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03/08/2017

Pour ramener les paroissiens à l'église: des prêtres à l'esprit missionnaire

Des paroisses frileuses offrent un service minimum afin d' "habituer les paroissiens au manque total de prêtres à venir": c'est un manque de foi et d'espérance navrant. Comment susciter des vocations dans ce marasme ? Comment des jeunes auraient-ils l'inconscience de s'embarquer dans un bateau qui coule ? L'Esprit Saint sème toujours, mais le terrain n'est pas favorable: c'est lui qu'il faut cultiver.

Pourquoi des baptêmes sont-ils souvent célébrés après la messe, alors que cinquante personnes attendent dehors que celle-ci soit terminée ? Si le baptême a lieu pendant la messe, quitte à bousculer un peu les paroissiens habituels, les marginaux sont contraints d'y assister, au seul "risque" d'être touchés par la grâce.

Lorsque les prêtres étaient nombreux, ils pouvaient célébrer jusqu'à trois messes par jour; maintenant qu'il y a pénurie, ils n'en disent qu'une seule, et ainsi des villages entiers en sont privés. Les personnes âgées et handicapées ne peuvent pas s'y rendre.

Dans certaines paroisses, favorisées, la messe est concélébrée, par deux ou trois prêtres avec diacres et frères, alors que les paroisses voisines n'ont qu'une ou deux messes par mois, voire pas du tout. On fait passer la vie communautaire avant la vie missionnaire de l’Église: c'est regrettable. La concélébration devrait être exceptionnelle.

Certains prêtres, dynamiques et vivant à fond leur vocation, semblent déranger: on prétend qu'ils vident les autres paroisses... Au lieu de les muter ailleurs, pour apaiser les confrères, on devrait les montrer en modèle pour remplir toutes les églises. Seul le Seigneur serait gagnant, et les fidèles aussi.

Comment faire ? Ouvrir les églises tout la journée, célébrer la messe tous les jours avec une homélie bien préparée et une liturgie soignée, chapelet, adoration, sacrement de pénitence tous les jours...

Les jeunes ont besoin de voir des prêtres zélés et heureux dans leur ministère pour avoir envie de les imiter. Il ne faut donc pas baisser les bras, mais attirer les enfants à la messe et les faire participer.

Il faut prier avec foi le Seigneur d'envoyer de nombreux ouvriers à la moisson. Nous avons besoin de prêtres, de beaucoup de prêtres, de beaucoup de saints prêtres.

Bernard R.

Forum des lecteurs - Famille chrétienne n°1956 du 11 au 17 juillet 2015, p.8

 

http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cclergy/documents/rc_con_cclergy_doc_20130211_direttorio-presbiteri_fr.html

http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cclergy/documents/rc_con_cclergy_doc_31011994_directory_fr.html

http://wdtprs.com/blog/2011/02/quaeritur-can-a-priest-simply-refuse-to-hear-a-confession/

http://wdtprs.com/blog/2013/03/a-priest-on-hearing-confessions-for-three-hours/

http://wdtprs.com/blog/2009/02/nyt-priest-revives-confession-in-his-parish-liberal-loser-runs-it-down/

http://forums.catholic.com/showthread.php?t=711872

http://www.salve-regina.com/salve/L%27art_de_se_confesser

http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_02121984_reconciliatio-et-paenitentia.html

 

 

 

 

27/03/2017

L'évangélisation, la vraie : vers l'éternité !

 

 

Quelques petites corrections. La citation concernant les "flocons de neige" est généralement attribuée à Sainte Thérèse d'Avila (ce qui n'empêche pas que Sainte Thérèse de Lisieux l'ait peut-être reprise). Le vénérable Fulton Sheen n'était pas Cardinal de New York, mais bien évêque de Rochester puis archevêque titulaire de Newport. Enfin, le jugement particulier consiste à être jugé avec justice par Jésus-Christ sur les 10 commandements, c'est-à-dire sur la charité.

> Sur le jugement particulier

> Sur les fins dernières

 

02/01/2017

L’amitié sans faille, terreau de l’évangélisation

 

Les cloches sonneront-elles encore demain ? C’est notre défi qui relève de l’urgence.
C’est ainsi que je terminai un récent billet  en reprenant le titre du dernier livre de Philippe de Villiers. Ce défi concerne bien évidemment le pape et les évêques, mais aussi et d’abord nos petites communautés, là où nous sommes acteurs.

Le pape Benoît XVI dans son livre Le sel de la Terre nous dit :

« L’Église prendra d’autres formes. Elle ressemblera moins aux grandes sociétés, elle sera davantage l’Église des minorités, elle se perpétuera dans de petits cercles vivants où des gens convaincus et croyants agiront selon leur foi. Mais c’est précisément ainsi qu’elle deviendra, comme le dit la Bible, le sel de la terre. »

Cette vision prophétique de maintenir « des îlots, des oasis » où l’on peut dire de ceux qui y vivent « voyez comme ils s’aiment, ce sont des chrétiens » est à notre portée. Le prix à payer en est modeste, et grâce à notre bonne entente l’Esprit Saint se chargera seul de l’évangélisation à notre entour.

Nous autres catholiques, sommes coincés entre la République et l’Islam. (...) Il y a le feu à la baraque et nous n’avons vraiment plus les moyens à nous entre-déchirer en conflits divers et variés comme des enfants gâtés. Garder ses convictions sans manquer à la charité, qu’elles soient politiques, liturgiques (!) ou autres est bien sûr possible.

C’est sur l’amour que nous serons jugés, sur terre et… au Ciel !

François Charbonnier
10/12/2016

évangélisation, nouvelle évangélisation, combat culturel, Benoît XVI, Pape Benoît XVI

« Sous l’égide de la Vierge qui écrase le dragon, les chrétiens qui prient véritablement et qui s’aiment dans le Christ se donneront la main, comme des frères, par-dessus les flots déchaînés d’un monde qui a renié Dieu et qui est en train de détruire l’homme. Unis par la prière et l’amitié, aussi contrecarrés soient-ils par la pression générale, ils arriveront à maintenir ou à reconstituer une sorte de milieu temporel vraiment civilisé, suffisant pour permettre aux âmes de bonne volonté de ne pas aller à la dérive et se perdre sans retour mais de rester fermes et vivantes, de poursuivre leur chant intérieur, de célébrer sans cesse l’amour et la beauté de Dieu à travers les épreuves de l’exil », prophétise admirablement le Père Calmel.
« L’Église prendra d’autres formes. Elle ressemblera moins aux grandes sociétés, elle sera davantage l’Église des minorités, elle se perpétuera dans de petits cercles vivants où des gens convaincus et croyants agiront selon leur foi. Mais c’est précisément ainsi qu’elle deviendra, comme le dit la Bible, le sel de la terre. »

Joseph Cardinal Ratzinger - Le sel de la Terre

 

Source : Saint Michel de Rolleboise

 

20/05/2016

Grâce unique, c'est de nous qu'il dépend que la Parole éternelle retentisse ou ne retentisse pas

Nous qui ne sommes rien, qui ne durons pas,Ste Jeanne d'ARc.jpg
Qui ne durons autant dire rien
(Sur terre)
C'est insensé, c'est encore nous qui sommes chargées de conserver et de nourrir éternelles
Sur terre,
Les paroles dites, la parole de Dieu.

Mystère, danger, bonheur, malheur, grâce de Dieu, choix unique,
responsabilité effrayante, misère, grandeur de notre vie,
nous créatures éphémères c'est à dire qui ne passons qu'un jour.
qui ne durons qu'un jour,
pauvres femmes viagères qui travaillons comme des mercenaires,
qui ne s'arrêtent dans un pays que pour faire la moisson seulement ou la vendange,
qui s'embauchent pour une paye pour quinze jour trois semaines seulement,
et qui aussitôt après repartent par la route,
sur le chemin,
tournent au coin des peupliers,
nous simples voyageurs, pauvres voyageurs, fragiles voyageurs,
voyageurs précaires,
chemineaux éternels,
qui entrons dans la vie et aussitôt qui sortons,
comme des chemineaux entrent dans une ferme pour un repas seulement,
pour une miche de pain et pour un verre de vin,
nous débiles, nous fragiles, nous précaires, nous indignes, nous infirmes,
nous autres bergères, nous légères, nous passagères, nous viagères,
(mais non pas, nullement étrangères,)
grâce unique, (risque de quelle disgrâce ?)
Fragiles c'est de nous qu'il dépend que la parole éternelle
Retentisse ou ne retentisse pas.

Dans des cœurs charnels, voilà, mon enfant, ce que les anges ne connaissent pas,
Autrement que par ouï-dire,
Mais eux-mêmes ils ne l'ont pas éprouvé,
Dans des cœurs charnels, dans des cœurs précaires, dans des cœurs viagers,
Dans des cœurs qui se brisent
Une parole est conservée, est nourrie
Qui ne se brisera éternellement pas.
Dans des cœurs fragiles une parole qui se retrouvera toujours.

C'est pour cela, mon enfant, pour cela même,
(Tu t'y reconnais, tu t'y retrouves,)
C'est pour cela qu'il faut que France, que chrétienté continue :
Pour que la parole éternelle ne retombe pas morte dans un silence,
Dans un vide charnel.

C'est donc pour cela même,
(Nous y revenons, mon enfant, tu reconnais le chemin,)
C'est précisément pour cela,
C'est pour cela même, c'est juste pour cela,
Que rien de tout cela,
Et même rien de tout,
(Ainsi, en cela, par cela, par le jeu de cela,)
Que absolument rien de tout
Ne tient que par la jeune
Espérance,
Par celle qui recommence toujours et qui promet toujours,
Qui garantit tout.
Qui garantit demain à aujourd'hui et ce soir et ce midi à ce matin,
Et la vie à la vie et l'éternité même au temps.

 

Extrait de : Péguy, Ch. Le porche du mystère de la deuxième vertu. Paris. Gallimard. s.d. 127-130

12/04/2016

"N'ayez pas peur de proclamer la vérité du Christ !" : L'homélie du Cardinal Sarah à Argenteuil

Cardinal Sarah

Sermon du Cardinal Robert Sarah prononcé le dimanche 10 avril pour la Messe de l'Ostension de la Sainte Tunique à Argenteuil.

Crux, Hostia et Virgo

 

14/02/2016

[Audio] « La conversion des musulmans » : conférence de l’abbé Guy Pagès

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Conférence de l’abbé Guy Pagès à Bruxelles le 26 janvier 2016 : « La conversion des musulmans ». L’abbé Pagès explique pourquoi il est important d’annoncer l’Évangile aux musulmans, et ce qu’il faut savoir pour le faire. Quels sont les obstacles à l’évangélisation des musulmans, et comment les surmonter ?

L’abbé Guy Pagès a été ordonné prêtre en 1994 pour le diocèse de Paris. Il a été missionnaire en République islamique de Djibouti et vit actuellement à Paris où il exerce un apostolat pour l’évangélisation des musulmans.

Il peut y avoir un petit temps d’attente avant le démarrage de l’enregistrement. Merci pour votre patience.

Enregistrement: Espérance Nouvelle
Image: Espérance Nouvelle

07/10/2015

Fête du Saint Rosaire

le_tres_saint_rosaire.jpgEn action de grâces de la décisive victoire remportée à Lépante par la flotte chrétienne sur la flotte turque, le premier dimanche d'octobre 1571, le saint Pape Pie V institua une fête annuelle sous le titre de Sainte Marie de la Victoire; mais peu après, le Pape Grégoire XII changea le nom de cette fête en celui de Notre-Dame-du-Rosaire.

Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des Papes, et aussi par les fruits abondants qu'il produisait dans l'Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de La Roche, Dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.

Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l'apôtre de la dévotion au saint Rosaire; c'est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Depuis saint Dominique, il n'y a pas eu d'homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l'établissement de la confrérie du Rosaire: il l'érigeait dans tous les lieux où elle ne l'était pas; c'est le moyen qu'il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, qui est restée la meilleure entre toutes, la plus facile à retenir, la plus instructive et la plus pieuse. L'Apôtre de l'Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.

Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion; il pouvait dire: "Personne ne m'a résisté une fois que j'ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire!" Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire: là, c'étaient quinze bannières représentant les quinze mystères du Rosaire; ailleurs, d'immenses Rosaires qu'on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix. Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.

Son œuvre a continué après lui; c'est le Rosaire à la main que la Vendée, en 1793, a défendu ses foyers et ses autels; c'est aussi le Rosaire ou le chapelet à la main que les populations chrétiennes paraissent dans toutes les cérémonies religieuses.

 

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Source : Magnificat - la vie des saints

26/08/2015

De l'adoration à l'évangélisation - Mgr Rey

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Thème :    Evangélisation
Collection :    Les petits Traités Spirituels
1ère publication :    2013
ISBN papier :    9782840245063
Volume :    104 pages (version papier)
Prix : 8€ (papier) ou 6€ (e-book)

La nouvelle évangélisation est un défi spirituel, théologique et pastoral que doit relever l'Eglise.

L'histoire de l'évangélisation à travers les siècles témoigne que les grands missionnaires ont été des grands priants, plus spécifiquement d'authentiques adorateurs. En effet, si l'eucharistie est "la source et le sommet de toute vie chrétienne", elle est également "source et sommet de toute l'évangélisation".

L'auteur développe ce thème en neuf courts chapitres dans lesquels il montre, en s'appuyant tout spécialement sur l'enseignement des derniers papes et sur l'expérience qu'il développe dans son diocèse, que la nouvelle évangélisation pour être féconde devra s'ancrer dans un véritable renouveau eucharistique, et en particulier un renouveau de l'adoration eucharistique.

source : exultet.net

 

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> L'adoration perpétuelle cherche des remplaçants

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18/08/2015

« En pays de mission, avant de bâtir une église, construisez d’abord une école »

 

Ecole_-_Salle_de_Classe_2.jpg(Québec-Vie 21/11/2013) C’est un fait encore aujourd’hui passé sous silence que les chrétiens du Québec ont abandonné l’évangélisation et la défense de la foi chrétienne le jour où ils ont cessé de veiller sur un enseignement de foi de qualité dans les écoles. Ils concédaient dès cet instant que l’unique fonction de la hiérarchie ecclésiastique québécoise consistait en ce que nous avons si souvent entendu de la bouche de prélats, une « gestion de la décroissance »…  

L’Église du Québec perd en nombre ce qu’elle gagnerait en convictions, en « qualité », en intensité? L’essayiste André Frossard se moquait bien de cette argumentation lorsqu’il parlait de l’apparition de ces chrétiens parfaits, apparition qui coïnciderait avec le jour où ils n’existeraient plus, complètement disparus…  

Le Cardinal Daniélou fut un prophète que plusieurs ont refusé d’écouter au début des années 1970, alors qu’il vint prononcer une conférence à la Basilique Notre-Dame sur l’importance de former à l’école des chrétiens capables de développer une pensée argumentée, pouvant confondre la bêtise d’un enseignement parallèle fondée sur les sophistes à la mode, de Camus en passant par Sartre et Simone de Beauvoir.  

Il n’y eut pratiquement aucun réveil, si ce n’est que quelques responsables religieux, devant une politique de déchristianisation du gouvernement.  

Pire. Le programme officiel de l’enseignement religieux dans les écoles contribua massivement, par son caractère infantilisant et profondément insultant à l’égard de l’intelligence des enfants, à les repousser vers un abandon de tout lien avec cette religion aux comportements et enseignements si insignifiants. Une réaction contraire aurait été des plus inquiétantes de la part de ces enfants.  

Les moins de 50 ans ont massivement abandonné la foi avec la bénédiction de responsables adorant le dieu sociologie, suivant « l’évolution de la société » à qui il ne fallait surtout rien imposer…  

Majoritairement, nos frères et sœurs, et ami (e) s, ont perdu la foi de leur enfance transmise généreusement par leurs parents, mais qui, adaptée à leurs jeunes âges, demandait à être revigorée par une nourriture intellectuelle fortifiante pour affronter la masse de détritus philosophiques venant en particulier de France et des États-Unis et qui submergèrent nos institutions scolaires.  

On ne peut réécrire l’histoire.  

Il nous faut recommencer au début, dans notre pays de mission. Et comme dans tout pays de mission, il faut d’abord nous assurer que la foi transmise par les quelques parents l’ayant malgré tout conservé, soit protégée et nourrie, pour qu’elle soit bien connue de cet enfant, pour qu’il réalise que cette relation entretenue avec ce Dieu qui l’aime, n’est pas avant tout le résultat d’un conditionnement parental, mais simplement, la très raisonnable réalité. Pour que nos enfants, s’ils le désirent, puissent choisir de conserver ce lien avec Dieu, ils doivent connaître les raisons de croire…  

C’est probablement ce qu’exprimait le cardinal Léo Burke à l’intronisation d’une nouvelle école sous le vocable de Saint Dominique (sur le site du Salon Beige du 19 novembre 2013)  :

 

  "[...] En effet, alors que dans votre pays cher à mon cœur on commence à détruire les églises – faute de moyens pour les entretenir – peut-être aussi faute de chrétiens pour les remplir – je pense à cette phrase du pape saint Pie X, dernier pape canonisé jusqu’à ce jour. Saint Pie X disait : « en pays de mission, avant de bâtir une église, construisez d’abord une école ! »
 
Venant du pape de l’eucharistie, quelle leçon ! En suivant ce programme, vous verrez les églises se remplir à nouveau, grâce aux vocations et aux foyers chrétiens issus des écoles authentiquement catholiques.
 
Nous sommes encore dans l’année de la foi et je voudrais vous encourager dans la diffusion de notre foi catholique. [...]"

 

Avons-nous assez souffert du manque d'écoles authentiquement chrétiennes au Québec ? Pourrons-nous un jour tourner la page et prendre résolument le chemin du réalisme évangélique?  

Les paroles du Pape François aujourd’hui sont pleines d’espérance sur le passage de cette naïveté religieuse appelée aussi « progressisme » qui a négocié la foi de nos enfants pour une reconnaissance sociale, celle d'être reconnue par comme étant « ouvert d'esprit »... Sur le site de zenit.org du 19 novembre 2013 :

 

  On ne négocie pas la fidélité « C’est comme s’ils disaient : "nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès, là où va tout le monde" ». Mais ils négocient « la fidélité au Dieu toujours fidèle ». « Ceci s’appelle apostasie, adultère... ils négocient exactement l’essentiel de leur être : leur fidélité au Seigneur ». Il s’agit d’un « esprit de progressisme adolescent » qui « croit qu’avancer dans n’importe quel choix est mieux que de rester dans les habitudes de la fidélité ».  

« Et ceci est une contradiction : on ne négocie pas les valeurs mais on négocie la fidélité. Et ceci, c’est justement le fruit du démon, du prince de ce monde, qui fait entrer dans l’esprit mondain ».  

Et ensuite, viennent les conséquences : « Ce n’est pas la belle mondialisation de l’unité de toutes les nations - chacune avec ses usages, mais unies – mais c’est la mondialisation de l’uniformité hégémonique, c’est la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité. »  

Enfin, lorsque « toutes les nations se conforment aux prescriptions royales », « le roi construit l'abomination de la désolation sur l'autel des holocaustes ».  

Non à la pensée unique   « Mais, Père, cela existe encore aujourd’hui ? Oui. Parce que l’esprit mondain existe encore aujourd’hui, et pousse, aujourd’hui encore, à cette envie d’être progressiste avec la pensée unique. Si on trouvait le Livre de l’alliance chez quelqu’un et si quelqu’un obéissait à la Loi, la sentence du roi le condamnait à mort : et cela, nous l’avons lu dans les journaux ces derniers mois. Ces gens ont négocié leur fidélité à leur Seigneur ; ces gens, poussés par l’esprit du monde, ont négocié leur identité, ont négocié leur appartenance à un peuple, un peuple que Dieu aime beaucoup, de qui Dieu veut faire son peuple ».  

Aujourd’hui, a mis en garde le pape, on pense qu'il faut « être comme tout le monde, être plus normaux, faire comme tout le monde, avec ce progressisme adolescent ».  

« Mais ce qui console, c’est que devant ce chemin de l’esprit du monde, du prince de ce monde, ce chemin d’infidélité, le Seigneur est toujours là, il ne peut se renier lui-même, il est le Fidèle ; Lui, il nous attend toujours, il nous aime tellement et il pardonne lorsque, nous repentant des pas, des petits pas que nous avons faits dans cet esprit de mondanité, nous allons à Lui, le Dieu fidèle envers son peuple qui n’est pas fidèle ».  

« Avec l’esprit des enfants de l’Église, prions le Seigneur pour que, par sa bonté, par sa fidélité, il nous sauve de cet esprit mondain qui négocie tout ; qu’il nous protège et nous fasse avancer, comme il a fait avancer son peuple dans le désert, en le prenant par la main, comme un papa qui porte son enfant. En tenant la main du Seigneur, nous avancerons en sécurité », a conclu le pape.

 

Dieu est fidèle, c'est là toute notre espérance...

 

11/06/2015

Un évêque bon catholique fait-il un bon évêque ?

La foi de l'évêque est nécessaire, mais aussi les œuvres d'enseignement, de sanctification et de gouvernement.

> Cardinal Sarah: "Il faut plus de courage à l'Église, aux chrétiens, aux évêques"

 

 

A close friend was telling me the last few days that he had had a chance encounter with a solid bishop (who shall remain nameless), and he was saying to my friend that Church Militant needs to know there are a good number of "good" bishops who just stay silent.

This line of reasoning brings up a question: What does "good" mean exactly when it comes to being applied to a bishop? Or a priest, for that fact? Some people want to give a very broad understanding to the word "good" to include a cleric who simply believes the Church's teaching. So he believes the teachings, says his prayers, has profound thoughts during meditation, maybe even shows up for good causes every now and then. And for many people, that's good enough. What a good bishop have we! they say.

Wrong. Sorry. That is only the beginnings of being a good bishop — all necessary ingredients, but certainly not sufficient.

It isn't enough for a bishop, or priest for that matter, to be a privately orthodox prelate — not in the face of the evil threatening his sheep these days. He must say all that needs to be said. He needs to have the fortitude to stand in front of the sheep and say in no uncertain terms everything they don't want to hear.

He needs to tell them that they have become slaves to the demon of sex, having given up self-control to their animal instincts, no matter how well received they are in polite society. He needs to tell them, thunder at them, that their contraceptive minds are leading them to Hell. He needs to pour himself out, even to the point of his life, to save them from themselves, regardless of what happens.

Many bishops secretly know this. But they are afraid to say the real deal, because when they do, the real state of affairs will become very clear to them. When they say that, they fear — with good reason and good instincts — that huge numbers of the few that are still lingering around the edges will walk out.

And that's true. There's not a reason in the world to suspect that wouldn't happen. And then, of course, what follows from that is yet another mass wave of parish closings and all that — to which the fearless, truly good bishop would say, "So what?" It's very sad, but we have to deal with reality. The people who would leave have already left. They don't accept the Church's teachings. They believe only what they want to believe. The rest they ignore.

So given that having their hand forced by a full-on bishop would make them leave (and the bishop knows that), "good" bishops then enter into a little bishop calculus. It goes like this: If I don't say anything challenging, they will stay. As long as they stay, then the door remains open for them to return to a full life of faith. So my bishop calculus concludes: Stay quiet, don't rock the boat and hopefully something good will happen.

That is a little else than rationalizing cowardice. There are a number of serious flaws in that bishop calculus.

First, people need to be directly challenged on a personal level. If you don't say you need to stop contracepting, apologizing for your child's cohabitation, your nephew's gay lifestyle, then everything remains in the realm of the theoretical, the other guy's sin — not mine.

Secondly, the presumption is totally unfounded that if they hang around "feeling" welcomed, then things will turn out OK in the end. Not a shred of evidence to follow that line of thought. If anything, there is a mountain of evidence to the contrary. Bishops have pretty much kept their mouths shut for decades — as many have openly admitted — and people are still leaving in high numbers.

You don't confront a crisis by not facing it and then hoping it will subside on its own. That's not leadership — and a good bishop is a man, a father who leads his spiritual family to Heaven, as their leader.

When we were in Cleveland last week to ask CRS President Carolyn Woo some questions after a talk at a parish, we asked various Catholics after the talk what they thought of the Church's teaching on contraception — and they all, every one of them, said they didn't give a rip.

How can a bishop let this situation persist? That's not the mark of a good bishop. It's the mark of a weak man, who quietly retires to his room at night, knows he believes, but is too scared to express those beliefs full-throatedly when duty calls him to — which is just about always. Instead he rationalizes and makes up excuses.

So what makes a "good" bishop? Certainly not just faith — because faith without works is dead.

 

Source: The Vortex - "Good" Bishop Calculus - Michael Voris