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11/01/2017

Quinzième anniversaire de la mort du P. José María Alba, apôtre de la jeunesse

 

 

Le 11 janvier 2002 est décédé le père José María Alba Cereceda, né à Vargas (Santander) en 1924, mais qui vécut à Barcelone dès le premier mois de sa vie. Jésuite, il fut ordonné prêtre en 1958 et depuis lors, mû par la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, il a fondé d'innombrables initiatives contemplatives et d'apostolat, comme en 1969 l'Union Séculière Saint Antoine Marie Claret et en 1984 le Collège du Coeur Immaculé de Marie à Sentmenat, ainsi qu'un institut religieux de prêtres, la Société Missionnaire du Christ Roi. Toute sa vie, il s'est consacré à la formation chrétienne des enfants et des jeunes, et à travers son apostolat ont surgi plus d'une centaine de vocations sacerdotales et religieuses. Le président des Jeunes de Saint Joseph (Jóvenes San José), Marcos Vera, présente dans cette vidéo réalisée par l'agence Tekton quelques aspects essentiels de sa vie.

El 11 de enero de 2002 falleció el padre José María Alba Cereceda, nacido en Vargas (Santander) en 1924 pero que vivió en Barcelona desde el primer mes de su vida. Jesuita, fue ordenado sacerdote en 1958 y desde entonces, impulsado por la devoción al Sagrado Corazón de Jesús, fundó innumerables iniciativas contemplativas y de apostolado, como en 1969 la Unión Seglar San Antonio María Claret y en 1984 el Colegio Corazón Inmaculado de María en Sentmenat, o también un instituto religioso para sacerdotes, la Sociedad Misionera de Cristo Rey. Toda su vida se entregó a la formación cristiana de niños y jóvenes, y de su lado han salido más de un centenar de vocaciones sacerdotales y religiosas. El presidente de los Jóvenes San José, Marcos Vera, presenta en este vídeo de la agencia Tekton algunos aspectos esenciales de su vida.

 

Sources : Religión en Libertad, Adelante la Fe. Traduction française : Espérance Nouvelle.

 

19/06/2015

Un Jean Bosco pour le XXIème siècle: portrait d'un prêtre donné au Christ et aux jeunes

Originellement publié le 30 juin 2012 dans L'Homme nouveau, cet article qui dresse le portrait de l'abbé Olivier Horovitz, fondateur avec son confrère l'abbé Hubert Blin de l'institut des Frères et Soeurs de la Mission, a été repris dans la Lettre de Paix liturgique du 24 juillet 2012.

 

Dans la paroisse du Pradet l’abbé Olivier Horovitz, juif converti et prêtre depuis 2007, a la charge d’une paroisse, d’une école, et du patronage avec l’abbé Hubert Blin. Sa devise « Au patro, on joue et on prie », sa bonté souriante et son ouverture au biformisme lui ouvrent les cœurs.


Un incroyable parcours

« Lorsque je suis arrivé dans la paroisse du Pradet dans le diocèse de Fréjus-Toulon il y a quatre ans, je tranchais radicalement avec le curé qui me précédait. Mes premières homélies portaient sur les fins dernières. Il y a des fidèles qui hurlaient de colère dans l’Église ! » L’abbé Olivier Horovitz a même reçu peu après son arrivée une lettre anonyme avec la photo d’un revolver et de trois balles ! Le prêtre à la fois doux et vigoureux, qui porte sa soutane comme une seconde peau, en a vu de toutes les couleurs mais pas assez pour se défaire de son zèle apostolique et de son amour de l’Église.

Son ordination sacerdotale le 23 juin 2007 marquait une étape importante de son incroyable parcours. Issu d’une famille juive non pratiquante, il finit par s’interroger sur le sens de sa vie et ne trouvait pas dans la philosophie les réponses espérées. Il ne restait plus que le culot. Olivier Horovitz demanda donc à Dieu de se manifester s’il existait vraiment… et le Tout-puissant s’imposa à son tour comme une évidence. Le futur abbé renoua avec la pratique de la religion juive délaissée par ses parents. C’est après la lecture de l’Évangile, trouvé par hasard, qu’il reçut l’appel à la prêtrise alors qu’il ne connaissait pas encore le catholicisme. Il frappa à la porte d’une église et, deux ans plus tard, Olivier Horovitz était baptisé et pouvait entrer au séminaire d’Érigné, tenu par les Oblats de saint Vincent-de-Paul, où, selon ses propres mots, « chose rarissime aujourd’hui, j’ai trouvé des maîtres à qui je dois tout, et envers qui j’ai une immense dette ! ». A Paris, le jeune prêtre fonda un patronage attaché à la paroisse Saint-Georges mais qu’il lui fallut quitter. Seul Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, voulut bien de ce prêtre farouchement biritualiste, ou plutôt biformiste, porteur d’un projet de patronage et de fondation de la communauté des Frères et Sœurs de la Mission, sous le patronage du Bienheureux père Antoine Chevrier.


Le patronage

Ils étaient 6 garçons au début, le patronage compte aujourd’hui en moyenne 40 enfants chaque semaine. Un succès ! Pourtant, les recrues sont rares aux côtés de l’abbé Horovitz et de l’abbé Blin, qui partage son ministère : une paroisse, une école et le patronage. « C’est un apostolat qui fait peur. Il demande un investissement de toute sa personne pour tisser des liens d’amitié, faire partie des meubles et pouvoir ainsi annoncer l’Évangile. Certains se demandent à quoi cela sert de taper dans un ballon avec des enfants. Moi je peux assurer que c’est fondamental. Aux patros, on joue et on prie. C’est notre devise ! Un enfant qui joue bien est un enfant qui prie bien. » Le patronage, porté par les deux prêtres et une paroissienne, accueille les enfants à partir de six ans. Les groupes sont non-mixtes et organisés par tranches d’âge. « Très vite, les plus grands ont un rôle d’aide, de grand frère auprès des plus jeunes et cette structure familiale est en fin de compte très pertinente dans une société où la famille est éclatée. » L’abbé Horovitz est bien loin de tout idéalisme et ce sont plutôt le pragmatisme et un humanisme au bon sens du terme qui fondent sa pédagogie. « Le plus grand ennemi du catéchisme est l’ennui ! Le catéchisme, ça doit être souvent et court. Lorsque la séance s’achève, les enfants doivent dire « déjà ? ». Il ne s’agit pas de faire un catéchisme au rabais – d’ailleurs nous suivons le plan du Compendium même pour les plus jeunes – mais de le rendre intéressant. » Un principe d’autant plus important que le patronage n’est pas réservé aux seuls catholiques. « L’aspect spirituel des choses est saupoudré en même temps que montré comme une nécessité. Je dis souvent aux enfants que se confesser, c’est comme se laver les dents. C’est l’hygiène de l’âme. Aux prêtres de mettre les sacrements à portée de tous. Je me souviens de cet élève de l’école, après un topo sur la confession, qui avait demandé en plein cours à aller se confesser. Il a pu sortir de cours, et je l’ai confessé dans l’instant ! »


Le biformisme

Les enfants du patronage, pour des raisons pratiques, assistent le plus souvent à la messe en forme ordinaire mais l’abbé Horovitz met un point d’honneur à suivre l’élan donné par le Motu Proprio Summorum Pontificum et compte bien, à terme, permettre à tous les enfants de se réapproprier la Messe de Saint Pie V. « Ce sont généralement les parents qui s’opposent. Les enfants n’y voient aucun inconvénient et certains m’ont confié que cette messe leur donnait une impression de sérieux. Le Motu Proprio le permet. On ne peut pas être plus papiste que le pape ! Nous en avons marre de cette idéologie qui nous empoisonne depuis 40 ans. Au fond, le biritualisme est l’une des grâces de notre temps. »

 

Source: Paix Liturgique - Lettre 345 du 24 juillet 2012

 

> Les Frères et Sœurs de la Mission, entièrement dévoués au service de la jeunesse

> L'éducation selon le Père Joseph-Marie Timon-David

> La nécessité du jeu dans l'éducation chrétienne

 

17/06/2015

Les Frères et Soeurs de la Mission, entièrement dévoués au service de la jeunesse

Le site d'information catholique Paix Liturgique présente les Frères et Soeurs de la Mission, une communauté au service de la jeunesse, inspirée des religieux de Saint Vincent de Paul.

 

C'est en juillet 2008 que Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a accueilli les Frères et Sœurs de la Mission, en la personne des pères Hubert Blin et Olivier Horovitz. Tous deux originaires du diocèse de Paris, les pères Blin et Horovitz désiraient alors développer un institut composé de prêtres et de frères menant une vraie vie religieuse inspirée de la règle des religieux de saint Vincent de Paul. Se voyant confier par Mgr Rey les paroisses de Carqueiranne et du Pradet, communes voisines du littoral varois, avoisinant chacune les dix mille habitants, les pères Blin et Horovitz, bien que naturellement très pris par leur charge paroissiale, se sont rapidement appliqués à mettre en pratique leur projet.
 
« L'engagement pris envers Mgr Rey, explique le père Blin, était de faire de nos paroisses des foyers ardents de vie chrétienne, en y observant les deux formes du rite romain et en y favorisant les dévotions populaires. » Dans cet esprit d'enrichissement mutuel des deux formes du rite, la liturgie traditionnelle est célébrée en semaine à Carqueiranne tandis qu'au Pradet, comme nous l'avons souligné dans notre lettre n°252, elle a trouvé sa place sans difficulté le dimanche à 11h30.
 
L'autre caractéristique majeure des Frères et Sœurs de la Mission, c'est leur souci de l'évangélisation de la jeunesse. « Dès notre arrivée, raconte en effet le père Blin, nous annoncions la fondation d’œuvres de jeunesse, et très spécialement de patronages non mixtes, sur le modèle des patronages des Religieux de Saint-Vincent de Paul. » De fait, le 2 septembre 2009, le patronage Saint-Joseph ouvrait ses portes aux garçons des deux paroisses. Installé dans la salle paroissiale du Pradet, il accueille chaque mercredi une trentaine de garçons âgés de 6 à 17 ans pour environ quatre-vingts inscrits.
 
En mai 2010, c'est un patronage pour jeunes filles qui a vu le jour à Carqueiranne, placé sous la protection de la sainte Vierge. Il a lieu le samedi et rencontre lui aussi un vif succès. Les activités des patronages alternent prière, « causeries » des prêtres, sport et jeux d'adresse ou de société, activités manuelles et sorties culturelles, les enfants disposant d'un temps en fin d'après-midi pour se confesser ou rencontrer individuellement un des prêtres.
 
Voici comment le père Blin justifie la création de ces patronages : « Aujourd’hui plus que jamais, le patronage est une œuvre de miséricorde, tant l’enfance et la jeunesse ont besoin d’éducation humaine et d’instruction religieuse. À l’heure où la fréquentation du catéchisme ne cesse de décroître, au point de disparaître dans de nombreuses paroisses, alors qu'il est une institution de chrétienté, le patronage est l’une des rares réponses missionnaires pour joindre les enfants et les familles, notamment de milieux populaires. Si l’Église n’occupe pas ni n’évangélise les loisirs, le sport et certaines disciplines artistiques comme la musique, si, en outre, elle n’offre pas, dans une même structure d’accueil catholique, le service du soutien scolaire, voire de l’orthophonie, elle perdra le monde des enfants et des jeunes. Pour cela le patronage, animé par des religieux totalement donnés et assistés de laïcs militants, ouvert tous les jours, est sans doute la seule réponse à cet immense défi contemporain. Cette œuvre missionnaire doit viser l’autonomie en moyens pédagogiques et matériels, être en phase avec la législation et offrir le maximum de compétences et de diplômes chez ses animateurs. »
 
Pour le père Blin, « le patronage doit chercher à devenir pour les enfants, dans le cadre paroissial et si possible en liaison avec un lieu d'enseignement catholique, un lieu de vie, comme une seconde famille ».
 


Le Père Antoine Chevrier


Ce souci de la jeunesse chez les Frères et Sœurs de la Mission leur vient de leur saint patron, le bienheureux Antoine Chevrier (1826-1879), prêtre lyonnais, fondateur de l’Institut du Prado et entièrement dévoué au catéchisme des enfants. « Parmi toutes les facettes de la personnalité du bienheureux Antoine Chevrier, certaines sont particulièrement d’actualité, justifie le père Blin. Il y a d’abord la simplicité de vie, et cela dans l’imitation la plus concrète de Jésus et de son Évangile. Il y a aussi, à l’intérieur du ministère sacerdotal, le plus grand soin apporté au catéchisme des enfants et aux œuvres de jeunesse. »
 
De la même façon que le père Chevrier avait quitté la cité ouvrière de l'Enfant Jésus au motif que les œuvres sociales y prenaient le pas sur le soin de l'âme des enfants, les pères Blin et Horovitz n'ont pas souhaité rejoindre une communauté existante s'inspirant de l'exemple du père Chevrier car ils n'y retrouvaient ni la primauté du catéchisme pour enfants ni celle de la vie religieuse. « Nous avons en effet la conviction, poursuit le père Blin, que seule la vie religieuse, celle des trois vœux de pauvreté, d’obéissance et de chasteté, dans la vie communautaire et toutes les traditions éprouvées, seule la vie religieuse est à la hauteur de cette tâche. »
 
L’amour de Jésus et de l'Évangile, la simplicité de vie, le catéchisme et le patronage, les dévotions populaires, le tout réalisé en communauté et en paroisse, voilà en résumé les objectifs spirituels et missionnaires que les Frères et Sœurs de la Mission poursuivent. Pour cela, comme pour tout le reste, ils ne cherchent aucune originalité, ni en théologie, ni en spiritualité, ni en vie religieuse, ni en apostolat. Ils ne veulent, insiste le père Blin, « que recevoir, reprendre, poursuivre, dans l’obéissance au Pape et à notre évêque, les accents théologiques et spirituels, les méthodes, les coutumes, les intuitions et les dévotions du père Chevrier ».
 
Actuellement, les Frères et Sœurs de la Mission comptent deux prêtres, un « regardant » et une douzaine de laïcs réunis dans un tiers-ordre, la Confrérie du Cœur Immaculé de Marie. Pris par la vie de paroisse et le lancement des patronages, les pères Blin et Horovitz ont eu jusqu'ici peu de temps pour se consacrer au développement de leur institut, en assurer la promotion et attirer à eux des vocations. L'année à venir devrait leur permettre de le faire, maintenant que la phase d'acclimatation à leurs nouvelles paroisses est derrière eux.
 
Laissons toutefois le dernier mot sur cette communauté naissante au bienheureux Antoine Chevrier, cité par le père Blin : « Connaître Jésus-Christ, aimer Jésus-Christ, imiter Jésus-Christ, suivre Jésus-Christ, voilà tout notre désir, voilà toute notre vie ! »

 

Source: Paix Liturgique - Lettre 265 du 14 janvier 2011

 

> L'éducation selon le Père Joseph-Marie Timon-David

> La nécessité du jeu dans l'éducation chrétienne

 

26/05/2015

"Quelle belle vocation d'être un vrai catholique!" - Homélie de Mgr Athanasius Schneider pour la Pentecôte au pèlerinage de Chartres

 

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MESSE DE LA PENTECÔTE

Homélie de Mgr Athansius SCHNEIDER

Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté de Paris à Chartres, le 24 mai 2015



Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Mes chers frères et sœurs, nous célébrons aujourd’hui la solennité de la Pentecôte, faisant mémoire de la descente visible du Saint-Esprit sur les apôtres, quand le Saint-Esprit a rempli les cœurs des fidèles de sa présence Divine et a comblé leurs âmes de ses sept dons et surtout du don de l’amour Divin. C'est depuis ce jour que le feu de l’amour Divin a commencé à brûler dans les âmes.

Quels sont les effets de ce feu Divin? C'est la transformation de notre amour humain très faible et inconstant en un amour surnaturel. Grâce à cet amour surnaturel nous pouvons aimer Dieu avec toutes nos forces et aimer notre prochain comme nous-mêmes. Le feu de l'amour Divin dans notre âme contient surtout la vertu de force. La vertu de force a donné aux fidèles pendant deux mille ans la capacité de préférer la mort plutôt que de trahir les promesses baptismales, mourir plutôt que pécher, mourir plutôt que trahir les promesses matrimoniales, mourir plutôt que trahir les promesses sacerdotales, mourir plutôt que trahir les vœux religieux.

Pour rester fidèle aux commandements de Dieu il y a de nos jours des familles, des jeunes gens, des prêtres et des évêques qui sont souvent marginalisés, ridiculisés et persécutés par le pouvoir dictatorial de la nouvelle idéologie néo-marxiste mondiale du genre et du culte de la terre et du climat. Cependant il y a aussi des familles, des jeunes gens, des prêtres, des séminaristes et même des évêques qui sont marginalisés et ridiculisés parfois dans la sphère ecclésiale à cause de leur fidélité à l'intégrité de la foi catholique et du culte Divin selon la tradition des apôtres et de nos ancêtres.

La Pentecôte est aussi le jour de la naissance visible de l’Église, qui est la grande famille de tous les fils adoptifs de Dieu. Il y a cependant une autre création Divine qui s’appelle la famille humaine constituée par le père, la mère et leurs enfants. Notre Sauveur Jésus Christ a élevé la famille naturelle à la dignité de l'église domestique grâce au sacrement du mariage. De nos jours la famille naturelle et la famille chrétienne sont devenues l'objet principal des attaques et de la destruction du régime mondial de l’idéologie néo-marxiste du genre. Nous vivons dans le temps de la famille, paradoxalement parce qu'elle est attaquée. Aujourd’hui la famille est appelée à donner le témoignage de la beauté Divine de son être et de sa vocation.

Pour rester fidèle à sa vocation la famille catholique doit pratiquer en premier lieu la prière quotidienne commune. Le Pape Pie XII avait dit: «Nous vous en supplions, ayez à coeur de garder cette belle tradition des familles chrétiennes : la prière du soir en commun. Elle se réunit à la fin de chaque jour, pour implorer la bénédiction de Dieu et honorer la Vierge Immaculée par le rosaire de ses louanges pour tous ceux qui s'endormiront sous le même toit. Si les dures et inexorables exigences de la vie moderne ne vous laissent pas le loisir de consacrer à la reconnaissance envers Dieu ces quelques minutes bénies, ni d'y ajouter, suivant une coutume aimée de nos pères, la lecture d'une brève vie de saint, du saint que l'Eglise nous propose comme modèle et protecteur spécial chaque jour, gardez-vous de sacrifier en entier, pour rapide qu'il doive être, ce moment qu'ensemble vous consacrez à Dieu, pour le louer et lui présenter vos désirs, vos besoins, vos peines et vos occupations. Le centre de votre existence doit être le Crucifié ou l'image du Sacré-Coeur de Jésus: Que le Christ règne sur votre foyer et vous réunisse chaque jour autour de lui. » (Discours du 12 février 1941).

Ô famille catholique, pères et mères de famille, enfants, jeunes hommes et jeunes filles, n'ayez pas peur de combattre contre le péché, contre l’esprit séducteur de l’idéologie néo-païenne. N’ayez pas peur de combattre pour défendre les commandements de Dieu, pour défendre l’intégrité de votre foi et de votre chasteté. N'ayez pas peur d'être héroïques. Écoutons ce que nous disait le Pape Pie XII : «Aux temps modernes comme aux premiers siècles du christianisme, dans les pays où sévissent les persécutions religieuses ouvertes, ou sournoises et non moins dures, les plus humbles fidèles peuvent, d'un moment à l'autre, se trouver dans la dramatique nécessité de choisir entre leur foi qu'ils ont le devoir de conserver intacte, et leur liberté, leurs moyens de subsistance ou même leur propre vie. Mais aux époques normales, dans les conditions ordinaires des familles chrétiennes, il arrive parfois que les âmes se voient dans l'alternative de violer un imprescriptible devoir ou de s'exposer, dans leur santé, dans leurs biens, dans leurs positions familiale et sociale, à des sacrifices et à des risques douloureux et pressants : elles se voient mises dans la nécessité d'être héroïques et de se montrer héroïques, si elles veulent rester fidèles à leurs devoirs et demeurer dans la grâce de Dieu» (Discours du 20 août 1941).

Mes chers frères et sœurs, la famille catholique a encore une vocation qui parfois est oubliée de nos jours. C'est la vocation d'être le premier séminaire (cf. Concile Vatican II, Optatam totius, n. 2). Quelle est la nécessité la plus urgente pour l'Église et le monde de nos jours? La nécessité la plus urgente de nos jours est d'avoir des familles authentiquement catholiques qui deviennent les premiers séminaires des vocations sacerdotales et religieuses. Le Pape Jean-Paul Il avait dit aux couples catholiques: «Si Jésus avec un acte d'amour de prédilection pour votre famille, donnait à un de vos fils le don de la vocation sacerdotale ou religieuse, quelle serait votre attitude? J’espère que vous croyez dans la parole de Don Bosco qui disait : Le don le plus grand que Dieu peut offrir à une famille c’est un fils prêtre. Soyez donc prêts à recevoir ce don avec gratitude cordiale et sincère. » (Angélus, 13 janvier 1980).

Chers pères, chères mères, chers grands-pères et grand-mères catholiques, dites:« Seigneur, si Vous voulez, appelez un de mes fils, un de mes petits-fils, au sacerdoce». Jeunes hommes et jeunes filles qui sentez dans votre âme la vocation au mariage, la vocation de fonder une église domestique, dites: « Seigneur, si Vous voulez, appelez un de mes futurs fils au sacerdoce. » Et vous garçons et jeunes hommes, quelqu'un de vous pourrait dire:« Seigneur, je suis prêt à Vous suivre, si Vous m'appelez au sacerdoce. »
Quelle belle vocation d'être un vrai catholique! Quelle belle vocation de combattre pour l’intégrité de la foi et des commandements de Dieu! Quelle belle vocation d'être une famille catholique, une église domestique ! Quelle belle vocation d'être un jeune homme, une jeune fille chaste! Quelle belle vocation d'être un séminariste et un prêtre avec un cœur pur et ardent !
N'ayons pas peur du Goliath de nos jours, qu'est la dictature de la nouvelle idéologie antichrétienne mondiale. Le feu d'amour Divin et le don de force du Saint-Esprit nous rendront capable de vaincre le Goliath de nos jours avec les cinq pierres de la fronde de David.
Venez, Saint-Esprit et faites fleurir de nouveau beaucoup d’églises domestiques, lesquelles nous donneront les cinq pierres de David qui vaincront le Goliath, c'est à dire: des bons pères et mères catholiques, des purs enfants, des purs jeunes gens, des purs prêtres et des évêques intrépides.
Venez Saint-Esprit, venez! Ainsi-soit-il.

 

Source: Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté