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02/12/2016

"I am the king's true subject, and I pray for him and all the realm. I do none harm, I say none harm, I think none harm."

Du film "A Man of All Seasons" ("Un homme pour l'éternité"), sorti en salles le 12 décembre 1966, il y a 50 ans, sur la vie et la condamnation à mort de Saint Thomas More pour haute trahison.

"Soyez donc soumis à toute institution humaine à cause du Seigneur, soit au roi, comme souverain, soit aux gouverneurs, comme envoyés par lui pour faire justice des malfaiteurs et approuver les gens de bien : car c'est la volonté de Dieu que, en faisant le bien, vous fermiez la bouche aux insensés qui vous méconnaissent. Soyez soumis comme des hommes libres : non pas comme des hommes qui se font de la liberté un manteau pour couvrir leur malice, mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous; aimez tous les frères; craignez Dieu ; honorez le roi." (1 Pi 2, 13-17)

"Que tout homme soit soumis aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent ont été instituées par lui." (1 Co 13, 1)

"Les ayant amenés, il les firent comparaître devant le sanhédrin, et le grand prêtre les interrogea, disant :« Nous vous avions expressément défendu d’enseigner en ce nom, et voilà que vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et que vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme ! » Pierre et les apôtres répondirent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »" (Ac 5, 27-29)

> "Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes" (Benoît XVI)

 

29/09/2014

Après un divorce: la fidélité, chemin vers Dieu, chemin de Dieu

divorce, fidélité, mariageUn de perdu… Dieu de retrouvé

68 pages, 8


Voici le témoignage émouvant et sincère d'une épouse divorcée qui a choisi la fidélité à son mariage. L'auteur nous raconte son parcours : la douleur de la séparation, les pressions de l’entourage pour « refaire » sa vie et enfin, la plongée dans l'amour de Dieu qui donne la grâce de pardonner et de rester fidèle.
Dans ce livre, Marie-Claire Germain évoque son histoire avec pudeur. Elle parle du cheminement de ceux et de celles qui ont décidé de rester fidèles au conjoint dont ils sont séparés.
Sans cacher sa souffrance, elle montre combien cette fidélité, humainement incompréhensible, manifeste la présence de Dieu au cœur du mariage.

  
Le divorce est une plaie, le mariage chrétien une force.

À aucun instant depuis toutes ces années, je n’ai regretté d’avoir été mariée, de l’avoir été à celui que j’ai choisi
une fois pour toutes en renonçant à tous les autres, et pour toujours… et pourtant ma vie a sa croix.

"Il ne s'agit pas de pointer du doigt et de jeter l'opprobre sur l'autre choix, celui de refaire sa vie. Mon Dieu, il faudrait être idiot pour se comporter ainsi mais un prêtre doit avoir le courage d'annoncer ce que Dieu demande, sans le contredire ou penser qu'il peut être contredit, voire pire que Dieu peut se tromper. Douter de la véracité du dogme, mettre en cause la Parole, refuser d'en annoncer l'intemporalité en arguant que les temps ont changé empêchent les fidèles d'avoir confiance et de découvrir un autre chemin auquel ils n'avaient peut-être pas pensé par eux-mêmes, celui de la fidélité au conjoint parti."

Source: Divorcée, elle est restée fidèle

18/09/2014

Le livre des 5 cardinaux en défense du mariage paraîtra en français le 25 septembre : "Demeurer dans la vérité du Christ" - Disponible en pré-commande

 

synode sur la famille, 5 cardinaux, demeurer dans la vérité du Christ, cinq cardinaux, défense du mariage, cardinal Kasper, divorcés-remariés, indissolubilitéDans cet ouvrage collectif, cinq éminents cardinaux de l’Église catholique se joignent à quatre autres spécialistes des différents domaines concernés, dont deux universitaires jésuites de haut niveau et un spécialiste en théologie byzantine et droit canon oriental, pour répondre aux propositions du cardinal Kasper en faveur d'une remise en question de l'indissolubilité du mariage sacramentel catholique et d'un accès à la Communion pour les 'divorcés-remariés' sans rupture de la seconde union adultérine ni réconciliation avec le conjoint légitime, s'inspirant d'une pratique controversée de l’Église orientale orthodoxe. A travers une étude approfondie de la question par de multiples approches, ils mettent en valeur la fidélité éprouvée de l’Église à la vérité du mariage qui constitue la fondation irrévocable de sa réponse miséricordieuse et aimante à l'individu qui est civilement divorcé et remarié.

 

Demeurer dans la vérité du Christ

Mariage et communion dans l'Eglise catholique

Textes rassemblés par Robert Dodaro, O.S.A.

Éditions Artège - 312 p. - 19,90 €

Auteurs: Cardinal Walter Brandmüller, Cardinal Raymond Leo Burke, Cardinal Carlo Caffarra, Cardinal Velasio De Paolis, C.S., Cardinal Gerhard Ludwig Müller (préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi), Père Robert Dodaro, OSA, Père Paul Mankowski, S.J. (professeur à l'Institut Biblique Pontifical à Rome), Professeur John M. Rist (professeur de patristique à l'Institut Patristique Augustinianum de l'Université Pontificale du Latran), Mgr Cyril Vasil, S.J. (recteur de l'Institut Pontifical Oriental et doyen émérite de la Faculté de Droit Canon Oriental)

ISBN/EAN 978-2-36040-295-3 - 9782360402953

 

Cet ouvrage à paraître le 25 septembre est dès à présent disponible en pré-commande.

Nous vous suggérons d'en pré-commander 4 exemplaires pour les diffuser autour de vous, et d'encourager votre entourage à en commander également plusieurs exemplaires.

Pour pré-commander le livre, cliquez sur l'un des liens suivants correspondant aux différents distributeurs:

> Demeurer dans la vérité du Chrsit (decitre)

> Demeurer dans la vérité du Chrsit (cultura)

> Demeurer dans la vérité du Christ (lalibrairie.com)

> Demeurer dans la vérité du Chrsit (e-leclerc)

> Demeurer dans la vérité du Chrsit (myboox)

 

Voici la présentation du livre par l'éditeur de la version anglophone, Ignatius Press, une maison d'édition fondée par le jésuite et ancien élève du Pape Benoît XVI Joseph Fessio (traduction de l'anglais par Espérance Nouvelle):

Dans ce volume, cinq Cardinaux de l’Église et quatre autres universitaires répondent à l'appel lancé par le Cardinal Walter Kasper pour que l’Église 'harmonise' "la fidélité et la miséricorde dans sa pratique pastorale envers les personnes civilement divorcées et remariées".

Après une brève introduction, la première partie du livre est consacrée aux textes bibliques relatifs au divorce et au remariage, et la seconde partie est une étude de l'enseignement et de la pratique de l’Église primitive. Dans aucun de ces deux domaines, biblique ou patristique, ces universitaires ne trouvent des éléments en faveur du type de "tolérance" prônée par le Cardinal Kasper pour les remariages civils suite à un divorce. Ce livre examine également la pratique orientale orthodoxe de l'oikonomia (comprise comme une "miséricorde" impliquant une "tolérance") pour des cas de remariage après un divorce et dans le contexte de la question épineuse de la Communion eucharistique. Il retrace l'histoire multiséculaire de la résistance catholique à cette convention, révélant de sérieuses difficultés théologiques et canoniques inhérentes à la pratique passée et actuelle de l’Église orthodoxe.

Ainsi donc, dans la seconde partie du livre, les auteurs argumentent en faveur du maintien du principe théologique et canonique du lien intrinsèque entre la doctrine catholique traditionnelle et la discipline sacramentelle concernant le mariage et la communion.

Les diverses études de ce livre conduisent à la conclusion que la fidélité éprouvée de l’Église à la vérité du mariage constitue la fondation irrévocable de sa réponse miséricordieuse et aimante à l'individu qui est civilement divorcé et remarié. Le livre conteste par conséquent le postulat selon lequel la doctrine catholique traditionnelle et la pratique pastorale contemporaine seraient en contradiction.

" Le rôle du ministère apostolique est d'assurer la permanence de l'Eglise dans la vérité du Christ et de l'y insérer toujours plus profondément. Aussi les Pasteurs doivent-ils promouvoir le sens de la foi chez tous les fidèles, examiner et juger d'une manière autorisée l'authenticité de ses expressions, et former les fidèles à un discernement évangélique toujours plus réfléchi. "

Saint Jean-Paul II, Familiaris Consortio

 

Articles plus anciens sur le même sujet:

> Cinq éminents Cardinaux préparent un livre en défense du Magistère traditionnel sur le mariage et la vie sacramentelle

> Les noms des 5 cardinaux auteurs du livre en défense du mariage sont maintenant connus

> Les Dominicains ont publié une réfutation intégrale des thèses kaspériennes en 5 langues, basée sur l’Évangile et sur l'enseignement de l’Église depuis ses origines

En anglais, sur le site de l'abbé John Zuhlsdorf, ordonné prêtre par Saint Jean-Paul II:

> "Demeurer dans la vérité du Christ": le Pape François y est abondamment cité et loué pour ses efforts en faveur de l'évangélisation de la famille - Et extraits du nouveau livre du Cardinal Pell "L’Évangile de la Famille" en défense du mariage

> Ce ne sont pas des règles fabriquées par l'Eglise, il s'agit de la loi divine, et l’Église ne peut pas la changer

> Les titres des chapitres du livre

> La vérité sur le mariage, la miséricorde, et l'oikonomia orientale

 

09/09/2014

"J'ai préféré l'Eucharistie au remariage" - Témoignage de Wanda Besse

temoignage-130900-2.jpgJe me suis retrouvée seule à trente et un ans avec deux enfants à charge (huit et neuf ans). Sans aide financière, car séparée de fait, avec mon mari souvent sans travail ou ayant peu de revenus. Pas de réponse aux cartes de fêtes, aux bulletins scolaires, etc. C'est dur. Une ou deux fois l'an, une visite d'un ou deux jours, et c'est tout. Nous recevions mon mari de notre mieux, les enfants ayant accepté (à contrecoeur) ce papa vivant loin d'eux. Ils le cajolaient cependant, ayant appris, avec la grâce de Dieu, à aimer sans juger.

Ainsi allèrent les années, avec le désir de garder fidèlement l’âge du bonheur enfui. Mais la séparation de corps étant venue assez vite, vint aussi la prise de conscience d'un non-retour. A ce moment, parce que j'étais plus vulnérable, ou peut-être parce que l'amour s'était estompé, voici qu'un autre homme entra dans ma vie. Ce fut rapide, inattendu, déroutant.

Il me proposait le mariage, le confort, la tendresse. C'était un homme décidé qui, contrairement à mon mari, avait la foi, pouvait partager avec moi une dimension spirituelle. Il était ouvert et acceptait mes enfants. Lui-même était divorcé, mais ne se posait aucun problème quant à sa pratique religieuse.

Je me mis à l'aimer (ce n'était que de la passion, je l'ai su plus tard) ; mais comment, dans l'espérance retrouvée (je dirais maintenant dans le rêve), analyser ses propres sentiments ? Nous ne cohabitions pas, car cet homme vivait pour quelques mois encore à l'étranger; mais nous nous écrivions tous les deux jours, parfois tous les jours. Mes lettres étaient tour à tour pleines de joie et d'espérance, ou pleines de doute, de tristesse, de désir d'abandonner ce projet de vie future. Lui comprenait que j'étais très indécise, me donnait mille raisons pour calmer ma conscience, m'écrivant parfois deux lettres par jour

Pourquoi n'étais-je pas heureuse? A cause de ma foi ! La fidélité au sacrement de mariage avait nourri ma vie pendant si longtemps que d'y renoncer était pour moi une déchirure. Mais d'autres jours, cela me paraissait une déchirure plus profonde encore d'abandonner ce nouvel amour. J'étais si perturbée que mes enfants, s'en apercevant, me demandaient de trancher la question une fois pour toutes : « Si tu aimes et penses être heureuse, alors ne pense plus au passé, maman » ; ou « si tu as peur d'être malheureuse, alors il faut rompre; mais n'attends plus maman, car tu es en train de te détruire ». Chers enfants, comme je les aimais ! Je leur avais appris à aimer leur papa sans le juger ; comme je les aimais pour leur délicatesse et leur abnégation !

Alors je pris une décision. Je connaissais la position de l’Église face au remariage ; je savais que l'on ne peut pas aller communier sans porter un mauvais témoignage; et je ne voulais pas faire de tort à l’Église dont j'étais une enfant chérie, surtout pendant ma souffrance de ce temps-là.

temoignage-130900-3.jpgEt ce que je savais surtout, c'est qu'il m'était impossible de vivre sans Jésus. Pour moi, Jésus n'était pas dans les nuages, ni quelqu'un que j'acceptais comme ami à condition qu'il ne me dérange pas trop. Oh ! Non : pour moi Jésus était "le Vivant" présent près de moi ; j'avais besoin de la nourriture qu'il me donnait dans son Corps et dans son Sang, j'avais besoin de cette nourriture à la fois spirituelle et concrète. Et tout à coup je compris que c'était ce Corps sacré qui était ma vie, mon essentiel. Lui seul pouvait faire pencher la balance de la décision que j'avais à prendre.

Certes, ce ne fut pas facile ; j'ai prié Dieu, je l'ai appelé au secours de toutes mes forces. Je savais que, si je me remariais, je ne pourrais plus communier. Alors, afin de savoir si je pourrais vivre sans recevoir l'Eucharistie, plusieurs dimanches de suite j'ai essayé d'assister à la messe sans aller communier : je m'appliquais à prier davantage, à communier d'intention… Il me fallut bien me rendre à l'évidence : je ne pourrais pas, tout le reste de ma vie, endurer les souffrances de la séparation d'avec mon Jésus dans l'Eucharistie. Aller communier en cachette dans une autre paroisse… à quoi cela me servirait-il ? Mon coeur ne serait pas en paix. Mon amour était Jésus-Hostie, et cet amour-là, je voulais pouvoir le vivre au grand jour.

Alors je pris ma décision : j'écrivis ma lettre de rupture. Le Monsieur ne fut pas trop déçu tout de même : il avait appris à me connaître, et depuis assez longtemps se doutait un peu de mon choix, tout en gardant un peu d'espoir.

Voilà. Ce renoncement ne fut pas si facile qu'il le paraît peut-être dans ces lignes. Mais que de grâces m'ont été données à la suite de ce renoncement ! Il m'est impossible de vous les dire toutes. Vous dire la joie de mon mari, je ne le peux non plus.

Mais ce que je peux vous dire, c'est que je ne l'ai jamais regretté. Et je rends grâce au Seigneur pour la tendresse profonde qui est née entre mon mari et moi, pour nos rencontres, pour nos coups de téléphone, pour notre confiance mutuelle. Il nous admire, mes enfants, mes petits-enfants et moi-même, mais lui, malgré son remariage n'est pas très heureux ; peut-il l'être? Je prie surtout pour que mon mari ait un jour la joie de connaître le Seigneur.

En tout cas, l'Eucharistie est vraiment "le chemin, la vérité et la vie".

 

Wanda Besse (extrait du livre de Paul Salaün : Séparés, divorcés, une possible espérance)

 

Source: Communion Notre-Dame de l'Alliance

 

La Communion Notre-Dame de l'Alliance réunit des personnes engagées dans un mariage sacramentel et vivant seuls à la suite d'une séparation ou d'un divorce. Dans la foi au Christ et l'amitié fraternelle, ils suivent un chemin de fidélité, de pardon et d'espérance.

 

> "Un oui est un oui" - Témoignage de Vincent

> Divorce et miséricorde: témoignage d'une mère abandonnée

 

08/09/2014

Des mamans de prêtres lancent un vibrant appel au Pape François

Infovaticana présente la lettre écrite par des mères de prêtres au Pape François, lui demandant de lutter pour le célibat sacerdotal, en réponse à la lettre des « fiancées », envoyée au Pape au mois de mai. Vingt six femmes qui se faisaient appeler « fiancées » ou amantes de prêtres, écrivirent une lettre au Pape François lui demandant la dérogation pour contourner le célibat sacerdotal. Les « fiancées », exprimaient les souffrances qu’elles traversaient, et que personne ne prenait en compte, du fait d’aimer un homme avec lequel elles ne pouvaient pas se marier.

Une semaine avant que l’existence de cette lettre polémique devienne publique, le Pape François demanda aux prêtres « une fidélité renouvelée à leur unique épouse : l’Eglise ». De par le choix de ces mots, le Saint Père indiquait clairement être au courant de la lettre des « fiancées », et utilisait le même vocabulaire pour réaffirmer, de manière évidente, l’importance du célibat sacerdotal.

En réponse à la missive polémique, un groupe de mères, sœurs et collaborateurs de prêtres, s’empressèrent d’écrire au Pape François, lui faisant part de leur appui au sujet de la réaffirmation du célibat sacerdotal, et lui donnant comme témoignage le chemin de sainteté, trouvant sa source dans le célibat, par lequel elles ont vu passer leurs fils, frères et amis. Voici la lettre écrite au Saint Père :

"Très Saint Père

Nous sommes un groupe de mères spirituelles de prêtres, de mères de prêtres et de séminaristes, d’Espagne et d’autres nations, inspirées par l’Esprit Saint pour réagir face à la lettre que vous ont écrite vingt six fiancées de prêtres et six paroisses de Madrid. Se joignent à notre signature celle de prêtres et de catholiques qui ont l'amour de ce qu'est le sacerdoce ministériel.

Le charisme de la maternité spirituelle de prêtres auquel la Sainte Église appelle la femme est l’amour maternel, un pur amour qui cherche uniquement à accomplir la volonté du Père, le bien du fils prêtre et celui de l’Église, avec le modèle de la Vierge Marie. Le Cardinal Piacenza ajouta que nous, mères et mères spirituelles des prêtres, sommes « participantes, à titre spécial, de la maternité de la Sainte Église, qui a son modèle et son accomplissement en la divine maternité de la Sainte Vierge.

Très Saint Père : si nous prenions connaissance de l’aventure hors mariage d’un fils ou d’un frère marié, jamais nous ne pourrions admettre les arguments de l’amante comme cause licite pour rompre le mariage canonique. De même, nous ne pouvons pas davantage admettre les arguments – erronés – des vingt six amantes des prêtres qui vous ont écrit pour demander un célibat optionnel.

Notre foi est claire : nous sommes des disciples du Christ crucifié, scandale et folie pour les gens du monde. Mais nous ne sommes pas du monde ; et nous les mères devons veiller à ce que nos fils et l’Église ne se mondanisent pas. Pour cela, en vertu de la participation, que nous arborons à titre spécial,  à la maternité de la Sainte Église, nous vous supplions, Saint Père, de veiller à notre Maison et d’éviter que le grand don et trésor du célibat puisse être abîmé ; nous vous supplions de déclarer dans le plus bref délai – le mal qu’a entraîné la campagne médiatique de cette lettre est considérable – que pour l’Église Latine il n’existe pas de porte ouverte au célibat optionnel des prêtres, pas plus que pour l’ordination d’hommes mariés. Et nous vous supplions également de dénoncer publiquement, avec la détermination que vous devez avoir de chasser toute tentation, les pétitions des vingt six fiancées des prêtres et toutes les autres que vous puissiez avoir reçues.

La Vierge Marie, bien qu’elle ait expérimenté une souffrance qui fut – et est- la plus terrible qui puisse vivre une femme, ne se rebella pas contre Dieu le Père et n’incita pas Jésus Christ à laisser tomber la croix en plein milieu du Chemin de Croix. Dans la Ville Mystique de Dieu, la vénérable Marie Jesus de Agreda raconte que, en voyant Son Fils qui n’avait plus de force pour aller jusqu’à l’endroit où il devait se faire crucifier, elle pria pour demander l’aide d’un cyrénéen. C'est-à-dire que celle qui fut proclamée Mère de l’Apôtre, et par lui, de tous les prêtres et de toute l’humanité, ne pallia pas à la souffrance de son Fils ni à la sienne ; elle les offrit toutes deux, collaborant ainsi et devenant corrédemptrice aux côtés du Prêtre tout puissant et éternel dans l’accomplissement de la volonté du Père : mourir sur la Croix pour nous sauver.

Nous confions le Saint Père et tous les évêques et les prêtres à la Vierge du Pilar, à Saint Joseph, ainsi qu’à la Vierge de l’Oubli, du Triomphe et des Miséricordes, Patronne de la maternité spirituelle des prêtres. Au culte de son image prodigieuse la Vierge prodigue de nombreuses grâces – résumées dans l’image que nous vous remettons – entre autres la consolation du monde et la joie de l’Église Catholique.

Connaissant aussi votre dévotion à l’Esprit Saint nous vous envoyons un exemplaire du Dizainier de l’Esprit Saint, écrit par une simple couturière espagnole, qu’il vous plaira de connaître. Nous vous remettons aussi votre inscription à l’œuvre des Messes Perpétuelles en l’honneur de la Sainte Trinité.

En vous remerciant de l’attention que vous accorderez à cette lettre nous prenons congé de vous, Saint Père, respectueusement. Nous conservons dans notre cœur votre demande « priez pour moi », vous promettons d’intensifier notre oraison pour vous, et enfin vous demandons votre bénédiction paternelle pour tous les signataires de cette lettre, pour nos familles et nos communautés.

Madrid, le 29 juin 2014"

 

> Madres de sacerdotes rompen una lanza a favor del celibato

> Des mères de prêtres lancent un appel pour le célibat des prêtres