of being single as being stuck with the opposite of our desires. Many times, we singles can relate to the disciples’ feelings of doubt, loneliness, and longing. But truthfully, God has a purpose in making us wait for the glorious occasion of love.

Just like Holy Saturday, the importance of patiently waiting for authentic love is easily overlooked. We don’t know what to do with the wait, so we try to rush it away. Rather than sitting in that ache of loneliness and longing, trusting that God will bring the person He has handpicked for us, we start to grasp at what’s available. We start to settle for the cheap imitations of love this world tries to offer. But as time goes on, our longing only becomes more desperate and our dissatisfaction grows deeper. We’re left longing for something more.

But more of what?

The longing for love is deeply rooted into our souls. We were created to ache with a desire for union and intimacy. However, we’ve bought the lie that this ache can only be fulfilled by bringing it to another person — a person with an ache all of their own. We keep looking to the people and things of this world to satisfy a God-given longing for eternity, and we wonder why we come up empty. Saint Augustine recognized this struggle over sixteen hundred years ago when he said, “You have made us for Yourself, O Lord, and our hearts are restless until they rest in You.”

God is the only one who can truly satisfy our hearts, and the only thing stronger than our ache for Him is His ache for us. Through Christ’s crucifixion on Good Friday, He gave us a glimpse into His passionate longing and showed us the love our hearts crave. He showed us that authentic love can only be found in humility, vulnerability, and total self-giving. In Christ we see a love that holds nothing back. While He carried His cross to take our place, Christ fell. Have you ever thought about that? The God of the universe longs for you so deeply that He publicly fell for you. He thought you were worth the weight of the world on His shoulders. He has fallen so deeply and passionately in love with you that He laid down His life so that He wouldn’t have to risk spending eternity without you.

Once we realize that our longing for love is truly a longing for God and His love for us, our waiting for our future spouse starts to look different. We begin to see that our singleness has purpose. Just as God allowed the disciples to ache on Holy Saturday to prepare them for a glory they could not comprehend, He is also using the ache of our singleness to prepare us for a love story so much better than we could envision for ourselves.

That’s the beautiful promise of Holy Saturday– God is always at work in our waiting. Even at our darkest times, as we stumble from one distraction to another and lose hope in His plan, God is working all things together for our benefit. He is calling us to sit with Him in our wait, rather than rush it away. He wants to use our singleness to refine us, challenge us, and transform us more into the disciples He has called us to be. He wants us to deeply and intimately know His love so that we can go out and boldly share it.

Christ’s glorious resurrection on Easter Sunday assures us that we have every reason to hopefully wait for the desires of our hearts. God only allows us to long because He intends to fulfill! So choose to wait in joy in between the longing and the fulfillment, confident in the promise that He will not disappoint!

Let all that I am wait quietly before God, for my hope is in Him. – Psalm 62:5

 

Source: A Loaded Silence - Holy Saturday, Longing, and Being Single

 

08/09/2014

Des mamans de prêtres lancent un vibrant appel au Pape François

Infovaticana présente la lettre écrite par des mères de prêtres au Pape François, lui demandant de lutter pour le célibat sacerdotal, en réponse à la lettre des « fiancées », envoyée au Pape au mois de mai. Vingt six femmes qui se faisaient appeler « fiancées » ou amantes de prêtres, écrivirent une lettre au Pape François lui demandant la dérogation pour contourner le célibat sacerdotal. Les « fiancées », exprimaient les souffrances qu’elles traversaient, et que personne ne prenait en compte, du fait d’aimer un homme avec lequel elles ne pouvaient pas se marier.

Une semaine avant que l’existence de cette lettre polémique devienne publique, le Pape François demanda aux prêtres « une fidélité renouvelée à leur unique épouse : l’Eglise ». De par le choix de ces mots, le Saint Père indiquait clairement être au courant de la lettre des « fiancées », et utilisait le même vocabulaire pour réaffirmer, de manière évidente, l’importance du célibat sacerdotal.

En réponse à la missive polémique, un groupe de mères, sœurs et collaborateurs de prêtres, s’empressèrent d’écrire au Pape François, lui faisant part de leur appui au sujet de la réaffirmation du célibat sacerdotal, et lui donnant comme témoignage le chemin de sainteté, trouvant sa source dans le célibat, par lequel elles ont vu passer leurs fils, frères et amis. Voici la lettre écrite au Saint Père :

"Très Saint Père

Nous sommes un groupe de mères spirituelles de prêtres, de mères de prêtres et de séminaristes, d’Espagne et d’autres nations, inspirées par l’Esprit Saint pour réagir face à la lettre que vous ont écrite vingt six fiancées de prêtres et six paroisses de Madrid. Se joignent à notre signature celle de prêtres et de catholiques qui ont l'amour de ce qu'est le sacerdoce ministériel.

Le charisme de la maternité spirituelle de prêtres auquel la Sainte Église appelle la femme est l’amour maternel, un pur amour qui cherche uniquement à accomplir la volonté du Père, le bien du fils prêtre et celui de l’Église, avec le modèle de la Vierge Marie. Le Cardinal Piacenza ajouta que nous, mères et mères spirituelles des prêtres, sommes « participantes, à titre spécial, de la maternité de la Sainte Église, qui a son modèle et son accomplissement en la divine maternité de la Sainte Vierge.

Très Saint Père : si nous prenions connaissance de l’aventure hors mariage d’un fils ou d’un frère marié, jamais nous ne pourrions admettre les arguments de l’amante comme cause licite pour rompre le mariage canonique. De même, nous ne pouvons pas davantage admettre les arguments – erronés – des vingt six amantes des prêtres qui vous ont écrit pour demander un célibat optionnel.

Notre foi est claire : nous sommes des disciples du Christ crucifié, scandale et folie pour les gens du monde. Mais nous ne sommes pas du monde ; et nous les mères devons veiller à ce que nos fils et l’Église ne se mondanisent pas. Pour cela, en vertu de la participation, que nous arborons à titre spécial,  à la maternité de la Sainte Église, nous vous supplions, Saint Père, de veiller à notre Maison et d’éviter que le grand don et trésor du célibat puisse être abîmé ; nous vous supplions de déclarer dans le plus bref délai – le mal qu’a entraîné la campagne médiatique de cette lettre est considérable – que pour l’Église Latine il n’existe pas de porte ouverte au célibat optionnel des prêtres, pas plus que pour l’ordination d’hommes mariés. Et nous vous supplions également de dénoncer publiquement, avec la détermination que vous devez avoir de chasser toute tentation, les pétitions des vingt six fiancées des prêtres et toutes les autres que vous puissiez avoir reçues.

La Vierge Marie, bien qu’elle ait expérimenté une souffrance qui fut – et est- la plus terrible qui puisse vivre une femme, ne se rebella pas contre Dieu le Père et n’incita pas Jésus Christ à laisser tomber la croix en plein milieu du Chemin de Croix. Dans la Ville Mystique de Dieu, la vénérable Marie Jesus de Agreda raconte que, en voyant Son Fils qui n’avait plus de force pour aller jusqu’à l’endroit où il devait se faire crucifier, elle pria pour demander l’aide d’un cyrénéen. C'est-à-dire que celle qui fut proclamée Mère de l’Apôtre, et par lui, de tous les prêtres et de toute l’humanité, ne pallia pas à la souffrance de son Fils ni à la sienne ; elle les offrit toutes deux, collaborant ainsi et devenant corrédemptrice aux côtés du Prêtre tout puissant et éternel dans l’accomplissement de la volonté du Père : mourir sur la Croix pour nous sauver.

Nous confions le Saint Père et tous les évêques et les prêtres à la Vierge du Pilar, à Saint Joseph, ainsi qu’à la Vierge de l’Oubli, du Triomphe et des Miséricordes, Patronne de la maternité spirituelle des prêtres. Au culte de son image prodigieuse la Vierge prodigue de nombreuses grâces – résumées dans l’image que nous vous remettons – entre autres la consolation du monde et la joie de l’Église Catholique.

Connaissant aussi votre dévotion à l’Esprit Saint nous vous envoyons un exemplaire du Dizainier de l’Esprit Saint, écrit par une simple couturière espagnole, qu’il vous plaira de connaître. Nous vous remettons aussi votre inscription à l’œuvre des Messes Perpétuelles en l’honneur de la Sainte Trinité.

En vous remerciant de l’attention que vous accorderez à cette lettre nous prenons congé de vous, Saint Père, respectueusement. Nous conservons dans notre cœur votre demande « priez pour moi », vous promettons d’intensifier notre oraison pour vous, et enfin vous demandons votre bénédiction paternelle pour tous les signataires de cette lettre, pour nos familles et nos communautés.

Madrid, le 29 juin 2014"

 

> Madres de sacerdotes rompen una lanza a favor del celibato

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