Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/04/2014

Pères catholiques: éduquer ses enfants dans la piété aujourd'hui

Legacy: A Father's Handbook for Raising Godly Children

Littéralement: "Héritage: Manuel d'un père pour élever des enfants pieux"

51sWVQEIcoL._SY344_BO1,204,203,200_.jpgLa tâche la plus importante qu'un homme puisse avoir est l'éducation de ses enfants, mais élever des enfants pieux dans le monde d'aujourd'hui n'est pas une tâche facile. Legacy vous aidera à vous équiper des outils de base dont vous avez besoin pour remplir votre rôle de père. Ce livre "d'homme à homme" couvre les principes fondamentaux, les priorités et les stratégies pratiques pour vous aider à construire un héritage de foi dans votre famille. Auteur: Stephen Wood. Pages: 159 pages, broché. Langue: anglais. Editeur: Family Life Center ISBN 0-9727571-3-9

Commentaire d'un lecteur :

J'ai hésité sur le nombre d'étoiles à donner à ce livre. Je vais aborder ses nombreux points positifs d'abord, puis évoquer sa seule faiblesse .

Tout d'abord , nous sommes une famille catholique orthodoxe [c'est-à-dire adhérant à la foi catholique dans son intégralité, NdEspN] pratiquant la scolarisation à domicile, donc ce livre était tout-à-fait dans notre ligne. J'ai vu Steve Wood sur EWTN et admiré ce qu'il avait à dire, et ce qu'il a accompli dans son apostolat.

Ce livre offre un énorme réconfort aux familles pratiquant le homeschooling. Il offre également des conseils judicieux pour savoir comment construire des relations durables et positives avec vos enfants. Ses conseils sur la façon d'amener les enfants à bien se comporter à la messe sont excellents. Il est complet, orthodoxe, et merveilleux. Une lecture très importante pour tous les pères.

SAUF, sur un sujet. Beaucoup de livres parentaux que j'ai lus quand mes enfants ont commencé à arriver ( comme celui-ci ) ont fortement préconisé la fessée, comme le fait ce livre.

Après des années d'expérience , en tant qu'homme qui a souffert de maltraitance durant l'enfance (maltraitance réelle ... pas la fessée) je ne suis pas , et n'a jamais été à l'aise avec la fessée . J'ai essayé ce que ce livre recommandait. Cela a failli me ruiner émotionnellement et spirituellement.

J'ai trouvé le livre suivant BEAUCOUP plus utile pour encourager les enfants à obéir et bien se comporter, et je trouve aussi qu'il est beaucoup plus sain d'esprit sur ​​cette seule question , car il donne une approche de la discipline qui ne comprend pas la fessée . Si vous achetez ce livre , s'il vous plaît achetez aussi
1-2-3 Magic for Christian Parents: Effective Discipline for Children 2-12  Il est merveilleux ! Mes enfants n'ont jamais été plus heureux .

Avec cette mise en garde (je pense maintenant que la fessée est inutile ... Je ne suis pas un extrémiste , et ne pense pas que la fessée soit une maltraitance), je recommande vivement ce livre. S'IL VOUS PLAÎT lisez aussi
123 for Christian parents si vous achetez ce volume. Je pense que vous trouverez la fessée inutile et, en fait, vos enfants obéiront mieux, et vous serez plus calme , en utilisant 123 for Christian parents.

 

On le voit, ne fût-ce que par les titres: ces livres sont aussi une plongée dans l'univers culturel nord-américain...

 

21/04/2014

Pâques et la leçon de Jean-Paul II à la France

 

+ PÂQUES

Homélie prononcée

par le Très Révérend Père Dom Jean Pateau,

Abbé de Notre-Dame de Fontgombault.

(Fontgombault, le 20 avril 2014)

 

Chers Frères et Sœurs, mes très chers Fils,

Le 1er juin 1980, au Bourget, le Bienheureux Pape Jean-Paul II posait une question à notre pays :

« France, Fille aînée de l'Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême » ? En ce saint jour de Pâques, une semaine avant sa canonisation, Jean-Paul II nous pose la même question : « Mon ami, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Peut-être serons-nous obligés de répondre : « Quelles sont les promesses de mon baptême ? »

Hier soir, au cours de la grande Vigile, nous avons renouvelé ces promesses. Nous avons renoncé à Satan, aux œuvres mauvaises qu'il inspire. Nous avons réaffirmé avec force les articles du Credo :

« Je crois en Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Je crois en l’Église, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. »

Chaque, année durant la nuit de Pâques, l’Église nous ramène ainsi au saint jour de notre baptême que nous devons garder en grande vénération. Mais notre vie quotidienne porte-telle la trace de nos engagements ? Sommes-nous des témoins crédibles de l'amour rédempteur de Jésus-Christ reçu lorsque l'eau était versée par trois fois sur notre tête et que le prêtre disait : « Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » ? Avons-nous l'audace de la foi qui nous fait dire à tout homme : « S'il te plaît, pardon, merci » au nom de Jésus-Christ qui lui même vient mendier notre amour, nous pardonner, nous aimer. Dieu est-il entré dans notre vie ? Notre coeur est-il suffisant au point de prétendre fort bien se débrouiller sans lui ?

Un autre Christ

Être baptisé, être chrétien, c'est avoir revêtu le Christ pour ne faire plus qu'un avec lui dans son corps qui est l’Église comme l'affirmait Tertullien : « Le chrétien est un autre Christ. »

Mais jusqu'où le Christ va-t-il me conduire si je le fais entrer dans ma vie, si je lui laisse brûler mon cœur de son feu purificateur ?

Laissons Jean-Paul II nous enseigner encore :

Quand, le 22 octobre 1978, sur la place Saint-Pierre j'ai lancé : « N'ayez pas peur ! », je ne pouvais évidemment pas savoir jusqu'où ces paroles nous entraîneraient, moi et l'Église...

C'était un encouragement adressé à tous les hommes... : n'ayez pas peur de ce que vous avez vous-mêmes créé, n'ayez pas peur de tout ce qui, dans ce que l'homme a produit, risque de se retourner contre lui ! En un mot, n'ayez pas peur de vous-mêmes ! Pourquoi... ? Parce que l'homme a été racheté par Dieu !... La Rédemption est cette lumière qui « brille dans les ténèbres » et que les ténèbres ne parviennent pas à étouffer (cf. Jn1,5). La puissance de la Croix du Christ et de sa Résurrection est toujours plus grande que tout le mal dont l'homme pourrait et devrait avoir peur...

« N'ayez pas peur ! » a dit le Christ aux Apôtres (Lc 24, 36) et aux femmes (Mt 28, 10) après sa Résurrection. Les textes évangéliques ne nous disent pas que Marie aurait, elle aussi, reçu cet encouragement. Forte de sa foi, « elle n'avait pas peur »... Cette conviction m'a toujours habité : le Christ vaincra par Marie...

À la fin du deuxième millénaire, nous avons plus que jamais besoin d'entendre cette parole du Christ ressuscité : « N'ayez pas peur ! »... Il faut que, dans la conscience de chaque être humain, se fortifie la certitude qu'il existe Quelqu'un qui tient dans ses mains le sort de ce monde qui passe, Quelqu'un qui détient les clefs de la mort et des enfers (Ap 1, 18), Quelqu'un qui est l'Alpha et l'Oméga de l'histoire de l'homme (Ap 22, 13 ), qu'elle soit individuelle ou collective ; et surtout la certitude que ce Quelqu'un est Amour (1 Jn 4, 8.16), l'Amour fait homme, l'Amour crucifié et ressuscité, l'Amour sans cesse présent au milieu des hommes ! Il est l'Amour eucharistique. Il est source inépuisable de communion. Il est le seul que nous puissions croire sans la moindre réserve quand il nous demande : «N'ayez pas peur ! ».

Vous notez que l'homme contemporain a de la peine à revenir à la foi, parce que les exigences morales qui en découlent l'effraient. Dans une certaine mesure, c'est fondé : oui, l'Évangile comporte des exigences. À cet égard, le Christ n'a jamais bercé d'illusions ni ses disciples ni ceux qui l'écoutaient. Au contraire, avec une grande fermeté, il les a préparés à affronter toutes sortes de contradictions intérieures et extérieures, en n'excluant jamais qu'ils pourraient décider de l'abandonner...

Accepter les exigences évangéliques, c'est assumer toutes les dimensions de sa propre humanité, y discerner la beauté du dessein de Dieu, en reconnaissant la réalité de toutes les faiblesses humaines, à la lumière de la puissance même de Dieu : « Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu. (Lc 18, 27) »

On ne peut pas séparer les exigences morales proposées à l'homme par Dieu de l'exigence de l'amour rédempteur, c'est-à-dire du don de la grâce que Dieu lui-même en un sens s'est engagé à accorder...

Il est capital pour l'homme d'entrer dans l'espérance, de ne pas s'arrêter sur le seuil, et de se laisser guider. Je pense que le grand poète polonais Cyprian Norwid, qui décrivait ce qu'il découvrait au plus intime de l'existence chrétienne, a parfaitement exprimé cette réalité : « Nous ne marchons pas à la suite du Sauveur en portant sa croix, mais nous suivons le Christ qui porte la nôtre » (Lettre à J.B. Zaleski, Paris, le 6 janvier 1851). Voilà pourquoi la vérité sur la Croix peut être qualifiée de "Bonne Nouvelle"...

(Jean-Paul II, « Entrez dans l'espérance », entretien avec Vittorio Messori, Plon-Mame 1994. L'extrait est pris dans le dernier chapitre du livre intitulé « N'ayez pas peur », p. 317-323)

Suivre le Christ

Suivons donc le Christ qui a porté notre croix. Rejetons de nos vies le levain de mort afin de revêtir les livrées du Seigneur. N'ayons pas peur de courir à sa suite sur la voie de la sainteté. Demandons à Dieu la force, dans nos familles, à notre travail, dans nos communautés, de porter et de faire germer la bonne nouvelle de l’Alléluia pascal. Ayons le courage de renoncer à ce qui n'est pas de Dieu, aux compromis avec le mauvais. Repoussons de nos vies médisances, calomnies et murmures. En ces jours le Christ offre à ses disciples la paix, devenons artisans de paix. Entretenons le feu pascal dans nos cœurs afin qu'il brûle et qu'il enflamme le monde.

N'ayons pas peur de suivre le Christ mort et ressuscité.

Amen, Alléluia.

source: Le Petit Placide

22:28 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

19/04/2014

Pâques. Surrexit Dominus vere, alleluia !

PÂQUES
La Messe et les Vêpres de Pâques par les moines bénédictins de Fontgombault (France)

Surrexit Dominus vere, alleluia !

Et apparuit Simoni, alleluia !

23:19 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

17/04/2014

17 avril - Jeudi Saint: encyclique Ecclesia de Eucharistia

Le 17 avril 2003, Jeudi Saint, le Pape Jean-Paul II publiait la lettre encyclique Ecclesia de Eucharistia, sur l'Eucharistie, dans son rapport à l'Église.

En voici quelques extraits:

INTRODUCTION

1. L 'Église vit de l'Eucharistie (Ecclesia de Eucharistia vivit).

À juste titre, le Concile Vatican II a proclamé que le Sacrifice eucharistique est « source et sommet de toute la vie chrétienne ». « La très sainte Eucharistie contient en effet l'ensemble des biens spirituels de l'Église, à savoir le Christ lui-même, notre Pâque, le Pain vivant, qui par sa chair, vivifiée par l'Esprit Saint et vivifiante, procure la vie aux hommes ».C'est pourquoi l'Église a le regard constamment fixé sur son Seigneur, présent dans le Sacrement de l'autel, dans lequel elle découvre la pleine manifestation de son immense amour.

4. L'agonie à Gethsémani a été l'introduction de l'agonie sur la Croix le Vendredi saint. L'heure sainte, l'heure de la rédemption du monde. Tout prêtre qui célèbre la Messe revient en esprit, en même temps que la communauté chrétienne qui y participe, à ce lieu et à cette heure.

5. Dans l'événement pascal et dans l'Eucharistie qui l'actualise au cours des siècles, il y a un « contenu » vraiment énorme, dans lequel est présente toute l'histoire en tant que destinataire de la grâce de la rédemption.

8. Même lorsqu'elle est célébrée sur un petit autel d'une église de campagne, l'Eucharistie est toujours célébrée, en un sens, sur l'autel du monde. Elle est un lien entre le ciel et la terre. Elle englobe et elle imprègne toute la création. Le Fils de Dieu s'est fait homme pour restituer toute la création, dans un acte suprême de louange, à Celui qui l'a tirée du néant. C'est ainsi que lui, le prêtre souverain et éternel, entrant grâce au sang de sa Croix dans le sanctuaire éternel, restitue toute la création rachetée au Créateur et Père. Il le fait par le ministère sacerdotal de l'Église, à la gloire de la Trinité sainte. C'est vraiment là le mysterium fidei qui se réalise dans l'Eucharistie: le monde, sorti des mains de Dieu créateur, retourne à lui après avoir été racheté par le Christ.

9. L'Eucharistie, présence salvifique de Jésus dans la communauté des fidèles et nourriture spirituelle pour elle, est ce que l'Église peut avoir de plus précieux dans sa marche au long de l'histoire.

10. Parfois se fait jour une compréhension très réductrice du Mystère eucharistique. Privé de sa valeur sacrificielle, il est vécu comme s'il n'allait pas au-delà du sens et de la valeur d'une rencontre conviviale et fraternelle. De plus, la nécessité du sacerdoce ministériel, qui s'appuie sur la succession apostolique, est parfois obscurcie, et le caractère sacramentel de l'Eucharistie est réduit à la seule efficacité de l'annonce. D'où, ici ou là, des initiatives œcuméniques qui, bien que suscitées par une intention généreuse, se laissent aller à des pratiques eucharistiques contraires à la discipline dans laquelle l'Église exprime sa foi. Comment ne pas manifester une profonde souffrance face à tout cela? L'Eucharistie est un don trop grand pour pouvoir supporter des ambiguïtés et des réductions.

CHAPITRE I

MYSTÈRE DE LA FOI

11. « La nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus » (1 Co 11, 23) institua le Sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang. Les paroles de l'Apôtre Paul nous ramènent aux circonstances dramatiques dans lesquelles est née l'Eucharistie, qui est marquée de manière indélébile par l'événement de la passion et de la mort du Seigneur. C'est le sacrifice de la Croix qui se perpétue au long des siècles.

L'Église a reçu l'Eucharistie du Christ son Seigneur non comme un don, pour précieux qu'il soit parmi bien d'autres, mais comme le don par excellence, car il est le don de lui-même, de sa personne dans sa sainte humanité, et de son œuvre de salut. Celle-ci ne reste pas enfermée dans le passé, puisque « tout ce que le Christ est, et tout ce qu'il a fait et souffert pour tous les hommes, participe de l'éternité divine et surplombe ainsi tous les temps... ».

12. Cet aspect de charité universelle du Sacrement eucharistique est fondé sur les paroles mêmes du Sauveur. En l'instituant, Jésus ne se contenta pas de dire « Ceci est mon corps », « Ceci est mon sang », mais il ajouta « livré pour vous » et « répandu pour la multitude » (Lc 22, 19-20). Il n'affirma pas seulement que ce qu'il leur donnait à manger et à boire était son corps et son sang, mais il en exprima aussi la valeur sacrificielle, rendant présent de manière sacramentelle son sacrifice qui s'accomplirait sur la Croix quelques heures plus tard pour le salut de tous. « La Messe est à la fois et inséparablement le mémorial sacrificiel dans lequel se perpétue le sacrifice de la Croix, et le banquet sacré de la communion au Corps et au Sang du Seigneur ».

L'Eucharistie étend aux hommes d'aujourd'hui la réconciliation obtenue une fois pour toutes par le Christ pour l'humanité de tous les temps. En effet, « le sacrifice du Christ et le sacrifice de l'Eucharistie sont un unique sacrifice ». Saint Jean Chrysostome le disait déjà clairement: « Nous offrons toujours le même Agneau, non pas l'un aujourd'hui et un autre demain, mais toujours le même. Pour cette raison, il n'y a toujours qu'un seul sacrifice. [...] Maintenant encore, nous offrons la victime qui fut alors offerte et qui ne se consumera jamais ».

La Messe rend présent le sacrifice de la Croix, elle ne s'y ajoute pas et elle ne le multiplie pas. Ce qui se répète, c'est la célébration en mémorial, la « manifestation en mémorial » (memorialis demonstratio) du sacrifice, par laquelle le sacrifice rédempteur du Christ, unique et définitif, se rend présent dans le temps. La nature sacrificielle du Mystère eucharistique ne peut donc se comprendre comme quelque chose qui subsiste en soi, indépendamment de la Croix, ou en référence seulement indirecte au sacrifice du Calvaire.

13. En vertu de son rapport étroit avec le sacrifice du Golgotha, l'Eucharistie est un sacrifice au sens propre, et non seulement au sens générique, comme s'il s'agissait d'une simple offrande que le Christ fait de lui-même en nourriture spirituelle pour les fidèles. En effet, le don de son amour et de son obéissance jusqu'au terme de sa vie (cf. Jn 10, 17-18) est en premier lieu un don à son Père. C'est assurément un don en notre faveur, et même en faveur de toute l'humanité (cf. Mt 26, 28; Mc 14, 24; Lc 22, 20; Jn 10, 15), mais c'est avant tout un don au Père: « Sacrifice que le Père a accepté, échangeant le don total de son Fils, qui s'est fait “obéissant jusqu'à la mort” (Ph 2, 8), avec son propre don paternel, c'est-à-dire avec le don de la vie nouvelle et immortelle dans la résurrection ».

En donnant son sacrifice à l'Église, le Christ a voulu également faire sien le sacrifice spirituel de l'Église, appelée à s'offrir aussi elle-même en même temps que le sacrifice du Christ. Tel est l'enseignement du Concile Vatican II concernant tous les fidèles: « Participant au Sacrifice eucharistique, source et sommet de toute la vie chrétienne, ils offrent à Dieu la victime divine, et s'offrent eux-mêmes avec elle ».

15. Dans la Messe, la représentation sacramentelle du sacrifice du Christ couronné par sa résurrection implique une présence tout à fait spéciale que – pour reprendre les mots de Paul VI – « on nomme “réelle”, non à titre exclusif, comme si les autres présences n'étaient pas “réelles”, mais par antonomase parce qu'elle est substantielle, et que par elle le Christ, Homme-Dieu, se rend présent tout entier ». Ainsi est proposée de nouveau la doctrine toujours valable du Concile de Trente: « Par la consécration du pain et du vin s'opère le changement de toute la substance du pain en la substance du corps du Christ notre Seigneur et de toute la substance du vin en la substance de son sang ; ce changement, l'Église catholique l'a justement et exactement appelé transsubstantiation ». L'Eucharistie est vraiment « mysterium fidei », mystère qui dépasse notre intelligence et qui ne peut être accueilli que dans la foi, comme l'ont souvent rappelé les catéchèses patristiques sur ce divin Sacrement. « Ne t'attache donc pas – exhorte saint Cyrille de Jérusalem – comme à des éléments naturels au pain et au vin, car ils sont, selon la déclaration du Maître, corps et sang. C'est, il est vrai, ce que te suggèrent les sens; mais que la foi te rassure ».

Nous continuerons à chanter avec le Docteur angélique: « Adoro te devote, latens Deitas ». Devant ce mystère d'amour, la raison humaine fait l'expérience de toute sa finitude. On voit alors pourquoi, au long des siècles, cette vérité a conduit la théologie à faire de sérieux efforts de compréhension.

Ce sont des efforts louables, d'autant plus utiles et pénétrants qu'ils ont permis de conjuguer l'exercice critique de la pensée avec « la foi vécue » de l'Église. Il y a tout de même la limite indiquée par Paul VI: « Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit, pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d'exister après la consécration, en sorte que c'est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui, dès lors, sont réellement présents devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin ».

16. L'efficacité salvifique du sacrifice se réalise en plénitude dans la communion, quand nous recevons le corps et le sang du Seigneur. Le Sacrifice eucharistique tend en soi à notre union intime, à nous fidèles, avec le Christ à travers la communion: nous le recevons lui-même, Lui qui s'est offert pour nous, nous recevons son corps, qu'il a livré pour nous sur la Croix, son sang, qu'il a « répandu pour la multitude, en rémission des péchés » (Mt 26, 28). Il ne s'agit pas d'un aliment au sens métaphorique: « Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 55).

17. Par le don de son corps et de son sang, le Christ fait grandir en nous le don de son Esprit, déjà reçu au Baptême et offert comme « sceau » dans le sacrement de la Confirmation.

18. Celui qui se nourrit du Christ dans l'Eucharistie n'a pas besoin d'attendre l'au-delà pour recevoir la vie éternelle: il la possède déjà sur terre, comme prémices de la plénitude à venir, qui concernera l'homme dans sa totalité. Dans l'Eucharistie en effet, nous recevons également la garantie de la résurrection des corps à la fin des temps: « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jn 6, 54). Cette garantie de la résurrection à venir vient du fait que la chair du Fils de l'homme, donnée en nourriture, est son corps dans son état glorieux de Ressuscité.

19. La tension eschatologique suscitée dans l'Eucharistie exprime et affermit la communion avec l'Église du ciel. C'est un aspect de l'Eucharistie qui mérite d'être souligné: en célébrant le sacrifice de l'Agneau, nous nous unissons à la liturgie céleste, nous associant à la multitude immense qui s'écrie: « Le salut est donné par notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par l'Agneau! » (Ap 7, 10). L'Eucharistie est vraiment un coin du ciel qui s'ouvre sur la terre! C'est un rayon de la gloire de la Jérusalem céleste, qui traverse les nuages de notre histoire et qui illumine notre chemin.

 

April42004.jpg

 

CHAPITRE V

LA DIGNITÉ DE LA CÉLÉBRATION
EUCHARISTIQUE

47. Celui qui lit le récit de l'institution de l'Eucharistie dans les Évangiles synoptiques est frappé tout à la fois par la simplicité et par la « gravité » avec lesquelles Jésus, le soir de la dernière Cène, institue ce grand Sacrement. Il y a un épisode qui, en un sens, lui sert de prélude: c'est l'onction à Béthanie. Une femme, que Jean identifie à Marie, sœur de Lazare, verse sur la tête de Jésus un flacon de parfum précieux, provoquant chez les disciples – en particulier chez Judas (cf. Mt 26, 8; Mc 14, 4; Jn 12, 4) – une réaction de protestation, comme si un tel geste constituait un « gaspillage » intolérable en regard des besoins des pauvres. Le jugement de Jésus est cependant bien différent. Sans rien ôter au devoir de charité envers les indigents, auprès desquels les disciples devront toujours se dévouer – « Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous » (Mt 26, 11; Mc 14, 7; cf. Jn 12, 8) –, Jésus pense à l'événement imminent de sa mort et de sa sépulture, et il voit dans l'onction qui vient de lui être donnée une anticipation de l'honneur dont son corps continuera à être digne même après sa mort, car il est indissolublement lié au mystère de sa personne.

48. Comme la femme de l'onction à Béthanie, l'Église n'a pas craint de « gaspiller », plaçant le meilleur de ses ressources pour exprimer son admiration et son adoration face au don incommensurable de l'Eucharistie.

49. En se laissant porter par ce sens élevé du mystère, on comprend que la foi de l'Église dans le Mystère eucharistique se soit exprimée dans l'histoire non seulement par la requête d'une attitude intérieure de dévotion, mais aussi par une série d'expressions extérieures, destinées à évoquer et à souligner la grandeur de l'événement célébré. De là naît le parcours qui a conduit progressivement à délimiter un statut spécial de réglementation pour la liturgie eucharistique, dans le respect des diverses traditions ecclésiales légitimement constituées. Sur cette base s'est aussi développé un riche patrimoine artistique. L'architecture, la sculpture, la peinture, la musique, en se laissant orienter par le mystère chrétien, ont trouvé dans l'Eucharistie, directement ou indirectement, un motif de grande inspiration.

52. Il faut malheureusement déplorer que, surtout à partir des années de la réforme liturgique post-conciliaire, en raison d'un sens mal compris de la créativité et de l'adaptation les abus n'ont pas manqué, et ils ont été des motifs de souffrance pour beaucoup. Une certaine réaction au « formalisme » a poussé quelques-uns, en particulier dans telle ou telle région, à estimer que les « formes » choisies par la grande tradition liturgique de l'Église et par son Magistère ne s'imposaient pas, et à introduire des innovations non autorisées et souvent de mauvais goût.

C'est pourquoi je me sens le devoir de lancer un vigoureux appel pour que, dans la Célébration eucharistique, les normes liturgiques soient observées avec une grande fidélité. Elles sont une expression concrète du caractère ecclésial authentique de l'Eucharistie; tel est leur sens le plus profond. La liturgie n'est jamais la propriété privée de quelqu'un, ni du célébrant, ni de la communauté dans laquelle les Mystères sont célébrés. L'Apôtre Paul dut adresser des paroles virulentes à la communauté de Corinthe pour dénoncer les manquements graves à la Célébration eucharistique, manquements qui avaient conduit à des divisions (schísmata) et à la formation de factions (airéseis) (cf. 1 Co 11, 17-34). À notre époque aussi, l'obéissance aux normes liturgiques devrait être redécouverte et mise en valeur comme un reflet et un témoignage de l'Église une et universelle, qui est rendue présente en toute célébration de l'Eucharistie. Le prêtre qui célèbre fidèlement la Messe selon les normes liturgiques et la communauté qui s'y conforme manifestent, de manière silencieuse mais éloquente, leur amour pour l'Église. Précisément pour renforcer ce sens profond des normes liturgiques, j'ai demandé aux Dicastères compétents de la Curie romaine de préparer un document plus spécifique, avec des rappels d'ordre également juridique, sur ce thème d'une grande importance. Il n'est permis à personne de sous-évaluer le Mystère remis entre nos mains: il est trop grand pour que quelqu'un puisse se permettre de le traiter à sa guise, ne respectant ni son caractère sacré ni sa dimension universelle.

 

> Lire la traduction française complète de Ecclesia de Eucharistia sur le site officiel du Vatican

 

15/04/2014

Un prêtre diocésain apprend la Messe selon l'usus antiquior (missel de Jean XXIII)

Par Rosa Kasper

M. l'abbé Paul Sumler célébrant la messe traditionnelle

M. l’abbé Paul Sumler célébrant la Messe traditionnelle

Malgré que le Saint Sacrifice de la Messe ait toujours été au centre de la vie sacerdotale de l’abbé Paul Sumler; la vérité est qu’il n’avait jamais envisagé de célébrer la Messe selon la forme extraordinaire du rite romain. Et ce, jusqu’à ce qu'un bon dimanche, Messieurs John Morrell et Mark Holly de la Société pour la Messe traditionnelle de Beaumont au Texas l’eurent approché et demandé s’il serait prêt à le faire.

«À ce moment là, je me remettais encore d’une chirurgie majeure, alors je leur demandai de me rappeler dans trois ou quatre moi», a expliqué l’abbé Sumler. «Et alors, j’ai rapidement oublié ma brève rencontre avec eux jusqu’à ce qu’ils m’abordent de nouveau trois mois et demi après.»

Il a alors invité ces gens à dîner avec lui au presbytère pour qu’il puisse entendre leur histoire.

«J’étais un peu perplexe à savoir pourquoi ils voulaient une Messe traditionnelle, mais j’étais prêt à écouter leurs raisons», a ajouté le prêtre. «La rencontre autour du lunch a duré près de deux heures alors qu’ils parlaient et que je posais des tonnes de questions. Ils m’ont dit qu’ils avaient approché de nombreux prêtres dans le diocèse de Beaumont et que chacun d’entre eux leur avait donné différentes raisons de ne pas vouloir offrir la Messe traditionnelle.»

Impressionné par leur spiritualité articulée et authentique et leur amour de l’Église, l’abbé Sumler leur a dit que même s’il avait été un servant de Messe 50 ans plus tôt, il devrait réapprendre la Messe traditionnelle pour pouvoir la célébrer.

«Après leur départ, je me suis dit, mais dans quoi me suis-je embarqué ?», remarqua l’abbé Sumler.

Il s’est avéré que la Société pour la Messe traditionnelle a couvert toutes les dépenses des ateliers de formation et même les frais de déplacement et c’est ainsi qu’en juin 2011, l’abbé Sumler passa cinq jours avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre au séminaire Notre-Dame-de-Guadalupe à Denton au Nebraska sous la tutelle de l’abbé Joseph Lee, FSSP.

L’abbé Sumler décrit son séjour comme un «camp d’entraînement spirituel rigoureux» incluant des journées de huit heures et demi de formation pendant cinq jours. Il a dit sa première Messe basse dominicale un mois plus tard. Il a ensuite assisté à un atelier de formation pour les Messes chantées en 2012. Depuis lors, il célèbre une Messe chantée tous les dimanches à 9h30.

Un petit nombre de ses paroissiens assistent à la forme extraordinaire du rite romain, a explique l’abbé Sumler, mais la plupart viennent d’autres régions du diocèse de Beaumont, incluant plusieurs jeunes gens et des familles qui font l’école à la maison.

Messe, usus antiquior, prêtre diocésain«Grâce aux Pères augustiniens qui ont dirigé ma paroisse pendant 60 ans, j’ai hérité d’une belle église», a observé l’abbé Sumler. «Pendant mon temps comme curé, nous avons rénové de nombreuses statues et nous les avons replacées dans l’église à la grande joie des paroissiens. L’intérieur est plutôt beau et est propice à la prière. Le chapelet est récité avant toutes les Messes dominicales.»

L’abbé Sumler décrit les fidèles assistant à la Messe traditionnelle comme des catholiques profondément spirituels et dévoués et dont l’intégrité de leur foi fut blessée par les abus liturgiques si communs au sein des paroisses offrant la nouvelle Messe.

«L’impact spirituel de la forme extraordinaire a aussi eu un impact sur moi», a noté l’abbé Sumler. «J’ai appris à laisser Jésus dire la Messe. Je n’ai plus à m’inquiéter à propos de retenir l’attention de gens. Jésus, à travers la Messe et l’action liturgique, peut parler pour lui-même et les gens n’ont aucun besoin de mes innovations.»

«Je ne puis imaginer ma vie sans cette belle Messe. En plus de la Messe dominicale chantée, je dis aussi la Messe basse du mardi au vendredi à midi et dix», conclu l’abbé Sumler. «Je serai pour toujours reconnaissant d’avoir rencontré John Morrell et Mark Holly. À ces deux là, je dis “merci”.»

Source: Regina Magazine
Traduction: Notions romaines

 

Note d'Espérance Nouvelle: lorsque la Messe selon la forme ordinaire du rite romain (Novus Ordo) est célébrée correctement, comme l'Eglise le demande, avec révérence, piété, dévotion et de manière traditionnelle, elle permet aussi de "laisser Jésus dire la Messe", bien que cette manière de célébrer soit devenue rare, notamment à cause d'une culture de l'improvisation et de la créativité inculquée aux futurs prêtres dans de nombreux séminaires sous l'influence du courant soixante-huitard avec des pratiques étrangères à la liturgie et à la foi de l’Église, et d'une mauvaise compréhension de la notion de "participatio actuosa" de tous les fidèles encouragée par l’Église (voir à ce sujet les enseignements du Pape Benoît XVI/Cardinal Ratzinger, de Mgr Guido Marini, et de Mgr Nicola Bux, entre autres)

13/04/2014

Dimanche des Rameaux

P. Michel-Marie Zanotti-Sorkine, curé de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul à Marseille

15:03 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

12/04/2014

Mgr Guido Marini reconfirmé comme Maître des Célébrations liturgiques pontificales

Fr. John Zuhlsdorf | WDTPRS | 12 avril 2014

Aujourd'hui, j'ai vu sur la première page du quotidien du Saint-Siège que le Saint-Père a reconfirmé Mgr Guido Marini comme Maître des Cérémonies pontificales pour un autre mandat.

140412Marini.jpg

> Mgr Guido Marini confirmé comme Maître des Célébrations liturgiques pontificales

FIC73675HAB40.jpgLa liturgie

Gloire de Dieu, sanctification de l'homme

Mgr Guido Marini

Prix : 14,00 €
Année : 2013
Editeur : Artège
EAN13 : 9782360402311
Nombre de pages : 132
 
La liturgie est le lieu privilégié pour rencontrer Dieu et celui qu’il a envoyé, Jésus-Christ. Cet ouvrage rassemble les réflexions autour de la liturgie du cérémoniaire de Benoît XVI et François. Mgr Guido Marini organise les cérémonies que préside le Pape à Rome, mais aussi lors des différents déplacements depuis plusieurs années déjà. Fort de son expérience pratique, il nous offre ici une réflexion unique sur la nature de la liturgie et la manière de bien la célébrer.

 

 

Mgr Guido Marini

Prix : 6,90 €
Année : 2010
Editeur : Artège
EAN13 : 9782360400300
Nombre de pages : 68
 
Depuis son élection au siège de Pierre, Joseph Ratzinger ne s'est que peu exprimé sur la liturgie, sujet abondamment traité dans ses œuvres de réflexion antérieures. Il ne s'est pas exprimé mais il a beaucoup fait, tout particulièrement, en imprimant sa marque aux célébrations qu'il préside. Dans La liturgie, Mystère du salut, son cérémoniaire reprend les questions les plus difficiles et, tout en se montrant fidèle à la pensée de Joseph Ratzinger, expose les raisons fondamentales qui ont présidé aux changements liturgiques que nous voyons en œuvre aujourd'hui. Dans un langage clair et franc, Mgr Marini n'hésite pas à aborder les sujets les plus délicats et polémiques : l'orientation de l'autel, la participation active ou passive des fidèles ou la place de la musique sacrée. Guido Marini, né à Gênes en 1965, est Docteur en droit civil et canonique. De 1988 à 2003 il a été secrétaire des cardinaux Tettamanzi et Bertone. Depuis 2007 il est Maître des célébrations liturgiques pontificales et assiste le Pape lors de toutes les cérémonies. Préface de Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes.

Russie : Mgr Aillet répond à la désinformation

Communiqué de Mgr Marc Aillet sur le site du diocèse de Bayonne:

 

Certains organes de presse se sont fait l’écho de mon voyage d’études en Russie, en rendant compte des intentions qui y ont présidé de manière passablement erronée ; c’est la raison pour laquelle je me propose de donner quelques éclaircissements. Il semble que les auteurs de ces articles se soient laissés aller à ce péché que le Pape François a dénoncé récemment devant un parterre de journalistes catholiques italiens sous le nom de « désinformation ».

 

> Lire la suite du communiqué de Mgr Aillet

 

Structure du communiqué:

1. La genèse d'un voyage d'études en Russie

2. Rencontres avec les catholiques

3. Rencontres avec le monde des élus

4. Rencontres avec le monde orthodoxe

- Commission patriarcale pour la promotion de la famille

- Rencontre avec le monde religieux

5. La culture et les médias

Conclusion

22:00 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

Canonisation de deux Papes: veillée d'action de grâce à Bruxelles dimanche 27 avril 2014 à 20h30, église Saint-Jacques-sur-Coudenberg

 

Veillée, canonisation, Jean XXIII, Jean-Paul II, Bruxelles, Saint-Jacques-sur-Coudenberg

 

PAPE JEAN XXIII

SACERDOTII NOSTRI PRIMORDIA

GRATA RECORDATIO

MATER ET MAGISTRA

VETERUM SAPIENTIA

PACEM IN TERRIS

PAPE JEAN PAUL II

FAMILIARIS CONSORTIO

VERITATIS SPLENDOR

EVANGELIUM VITAE

FIDES ET RATIO

ECCLESIA DE EUCHARISTIA

REDEMPTIONIS SACRAMENTUM

 

Voir aussi  :

> Veillée de prière à la cathédrale le 24 avril à l’occasion de la canonisation

 

11/04/2014

L'audition publique de l'initiative citoyenne "Un de nous" a eu lieu ce jeudi 10 avril 2014 au Parlement européen

 

Intervention de Grégor Puppinck : Présentation de l'initiative, et réponse aux questions

 

 

> Intervention de Sophia Kuby sur le financement européen de l'avortement au titre de l'aide au développement (doublage en français par l'interprète du Parlement).

> Intervention du Professeur Filippo Vari sur le cadre juridique du financement européen de la recherche destructrice sur embryons humains (doublage en français par l'interprète du Parlement).