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28/01/2016

La naissance du pèlerinage des pères de famille à Cotignac

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Quand Marie agit, elle le fait bien : à partir du vœu d’un père de famille qui voulait remercier pour l’heureuse issue d’une grossesse préoccupante, et du renouvellement de la démarche sans planification, sans publicité et sans bruit, Cotignac est maintenant devenu un lieu majeur pour les familles de France.

Le pèlerinage des pères de famille c’est, en 1976, l’histoire d’un père de famille dont l’épouse vit une grossesse difficile et des moments d’inquiétude : les médecins évoquent des perspectives préoccupantes au terme de la grossesse de sa femme. Ils ont tous deux entendu parler de Cotignac et y font une ‘excursion’ à la fin de l’hiver. Sur la route du retour, le jeune père fait à sa femme la promesse de retourner à pied à Cotignac depuis Aix-en-Provence … si tout se passe bien ! Pense-t-il à un ‘pèlerinage’ ? Même pas ! Or, en juin de l’année suivante, la naissance d’Emmanuelle se déroule merveilleusement. Les parents sont comblés. Le jeune père pense à respecter sa promesse.

La naissance de ce pèlerinage est aussi l’histoire d’une amitié : un de ses amis, plus jeune, pas marié, propose de l’accompagner. Ils partent d’Aix, vers l’est, sans bien savoir par où ils vont passer. Nous sommes en juillet 1976 ; une grande période de canicule dans toutes les mémoires

Que se passe-t-il au cours de ce pèlerinage ? Ils marchent et ils discutent.

Au bout d’un moment, l’ami sort son chapelet : « Tu as toujours ton chapelet avec toi ? ». Et ils se mettent à prier. Tout simple : le plus jeune commente les mystères et ils égrènent le chapelet ensemble. Et puis le père de famille accepte de commenter à son tour. Il commence alors le bel apprentissage de la méditation et de la contemplation. […]

Le deuxième jour, en fin d’après-midi, ils passent tout près de Saint-Joseph… sans soupçonner la présence du monastère, alors en cours de restauration. Ils n’ont qu’une carte Michelin ! Puis ils arrivent à Notre-Dame de Grâces. L’épouse de celui qui est marié les attend depuis de longues heures, avec dans un couffin, Emmanuelle qui a six semaines. C’est le premier « bébé Cotignac » version contemporaine.

Qu’importe : ils se sont jetés aux pieds de Marie, exténués et éperdus de bonheur au bout de cette expérience si forte tant sur le plan physique que spirituel.

L’histoire aurait pu finir là. Eh bien non !

L’année suivante, le père de famille retourne à Cotignac avec cette fois un autre ami. Et l’année suivante, ils sont à présent un petit groupe de cinq ou six, mariés ou en projet de mariage. Naturellement, explicitement, ce pèlerinage est dès le début celui de pères de famille. Ils viennent rendre grâce et confier leur famille à Marie et Joseph. Ils confient aussi leurs soucis : santé, travail, désir d’enfant, cancer, enfant en perdition, chômage qui dure, épouse partie, conflits familiaux, … la liste est longue de ce qu’ils portent et dont ils parlent en cours de route, qu’ils échangent entre eux, qu’ils présentent à Dieu en offrant fatigue, chaleur et ampoules de la route.

Et c’est parti ! Chaque année un groupe d’une dizaine de pères de famille part d’Aix. Pas plus, pas moins. La formule est simple : ils marchent, ils parlent, ils prient, ils s’exercent à animer le chapelet, les méditations, les contemplations, ils se perdent parce qu’aucun d’eux ne prend le temps de repérer le chemin à l’avance. Le dimanche matin, ils sont accueillis à Saint-Joseph où une communauté de bénédictines arrivant de Médéa, en Algérie, s’est installée depuis 1977.

En 1982, une belle surprise attend les pèlerins à Notre Dame de Grâce. Ils sont accueillis par une communauté des Frères de Saint-Jean à qui a été confié le sanctuaire. La première rencontre avec les Frères de Saint-Jean est une découverte réciproque. « Vous ne pouvez pas garder cela pour vous », nous dit Benoît-Marie. Mais les pèlerins résistent : « Nous sommes des pères de famille, pas des employés de la Pastorale des pèlerinages du diocèse ! » Cela n’est pas négociable. Pourtant, dès l’année suivante, un troisième groupe rejoint Cotignac : des amis de Benoit Marie, de Cuges-les-Pins, dans les Bouches-du-Rhône.

Au cours des années suivantes, le groupe initial d’Aix-en-Provence ne cesse de grossir.

Ce n’est plus un groupe mais un troupeau. En même temps, d’autres groupes (Alpes Maritimes, Vaucluse) se sont constitués. Il faut se rendre à l’évidence. Les pèlerins du début comprennent que ce qui est devenu le « Pèlerinage en Provence des Pères de Famille » ne leur appartient pas. Marie a tranché. Ils choisissent de se séparer et au cours des années suivantes, de plus en plus de petits groupes partent de différents coins de Provence pour se retrouver le samedi soir à Cotignac.

Benoit Marie (encore lui !) dit sa préoccupation de voir le pèlerinage conduit et animé par des prêtres. Nouveau refus catégorique ! Dur-dur d’être prieur à Notre Dame ! « Nous sommes des pères de famille, pas des organisateurs de pèlerinage. On dit à nos amis de venir à Cotignac, passer deux jours sympas, entre copains, dans la nature. On sait qu’ils ont des soucis de famille ou de bébé et on leur dit qu’on veut les partager avec eux. On leur dit aussi qu’au bout de la route il y a Marie… Par contre qu’un prêtre marche avec nous, ça c’est génial : il serait en « voiture balai spi » et accueillerait chacun, cœur à cœur pour lui dire qu’il est aimé de Dieu » lui répond-on. Benoit-Marie, dubitatif, laisse tomber ses idées d’organisation par les prêtres et décide d’accompagner un groupe l’année suivante. A l’arrivée, il est convaincu : « Mon rôle est d’accueillir, de recueillir, de donner le pardon de Dieu. »

La formule est lancée.

Combien de pères de famille, éloignés de l’Église, de Dieu, qui, cheminant vers Cotignac, décident au cours de la marche d’aller parler un instant avec le prêtre … ? Combien de confessions, combien de grâces de conversion reçues ? Le pèlerinage des pères de famille est né à l’aube du pontificat de Jean Paul II. Il permet à des pères de famille d’origines diverses de marcher ensemble : traditionalistes et progressistes, riches et pauvres, croyants et incroyants, malades et en bonne santé, chefs d’entreprise et ouvriers, … Leur lien : être père de famille. Point ! Cet apostolat entre pères de famille permet l’évangélisation des pèlerins. Sur les routes de Cotignac, Marie fait leur éducation. Ils découvrent d’abord l’amour, l’amitié et le partage entre les membres de leur groupe. Puis ils découvrent qu’ils peuvent aimer davantage leur épouse, leurs enfants, leurs collègues de travail, … Par la prière, les chants, les méditations, l’adoration, la confession, ils découvrent la civilisation de l’amour [le règne du Christ Roi et de Marie Reine, NdEspN].

En quelques années, sans que ni Mgr Barthe, évêque en 1976 de Fréjus-Toulon, ni ses successeurs Mgr Madec et Mgr Rey, ni le Père Marie Dominique Philippe, fondateur des Frères de Saint Jean, ni la supérieure des Sœurs bénédictines de Médéa ne l’aient imaginé, Cotignac va jouer un rôle majeur en France pour les familles.

Quand Marie agit, elle le fait bien.

En quelques années les pères de famille dépassent le nombre de cinq cent. Et pourtant, ce pèlerinage n’a jamais fait l’objet, à ses débuts, de la moindre publicité dans aucun service des pèlerinages d’aucun diocèse. Il n’a jamais été un pèlerinage officiel ou labellisé. Il n’a reçu aucun soutien. A part l’évêque du Var qui vient régulièrement, le premier évêque qui y ait participé est monseigneur Billé, alors archevêque d’Aix. C’était en 1998. Il a été séduit par la formule et s’est étonné d’une si grande vivacité alors même qu’aucune reconnaissance n’existe.

Depuis 2011, les pères de famille ne sont jamais moins de 1200 à Cotignac.

Le lieu se révélant trop petit pour accueillir davantage de personnes, de nombreux autres pèlerinages de pères « selon l’esprit de Cotignac » sont organisés un peu partout en France. Actuellement une vingtaine : à Vézelay, en Auvergne, dans les Pyrénées, en Bretagne, en Dauphiné, en Normandie … jusqu’à l’Ile de La Réunion … partout des pères de famille marchent, chantent, partagent, prient et se convertissent.

En 1985, les mères de famille, un peu furieuses de ne pas pouvoir marcher avec leurs hommes, décident d’organiser leur propre pèlerinage.

Sourires et propos moqueurs des pères de famille. Elles partent à 5 d’Aix-en-Provence. En trois ans elles sont plus nombreuses que les pères de famille. Petit clin d’œil de Marie : comme au tombeau, elles sont les premières !

Et pourquoi les pères d’un côté, les mères de l’autre ? Allons-y aussi pour les familles. Puis, quelques années plus tard pour les célibataires, puis les collégiens, puis le pèlerinage pour la Vie …

Chaque pèlerin qui vient à Cotignac, c’est une conversion. Chaque conversion d’un père ou d’une mère c’est la conversion ou le début de conversion d’une famille. Alors, de plus en plus de pères et de mères de familles viennent à Marie. De plus en plus de familles reviennent à Marie et à Jésus.

Tout cela, sans plan marketing, sans campagne de presse. Marie, seulement Marie !

Jean-Louis Bouzereau, Pierre Chazerans et l’équipe des organisateurs

 

Image: Étape priante d’un des très nombreux groupes du pèlerinage des pères de famille de juillet 2015
Source: Cotignac 500 via Le Salon Beige

16/11/2015

Voulez-vous que toute votre famille se retrouve au Ciel ? Lisez ces lignes

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Voulez vous accomplir cette noble aspiration ? Voulez-vous qu'il ne manque pas un seul membre de votre famille au Ciel ? Je vais vous donner une consigne pour y parvenir: priez le chapelet en famille tous les jours de votre vie.

La famille qui prie le chapelet tous les jours a la garantie morale de son salut éternel, parce qu'il est moralement impossible que la Très Sainte Vierge, la Reine du ciel et de la terre, qui est aussi notre Reine et notre Mère très douce, cesse tout simplement d'écouter une famille qui l'invoque tous les jours en lui disant cinquante fois avec ferveur et confiance: "Priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort". C'est moralement impossible, mes frères, je l'affirme catégoriquement au nom de la théologie catholique. La Vierge ne peut pas abandonner cette famille. Elle se chargera de les faire vivre chrétiennement et de leur obtenir la grâce de se repentir s'il leur arrive d'avoir le malheur de pécher.

Il est vrai que celui qui meurt en état de péché mortel se condamne, même s'il a beaucoup prié le chapelet au cours de sa vie. Bien sûr. Celui qui meurt en état de péché mortel se condamne, même s'il a beaucoup prié le chapelet. Ah, mais ce qui est moralement impossible, c'est que celui qui prie beaucoup le chapelet finisse par mourir en état de péché mortel. La Vierge ne le permettra pas. Si vous priez le chapelet quotidiennement et avec ferveur, si vous invoquez la Vierge Marie avec une confiance filiale, Elle se chargera de ce que vous ne mouriez pas en état de péché mortel. Vous quitterez le péché; vous vous repentirez, vous vivrez chrétiennement et mourrez dans la grâce de Dieu.

Le chapelet bien prié quotidiennement est un passeport pour l'éternité, une assurance du Ciel ! Ce n'est pas simplement un dominicain enthousiaste qui vous le dit parce que c'est Saint Dominique de Guzmán qui a propagé le chapelet. Ce n'est pas cela. Je vous le dis au nom de la théologie catholique, mes frères. Priez le chapelet en famille tous les jours de votre vie et je vous assure catégoriquement, au nom de la Vierge Marie, que vous obtiendrez de réunir toute votre famille au Ciel ! Quelle joie si grande de nous réunir à nouveau et de ne plus jamais nous séparer !

Antonio Royo Marín, O.P.

"Le mystère de l'au-delà"

 

Source: Adelante la Fe - San Miguel Arcángel. Traduit de l'espagnol par Espérance Nouvelle.

Vous pouvez apporter votre contribution à Espérance Nouvelle en envoyant une traduction par mail à l'adresse: info.esperancenouvelle[at]gmail.com

07/10/2015

Fête du Saint Rosaire

le_tres_saint_rosaire.jpgEn action de grâces de la décisive victoire remportée à Lépante par la flotte chrétienne sur la flotte turque, le premier dimanche d'octobre 1571, le saint Pape Pie V institua une fête annuelle sous le titre de Sainte Marie de la Victoire; mais peu après, le Pape Grégoire XII changea le nom de cette fête en celui de Notre-Dame-du-Rosaire.

Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des Papes, et aussi par les fruits abondants qu'il produisait dans l'Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de La Roche, Dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.

Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l'apôtre de la dévotion au saint Rosaire; c'est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Depuis saint Dominique, il n'y a pas eu d'homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l'établissement de la confrérie du Rosaire: il l'érigeait dans tous les lieux où elle ne l'était pas; c'est le moyen qu'il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, qui est restée la meilleure entre toutes, la plus facile à retenir, la plus instructive et la plus pieuse. L'Apôtre de l'Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.

Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion; il pouvait dire: "Personne ne m'a résisté une fois que j'ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire!" Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire: là, c'étaient quinze bannières représentant les quinze mystères du Rosaire; ailleurs, d'immenses Rosaires qu'on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix. Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.

Son œuvre a continué après lui; c'est le Rosaire à la main que la Vendée, en 1793, a défendu ses foyers et ses autels; c'est aussi le Rosaire ou le chapelet à la main que les populations chrétiennes paraissent dans toutes les cérémonies religieuses.

 

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Source : Magnificat - la vie des saints

01/10/2014

Octobre est le mois du Rosaire

 

"Non seulement Nous engageons vivement tous les chrétiens à s'appliquer soit en public, soit dans leur demeure particulière et au sein de leur famille, à réciter ce pieux office du Rosaire et à ne pas cesser ce saint exercice, mais Nous désirons que spécialement le mois d'octobre de cette année soit consacré entièrement à la Sainte Reine du Rosaire. Nous décrétons et Nous ordonnons que, dans tout le monde catholique, pendant cette année, on célèbre solennellement par des services spéciaux et splendides, les offices du Rosaire.

Qu'ainsi donc, à partir du premier jour du mois d'octobre prochain jusqu'au second jour du mois de novembre suivant, dans toutes les paroisses, et, si l'autorité le juge opportun et utile, dans toutes les autres églises ou chapelles dédiées à la Sainte Vierge, on récite cinq dizaines du Rosaire, en y ajoutant les Litanies Laurétanes. Nous désirons que le peuple accoure à ces exercices de piété et qu'en même temps l'on dise la messe et l'on expose le Saint Sacrement, et que l'on donne ensuite avec la Sainte Hostie la bénédiction à la pieuse assemblée. Nous approuvons beaucoup que les confréries du Saint Rosaire de la Vierge fassent, conformément aux usages antiques, des processions solennelles à travers les villes, afin de glorifier publiquement la Religion. Cependant si, à cause des malheurs des temps, dans certains lieux, cet exercice public de la religion n'était pas possible, qu'on le remplace par une visite assidue aux églises, et qu'on fasse éclater la ferveur de sa piété par un exercice plus diligent encore des vertus chrétiennes."

Pape Léon XIII, Lettre encyclique Supremi Apostolatus Officio du 1er septembre 1883

 

 

Mystères joyeux (Mysteria gaudiosa)

Mystères douloureux (Mysteria dolorosa)

Mystères glorieux (Mysteria gloriosa)

 

Les Mystères lumineux du chapelet ne sont pas disponibles dans cette série, soit parce qu'ils n'étaient pas encore promulgués à l'époque de l'enregistrement, soit parce que le Rosaire est traditionnellement constitué de 150 Ave Maria, comme les 150 psaumes du psautier, ce qui lui vaut le nom de "psautier des pauvres".

> Les textes pour prier le Rosaire avec l'Église universelle.

Voir aussi: le chapelet pour les JMJ de Rio.

05/05/2014

Rosaire avec le Pape Saint Jean-Paul II

Mystères joyeux (Mysteria gaudiosa)

Mystères douloureux (Mysteria dolorosa)

Mystères glorieux (Mysteria gloriosa)

 

Les Mystères lumineux du chapelet ne sont pas disponibles dans cette série, soit parce qu'ils n'étaient pas encore promulgués à l'époque de l'enregistrement, soit parce que le Rosaire est traditionnellement constitué de 150 Ave Maria, comme les 150 psaumes du psautier, ce qui lui vaut le nom de "psautier des pauvres".

Les textes pour prier le Rosaire avec l'Église universelle.

Voir aussi: le chapelet pour les JMJ de Rio.