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31/12/2013

Un Oui est un Oui: le mariage et l'amour en vérité

Séparés - Divorcés - Fidèles

Communion Notre-Dame de l'Alliance réunit des hommes et femmes engagés dans un mariage sacramentel et vivant seuls à la suite d'une séparation ou d'un divorce. Dans la foi au Christ et l'amitié fraternelle, ils suivent un chemin de fidélité, de pardon et d'espérance.

Le témoignage de Vincent: "un Oui est un Oui" | 2 avril 2012

(Les mises en gras sont d'Espérance Nouvelle)

Je m’appelle Vincent, j’ai 50 ans et suis marié depuis 26 ans. Une amie m’a posé un jour la question : « est-ce que vous allez vous réconcilier ? » en parlant de notre couple. Que dire en vérité à une question aussi directe ? Je me suis lancé en répondant : « Oui, je le crois et je te le dis comme un acte de foi, par lequel j’exprime ma confiance en Jésus et en mon épouse ».

Voici quelques repères dans notre histoire commune. J’ai connu mon épouse à l'âge de 22 ans. Nous voulions nous marier, tant la présence de l’un aux côtés de l’autre donnait sens à notre vie de jeunes adultes. Deux ans plus tard, nous avons échangé nos consentements devant Dieu. Puis nous avons donné naissance à trois magnifiques filles, auxquelles nous avons essayé ensemble de donner le meilleur de nous-mêmes.
Mais, petit à petit, Dieu a été mis de côté pour accompagner la croissance de notre couple et de notre famille. Nous avons compté sur nos propres ressources en occultant nos fragilités et nos limites. Le travail a pris une place de plus en plus importante. En tant que responsable d’une équipe de commerciaux, j’étais souvent en déplacement et mon épouse avait repris ses études de médecine. Nous prenions de moins en moins le temps de nous asseoir ensemble. J’ai cherché à combler un certain malaise intérieur par de la suractivité professionnelle. Nos chemins de vie sont devenus avec le temps des chemins de solitude. La communication entre nous était de plus en plus difficile. Nous avons essayé de nous tendre la main pour sauver notre couple. Ce fut en vain. Nous étions chacun seuls, nous comprenant de moins en moins. Nous étions aussi habités par cet orgueil d’essayer de posséder l’autre.
Et un jour, il y a un peu plus de onze ans, mon épouse m’a demandé de mettre fin à notre vie commune. J’étais perdu et en plein désarroi, bien que conscient de nos difficultés. Nous étions dans une impasse. Au bout de plusieurs mois, après avoir envisagé ce qu’il était possible de faire, je n’ai pas cherché à imposer à mon épouse une vie commune dont elle ne voulait plus. Son choix est de l’ordre du mystère propre à sa personne. Le divorce civil a été prononcé deux ans après sa demande. Cependant, ce oui que je lui avais librement donné le jour de notre mariage restait et reste inscrit au fond de mon cœur.
Peu de temps après notre séparation, je suis allé boire à la source de l’Amour, comme la Samaritaine. J’ai redécouvert la fidélité de Dieu à notre égard. J’ai pris une décision qui a transformé ma relation avec les autres. Un jour, j’ai recommencé à participer à l’Eucharistie dominicale et j’ai ressenti la nécessité de mettre de la lumière sur mes zones d’ombre et mes fractures intérieures en allant me confesser. J’ai réalisé que Jésus m’aimait sans me juger et que sa miséricorde était infinie. J’ai reçu un encouragement à être ce que je suis et à devenir ce que je reçois. Cet Amour m’a rendu indulgent envers moi-même, m’acceptant tel que je suis. Mon regard sur mon épouse et sur notre couple a changé. Je vois maintenant notre divorce comme une épreuve, ne posant plus l’échec de notre vie commune en termes de culpabilité. Mes difficultés, mes souffrances, je ne les portais plus seul. Jésus, ce fidèle compagnon de route, si discret et si présent à la fois, me proposait de les porter. Pourtant, j’ai abandonné ce compagnon en cherchant à tracer ma route en solitaire, à la recherche de faux bonheurs et de fausses perfections. Son regard miséricordieux a provoqué un décentrage de moi-même. J’ai pu me pardonner, ainsi qu’à mon épouse et retrouver ainsi la confiance et la paix intérieure.
Peu de temps après un prêtre m’a dit : « Tu es marié ». J’avais besoin d’entendre cette parole pour retrouver un sens à ma vie, à notre vie. Le nier aujourd’hui serait me mentir et mentir à mon épouse.
Par la suite, j’ai rencontré un ami qui m’a parlé de la Communion Notre-Dame de l’Alliance. Ce mouvement réunit des hommes et femmes engagés dans un mariage sacramentel mais vivant seuls à la suite d'une séparation ou d'un divorce. Dans la foi au Christ et l'amitié fraternelle, ils suivent un chemin de fidélité, de pardon et d'espérance, et assument leur responsabilité de parents. J’ai y trouvé du soutien, des conseils, et la vraie joie dans des temps d’amitié et de rencontres spirituelles. Dans ma paroisse, également, j’ai retrouvé ce soutien et ces moments d’amitié et de partages spirituels pour me remettre en marche.
La grâce est toujours offerte dans le sacrement, quelles que soient nos impasses. Sa source est celle du cœur de Jésus qui est mort sur la croix et ressuscité pour chacun de nous. La croix, qui ne va pas de soi dans ma vie quotidienne, est paradoxalement ce chemin qu’il m’a été donné de choisir, en consentant à des efforts, pour chercher sans me décourager à aimer avec retenue mon épouse. J’ai toujours à transmettre cette grâce. Seul Jésus m’en rend capable. Il ne s’agit pas pour moi de le faire coûte que coûte avec une attitude figée sur le bien-fondé de mon choix de fidélité. Le chemin pour faire un effort de vérité, de lucidité sur moi, pour pardonner, ne me fait-il pas du bien comme à mon épouse ? Invisiblement, je lui donne quelque chose du Christ et, en passant par moi, la grâce me fait du bien à moi aussi. Cela nous édifie malgré la séparation dans nos cœurs. Faire profiter de ces progrès est aussi une ouverture, une main tendue vers elle et une invitation pour moi à l’aimer comme Dieu l’aime. Aujourd’hui, je peux dire que le respect que nous avons l’un pour l’autre est devenu plus profond que lors de notre vie commune, même si mon épouse ne m’accepte pas comme son époux. Nous partageons des faits ou des décisions sur notre famille. En continuant à assumer également ma paternité, je rejoins son cœur de mère. Concrètement nous disons aujourd’hui chacun quand nous communiquons : nos enfants.
Maintenant, je suis sûr que l’amour de Dieu ne nous manquera pas. Je réalise que Dieu, le jour de notre mariage, a fait totalement sien notre choix en accueillant et en bénissant nos « Oui ». Par sa grâce, Dieu a créé cet état qui fait que nous sommes devenus l’un pour l’autre « ce matériau » qu’Il a choisi pour que nous allions vers Lui. Ce don est magnifique, car Il a mis en nous cette nouvelle semence, après celle de notre baptême, pour que nous soyons à son image et à celle de son Fils, c’est-à-dire saints. Cette semence ne peut croître que si je persiste avec humilité à vouloir le bien de mon épouse malgré notre division conjugale. Oui, je crois que la transmission de l’amour de Dieu entre époux se réalise dans notre pleine humanité d’homme et de femme devenus « un » par la grâce du sacrement de mariage. Plus j’aime le Christ, plus j’aime mon épouse.

Source: Communion Notre-Dame de l'Alliance

 

Voir aussi:

> L'encyclique sur le mariage chrétien du 31 décembre 1930

(citée à quatre reprises par le Concile Vatican II, ainsi que par le catéchisme de l'Église catholique de 1992)

> "Ce que Dieu a uni"

(Évangile selon Saint Marc, chapitre 10)

> Un témoignage en faveur du pouvoir de la grâce

 

30/12/2013

Une phrase que Benoît XVI n'a jamais dite et ne dira jamais

... Mais qu’il arrive à beaucoup de jeunes catholiques de penser à sa place en voyant le nouveau bal des courtisans ecclésiastiques pour qui loyauté et fidélité semblent être des notions dépassées :

Benoît XVI, réforme, continuité, pape François

M'AVEZ-VOUS TOUS OUBLIÉ ?

«La démission du pape Benoît XVI a ouvert de grandes possibilités. C’est pourquoi je retiendrai que le grand évènement, c’est la démission du Pape.»

Un cardinal réputé "proche" de Benoît XVI, le 18 décembre 2013

Éminences, songez un instant comment la jeunesse vous traiterait dans votre si proche vieillesse, vous et vos enseignements, vos contributions à la vie de l’Église et l’héritage que vous voulez lui laisser, s’il lui prenait de suivre votre surprenant exemple.

Voir aussi:

> El Papa mártir

29/12/2013

Pape François - La foi n'est jamais une affaire privée

Pape François | Méditation matinale en la chapelle de la maison Sainte-Marthe | Jeudi 28 novembre 2013

L’interdiction d’adorer Dieu est le signe d’une « apostasie générale », c’est la grande tentation qui essaie de convaincre les chrétiens de prendre « une route plus raisonnable, plus tranquille », en obéissant « aux ordres des pouvoirs du monde » qui prétendent réduire « la religion à une affaire privée ». Et surtout qui ne veulent pas que Dieu soit adoré « avec confiance et fidélité ». C’est précisément contre cette tentation que le Pape François a mis en garde lors de la messe du 28 novembre.

Comme d’habitude, le Pape s’est inspiré de la liturgie de la Parole qui, a-t-il souligné, « nous fait penser aux derniers jours, au temps de la fin, de la fin du monde, au temps de la venue finale de Notre Seigneur Jésus Christ ». Dans la liturgie, a dit le Pape, aujourd’hui « l’Église nous fait penser à la fin de ce monde, parce qu’il finira. La face de ce monde disparaîtra ». Et il y a une parole dans l’Évangile « qui nous frappe beaucoup : toutes ces choses viendront ». Mais jusqu’à quand faudra-t-il attendre ? La réponse que nous donne l’Évangile selon Saint Luc (21, 21-28) est « jusqu’à ce que soient accomplis les temps des païens ».

Et en effet, a dit le Pape, « les païens aussi ont un temps de plénitude » : le kairòs des païens. « Eux — a-t-il répété — ont un kairòs qui sera le suivant, le triomphe final : Jérusalem piétinée ». Concrètement, « c’est la catastrophe » a précisé le Pape. « Mais quand Jésus parle de cette catastrophe dans un autre passage, il nous dit que ce sera une profanation du temple, une profanation de la foi, du peuple. Ce sera l’abomination. Ce sera la désolation de l’abomination (Daniel 9, 27). Qu’est-ce que cela signifie ? Ce sera comme le triomphe du prince de ce monde, la défaite de Dieu. Il semble que celui-ci, en ce moment final de catastrophe, prendra possession de ce monde » devenant ainsi le « maître du monde ».

Le Pape François a ensuite expliqué comment peut être trouvé dans la première lecture, tirée du livre du prophète Daniel (6, 12-28), « le cœur de cette route, de cette lutte entre le Dieu vivant et le prince de ce monde ». En substance, « Daniel est condamné uniquement pour adoration, pour avoir adoré Dieu. Et la désolation de l’abomination s’appelle interdiction d’adoration ». À cette époque-là, a expliqué le Pape « on ne pouvait pas parler de religion : c’était une affaire privée », les signes religieux devaient être ôtés et il fallait obéir aux ordres qui venaient « des pouvoirs du monde ». On pouvait « faire beaucoup de choses, de belles choses mais pas adorer Dieu », c’était interdit. Cela est le cœur, « le kairòs de cette attitude païenne ». Mais précisément « quand s’accomplit ce temps, alors, oui, Lui viendra ».

Comme on lit dans le passage évangélique, « ils verront le Fils de l’homme venir sur un nuage avec une grande puissance et gloire ». La parole de Dieu nous rappelle, a poursuivi le Pape, que « les chrétiens qui souffrent des temps de persécution, des temps d’interdiction d’adoration, sont une prophétie de ce qui arrivera à tous ». Mais précisément dans des moments comme celui-ci, quand les temps des païens sont accomplis, « relevez-vous et levez la tête, parce que votre libération est proche ». En effet, a expliqué le Vicaire du Christ, « le triomphe, la victoire de Jésus Christ est d’amener la création au Père à la fin des temps ». Mais nous ne devons pas avoir peur. Le Pape a répété la promesse de Dieu qui « nous demande fidélité et patience. Fidélité comme Daniel, qui a été fidèle à son Dieu et a adoré Dieu jusqu’à la fin. Et patience, parce que les cheveux de notre tête ne tomberont pas, c’est ce qu’a promis le Seigneur ». Et il a conclu en invitant à réfléchir, surtout cette semaine, sur « cette apostasie générale qui s’appelle l’interdiction d’adoration ». Et à se poser la question à soi-même : « Moi, est-ce que j’adore le Seigneur ? Moi, est-ce que j’adore Jésus Christ le Seigneur ? Ou un peu moitié moitié et je fais le jeu du prince de ce monde ? Adorer jusqu’à la fin avec confiance et fidélité est la grâce que nous devons demander ».


(Osservatore Romano)

Prière du pape François pour les familles du monde et le synode

Angélus du dimanche de la Sainte Famille, 29 décembre 2013


Jésus, Marie et Joseph

en vous nous contemplons

la splendeur de l’amour véritable,

à vous nous nous adressons avec confiance.

Sainte Famille de Nazareth,

fais aussi de nos familles

des lieux de communion et des cénacles de prière,

des écoles authentiques de l’Évangile

et des petites Églises domestiques.

Sainte Famille de Nazareth,

que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience

de la violence, de la fermeture et de la division :

que quiconque a été blessé ou scandalisé

connaisse rapidement consolation et guérison.

Sainte Famille de Nazareth,

que le prochain Synode des Évêques

puisse réveiller en tous la conscience

du caractère sacré et inviolable de la famille,

sa beauté dans le projet de Dieu.

Jésus, Marie et Joseph

écoutez-nous, exaucez notre prière.

 

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Zenit

28/12/2013

Une surprise du Pape pour les familles du monde

Zenit | 28 décembre 2013

Rendez-vous à l'angélus de midi, dimanche 29 décembre

Pour la fête de la Sainte Famille, le pape François a préparé un rendez-vous spécial à l’angélus de midi, place Saint-Pierre, dimanche 29 décembre, un rendez-vous à ne pas manquer pour toutes les familles du monde.

En effet le pape François dira une prière pour les familles qu’il a composée lui-même pour l’occasion.

Plus encore, une connexion par satellite reliera pendant l’angélus le sanctuaire de l’Annonciation Nazareth, Lorette et Barcelone.

Nazareth, ville par excellence de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, et où le pape Benoît XVI a lancé un grand centre international pour les familles sous l'égide du Conseil pontifical pour la famille ; la sainte Maison de Lorette (Italie centrale), où les croisés ont ramené de Terre Sainte les « saintes pierres » des trois murs de la maison de Marie à Nazareth pour les préserver des invasions (le quatrième mur étant la paroi de la grotte abritée aujourd'hui par la basilique de l’Annonciation) ; et Barcelone, qui s’honore de la basilique de la Sagrada Familia d'Antonio Gaudi, consacrée par le pape Benoît XVI en 2010.

Le président du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Vincenzo Paglia, a expliqué au micro de Radio Vatican le sens de cette prière pour la famille : « C’est une journée voulue par le pape le jour de la fête de la Famille de Nazareth célébrée en même temps à Nazareth, où Jésus a vécu trente ans, à Lorette, la maison où Jésus a grandi, et à Barcelone, où le grand artiste qu’était Gaudi a créé le sanctuaire de la Sagrada Familia, qui est vraiment une des beautés de notre époque.  Et le pape, à midi, s’unira aux trois sanctuaires, au moment de la prière de l’angélus, pour une prière commune. Ce sera une expérience particulièrement significative, parce qu’il s’agit de souligner l’importance décisive de la famille, à partir de celle de Nazareth. »

« Il faut se rendre compte, insiste Mgr Paglia, que si la famille est détruite, la société elle-même est détruite (…). Parler aujourd’hui de la famille (…) veut dire parler de toute la société. »

Le Pape invite son prédécesseur à déjeuner

Zenit | 27 décembre 2013

Benoît XVI a rendu visite au pape François qui l'avait invité à déjeuner avec lui à la Maison Sainte-Marthe du Vatican, ce vendredi 27 décembre.

C'est la seconde sortie officielle du pape Benoît, après la bénédiction de la statue de saint Michel Archange et la consécration à lui et à saint Joseph de la Cité du Vatican, à laquelle le pape François l'avait invité, le 5 juillet dernier. Mais c'est la première fois que le pape émérite se rend à Sainte-Marthe pour rencontrer le pape François.

Les autres convives de ce déjeuner en quelque sorte familial étaient les secrétaires du pape François et du pape émérite Benoît, le secrétaire pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, et Mgr Peter Bryan Wells, assesseur pour les affaires générales de la secrétairerie d'Etat, indiquent les media du Vatican.

Le pape François a rendu visite au pape émérite, dans sa résidence, à l'ancien monastère Mater Ecclesiae du Vatican, lundi dernier, 23 décembre, pour les voeux et les cadeaux de Noël, et pour l'inviter à déjeuner.

La rencontre a duré 45 minutes. Le pape émérite a accueilli le pape François au seuil de sa maison par un "Buon Natale!" - "Bon Noël!" -. Ils ont ensuite prié ensemble quelques instants dans la chapelle, avant la rencontre privée. Le pape Benoît XVI s'appuyait sur sa canne.

Le pape François était accompagné de ses secrétaires - l'ancien secrétaire de Benoît XVI, Mgr Alfred Xuereb et Mgr Fabian Pedacchio Leaniz, secrétaire depuis mai dernier -, et le pape émérite de son secrétaire, Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontificale.

La secrétaire, allemande, du pape émérite, soeur Birgit Wansing - autrefois secrétaire du cardinal Joseph Ratzinger -, consacrée du mouvement de Schönstatt, et les quatre "Memores Domini" - femmes consacrées laïques du mouvement Communion et Libération: Carmela, Rossella, Cristina et Loredana - qui tiennent sa maison, ont également salué le pape François à cette occasion.

22:49 Publié dans Pape | Lien permanent | Commentaires (0)

Pape François - La fidélité à Dieu n’est pas négociable

Pape François | Méditation matinale en la chapelle de la maison Sainte-Marthe | Lundi 18 novembre 2013

Il existe une menace qui parcourt le monde. C’est celle de la « mondialisation de l’uniformité hégémonique » caractérisée par la « pensée unique », à travers laquelle, au nom d’un progressisme qui se révèle ensuite infantile, on n’hésite pas à renier ses propres traditions et sa propre identité. Ce qui doit nous consoler est cependant que devant nous, il y a toujours le Seigneur fidèle à sa promesse, qui nous attend, nous aime et nous protège. Entre ses mains, nous avancerons en étant en sécurité sur tous les chemins. Telle est la réflexion de l’homélie du 18 novembre. S.Exc. Mgr Pietro Parolin, secrétaire d’État, qui commencait son son service ce jour-là, concélébrait la messe. Le Pape a entamé sa réflexion en commentant la lecture tirée du premier livre des Macchabées (1, 10-15 ; 41-43 ; 54-57 ; 62-64) « l’une des pages les plus tristes de la Bible » a-t-il commenté, où l’on parle d’« une bonne partie du peuple de Dieu qui préfère s’éloigner du Seigneur devant une proposition de mondanité ».

Conséquences d'une "pensée unique" sacrilège

Il s’agit, a remarqué le Pape, d’une attitude typique de cette « mondanité spirituelle que Jésus ne voulait pas pour nous. Au point qu’il avait prié le Père afin qu’il nous sauve de l’esprit du monde ». Se référant au récit biblique, le Pape a rappelé que ces personnes prirent « les habitudes des païens » et acceptèrent l’ordre du roi qui « prescrivit que dans son royaume tous ne forment qu’un seul peuple et que chacun abandonne ses propres coutumes ». Et il ne s’agissait certainement pas d’une « belle mondialisation » qui s’exprime « dans l’unité de toutes les nations », qui conservent cependant leurs usages. Ce dont on parle dans le récit est, en revanche, la « mondialisation de l’uniformité hégémonique ». La « pensée unique fruit de la mondanité ». Après avoir rappelé les conséquences pour cette partie du peuple d’Israël qui avait accepté cette « pensée unique » et qui s’était laissée aller à des gestes sacrilèges, le Pape François a souligné que de telles attitudes se rencontrent encore, « car l’esprit de la mondanité nous conduit aujourd’hui encore à cette envie d’être progressistes, à la pensée unique ». Et plus encore : comme il arrivait alors, quand celui qui était trouvé en possession du livre de l’alliance était condamné à mort, la même chose se produit aujourd’hui également dans diverses parties du monde, « comme nous l’avons lu dans les journaux ces derniers mois ».

Mondanité, progressisme infantile et sacrifices humains

Négocier sa fidélité à Dieu est comme négocier sa propre identité. Et à ce propos, le Pape a rappelé le livre « Le patron du monde » de Robert Hugh Benson, fils de l’archevêque de Canterbury, Edward White Benson, dans lequel l’auteur parle de l’esprit du monde et « presque comme s’il s’agissait d’une prophétie, imagine ce qui se passera. Cet homme, s’appelait Benson, il se convertit ensuite au catholicisme et il a très bien fait. Il a précisément vu cet esprit de la mondanité qui nous conduit à l’apostasie ». Cela nous fera du bien à nous aussi, a suggéré le Pape, de penser à ce qui est raconté dans le livre des Macchabées, à ce qui s’est passé, pas à pas, si nous décidons de suivre ce « progressisme infantile » et de faire ce que tous font. Et cela nous fera du bien également de penser à ce qui s’est passé après, à l’histoire qui a suivi les « condamnations à mort, les sacrifices humains » qui ont suivi. Et en demandant: « Vous pensez qu’aujourd’hui, on ne fait plus de sacrifices humains ? », le Pape a répondu : « On en fait beaucoup, beaucoup. Et il y a beaucoup de lois qui les protègent ». Ce qui doit nous consoler, a-t-il conclu, c’est que « devant le chemin marqué par l’esprit du monde, par le prince de ce monde », un chemin d’infidélité, « le Seigneur qui ne peut pas se renier lui-même demeure toujours, fidèle. Il nous attend toujours; il nous aime tant » et il est prêt à nous pardonner, même si nous accomplissons quelques petits pas sur ce chemin, et à nous prendre par la main, comme il l’a fait avec son peuple bien-aimé pour le conduire en dehors du désert.


(Osservatore Romano)

Création - écologie

Un billet du père Daniel-Ange

La réalité de la création se situe au carrefour stratégique des grandes  questions cruciales d'aujourd'hui : temps et espace, hasard et Providence, évolution et création, homme et femme, corps et travail, science et foi, immanence et Transcendance : tout cela, mais c'est quoi exactement ?[1]

                   Dans un monde se fuyant dans le virtuel, s'éclatant dans l'accidentel (?) , urgence de ce retour au réel, c'est à dire à l'essentiel. " Si nous voulons vivre le christianisme dans toute son ampleur, il faut impérativement retrouver sa dimension cosmique." (Ratzinger)

 

J'épingle ici seulement 3 questions :

 

1. Ecologie partiale, ou intégrale ? 

Nous voilà dans un temps providentiel où, pour la première fois l'humanité prend –enfin!- conscience de sa responsabilité dans la dégradation de la planète avec ses conséquences dramatiques (surtout pour les pays innocents : les plus pauvres). Nos deux " papes verts" n'ont cessé de sonner le tocsin, de mobiliser les baptisés, les premiers à devoir monter au créneau du combat pour sauver notre " jardin" et assurer notre propre avenir. Pas question de rater cette chance de revenir à l'ascèse, la simplicité de vie, la maîtrise de ses besoins et instincts, inscrits dans notre "potentiel génétique baptismal.". A condition qu'il s'agisse  d'une écologie intégrale : englobant l'être humain (paradoxe : protéger l'embryon crapaud et éliminer ou commercialiser le zygote humain, dépolluer eaux et forêts et intoxiquer chimiquement l'organisme humain. Stigmatiser les risques de cancer du tabac et non ceux de la  "pilule", etc..)

                                   Urgence car un large courant écologique est noyauté par une idéologie anti-humaine : l'homme – ce primate orgueilleux- qui est la cause de cette destruction – doit être ramené à sa place de simple composant de la biodiversité. Destituer l'homme coupable au profit de l'animal innocent. Il faudrait même l'éliminer, pour que la terre Mère (Gaïa), enfin soit en paix. (Thèses de l’anti-spécisme   de Ryder et Peter Singer  et de la " Deep Ecology") et déjà sous-jacentes dans la Charte de la Terre ( ONU, Rio), et rentrant dans certains programmes scolaires. Elles virent au panthéisme totalitaire, sous prétexte de "holisme global".

                                   Autre révolution idéologique : saper les derniers repères qui nous restaient – celui sur lequel est construit toute la création ( y compris végétale et animale) : l'homme et la femme. Leur différence étant purement culturelle, imaginée par une culture judéo-chrétienne périmée, il faut fabriquer des êtres androgynes, et construire un enfant en lui faisant dire maman à un monsieur barbu. Tout cela est révolte contre le réel, fuite dans le virtuel, comme si par des idées et des mots on pouvait créer…

                                   Idéologie agressivement  anti-chrétienne : la Bible et l'Eglise sont les grandes accusées, le bouc émissaire. Face à ces dérives radicales, faire briller la vision divine magistrale. La Création est confiée à l’homme et la femme ensemble, comme un jardin non à saccager, mais à cultiver et embellir. Comme une fiancée non à violer, mais à respecter et protéger. L'homme est non pas tyran, mais intendant, non prédateur mais serviteur. Non dictateur, mais lieu-tenant du Créateur. Mais tout de même au centre de l'environnement  (sinon de quoi, de qui ?), au cœur de la création, comme son roi, mais tout roi est d'abord serviteur.

 

2. Création – évolution.

Longtemps perçus comme incompatibles, Jean-Paul II et Benoît XVI en ont magistralement montré la prodigieuse harmonie. Avec quel bonheur le Créateur a t-il dû suivre cette évolution. Déjà suggérée par Gn 1 (création continue par seuils successifs), à travers nos 15 milliards d’années. La vertigineuse expansion galactique dans l'espace, sur des millions d'années-lumière, nous fait pressentir l'infini et l'éternité. Tel un Père, il préparait le cosmos, comme le berceau où plutôt le sein maternel, pouvant concevoir et recevoir cet être prodigieux, radicalement nouveau, absolument pas nécessaire à la planète, donc gratuitement donné : l'être humain.[2]   La Révélation est ici une révolution comparée à la cosmogonie babylonienne contemporaine où l'homme sort du ventre d'un monstre éventré, donc résultat d'un meurtre ! Si le premier mot est la mort, le dernier le sera. C'est sur ce point précis que l'Eglise ne peut admettre la théorie Darwinienne, d'ailleurs de plus en plus contestée dans les milieux scientifiques. D'aucun singe, aussi évolué soit-il jamais ne naîtra un existant capable de construire Chartres ou d'inventer le GSM. Il y faut une intervention immédiate du Créateur, à travers les causes secondes physiologiques pour créer un homme, puis une femme (« Celle-ci sommet et chef d'œuvre de la création". Pie XII), capables de s'aimer comme Dieu : dans une communion exigeant la distinction, avec une fécondité impliquant l'altérité.   Et depuis le premier couple, bonheur pour Dieu de suivre la lente croissance humaine sur des millénaires, telle une maman voyant grandir son  petit.

 3. Création permanente ou hasard indéfini ?

On nous harcèle encore avec cette vieille mythologie du hasard (ou de la Nature personnifiée sinon divinisée). Ce mot magique sensé tout expliquer est en fait l'entourloupette de la paresse intellectuelle, évitant toute recherche sérieuse, court-circuitant tout effort de réflexion. Elle est démission de l'intelligence, capitulation de la raison, fuite des vraies questions. Bref, la plus irrationnelle, la moins cartésienne, logique, cohérente, des explications. Donc la moins scientifique. Qu'il suffise de voir le nombre de scientifiques, inventeurs, chercheurs de toutes discipline, qui découvrent un Créateur (ou au moins un ID ), sidérés par l'incroyable rationalité de l'univers. Le rationalisme ici, c'est le monothéisme. Ce qui n'est pas hasard, c'est que ce soit en culture explicitement chrétienne que les sciences se soient développées, le christianisme ayant favorisé la démarche scientifique en démythologisant, désacralisant la nature.

                        L'idéologie du hasard frise l'absurde. (Toute l'œuvre d'un Soljenitsyne est venue de  24 lettres lancées en l'air. Et  " que ma joie demeure" de Bach, d'une  souris sur le clavier de Bach) Plus grave : elle est criminelle parce que coupable du désespoir allant  jusqu'au suicide d'une multitude, de jeunes en particulier. Virus sapant le sens ( signification et orientation) même de l'existence, cancer tuant l'amour même de la vie. Si je ne suis que le résultat d'un coup de poker (spermatozoïde-ovule),  sinon un accident de la nature, si aucune Personne ne m'a voulue par amour, alors "je suis … personne". Paradoxe : cette vieille idéologie est encore enseignée à une époque où les scientifiques parlent d'un côté, d'une continuelle genèse produisant sans cesse de "nouveaux chapitres génétiques inédits, c'est à dire la création d'informations  (au sens d'informatique) nouvelles". Dans une évolution allant du simple au plus complexe, du chaos au sophistiqué. Et de l'autre côté, prouvent l'organisation époustouflante, dans une totale inter-dépendance, de l'ensemble du cosmos, jusque dans le ballet magistralement orchestré des quelques 30 milliards de galaxies. (la nôtre : quelques 200 milliards d'étoiles, chacune de 50 à 200 fois notre petit soleil).

                         Clore en l'attestant : la 3ème intervention divine immédiate de l'histoire pour créer du totalement nouveau, après le Big-Bang originel  («explosion" d'un Amour Trinitaire impossible à contenir, d'une lumière diffusive de soi) et la création de l'homme : Dieu en personne se faisant zygote pour vivre Lui-même toute la lente évolution de ma croissance, devenant ainsi le cœur même de sa Création. Et s'insérant dans notre temps-espace, pou confier à nouveau son héritage dévasté au prince que je suis, me donnant de quoi le respecter, le protéger, l'aimer.

                        Mais où donc est-elle physiquement cette lumière originelle faite chair ? Là où l'Héritier est allé jusqu'à prendre visage de Froment, en cette Eucharistie, centre de gravité du cosmos, en cette Hostie étoile polaire autour de laquelle tourne et danse tout l'univers.

 


[1] . C'est pourquoi  j'y ai consacré mes 60ème et 61ème livres dans un langage relativement simple, pour des jeunes qui veulent creuser :" La création, éblouissante symphonie", "L'univers, chef d'œuvre à aimer", ed. des Béatitudes, 2008. On y trouvera textes, documents et références que je ne puis ici citer.

[2] . Dans les écoles aux USA, suite à une violente controverse entre " créationnistes " des milieux évangéliques, et évolutionnistes souvent athées, on enseigne l'ID ( Intelligent Design)

27/12/2013

Homélie de Noël de Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles

Homélie prononcée dans les cathédrales de Malines et de Bruxelles le 25 décembre 2013

Par quelle magie se fait-il que, chaque année, même dans notre monde sécularisé, la fête de Noël touche les coeurs ? Le folklore lié à cette fête, les sapins, les retrouvailles familiales y sont pour quelque chose. Mais, même si c’est souvent refoulé dans l’inconscient, les gens savent encore qu’il s’agissait de l’anniversaire d’une naissance. C’est d’ailleurs la signification du mot : "Noël" est la déformation de "natal". Nous y célébrons la "nativité", le jour "natal" de Jésus.

Ce ne peut qu’être source d’émerveillement. L’émerveillement que l’amour de Dieu pour nous soit si grand qu’il ait voulu devenir lui-même un homme parmi les hommes, un homme parmi nous. Et d’abord un enfant. Le Fils de Dieu en et par lequel l’univers entier fut créé, a été comme nous un minuscule embryon, un simple foetus dans le sein de sa mère, avant de naître à Bethléem et d’être déposé dans une mangeoire pour animaux.

Pourquoi s’est-il fait si petit, un petit enfant totalement dépendant de son entourage ? Pourquoi sinon pour que, devant lui, nous ne perdions pas la face, malgré notre petitesse ? Et nous savons qu’après l’humilité déconcertante de sa naissance viendra l’effrayante humiliation de sa mort en croix, entre deux brigands, dans le silence de Dieu. Pourquoi un tel abaissement, une telle solitude ? Pourquoi sinon pour que même le plus grand pécheur n’ait pas peur de s’approcher de lui ? Ne craignons donc pas de venir à lui, tels que nous sommes, en ce jour de Noël. Il nous réservera un accueil au-delà de toute espérance.

Il est de tradition qu’en cette fête familiale, notre pensée, notre prière et notre engagement se tournent vers les plus fragiles de nos frères et soeurs en humanité. Cette année, je vous propose de tourner votre coeur vers nos frères et soeurs dans la foi, gravement menacés, voire franchement persécutés, en Syrie et en plusieurs autres pays où pourtant ils sont présents depuis parfois près de vingt siècles, tels que, par exemple, l’Irak ou l’Égypte.

Dans nos pays sécularisés, beaucoup de baptisés prétendent avoir la foi, mais sans la pratiquer. Entendons le cri de ceux pour qui la pratique de leur foi implique quotidiennement une menace de mort. Je vous voudrais répercuter ici le cri de Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, publié sous le titre : "Le bruit infernal de la guerre étouffe le Gloria des anges" : "La Syrie en ce Noël ressemble le mieux à une crèche : une étable ouverte sans porte, froide, démunie et si pauvre… L’enfant Jésus ne manque pas de compagnons en Syrie… Des milliers d’enfants qui ont perdu leurs maisons vivent sous des tentes aussi pauvres que la crèche de Bethléem… Les enfants syriens abandonnés et marqués par les scènes de violences souhaitent même être à la place de Jésus qui a toujours Marie et Joseph qui l’entourent et le chérissent… Ce sentiment d’amertume est bien visible dans les yeux des enfants syriens, leurs larmes et leur silence… Certains envient même l’Enfant divin parce qu’il a trouvé cette étable pour naître et s’abriter alors que certains de ces malheureux enfants syriens sont nés sous les bombes ou sur la route de l’exode."

Je pourrais poursuivre la citation. Et celle d’autres confrères évêques, comme Mgr Warduni, évêque auxiliaire à Bagdad. Mais je me limite à ceci. Ne restons plus indifférents en Occident à tant de frères et soeurs chrétiens qui sont discriminés, menacés, persécutés, qui doivent quitter leur patrie pour assurer la sécurité de leur famille et, par cette émigration, affaiblissent encore la position de leur frères dans leur pays d’origine.

Et n’oublions pas que, depuis que nous sommes confortablement rassemblés dans cette cathédrale, 5 ou 6 de nos frères dans la foi sont morts de mort violente à cause de leur foi en Jésus. Il en tombe, en moyenne, un toutes les cinq minutes. Par amour de l’enfant Jésus dans la crèche, portons-les dans notre prière et attirons sur eux l’intérêt de nos médias. Amen.

André-Joseph Léonard

Archevêque de Malines-Bruxelles


Source: Belgicatho

11:25 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

26/12/2013

Euthanasie des enfants: une prise de position épiscopale claire sur le projet de loi

Cette fois-ci, la déclaration épiscopale ne s'abrite pas derrière une façade médiatique inter-religieuse. C'est une réponse courageuse et claire de Mgr Delville, évêque de Liège, dans un entretien personnel accordé à la RTBF.

Belgicatho | 26 décembre 2013

C’est une année qui a aussi été marquée par les débats éthiques, en France par exemple avec le mariage pour tous et en Belgique avec l’extension de l’euthanasie aux mineurs. Est-ce que vous êtes déçu que le Parlement belge ait décidé cette extension ?

Oui, oui, je suis déçu, le Sénat en l’occurrence, ce n’est que le Sénat. Oui, je suis déçu parce que c’est le doigt mis dans un engrenage. À partir du moment où on dit que des enfants peuvent demander ou peuvent obtenir l’euthanasie, on leur donne une espèce de poids sur les épaules qui dépasse en quelque sorte leur force et on ne sait pas où l’on va arrêter ce type de chose parce que l’on a dit oui mais peut-être que les enfants qui sont malades psychiquement pourraient aussi le demander, pourquoi pas les enfants handicapés physiques, et bientôt les personnes âgées et les prisonniers dans les prisons… Où va-t-on s’arrêter?

 

Dans le même entretien, Mgr Delville tient des propos également évangéliques et pertinents sur l'immigration. Il est aussi rappelé que la "théologie de la libération" a été clairement condamnée par l'Église. Si l'on s'en tient à ce qu'elle a de bon et qu'on en retire ce qu'elle a de mauvais, elle n'apporte rien de nouveau. La théologie catholique suffit, et en particulier sur les questions de justice sociale, la doctrine sociale de l'Église.