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07/12/2016

Délit d'entrave numérique à l'IVG : les trois discours dissidents à l'Assemblée

Paris : le 1er décembre 2016 à l'Assemblée nationale. Trois dissidents.

 

06/12/2016

D'après Catherine Coutelle, les sites internet pro-vie français pourront continuer à s'exprimer contre l'avortement

...Mais cela n'est évidemment pas précisé explicitement dans le texte de la proposition de loi. Ce qui laisse la porte ouverte à d'autres interprétations dans la pratique, voire peut-être à de futurs amendements élargissant le domaine d'application de la loi, quand les mentalités seront prêtes à l'accepter.

 

France : Le délit d'entrave numérique, adopté à l'Assemblée, sera étudié au Sénat

 

De Choisir la vie :

"Hier, jeudi 1er décembre, l’Assemblée Nationale avec un hémicycle quasiment vide, il faut le souligner, a adopté la scandaleuse proposition de loi socialiste instituant un délit d’entrave « numérique » à l’IVG.

Suite à l’adoption de deux amendements, il est désormais prévu de punir de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende (rien que ça!) « le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s'informer sur une interruption de grossesse » par « tout moyen », « y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou en ligne, des allégations, indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une interruption volontaire de grossesse »

Ce texte, qui a fait l’objet de vives critiques de l’opposition va donc être maintenant étudié au Sénat le 7 décembre.

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L'euthanasie en Belgique et aux Pays-Bas

Français :

Nederlands :

English :

 

ADF International, 30 novembre 2016

 

Relayé par Jeunes pour la Vie

05/12/2016

Grossesse et avortement dans le meilleur des mondes progressistes

pro-choix

(via Michel Janva)

France : Le délit d'entrave numérique à l'avortement a été adopté par l'Assemblée nationale

Par un vote à mains levées, dans une assemblée quasiment vide. La proposition de loi sera débattue au sénat le 7 décembre, avant de repasser vraisemblablement en seconde lecture à l'Assemblée, puis d'être sans doute contestée devant le Conseil constitutionnel.

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TV Libertés : Mgr Schneider s'exprime sur Amoris Laetitia et sur les "dubia" des quatre cardinaux

La chaîne de télévision indépendante en ligne TV Libertés a reçu sur son plateau Monseigneur Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d'Astana, qui s'est exprimé en français sur la réception controversée et sur les interprétations de l'exhortation Amoris Laetitia. Ses propos sont frappants de cohérence et de fidélité à l'Évangile et à la foi catholique. Son intervention démontre une fois de plus la fidélité de Mgr Schneider à sa mission d'évêque.

 

"Prêche la parole à temps et à contre-temps" (2 Tim 4, 2)

 

Délit d'entrave numérique à l'IVG : le manque d'information peut nuire aux femmes

 

DÉLIT D'ENTRAVE NUMÉRIQUE À L'IVG : "CE N'EST PAS EN AFFIRMANT QUE L'IVG N'EST RIEN DU TOUT QU'ON REND SERVICE AUX FEMMES"

 

La proposition de loi sur le délit d'entrave numérique à l'IVG sera examinée le 1er décembre par l’Assemblée nationale. Son objet est d’interdire la diffusion de contenus de sites « se faisant passer pour des sites officiels ou neutres, et cherchant à dissuader les femmes de recourir à l'IVG » (cf. Sans surprise, la Commission des affaires sociales se prononce en faveur du délit d'entrave numérique à l'IVG).

Pour le professeur Israël Nisand[1]« la question de la réduction du nombre d'IVG semble absente dans le débat… ». En effet, pour le gynécologue-obstétricien, « il n'est pas politiquement correct de dire qu'il peut y avoir des troubles psychiques ou des regrets en aval d'une IVG ». Pourtant, il constate que « sur le terrain, en consultation, on voit bien que cela existe ».

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DÉLIT D'ENTRAVE NUMÉRIQUE À L'IVG : "MAL NOMMER LES CHOSES CONTRIBUE AU MALHEUR DES FEMMES"

 

La proposition de loi sur le délit d'entrave numérique à l'IVG sera examinée le 1er décembre par l’Assemblée nationale. Son objet est d’interdire la diffusion de contenus de sites « se faisant passer pour des sites officiels ou neutres, et cherchant à dissuader les femmes de recourir à l'IVG » (cf. Sans surprise, la Commission des affaires sociales se prononce en faveur du délit d'entrave numérique à l'IVG). Dénonçant ce « dispositif qui empêche quiconque de lever un coin du voile », Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, publie une tribune, analysant les « abus de langage concernant l'avortement » mis en avant sur le site du ministère de la Santé (cf. Délit d'entrave numérique à l'IVG : vers une entrée "dans la police des idées et dans la dictature d’une vision totalitaire" ?).

Pour le président de la Fondation Jérôme Lejeune, ce nouveau délit d’entrave part du postulat que« tenter de dissuader de l’avortement serait par principe induire les femmes en erreur », alors même que l’information délivrée par le gouvernement, « clairement de nature incitative », est, elle, « présumée juste ».

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Conférence du Cardinal Robert Sarah en la Cathédrale Saint-Louis de Versailles

Conférence du Cardinal Robert Sarah en la Cathédrale Saint-Louis de Versailles le samedi 5 novembre 2016.

Diffusé sur KTO le 29/11/2016 / Durée : 52 minutes

Rediffusions :  05/12/2016 16:05 et 06/12/2016 02:25

 

Cardinal Pell sur les "dubia" : "Comment peut-on être en désaccord avec une question ?"

Cardinal Pell

(Catholic Culture/Espérance Nouvelle) Le Cardinal George Pell a exprimé son soutien aux quatre cardinaux qui ont soumis au Pape leurs "dubia" à propos de l'interprétation d'Amoris Laetitia. Après une allocution donnée à Londres, il a été demandé au cardinal australien s'il était d'accord avec les questions que les cardinaux ont posées au Pape François. "Comment peut-on être en désaccord avec une question ?", a-t-il répondu, avant d'ajouter que ces questions étaient "pertinentes".

Pendant son intervention, le Cardinal Pell a longuement parlé de la juste compréhension de la conscience en rapport avec la loi morale. Il a mentionné la préoccupation du Cardinal Newman au sujet d'une "misérable contrefaçon" de la conscience qui promeut "le droit à l'autodétermination". Une conscience doit être convenablement formée, a déclaré le cardinal Pell. "Lorsqu'un prêtre et un pénitent essaient de discerner la meilleure manière d'avancer au niveau de ce que l'on appelle le for interne", a-t-il affirmé, ils devraient toujours se référer à la loi morale. Le prélat a continué en expliquant que "l'idée qu'on puisse d'une façon ou d'une autre discerner que les vérités morales ne devraient pas être suivies ou ne devraient pas être reconnues est absurde".

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(Catholic Herarld/Christ-Roi) Un nouveau haut personnage de l'Eglise, le cardinal George Pell, se prononce sur les questions posées par les Quatre cardinaux Meisner, Brandmüller, Caffara et Burke au pape François, au sujet d'Amoris Laetitia. Ces questions « ont du sens ».

Au journaliste Dan Hitchens du "Catholic Herald" qui lui demandait s’il était d’accord avec les questions posées, le Cardinal Pell a répondu :

« Comment pourrait-on ne pas être d’accord avec une question ? » « Ceux qui mettent l'accent sur "la primauté de la conscience" ne semblent l'appliquer qu'à la morale sexuelle. On a rarement conseillé aux gens de suivre leur conscience lorsqu'ils disaient être racistes...», a déclaré le cardinal George Pell, au cours d'un discours qu'il a donné à Londres, à l'église Saint-Patrick, mardi 29 novembre.

Le cardinal a déclaré que la conscience doit se référer à la vérité révélée et à la loi morale.

Le cardinal George Pell a déclaré qu'«un certain nombre de catholiques qui pratiquent l'adoration régulièrement» sont «troublés par le tournant des événements» dans l'Église. Dans un discours à l'église Saint-Patrick, à Londres, le cardinal Pell a déclaré qu'une cause de préoccupation était les fausses théories sur la conscience et sur la loi morale.

Le cardinal Pell donnait une conférence sur Saint Damien de Molokai dans le cadre de la série de conférences de Saint-Patrick pour l'Année de la Miséricorde. Mais il a également réfléchi sur le catholicisme aujourd'hui. Il a dit que tandis que le pape François a «un prestige et une popularité en dehors de l'Église» plus grand que peut-être tout pape précédent, certains catholiques sont actuellement mal à l'aise.

Plus tard dans son discours, le cardinal australien, qui a été invité à diriger les réformes financières du Pape Francois et membre du groupe de conseillers du "C9" du pape, a critiqué certaines des idées sur la conscience qui ont actuellement cours dans l'Église.

Le cardinal Pell a déclaré que mettre l'accent sur la «primauté de la conscience» pouvait avoir des effets désastreux si la conscience ne se soumettait pas toujours à l'enseignement révélé et à la loi morale. Par exemple, «quand un prêtre et un pénitent essaient de discerner le meilleur chemin à suivre dans ce qu'on appelle le for interne», ils doivent se référer à la loi morale. La conscience n'est «pas le dernier mot parmi plusieurs possibilités», a déclaré le cardinal. Il a ajouté qu'il était toujours nécessaire de suivre l'enseignement moral de l'Église. Le cardinal a raconté l'histoire d'un homme qui dormait avec sa petite amie, et demanda à son prêtre s'il pouvait recevoir la communion. Il était «trompeur», a dit le cardinal, de dire simplement à cet homme de suivre sa conscience.

Il a ajouté que ceux qui mettaient l'accent sur «la primauté de la conscience» ne semblaient l'appliquer qu'à la morale sexuelle et aux questions autour du caractère sacré de la vie humaine. On a rarement conseillé aux gens de suivre leur conscience lorsqu'ils disaient être racistes, ou réticents à aider les pauvres et les vulnérables, a dit le cardinal.

Ses commentaires viennent après trois ans de débat sur l'enseignement de l'Église concernant la communion pour les divorcés et remariés. Le Cardinal Pell figurait parmi les hauts responsables qui ont publiquement soutenu la doctrine traditionnelle répétée dans la Familiaris Consortio du Pape Jean-Paul II - que les remariés ne devraient pas recevoir la communion à moins qu'ils ne vivent «comme frère et sœur» [C'est inexact : s'abstenir de relations intimes en-dehors du seul mariage sacramentellement valide est une condition nécessaire, mais Familiaris Consortio n'enseigne pas qu'elle soit suffisante pour permettre l'accès aux sacrements sans qu'un motif grave démontre l'impossibilité d'une séparation complète des deux adultères, NdEN]. Mais certains prélats ont suggéré une approche différente. Par exemple, le cardinal Blase Cupich a soutenu que la conscience de quelqu'un pourrait lui dicter de recevoir la communion, et que « la conscience est inviolable».

Le Cardinal Pell, citant les écrits du bienheureux John Henry Newman sur la conscience, dans laquelle Newman a rejeté une «contrefaçon misérable» de la conscience qui la définit comme «le droit à l'autodétermination». Il a noté que Newman défendait les papes Pie IX et Grégoire XVI, qui, selon les mots du cardinal Pell, «condamnaient une conscience qui rejetait Dieu et rejetait la loi naturelle». Le cardinal a également rendu hommage à «deux grandes encycliques» de Jean Paul II, Veritatis splendor et Evangelium Vitae, qui présentent la loi morale comme quelque chose de contraignant dans tous les cas.

Lorsqu'on lui a demandé si le malaise de certains catholiques, à propos de l'état de l'Église, était lié à des fausses théories sur la conscience, le cardinal Pell a dit: «Oui, c'est exact». Il a ajouté: «L'idée que vous pouvez discerner que les vérités morales ne doivent pas être suivies ou ne devraient pas être reconnues est absurde». «Nous sommes tous sujets à l'autorité de la vérité», a déclaré le cardinal, soulignant que la vérité objective peut être «différente de notre compréhension de la vérité». Il a également déclaré que tandis que la doctrine se développe, il n'y a pas de «pas de renversement de sens».

Le cardinal Pell a été interrogé sur la lettre à François de Quatre cardinaux demandant des éclaircissements sur la récente exhortation du Pape, Amoris Laetitia. Les cardinaux ont demandé au Pape de confirmer que cinq points de l'enseignement catholique sont toujours valables. Il s'agit notamment de l'enseignement selon lequel les "remariés" ne peuvent pas recevoir la communion, et l'enseignement selon lequel certains absolus moraux n'ont pas d'exception.

Le pape n'a pas répondu à la demande des quatre cardinaux, qui a été envoyée il y a deux mois. Les cardinaux ont pris cela comme une invitation à publier leurs questions et à poursuivre la discussion. Le président de la conférence des évêques grecs a déclaré que les quatre cardinaux étaient coupables de «péchés très graves» et pourraient provoquer un schisme [Cette accusation est objectivement fausse. La procédure des "dubia" envoyés au Saint-Siège, telle que les quatre cardinaux l'ont appliquée, fait partie de la vie normale de l'Église. On peut le constater en consultant les documents officiels du Saint-Siège qui répondent à des question du même type formulées selon la même procédure, par exemple les documents suivants : Réponses aux doutes sur l’interprétation du Décret «Ecclesiae Pastorum» (Responsa ad proposita dubia de interpretatione decreti «Ecclesiae Pastorum»), 7 juillet 1983 [AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalienPolonaisPortugais] ; Réponse au doute quant à la validité du baptême conféré par «L'Eglise de Jésus-Christ des Saints du dernier Jour», dite «Mormons» (Responsum ad propositum dubium de validitate baptismatis apud communitatem «The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints»), 5 juin 2001 [AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalienLatinPolonaisPortugais] ; Réponses aux questions sur les formules de validité du baptême (Responsa ad proposita dubia de validitate baptismatis), 1er février 2008 [AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalienLatinPolonaisPortugaisTchèque] ; Réponses à des doutes soulevés sur l'«isolement de l'utérus» et à d'autres questions (Responsa ad proposita dubia circa «interclusionem uteri» et alias quaestiones)31 juillet 1993 [AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalienPolonaisPortugais] ; Réponse à un doute sur la doctrine de la Lettre Apostolique “Ordinatio Sacerdotalis (Responsum ad dubium circa doctrinam in Epist. Ap.“Ordinatio Sacerdotalis” traditam), 28 octobre 1995 [AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalienLatinPolonaisPortugais]. NdEN.].

Interrogé sur son accord ou son désaccord avec les questions des cardinaux, le cardinal Pell a répondu: «Comment pouvez-vous être en désaccord avec une question?». Il a ensuite dit que les cinq questions étaient «pertinentes».

 

Sources : Catholic Culture, Christ-Roi, Catholic Herald, LifeSiteNews