Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/02/2014

Divorcés-remariés: pas de punition mais la cohérence des sacrements

LETTRE AUX ÉVÊQUES DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
SUR L'ACCÈS À LA COMMUNION EUCHARISTIQUE
DE LA PART DES FIDÈLES DIVORCÉS-REMARIÉS

Excellence,

1. L'Année internationale de la Famille offre une occasion particulièrement importante de redécouvrir les témoignages de l'amour et de la sollicitude de l'Eglise envers la famille (Cf. JEAN-PAUL II, Lettre aux Familles (2 février 1994), n. 3) et, en même temps, de proposer à nouveau les inestimables richesses du mariage chrétien qui constitue le fondement de la famille.

2. Dans ce contexte, les difficultés et les souffrances des fidèles qui se trouvent en situation matrimoniale irrégulière méritent une attention spéciale (Cf. JEAN-PAUL II, Exhort. apost. Familiaris consortio, n. 79-84: AAS 74 (1982) 180-186). Les pasteurs sont appelés, en effet, à faire sentir la charité du Christ et la proximité maternelle de l'Eglise; qu'ils les accueillent avec amour, en les exhortant à se confier à la miséricorde de Dieu, et en leur suggérant avec prudence et respect des chemins concrets de conversion et de participation à la vie de la communauté ecclésiale (Cf. Ibid., n. 84: AAS 74 (1982) 185; Lettre aux Familles, n. 5; Catéchisme de l'Eglise catholique, n. 1651).

3. Conscients, cependant, que la vraie compréhension et l'authentique miséricorde ne sont jamais séparées de la vérité (Cf. PAUL VI, Let. enc. Humanae vitae, n. 29: AAS 60 (1968) 501; JEAN-PAUL II, Exhort. apost. Reconciliatio et paenitentia, n. 34: AAS 77 (1985),272; Let. enc. Veritatis splendor, n. 95: AAS 85 (1993) 1208), les pasteurs ont le devoir de rappeler à ces fidèles la doctrine de l'Eglise concernant la célébration des sacrements et, en particulier, l'accès à l'Eucharistie. Sur ce point, ont été proposées, dans diverses régions, durant les dernières années, différentes pratiques pastorales selon lesquelles une admission globale des divorcés remariés à la Communion eucharistique ne serait certainement pas possible, mais ils pourraient y accéder dans des cas déterminés, quand, en conscience, ils se sentent autorisés à le faire.

Ainsi, par exemple, lorsqu'ils ont été abandonnés tout à fait injustement, bien qu'ils se soient efforcés sincèrement de sauver leur précédent mariage, ou quand ils sont convaincus de la nullité du mariage précédent sans pouvoir la démontrer au for externe, ou lorsqu'ils ont déjà parcouru un long chemin de réflexion et de pénitence, ou encore quand, pour des motifs moralement valables, ils ne peuvent satisfaire à l'obligation de se séparer.

De diverses parts, il a aussi été proposé que, pour examiner objectivement leur situation effective, les divorcés remariés devraient nouer un colloque avec un prêtre prudent et expert. Ce prêtre cependant serait tenu de respecter leur éventuelle décision de conscience d'accéder à l'Eucharistie, sans que cela n'implique une autorisation officielle.

Dans ces cas et d'autres semblables, il s'agirait d'une pratique pastorale tolérante et bienveillante visant à rendre justice aux différentes situations des divorcés remariés.

4. Même si l'on sait que des solutions pastorales analogues furent proposées par certains Pères de l'Eglise et entrèrent en quelque mesure dans la pratique, elles ne recueillirent jamais le consensus des Pères et n'en vinrent jamais à constituer la doctrine commune de l'Eglise, ni à en déterminer la discipline. C'est au Magistère universel de l'Eglise qu'il revient, en fidélité à la Sainte Ecriture et à la Tradition, d'enseigner et d'interpréter authentiquement le dépôt de la foi.

Face aux nouvelles solutions pastorales mentionnés ci-dessus, cette Congrégation juge donc qu'elle a le devoir de rappeler la doctrine et la discipline de l'Eglise à ce sujet. Celle-ci, fidèle à la parole de Jésus-Christ (Mc 10, 11-12 "Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à l'égard de la première; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère"), affirme qu'elle ne peut reconnaître comme valide une nouvelle union, si le mariage précédent l'était. Si les divorcés se sont remariés civilement, ils se trouvent dans une situation qui contrevient objectivement à la loi de Dieu et, dès lors, ils ne peuvent pas accéder à la Communion eucharistique, aussi longtemps que persiste cette situation (Cf. Catéchisme de l'Eglise catholique, n. 1650; cf. aussi n. 1640, et CONCILE DE TRENTE, Sess. XXIV: Denz. Schöm. 1797-1812).

Cette norme n'a aucun caractère punitif ni certes discriminatoire à l'égard des divorcés remariés, mais elle exprime plutôt une situation objective qui par elle-même rend impossible l'accès à la Communion eucharistique: "Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis, car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Eglise, telle qu'elle s'exprime et est rendue présente dans l'Eucharistie. Il y a par ailleurs un autre motif pastoral particulier: si l'on admettait ces personnes à l'Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la doctrine de l'Eglise concernant l'indissolubilité du mariage" (Exhort. apost. Familiaris consortio, n. 84: AAS 74 (1982) 185-186).

Pour les fidèles qui se trouvent dans une telle situation matrimoniale, l'accès à la Communion eucharistique sera ouvert uniquement par l'absolution sacramentelle qui ne peut être donnée "qu'à ceux qui se sont repentis d'avoir violé le signe de l'Alliance et de la fidélité au Christ, et sont sincèrement disposés à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l'indissolubilité du mariage. Cela implique concrètement, lorsque l'homme et la femme ne peuvent pas, pour de graves motifs - par exemple l'éducation des enfants - remplir l'obligation de la séparation, qu'ils prennent l'engagement de vivre en complète continence, c'est-à-dire en s'abstenant des actes réservés aux époux" (Ibid., n. 84: AAS 74 (1982) 186; cf. JEAN-PAUL II, Homélie pour la clôture du VIe Synode des évêques n. 7: AAS 72 (1980) 1082). Dans ce cas, ils peuvent accéder à la Communion eucharistique, l'obligation d'éviter le scandale demeurant toutefois.

5. La doctrine et la discipline de l'Eglise en la matière ont été amplement exposées durant la période post-conciliaire dans l'Exhortation apostolique Familiaris consortio. L'Exhortation rappelle, entre autres, aux pasteurs que, par amour de la vérité, ils sont tenus à bien discerner les diverses situations; elle les exhorte à encourager la participation des divorcés remariés à divers moments de la vie de l'Eglise. En même temps, elle rappelle la pratique constante et universelle, "fondée sur la Sainte Ecriture, de ne pas admettre à la Communion eucharistique les divorcés remariés" (Exhort. apost. Familiaris consortio, n. 84: AAS 74 (1982) 185), en indiquant les motifs. La structure de l'exhortation et la teneur de ses paroles font comprendre clairement que cette pratique, présentée comme obligatoire, ne peut être changée sur la base des différentes situations.

6. Le fidèle qui vit habituellement "more uxorio" avec une personne qui n'est pas sa femme légitime ou son mari légitime, ne peut accéder à la communion eucharistique. Si ce fidèle jugeait possible de le faire, les pasteurs et les confesseurs auraient, étant donné la gravité de la matière ainsi que les exigences du bien spirituel de la personne (Cf. 1 Co 11, 27-29) et du bien commun de l'Eglise, le grave devoir de l'avertir qu'un tel jugement de conscience est en opposition patente avec la doctrine de l'Eglise (Cf. Code du Droit Canonique, can. 978 § 2). Ils doivent aussi rappeler cette doctrine dans l'enseignement à tous les fidèles qui leur sont confiés.

Ceci ne signifie pas que l'Eglise n'ait pas à coeur la situation de ces fidèles, qui, du reste, ne sont en rien exclus de la communion ecclésiale. Elle se préoccupe de les accompagner pastoralement et de les inviter à participer à la vie ecclésiale dans la mesure où cela est compatible avec les dispositions du droit divin, dont l'Eglise ne dispose d'aucun pouvoir de dispense (Cf. Catéchisme de l'Eglise catholique, n. 1640). D'autre part, il est nécessaire d'éclairer les fidèles intéressés, afin qu'ils ne considèrent pas que leur participation à la vie de l'Eglise se réduit exclusivement à la question de la réception de l'Eucharistie. Il faut aider les fidèles à approfondir leur compréhension de la valeur de leur participation au sacrifice du Christ dans la messe, de la communion spirituelle (Cf. CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI, Lettre aux évêques de l'Eglise catholique sur quelques questions concernant le Ministre de l'Eucharistie, III/4: AAS 75 (1983) 1007; THERESE D'AVILA, Camino di perfección, 35,1; ALFONSO M. DE LIGUORI, Visite al SS. Sacramento e a Maria Santissima), de la prière, de la méditation de la parole de Dieu, des oeuvres de charité et en faveur de la justice (Cf. Exhort. apost. Familiaris consortio, n. 84: AAS 74 (1982) 185).

7. La conviction erronée, de la part d'un divorcé remarié, de pouvoir accéder à la Communion eucharistique présuppose normalement que l'on attribue à la conscience personnelle le pouvoir de décider, en dernière analyse, sur la base de sa propre conviction (Cf. Let. enc. Veritatis splendor, n. 55: AAS 85 (1993) 1178), de l'existence ou de la non-existence du précédent mariage et de la valeur de la présente union. Mais on ne peut admettre pareille attribution (Cf. Code du Droit Canonique, can. 1085 § 2). En effet, le mariage, en tant qu'image de l'union sponsale entre le Christ et son Eglise et noyau de base et facteur important de la vie de la société civile, est essentiellement une réalité publique.

8. Il est certainement vrai que le jugement sur ses propres dispositions pour accéder à l'Eucharistie doit être formulé par la conscience morale adéquatement formée. Mais il est tout aussi vrai que le consentement, par lequel est constitué le mariage, n'est pas une simple décision privée, puisqu'il crée pour chacun des époux et pour le couple une situation spécifiquement ecclésiale et sociale. Dès lors, le jugement de la conscience sur sa propre situation matrimoniale ne regarde pas seulement un rapport immédiat entre l'homme et Dieu, comme si on pouvait se passer de cette médiation ecclésiale, qui inclut également les lois canoniques qui obligent en conscience. Ne pas reconnaître cet aspect essentiel signifierait nier en fait que le mariage existe comme réalité d'Eglise, c'est-à-dire comme sacrement.

9. D'autre part, l'Exhortation Familiaris consortio, quand elle invite les pasteurs à bien distinguer les diverses situations des divocés remariés, rappelle aussi le cas de ceux qui sont subjectivement certains, en conscience, que le mariage précédent, irréparablement détruit, n'a jamais été valide (Cf. Exhort. apost. Familiaris consortio, n. 84: AAS 74 (1982) 185). Il faut certainement discerner à travers la voie du for externe, établie par l'Eglise, s'il y a objectivement une telle nullité du mariage. La discipline de l'Eglise, tout en confirmant la compétence exclusive des tribunaux ecclésiastiques dans l'examen de la validité du mariage de catholiques, offre à présent de nouvelles voies pour démontrer la nullité de l'union précédente, afin d'exclure le plus possible toute discordance entre la vérité vérifiable dans le procès et la vérité objective connue par la conscience droite (Cf. les canons 1536 § 2 et 1679 du Code du Droit Canonique et les canons 1217 § 2 et 1365 du Code des canons des Eglises orientales sur la force de preuve qu'ont les déclarations des parties dans de tels procès).

S'en tenir au jugement de l'Eglise et observer la discipline en vigeur sur le caractère obligatoire de la forme canonique comme nécessaire pour la validité des mariages des catholiques, est ce qui sert vraiment le bien spirituel des fidèles intéressés. En effet, l'Eglise est le Corps du Christ, et et vivre dans la communion ecclésiale est vivre dans le Corps du Christ et se nourrir du Corps du Christ. En recevant le sacrement de l'Eucharistie, la communion avec le Christ tête ne peut jamais être séparée de la communion avec ses membres, c'est à dire avec son Eglise. C'est pourquoi le sacrement de notre union avec le Christ est aussi le sacrement de l'unité de l'Eglise. Recevoir la Communion eucharistique quand on est en contraste avec la communion ecclésiale est donc une chose contradictoire en soi. La Communion sacramentelle avec le Christ inclut et présuppose l'observation, même si celle-ci est parfois difficile, de l'ordonnance de la communion ecclésiale et ne peut être juste et fructueuse si le fidèle, tout en voulant se rapprocher directement du Christ, ne respecte pas cette ordonnance.

10. En accord avec ce qui a été dit jusqu'à présent, il faut réaliser pleinement le désir exprimé par le Synode des évêques, que le Saint-Père Jean-Paul II a fait sien, et qui est mis en oeuvre par un engagement et des initiatives remarquables de la part d'évêques, de prêtres, de religieux et de fidèles laïcs: avec une charité empressée, faire tout ce qui peut fortifier dans l'amour du Christ et de l'Eglise les fidèles qui se trouvent dans des situations matrimoniales irrégulières. C'est seulement ainsi qu'il leur sera possible d'accueillir pleinement le message du mariage chrétien et de supporter dans la foi la souffrance impliquée dans leur situation. Dans l'action pastorale, tout doit être mis en oeuvre pour faire bien comprendre qu'il ne s'agit aucunement de discrimination, mais seulement de fidélité absolue à la volonté du Christ qui nous a redonné et confié de nouveau l'indissolubilité du mariage comme don du Créateur. Les pasteurs et la communauté des fidèles devront nécessairement souffir et aimer avec les intéressés, pour que ceux-ci reconnaissent, même au sein de leur difficulté, le joug facile et le fardau léger de Jésus (Cf. Mt 11, 30). Leur fardeau n'est pas doux et léger parce que petit ou insignifiant, mais il devient léger parce que le Seigneur -et avec lui toute l'Eglise - y prend sa part. L'action pastorale qui doit être menée avec un dévouement total se doit de fournir cette aide fondée dans la vérité et aussi dans l'amour.

Uni avec vous dans l'engagement collégial à faire resplendir la vérité de Jésus-Christ dans la vie et la pratique de l'Eglise, je vous prie d'agréer, Excellence, l'expression de tout mon dévouement dans le Seigneur.

+ Joseph Card. Ratzinger
Préfet

+ Alberto Bovone
Arch. Tit. de Césarée de Numidie
Secrétaire

Au cours d'une audience accordée au Card. Préfet sussigné, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, a approuvé la présente lettre, élaborée en réunion ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication.

A Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 14 septembre 1994, en la fête de l'Exaltation de la Croix.

 

> L’insegnamento della Chiesa non è una raccolta di opinioni

14/01/2014

Pape François: « Adorer Dieu et confesser la foi, toute la foi »

Radio Vatican | 10 janvier 2014

« L’Eglise est pleine de chrétiens en déroute, qui ne croient pas que la foi est victoire ». C’est la pensée développée par le Pape François ce vendredi matin dans l’homélie de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte Marthe. « Trop de chrétiens n’ont qu’une espérance diluée, sans force : une espérance faible », « trop de chrétiens n’ont pas la force et le courage de se confier au Seigneur ».

« Je n’ai pas peur de le dire », a poursuivi le Pape en parlant de la prière, « le thermomètre de la vie de l’Eglise est bien bas : je vois peu de capacité d’adorer le Seigneur, tout simplement parce que dans la confession de la foi, nous ne sommes pas convaincus, ou seulement convaincus à moitié ». « L’homme ou la femme qui a la foi », a jouté le Pape, « se confie à Dieu : il se confie ! » « Mais s’il ne vit pas cette foi dans la victoire, alors c’est la déroute et c’est le monde qui l’emporte, le Prince du monde, c’est-à-dire le démon ». Et le Pape de citer l’apôtre Paul qui, dans un moment difficile de sa vie, disait : « Je sais bien à qui je me suis confié ». « En effet, il s’était confié », a rappelé le Pape, « au Seigneur Jésus ».

« Il faut se confier, car cela nous porte à l’espérance ». « Comme la confession de la foi nous porte à l’adoration et à la louange de Dieu, de la même manière se confier à Dieu nous porte à une attitude d’espérance ».« Confesser sa foi, expliquait le Pape, demande que l’on croie non pas en partie ou à moitié, mais de croire toute la foi, cette foi qui est arrivée à nous par la voie de la Tradition : toute la foi ! » « Et comment puis-je savoir si moi je confesse bien la foi ? Et bien celui qui confesse bien la foi, toute la foi, est capable d’adorer Dieu, adorer Dieu » . Le Pape ajoutait que « la première attitude à avoir est de confesser sa foi et la protéger. L’autre attitude est de se confier à Dieu »

22:00 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

13/01/2014

Le Pape exprime «l'horreur» que lui inspire l'avortement

Lundi 13 janvier 2014

Lors de son discours au corps diplomatique, le Pape a dit toute «l’horreur» que lui inspirent l’avortement, l’utilisation des enfants comme soldats ou les formes de traites d’êtres humains dont ces derniers sont victimes :

franciscobebe.jpgLa paix, de plus, est blessée par certaines négations de la dignité humaine, en premier lieu par l’impossibilité de se nourrir de manière suffisante. Les visages de tant de personnes qui souffrent de la faim, surtout des enfants, ne peuvent nous laisser indifférents, si l’on pense à tant de nourriture gaspillée chaque jour en de nombreux endroits dans le monde, immergés dans ce que j’ai plusieurs fois défini comme « la culture du déchet ». Malheureusement, ce ne sont pas seulement la nourriture ou les biens superflus qui sont objet de déchet, mais souvent les êtres humains eux-mêmes, qui sont « jetés » comme s’ils étaient des « choses non nécessaires ». Par exemple, la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur ; ou encore ceux qui sont utilisés comme soldats, violentés ou tués dans les conflits armés, ou ceux qui sont objets de marché dans cette terrible forme d’esclavage moderne qu’est la traite des êtres humains, qui est un crime contre l’humanité.

 

> Le texte intégral du discours au corps diplomatique

 

D'après l'AFP:

Le Pape François a condamné "l'horreur" de l'avortement et "le crime" de la traite humaine, lundi devant le corps diplomatique, auquel il a réclamé un engagement pour la paix et le droit humanitaire.

"La traite des êtres humains, crime contre l'humanité", a été le moment le plus fort de son discours, quand il a dénoncé "les enfants utilisés comme soldats, violentés ou tués dans les conflits armés, ou ceux qui sont objet d'un marché dans cette terrible force d'esclavage moderne qu'est la traite". "La paix est blessée par certaines négations de la dignité humaine", a-t-il poursuivi, exprimant son "horreur à la pensée que des enfants ne pourront jamais voir le jour, victimes de l'avortement". Sa plus solennelle dénonciation de l'interruption de grossesse à ce jour.

Conformément à sa vision franciscaine de la création, il s'en est aussi pris à "l'exploitation avide des ressources environnementales". "Je me souviens d'un dicton populaire : 'Dieu pardonne toujours; nous, nous pardonnons parfois; la nature ne pardonne jamais quand elle est maltraitée'", a observé Jorge Mario Bergoglio, évoquant "les effets dévastateurs de certaines catastrophes naturelles récentes". Il a aussi évoqué la malnutrition du fait de "la nourriture gaspillée, en de nombreux endroits immergés dans la culture du déchet". Mais a-t-il dit, "ce ne sont pas seulement les biens superflus qui sont objet de déchets, mais souvent les êtres humains qui sont jetés comme s'ils étaient des choses non nécessaires".

Les réfugiés, "numéros anonymes"

Le Pape a appelé une nouvelle fois à "ne pas exclure les personnes âgées de la vie sociale" et a défendu la famille, "lexique de paix" pour la société, que les Etats doivent "soutenir, favoriser et consolider". Il a aussi réitéré son inquiétude face aux "multitudes" de personnes déplacées et de réfugiés, "numéros anonymes" dans des camps et victimes de naufrages "dans l'indifférence générale" comme près de l'île italienne de Lampedusa.

Pour la Centrafrique, le Pape a demandé à la communauté internationale de s'impliquer davantage, la France regrettant un manque de mobilisation à ses côtés. Le Souverain Pontife a évoqué le centenaire cette année de la Première guerre mondiale, "désastre inutile", saluant les efforts du Pape d'alors, Benoît XV, qui avait invité les responsables des Nations européennes à faire prévaloir "la force morale du droit" sur "la force matérielle des armes".

12/01/2014

Le Pape a baptisé 32 enfants

Ce matin dans la chapelle Sixtine.

bébé, Pape François, baptême, enfants, 12 janvier, Baptême du Seigneur, Chapelle Sixtine

Pape François, ad orientem, chapelle Sixtine, baptise, 12 janvier, liturgie, messe

6a00d83451619c69e201a510c6c73e970c-800wi

Il a notamment baptisé l'enfant d'une mère célibataire qui, abandonnée par son compagnon, avait d'abord envisagé l'avortement avant d'y renoncer et avait écrit une lettre au pape François.

 

07/01/2014

Du 17 au 19 janvier: session sur "Lumen Fidei" avec Mgr Delville, évêque de Liège, et la Communauté Saint-Jean

Annoncé par Belgicatho.

3775567719.6.png

2606486075.png

30/12/2013

Une phrase que Benoît XVI n'a jamais dite et ne dira jamais

... Mais qu’il arrive à beaucoup de jeunes catholiques de penser à sa place en voyant le nouveau bal des courtisans ecclésiastiques pour qui loyauté et fidélité semblent être des notions dépassées :

Benoît XVI, réforme, continuité, pape François

M'AVEZ-VOUS TOUS OUBLIÉ ?

«La démission du pape Benoît XVI a ouvert de grandes possibilités. C’est pourquoi je retiendrai que le grand évènement, c’est la démission du Pape.»

Un cardinal réputé "proche" de Benoît XVI, le 18 décembre 2013

Éminences, songez un instant comment la jeunesse vous traiterait dans votre si proche vieillesse, vous et vos enseignements, vos contributions à la vie de l’Église et l’héritage que vous voulez lui laisser, s’il lui prenait de suivre votre surprenant exemple.

Voir aussi:

> El Papa mártir

29/12/2013

Pape François - La foi n'est jamais une affaire privée

Pape François | Méditation matinale en la chapelle de la maison Sainte-Marthe | Jeudi 28 novembre 2013

L’interdiction d’adorer Dieu est le signe d’une « apostasie générale », c’est la grande tentation qui essaie de convaincre les chrétiens de prendre « une route plus raisonnable, plus tranquille », en obéissant « aux ordres des pouvoirs du monde » qui prétendent réduire « la religion à une affaire privée ». Et surtout qui ne veulent pas que Dieu soit adoré « avec confiance et fidélité ». C’est précisément contre cette tentation que le Pape François a mis en garde lors de la messe du 28 novembre.

Comme d’habitude, le Pape s’est inspiré de la liturgie de la Parole qui, a-t-il souligné, « nous fait penser aux derniers jours, au temps de la fin, de la fin du monde, au temps de la venue finale de Notre Seigneur Jésus Christ ». Dans la liturgie, a dit le Pape, aujourd’hui « l’Église nous fait penser à la fin de ce monde, parce qu’il finira. La face de ce monde disparaîtra ». Et il y a une parole dans l’Évangile « qui nous frappe beaucoup : toutes ces choses viendront ». Mais jusqu’à quand faudra-t-il attendre ? La réponse que nous donne l’Évangile selon Saint Luc (21, 21-28) est « jusqu’à ce que soient accomplis les temps des païens ».

Et en effet, a dit le Pape, « les païens aussi ont un temps de plénitude » : le kairòs des païens. « Eux — a-t-il répété — ont un kairòs qui sera le suivant, le triomphe final : Jérusalem piétinée ». Concrètement, « c’est la catastrophe » a précisé le Pape. « Mais quand Jésus parle de cette catastrophe dans un autre passage, il nous dit que ce sera une profanation du temple, une profanation de la foi, du peuple. Ce sera l’abomination. Ce sera la désolation de l’abomination (Daniel 9, 27). Qu’est-ce que cela signifie ? Ce sera comme le triomphe du prince de ce monde, la défaite de Dieu. Il semble que celui-ci, en ce moment final de catastrophe, prendra possession de ce monde » devenant ainsi le « maître du monde ».

Le Pape François a ensuite expliqué comment peut être trouvé dans la première lecture, tirée du livre du prophète Daniel (6, 12-28), « le cœur de cette route, de cette lutte entre le Dieu vivant et le prince de ce monde ». En substance, « Daniel est condamné uniquement pour adoration, pour avoir adoré Dieu. Et la désolation de l’abomination s’appelle interdiction d’adoration ». À cette époque-là, a expliqué le Pape « on ne pouvait pas parler de religion : c’était une affaire privée », les signes religieux devaient être ôtés et il fallait obéir aux ordres qui venaient « des pouvoirs du monde ». On pouvait « faire beaucoup de choses, de belles choses mais pas adorer Dieu », c’était interdit. Cela est le cœur, « le kairòs de cette attitude païenne ». Mais précisément « quand s’accomplit ce temps, alors, oui, Lui viendra ».

Comme on lit dans le passage évangélique, « ils verront le Fils de l’homme venir sur un nuage avec une grande puissance et gloire ». La parole de Dieu nous rappelle, a poursuivi le Pape, que « les chrétiens qui souffrent des temps de persécution, des temps d’interdiction d’adoration, sont une prophétie de ce qui arrivera à tous ». Mais précisément dans des moments comme celui-ci, quand les temps des païens sont accomplis, « relevez-vous et levez la tête, parce que votre libération est proche ». En effet, a expliqué le Vicaire du Christ, « le triomphe, la victoire de Jésus Christ est d’amener la création au Père à la fin des temps ». Mais nous ne devons pas avoir peur. Le Pape a répété la promesse de Dieu qui « nous demande fidélité et patience. Fidélité comme Daniel, qui a été fidèle à son Dieu et a adoré Dieu jusqu’à la fin. Et patience, parce que les cheveux de notre tête ne tomberont pas, c’est ce qu’a promis le Seigneur ». Et il a conclu en invitant à réfléchir, surtout cette semaine, sur « cette apostasie générale qui s’appelle l’interdiction d’adoration ». Et à se poser la question à soi-même : « Moi, est-ce que j’adore le Seigneur ? Moi, est-ce que j’adore Jésus Christ le Seigneur ? Ou un peu moitié moitié et je fais le jeu du prince de ce monde ? Adorer jusqu’à la fin avec confiance et fidélité est la grâce que nous devons demander ».


(Osservatore Romano)

Prière du pape François pour les familles du monde et le synode

Angélus du dimanche de la Sainte Famille, 29 décembre 2013


Jésus, Marie et Joseph

en vous nous contemplons

la splendeur de l’amour véritable,

à vous nous nous adressons avec confiance.

Sainte Famille de Nazareth,

fais aussi de nos familles

des lieux de communion et des cénacles de prière,

des écoles authentiques de l’Évangile

et des petites Églises domestiques.

Sainte Famille de Nazareth,

que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience

de la violence, de la fermeture et de la division :

que quiconque a été blessé ou scandalisé

connaisse rapidement consolation et guérison.

Sainte Famille de Nazareth,

que le prochain Synode des Évêques

puisse réveiller en tous la conscience

du caractère sacré et inviolable de la famille,

sa beauté dans le projet de Dieu.

Jésus, Marie et Joseph

écoutez-nous, exaucez notre prière.

 

39387512.jpg


Zenit

28/12/2013

Une surprise du Pape pour les familles du monde

Zenit | 28 décembre 2013

Rendez-vous à l'angélus de midi, dimanche 29 décembre

Pour la fête de la Sainte Famille, le pape François a préparé un rendez-vous spécial à l’angélus de midi, place Saint-Pierre, dimanche 29 décembre, un rendez-vous à ne pas manquer pour toutes les familles du monde.

En effet le pape François dira une prière pour les familles qu’il a composée lui-même pour l’occasion.

Plus encore, une connexion par satellite reliera pendant l’angélus le sanctuaire de l’Annonciation Nazareth, Lorette et Barcelone.

Nazareth, ville par excellence de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, et où le pape Benoît XVI a lancé un grand centre international pour les familles sous l'égide du Conseil pontifical pour la famille ; la sainte Maison de Lorette (Italie centrale), où les croisés ont ramené de Terre Sainte les « saintes pierres » des trois murs de la maison de Marie à Nazareth pour les préserver des invasions (le quatrième mur étant la paroi de la grotte abritée aujourd'hui par la basilique de l’Annonciation) ; et Barcelone, qui s’honore de la basilique de la Sagrada Familia d'Antonio Gaudi, consacrée par le pape Benoît XVI en 2010.

Le président du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Vincenzo Paglia, a expliqué au micro de Radio Vatican le sens de cette prière pour la famille : « C’est une journée voulue par le pape le jour de la fête de la Famille de Nazareth célébrée en même temps à Nazareth, où Jésus a vécu trente ans, à Lorette, la maison où Jésus a grandi, et à Barcelone, où le grand artiste qu’était Gaudi a créé le sanctuaire de la Sagrada Familia, qui est vraiment une des beautés de notre époque.  Et le pape, à midi, s’unira aux trois sanctuaires, au moment de la prière de l’angélus, pour une prière commune. Ce sera une expérience particulièrement significative, parce qu’il s’agit de souligner l’importance décisive de la famille, à partir de celle de Nazareth. »

« Il faut se rendre compte, insiste Mgr Paglia, que si la famille est détruite, la société elle-même est détruite (…). Parler aujourd’hui de la famille (…) veut dire parler de toute la société. »

Le Pape invite son prédécesseur à déjeuner

Zenit | 27 décembre 2013

Benoît XVI a rendu visite au pape François qui l'avait invité à déjeuner avec lui à la Maison Sainte-Marthe du Vatican, ce vendredi 27 décembre.

C'est la seconde sortie officielle du pape Benoît, après la bénédiction de la statue de saint Michel Archange et la consécration à lui et à saint Joseph de la Cité du Vatican, à laquelle le pape François l'avait invité, le 5 juillet dernier. Mais c'est la première fois que le pape émérite se rend à Sainte-Marthe pour rencontrer le pape François.

Les autres convives de ce déjeuner en quelque sorte familial étaient les secrétaires du pape François et du pape émérite Benoît, le secrétaire pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, et Mgr Peter Bryan Wells, assesseur pour les affaires générales de la secrétairerie d'Etat, indiquent les media du Vatican.

Le pape François a rendu visite au pape émérite, dans sa résidence, à l'ancien monastère Mater Ecclesiae du Vatican, lundi dernier, 23 décembre, pour les voeux et les cadeaux de Noël, et pour l'inviter à déjeuner.

La rencontre a duré 45 minutes. Le pape émérite a accueilli le pape François au seuil de sa maison par un "Buon Natale!" - "Bon Noël!" -. Ils ont ensuite prié ensemble quelques instants dans la chapelle, avant la rencontre privée. Le pape Benoît XVI s'appuyait sur sa canne.

Le pape François était accompagné de ses secrétaires - l'ancien secrétaire de Benoît XVI, Mgr Alfred Xuereb et Mgr Fabian Pedacchio Leaniz, secrétaire depuis mai dernier -, et le pape émérite de son secrétaire, Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontificale.

La secrétaire, allemande, du pape émérite, soeur Birgit Wansing - autrefois secrétaire du cardinal Joseph Ratzinger -, consacrée du mouvement de Schönstatt, et les quatre "Memores Domini" - femmes consacrées laïques du mouvement Communion et Libération: Carmela, Rossella, Cristina et Loredana - qui tiennent sa maison, ont également salué le pape François à cette occasion.

22:49 Publié dans Pape | Lien permanent | Commentaires (0)