28/09/2014
Synode sur la famille: le Cardinal Ouellet et le Cardinal Scola publient dans la revue Communio pour une pastorale en accord avec la foi
Dans la dernière édition de la revue théologique internationale Communio, deux cardinaux de l’Église catholique vont directement à l'encontre de la position du Cardinal Kasper pour défendre avec respect l'enseignement de l’Église en matière de mariage et pratique pastorale concernant la réception de la Sainte Communion par les personnes divorcées et remariées. Les deux articles peuvent être téléchargées sur le site de Communio. Les Cardinaux Ouellet et Scola rejoignent le chœur fort de soutien à l'enseignement traditionnel de l’Église, parmi lesquels nous pouvons citer la réponse des théologiens Dominicains dans Nova et Vetera et la collection d'essais, Remaining in the Truth of Christ publié par Ignatius Press [également disponible en français: Demeurer dans la vérité du Christ].
Le Cardinal Scola parle de la relation intrinsèque entre l'Eucharistie et le consentement matrimonial dont il dit qu'elle “reste encore trop extrinsèque”.
Je ne veux pas dire que la valeur de l'Eucharistie est effacée, mais elle court le risque d'être rétrogradée au rôle d'occasion de bénédiction générique des époux par Dieu. Le Sacrifice eucharistique est, au contraire, la condition définitive dans laquelle le consentement matrimonial est donné. Il permet aux époux de décider d'accepter l'appel du Christ, l’Époux, comme l'origine de leur décision.
Le Cardinal Scola examine la pratique ecclésiale qui n'accepte pas que les personnes divorcées et remariées reçoivent la Sainte Communion à la lumière de cette relation intrinsèque entre l'Eucharistie et les vœux du mariage. Il montre clairement comment cette pratique n'est ni arbitraire ni “non-pastorale” mais une conséquence réelle et nécessaire entre l'Eucharistie et du consentement marital.
Pourtant, ce qui est en cause ici n'est pas une action arbitraire du Magistère de l’Église, mais plutôt une prise de conscience du lien inséparable qui unit l'Eucharistie et le mariage. À la lumière de cette relation intrinsèque, il doit être dit que ce qui entrave l'accès à la réconciliation sacramentelle et l'Eucharistie n'est pas un seul péché, qui peut toujours être pardonné lorsque la personne se repent et demande pardon à Dieu. Ce qui rend l'accès à ces sacrements impossible est plutôt l'état (la condition de vie) dans lequel ceux qui ont établi un nouveau lien se trouvent – un état qui contredit en lui-même ce qui est signifié par le lien entre l'Eucharistie et le mariage. Cette condition est celle qui doit être modifiée afin de pouvoir correspondre à ce qui est effectué dans ces deux sacrements.
Le Cardinal Ouellet affirme le caractère sacramentel du mariage et son indissolubilité en termes de présence du Christ dans le sacrement du Mariage.
Que se passe-t-il réellement dans cet échange de dons qu'est le mariage sacramentel ? L’Église offre au Christ le couple baptisé dans leur acte de don mutuel d'eux-même dans la foi. Le Christ, l’Époux de l’Église, répond avec un don nuptial, un charisme de l'Esprit Saint (1 Cor. 7.7), qui scelle cette union avec un joint indissoluble qui n'est rien d'autre que la présence de l'Amour absolu et irréversible de l’Époux divin ... Je ne parle pas ici d'un «idéal» offert aux conjoints afin de motiver leur amour fidèle et fécond . Je parle du couple appartenance au Christ comme un corps appartient à la tête, comme les conjoints appartiennent à l'autre.
Le Cardinal Ouellet met en garde contre l'idée que la mission de l’Église serait de gérer et d'appliquer la miséricorde de quelque façon qui lui semble bonne.
La mission de l’Église est de témoigner de cet événement (le Mystère Pascal du Christ) en proclamant le kérygme et l'administration des sacrements. Elle n'a pas, cependant, une «gestion» exclusive et exhaustive de la miséricorde ... Ce qui est en jeu, c'est la vérité du témoignage de Christ. La nouvelle situation de la personne divorcée remariée ne lui permet pas d'exprimer authentiquement ce témoignage parce que sa nouvelle union est en contradiction avec l'amour du Christ, qui a été fidèle jusqu'à la mort. Ce n'est pas un manque de miséricorde de la part de l’Église si elle n'autorise pas l'absolution sacramentelle et la communion eucharistique, même après une conversion authentique de la personne divorcée et remariée. Ce qui est en jeu, c'est la fidélité du Christ à son propre témoignage, que l’Église ne se sent pas libre de modifier de peur qu'elle trahisse la vérité qui est le fondement de l'indissolubilité du mariage ... Les nouvelles ouvertures pour une pastorale basée sur la miséricorde doivent prendre leur place dans la continuité de la tradition doctrinale de l'Église, qui est elle-même une expression de la miséricorde divine.
(Cardinals Ouellet and Scola: more oposition to revisionism - Traduction par Espérance Nouvelle)
08:01 Publié dans Famille, Religion | Tags : synode sur la famille, amour, miséricorde, eucharistie, fidélité jusqu'à la mort, sacrements, mariage, traductions | Lien permanent | Commentaires (0)
25/09/2014
Argentine: Mgr Bokalic rappelle que les parodies du sacrement de mariage sont interdites
« La communauté de vie intime et l’amour conjugal, qui a été fondée par le Créateur et pourvue de lois propres, s’établit sur l’alliance du mariage, lien sacré qui ne dépend pas de l’arbitraire humain, car Dieu lui-même est l’auteur du mariage.Le mariage chrétien consiste en un acte de la volonté par lequel l’homme et la femme, naturellement conçus comme tels dès le sein maternel, se donnent et s’acceptent mutuellement dans une alliance irrévocable par laquelle ils constituent entre eux une communauté pour toute la vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des époux et à la génération et à l’éducation des enfants. Cette alliance matrimoniale a été élevée par le Christ Notre Seigneur à la dignité de sacrement entre baptisés.C’est l’unique conception du mariage entre baptisés : est invalide et illicite toute autre forme d’union. C’est pourquoi il n’est pas possible de faire quelque célébration religieuse qui ne corresponde pas à cette nature du mariage.Il est rappelé qu’en raison du respect dû au sacrement du mariage et à la communauté des fidèles il est interdit aux pasteurs, pour quelque motif ou prétexte que ce soit, y compris pastoral, d’effectuer des cérémonies de n’importe quel type qui contredisent cette conception du mariage. En effet, elles pourraient donner l’impression que l’on célèbre des noces sacramentelles valides et auraient pour conséquence d’induire en erreur sur la conception chrétienne du mariage.Nous rappelons aussi que l’Église enseigne que toute personne devra être accueillie avec respect, compassion et délicatesse. On évitera toute forme de discrimination injuste. On invitera tous les baptisés à fonder leur vie sur la Parole de Dieu qui nous offre la rédemption et nous appelle à la conversion. Pour vivre, persévérer et croître dans la foi nous devons recourir à l’oraison, aux sacrements et à la charité.En agissant ainsi, l’Église catholique professe la vraie fidélité au Christ et à sa vérité ; en même temps elle agit avec un esprit maternel envers tous ses fils, en particulier ceux qui se trouvent aux périphéries existentielles. »
Voilà une intervention providentielle qui s'avère être une contribution importante aux réflexions actuelles autour du futur synode sur la famille. Puisque l’Église interdit strictement toute célébration d'une union invalide, l'idée d'augmenter le nombre de reconnaissances de nullité, ce qui présuppose que ces cas soient excessivement nombreux et non accidentels, n'a pas de sens, et nie l'autorité de l’Église sur le sacrement de mariage et sur le clergé. Le synode sur la famille sera l'occasion de prendre les mesures nécessaires pour faire cesser toutes les célébrations d'unions invalides qui sont faites actuellement par mondanité spirituelle sans réunir les conditions de validité du sacrement, et dont les conséquences sont extrêmement graves.
08:18 Publié dans Famille, Liturgie et Sacrements | Tags : synode sur la famille, mondanité spirituelle, mariage, nullité, invalide | Lien permanent | Commentaires (0)
20/09/2014
Pape François: "L’amour du Christ peut rendre aux époux la joie de cheminer ensemble"
FÊTE DE L'EXALTATION DE LA SAINTE CROIX
MESSE AVEC LE RITE DU MARIAGE
HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS
Basilique vaticane
Dimanche 14 septembre 2014
La première lecture nous parle de la marche du peuple dans le désert. Pensons à ces gens en marche, guidés par Moïse ; c’était surtout des familles : des pères, des mères, des enfants, des grands-parents ; des hommes et des femmes de tout âge, beaucoup d’enfants, avec les vieux qui éprouvaient la fatigue… Ce peuple fait penser à l’Église en marche dans le désert du monde d’aujourd’hui, il fait penser au Peuple de Dieu, qui est composé en majorité de familles.
Cela fait penser aux familles, à nos familles, en chemin sur les routes de la vie, dans l’histoire de chaque jour… Elle est incalculable la force, la charge d’humanité contenue dans une famille : l’aide réciproque, l’accompagnement éducatif, les relations qui grandissent avec la croissance des personnes, le partage des joies et des difficultés… Mais, les familles sont le premier lieu où nous nous formons comme personnes et en même temps elles sont les “briques” pour la construction de la société.
Revenons au récit biblique. À un certain point « le peuple n’a pas supporté le voyage » (cf. Nb 21, 4). Ils sont fatigués, l’eau manque et ils mangent seulement la “manne”, une nourriture prodigieuse, donnée par Dieu, mais qui en ce moment de crise semble insuffisante. Alors ils se lamentent et protestent contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avez-vous fait partir ?... » (cf. Nb 21, 5). Il y a la tentation de revenir en arrière, d’abandonner le chemin.
Cela fait penser aux couples d’époux qui “ne supportent pas le voyage”, le voyage de la vie conjugale et familiale. La fatigue du chemin devient une lassitude intérieure ; ils perdent le goût du Mariage, ils ne puisent plus l’eau de la source du sacrement. La vie quotidienne devient pesante, et bien des fois, “écœurante”.
En ce moment de désarroi – dit la Bible – arrivent les serpents venimeux qui mordent les gens, et beaucoup meurent. Ce fait provoque le repentir du peuple, qui demande pardon à Moïse et lui demande de prier le Seigneur pour qu’il éloigne les serpents. Moïse supplie le Seigneur et celui-ci donne le remède : un serpent de bronze, suspendu à une hampe ; quiconque le regarde sera guéri du venin mortel des serpents.
Que signifie ce symbole ? Dieu n’élimine pas les serpents, mais il offre un “antidote”: à travers ce serpent de bronze, fait par Moïse, Dieu transmet sa force de guérison – force de guérison ‑ qui est sa miséricorde, plus forte que le venin du tentateur.
Jésus, comme nous l’avons entendu dans l’Évangile, s’est identifié à ce symbole : en effet, le Père, par amour, l’a « donné » aux hommes, Lui, le Fils unique, pour qu’ils aient la vie (cf. Jn 3, 13-17) ; et cet amour immense du Père pousse le Fils, Jésus, à se faire homme, à se faire serviteur, à mourir pour nous et à mourir sur une croix ; à cause de cela, le Père l’a ressuscité et lui a donné la domination sur tout l’univers. Ainsi s’exprime l’hymne de la Lettre de saint Paul aux Philippiens (2, 6-11). Celui qui se confie à Jésus crucifié reçoit la miséricorde de Dieu qui guérit du venin mortel du péché.
Le remède que Dieu offre au peuple vaut aussi, en particulier, pour les époux qui “ne supportent pas le chemin” et sont mordus par les tentations du découragement, de l’infidélité, de la régression, de l’abandon… À eux aussi, Dieu le Père donne son Fils Jésus, non pour les condamner, mais pour les sauver: s’ils se confient à Lui, il les guérit par l’amour miséricordieux qui surgit de sa croix, par la force d’une grâce qui régénère et remet en chemin, sur la route de la vie conjugale et familiale.
L’amour de Jésus, qui a béni et consacré l’union des époux, est en mesure de maintenir leur amour et de le renouveler quand humainement il se perd, se déchire, s’épuise. L’amour du Christ peut rendre aux époux la joie de cheminer ensemble ; parce que le mariage, c’est cela : le cheminement ensemble d’un homme et d’une femme, dans lequel l’homme a la tâche d’aider son épouse à être davantage femme, et la femme a la tâche d’aider son mari à être davantage homme. C’est la tâche que vous avez entre vous. “Je t’aime, et par cela je te fais plus femme” – “Je t’aime, et par cela je te fais plus homme”. C’est la réciprocité des différences. Ce n’est pas un chemin simple, sans conflits, non, il ne serait pas humain. C’est un voyage exigeant, parfois difficile, parfois aussi conflictuel, mais c’est la vie ! Et parmi cette théologie que nous donne la Parole de Dieu sur le peuple en marche, aussi sur les familles en marche, sur les époux en marche, un petit conseil. Il est normal que les époux se disputent : c’est normal. Cela arrive toujours. Mais je vous conseille : ne jamais finir la journée sans faire la paix. Jamais. Un petit geste est suffisant. Et ainsi on continue à marcher. Le mariage est symbole de la vie, de la vie réelle, ce n’est pas une “fiction” ! C’est le sacrement de l’amour du Christ et de l’Église, un amour qui trouve dans la Croix sa vérification et sa garantie. Je vous souhaite, à vous tous, un beau chemin : un chemin fécond ; que l’amour grandisse. Je vous souhaite du bonheur. Il y aura les croix : elles y seront ! Mais le Seigneur est toujours là pour nous aider à avancer. Que le Seigneur vous bénisse !
Source: site officiel du Vatican - 14 septembre 2014
Le même jour, Espérance Nouvelle avait publié la vidéo d'un sermon au contenu pratiquement identique au texte ci-dessus, prononcé en anglais par Mgr Thomas E. Cook à l'occasion d'un mariage célébré un an plus tôt, le 14 septembre 2013, en la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix:
> Synode sur la famille: le mariage et la Croix
Chacune des 20 minutes de ce sermon vaut réellement la peine d'être écoutée pour comprendre l'essence de ce qu'est le sacrement du mariage dans l’Église catholique.
06:59 Publié dans Famille, Liturgie et Sacrements, Pape | Tags : pape françois, mariage, indissolubilité, croix, réconciliation, synode sur la famille | Lien permanent | Commentaires (1)
18/09/2014
Le livre des 5 cardinaux en défense du mariage paraîtra en français le 25 septembre : "Demeurer dans la vérité du Christ" - Disponible en pré-commande
Dans cet ouvrage collectif, cinq éminents cardinaux de l’Église catholique se joignent à quatre autres spécialistes des différents domaines concernés, dont deux universitaires jésuites de haut niveau et un spécialiste en théologie byzantine et droit canon oriental, pour répondre aux propositions du cardinal Kasper en faveur d'une remise en question de l'indissolubilité du mariage sacramentel catholique et d'un accès à la Communion pour les 'divorcés-remariés' sans rupture de la seconde union adultérine ni réconciliation avec le conjoint légitime, s'inspirant d'une pratique controversée de l’Église orientale orthodoxe. A travers une étude approfondie de la question par de multiples approches, ils mettent en valeur la fidélité éprouvée de l’Église à la vérité du mariage qui constitue la fondation irrévocable de sa réponse miséricordieuse et aimante à l'individu qui est civilement divorcé et remarié.
Demeurer dans la vérité du Christ
Mariage et communion dans l'Eglise catholique
Textes rassemblés par Robert Dodaro, O.S.A.
Éditions Artège - 312 p. - 19,90 €
Auteurs: Cardinal Walter Brandmüller, Cardinal Raymond Leo Burke, Cardinal Carlo Caffarra, Cardinal Velasio De Paolis, C.S., Cardinal Gerhard Ludwig Müller (préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi), Père Robert Dodaro, OSA, Père Paul Mankowski, S.J. (professeur à l'Institut Biblique Pontifical à Rome), Professeur John M. Rist (professeur de patristique à l'Institut Patristique Augustinianum de l'Université Pontificale du Latran), Mgr Cyril Vasil, S.J. (recteur de l'Institut Pontifical Oriental et doyen émérite de la Faculté de Droit Canon Oriental)
ISBN/EAN 978-2-36040-295-3 - 9782360402953
Cet ouvrage à paraître le 25 septembre est dès à présent disponible en pré-commande.
Nous vous suggérons d'en pré-commander 4 exemplaires pour les diffuser autour de vous, et d'encourager votre entourage à en commander également plusieurs exemplaires.
Pour pré-commander le livre, cliquez sur l'un des liens suivants correspondant aux différents distributeurs:
> Demeurer dans la vérité du Chrsit (decitre)
> Demeurer dans la vérité du Chrsit (cultura)
> Demeurer dans la vérité du Christ (lalibrairie.com)
> Demeurer dans la vérité du Chrsit (e-leclerc)
> Demeurer dans la vérité du Chrsit (myboox)
Voici la présentation du livre par l'éditeur de la version anglophone, Ignatius Press, une maison d'édition fondée par le jésuite et ancien élève du Pape Benoît XVI Joseph Fessio (traduction de l'anglais par Espérance Nouvelle):
Dans ce volume, cinq Cardinaux de l’Église et quatre autres universitaires répondent à l'appel lancé par le Cardinal Walter Kasper pour que l’Église 'harmonise' "la fidélité et la miséricorde dans sa pratique pastorale envers les personnes civilement divorcées et remariées".
Après une brève introduction, la première partie du livre est consacrée aux textes bibliques relatifs au divorce et au remariage, et la seconde partie est une étude de l'enseignement et de la pratique de l’Église primitive. Dans aucun de ces deux domaines, biblique ou patristique, ces universitaires ne trouvent des éléments en faveur du type de "tolérance" prônée par le Cardinal Kasper pour les remariages civils suite à un divorce. Ce livre examine également la pratique orientale orthodoxe de l'oikonomia (comprise comme une "miséricorde" impliquant une "tolérance") pour des cas de remariage après un divorce et dans le contexte de la question épineuse de la Communion eucharistique. Il retrace l'histoire multiséculaire de la résistance catholique à cette convention, révélant de sérieuses difficultés théologiques et canoniques inhérentes à la pratique passée et actuelle de l’Église orthodoxe.
Ainsi donc, dans la seconde partie du livre, les auteurs argumentent en faveur du maintien du principe théologique et canonique du lien intrinsèque entre la doctrine catholique traditionnelle et la discipline sacramentelle concernant le mariage et la communion.
Les diverses études de ce livre conduisent à la conclusion que la fidélité éprouvée de l’Église à la vérité du mariage constitue la fondation irrévocable de sa réponse miséricordieuse et aimante à l'individu qui est civilement divorcé et remarié. Le livre conteste par conséquent le postulat selon lequel la doctrine catholique traditionnelle et la pratique pastorale contemporaine seraient en contradiction.
" Le rôle du ministère apostolique est d'assurer la permanence de l'Eglise dans la vérité du Christ et de l'y insérer toujours plus profondément. Aussi les Pasteurs doivent-ils promouvoir le sens de la foi chez tous les fidèles, examiner et juger d'une manière autorisée l'authenticité de ses expressions, et former les fidèles à un discernement évangélique toujours plus réfléchi. "
Saint Jean-Paul II, Familiaris Consortio
Articles plus anciens sur le même sujet:
> Les noms des 5 cardinaux auteurs du livre en défense du mariage sont maintenant connus
En anglais, sur le site de l'abbé John Zuhlsdorf, ordonné prêtre par Saint Jean-Paul II:
> Les titres des chapitres du livre
> La vérité sur le mariage, la miséricorde, et l'oikonomia orientale
07:00 Publié dans Famille, Liturgie et Sacrements, Livres | Tags : livres, synode sur la famille, mariage, indissolubilité, révélation, foi, dogme, doctrine catholique certaine et immuable, amour, fidélité, évangile, demeurer dans la vérité du christ | Lien permanent | Commentaires (0)