Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/09/2013

Le Pape rappelle la miséricorde de Dieu : « Le Père ne nous abandonne jamais »

pope-rio-3.jpgJésus est toute miséricorde, Jésus est tout amour : Il est Dieu fait homme. Chacun de nous, chacun de nous est cette brebis perdue, cette pièce d’argent perdue ; chacun de nous est ce fils qui a gâché sa liberté en suivant de fausses idoles, des mirages de bonheur, et qui a tout perdu. Mais Dieu ne nous oublie pas, le Père ne nous abandonne jamais. C’est un père patient, il nous attend toujours ! Il respecte notre liberté, mais il reste toujours fidèle. Et lorsque nous retournons à Lui, il nous accueille comme ses enfants, dans sa maison, car il ne cesse jamais, même pour un instant, de nous attendre, avec amour. Et son cœur est en fête pour tout enfant qui revient. Il est en fête parce qu’il est joie. Dieu a cette joie, quand l’un de nous pécheur va à Lui et demande son pardon.

Pape François, Angélus du dimanche 15 septembre 2013.

Le sacrement de Pénitence et de Réconciliation

1422 " Ceux qui s’approchent du sacrement de Pénitence y reçoivent de la miséricorde de Dieu le pardon de l’offense qu’ils lui ont faite et du même coup sont réconciliés avec l’Église que leur péché a blessée et qui, par la charité, l’exemple, les prières, travaille à leur conversion " (LG 11).

Comment est appelé ce sacrement ?

1423 Il est appelé sacrement de conversion puisqu’il réalise sacramentellement l’appel de Jésus à la conversion (cf. Mc 1, 15), la démarche de revenir au Père (cf. Lc 15, 18) dont on s’est éloigné par le péché.

Il est appelé sacrement de Pénitence puisqu’il consacre une démarche personnelle et ecclésiale de conversion, de repentir et de satisfaction du chrétien pécheur.

1424 Il est appelé sacrement de la confession puisque l’aveu, la confession des péchés devant le prêtre est un élément essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond ce sacrement est aussi une " confession ", reconnaissance et louange de la sainteté de Dieu et de sa miséricorde envers l’homme pécheur.

Il est appelé sacrement du pardon puisque par l’absolution sacramentelle du prêtre, Dieu accorde au pénitent " le pardon et la paix " (OP formule de l’absolution).

Il est appelé sacrement de Réconciliation car il donne au pécheur l’amour de Dieu qui réconcilie : " Laissez-vous réconcilier avec Dieu " (2 Co 5, 20). Celui qui vit de l’amour miséricordieux de Dieu est prêt à répondre à l’appel du Seigneur : " Va d’abord te réconcilier avec ton frère " (Mt 5, 24).

Catéchisme de l’Église catholique, 14221424.

20:14 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

25/09/2013

Pape François – Catéchèse sur l’Église du 25 septembre 2013

pape_francois_twitter_2674.jpgChers frères et sœurs, bonjour !

Dans le « Je crois en Dieu », nous disons : « Je crois en l’Église, une », nous professons donc que l’Église est unique et que cette Église est, en elle-même, unité. Mais si nous regardons l’Église catholique dans le monde, nous découvrons qu’elle comprend presque 3.000 diocèses répartis sur tous les continents : tant de langues, tant de cultures ! Il y a ici des évêques de cultures très diverses, de nombreux pays. Il y a l’évêque du Sri Lanka, l’évêque d’Afrique du sud, un évêque d’Inde, il y en beaucoup ici… des évêques d’Amérique latine. L’Église est répandue dans le monde entier ! Et pourtant, les milliers de communautés catholiques forment une unité. Comme cela peut-il se faire ?

Nous trouvons une réponse synthétique dans le Catéchisme de l’Église catholique qui affirme : l’Église répartie dans le monde « a une seule foi, une seule vie sacramentelle, une unique succession apostolique, une commune espérance, la même charité ». C’est une belle définition, claire, qui nous oriente bien. Unité dans la foi, dans l’espérance, dans la charité, unité dans les sacrements, dans le ministère : ce sont comme des piliers qui soutiennent et tiennent ensemble l’unique grand édifice de l’Église. Où que nous allions, même dans la plus petite paroisse, dans le coin le plus perdu sur cette terre, nous trouvons l’unique Église ; nous sommes chez nous, nous sommes en famille, nous sommes entre frères et sœurs. Et ceci est un grand don de Dieu ! L’Église est une seule pour tous. Il n’y a pas une Église pour les Européens, une pour les Africains, une pour les Américains, une pour les Asiatiques et une autre pour ceux qui vivent en Océanie, mais c’est partout la même. C’est comme dans une famille : on peut être loin, répartis dans le monde, mais les liens profonds qui unissent tous les membres de la famille restent stables quelle que soit la distance.

Pape François, catéchèse du mercredi 25 septembre 2013.

Lire la suite sur ZENIT    

16:38 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

22/09/2013

Un coup de jeune pour la mission

Éditorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°40 - Septembre 2013

arton3733-8284c.jpgSi le Bienheureux Jean-Paul II a redonné à l’Église sa visibilité et Benoît XVI son intériorité, comme on l’a dit avec pertinence, le pape François s’attache à lui rendre toujours plus d’authenticité. C’est ce qui ressort en particulier des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Rio. On voit ainsi se déployer le dialogue instauré par Jean-Paul II avec les jeunes et continué par ses successeurs, selon une pédagogie toute divine. Les JMJ semblaient taillées sur mesure pour le bienheureux Jean-Paul II, dont c’était l’intuition géniale et inspirée. Benoît XVI, le théologien lumineux, que rien ne disposait à cet exercice, recueillit l’héritage et y apporta sa touche personnelle, faite de réflexion et d’intériorité. Ayant participé aux JMJ, pour la deuxième fois comme évêque catéchiste, j’atteste qu’il y a bien une « génération Benoît XVI », avide d’approfondir sa connaissance de la foi et assoiffée de vie intérieure. Le Youcath fut en ce sens une réponse adéquate aux attentes des jeunes catholiques d’aujourd’hui. Le pape François reprend à son compte l’héritage de ses deux prédécesseurs et y appose, en pédagogue d’exception tout pétri de spiritualité ignatienne, son empreinte propre, celle d’inviter les jeunes à la cohérence entre la vie et la foi pour donner au christianisme toute son authenticité.

Comme ses prédécesseurs, il n’a pas peur de proposer aux jeunes un christianisme exigeant, « ce haut degré de la vie chrétienne ordinaire » (bienheureux Jean-Paul II) qu’est la sainteté, en les appelant à aller à contre-courant : « Je vous demande d’être révolutionnaires, je vous demande d’aller à contre-courant ; oui, en cela, je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, qui croit que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment » (rencontre avec les volontaires – 28 juillet 2013). C’est dire la confiance qu’il fait aux jeunes, en répétant à l’envi : « Chers jeunes, Jésus-Christ compte sur vous, l’Église compte sur vous, le pape compte sur vous ! » (homélie du 28 juillet 2013).

C’est un christianisme de combat – « jouez toujours en attaque » - qu’il préconise, en en soulignant les incidences sociales et politiques. En saluant les jeunes qui descendent dans la rue pour exprimer leur désir d’une civilisation plus juste et fraternelle, il leur dit : « Continuez à vaincre l’apathie, en donnant une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques, présentes en diverses parties du monde » (homélie du dimanche 28 juillet 2013). Mais il s’agit d’abord d’un combat spirituel. En les invitant à être « les protagonistes du changement », il les interroge : « Et par où commencerons-nous ? » ; avec la bienheureuse Mère Teresa, il répond : « Par vous et par moi ». En bon fils de saint Ignace, il appelle les jeunes à la conversion. C’est une spiritualité pratique du discernement, de l’élection et de la décision qui caractérise tout son message aux jeunes pour cette JMJ de Rio. On reste frappé par cette pédagogie de l’interpellation, appelant les jeunes à répondre dans leur coeur à des questions très concrètes, pour ne pas laisser cette grande expérience ecclésiale de la foi sans lendemain. Conscient en particulier de l’impact vocationnel des JMJ, il les exhorte à faire des choix définitifs, en demandant au Seigneur de les éclairer sur le projet qu’il a sur chacun.
Selon le thème donné par Benoît XVI à cette JMJ 2013, « Allez, de toutes les nations faites des disciples  », c’est un christianisme résolument missionnaire que le pape François propose aux jeunes, en les invitant à recevoir à frais nouveaux le mandat missionnaire du Christ, et très spécialement pour leur génération. Aussi les envoie-t-il en tout milieu, jusqu’aux « périphéries existentielles », selon l’expression qui lui est si familière, pour porter le Christ à tous, « et pas seulement ceux qui semblent plus proches, plus réceptifs, plus accueillants ». Affirmant devant les volontaires que « le plus beau service que nous puissions accomplir, comme disciples missionnaires, c’est de préparer le chemin, afin que tous puissent connaître, rencontrer et aimer le Seigneur ». (…)

Autrement dit : mettre nos Églises en « état de mission permanente ». Tout cela devrait donner un coup de jeune à nos communautés en cette rentrée 2013.

+ Mgr Marc AILLET,
Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.

Source : site officiel du diocèse de Bayonne.

19:30 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

21/09/2013

Chrétien et franc-maçon, est-ce compatible ?

 

9782706705175FS.gif

Communiqué du diocèse d’Annecy

Au motif de son appartenance active à une loge maçonnique, un prêtre du diocèse a été démis de ses fonctions par Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy, sur la demande de Rome.

En effet, malgré l’incompatibilité des principes sur le plan de la foi et de ses exigences morales, le prêtre concerné, curé d’une paroisse sur le diocèse d’Annecy, est adhérent d’une loge du Grand Orient de France depuis 2001.

 

Les raisons de l’incompatibilité expliquées par le diocèse d’Annecy

Chrétien et franc-maçon : les raisons d’une incompatibilité.

Le Code de Droit canonique de 1983 ne fait pas mention expresse de la franc-maçonnerie, à la différence de celui de 1917. Ce fait a pu être interprété comme un changement de position de l’Église. Dans une note datée du 26 novembre 1983, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi précise que « le jugement de l’Église sur les associations maçonniques demeure inchangé… et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Église », ceci en raison même de l’incompatibilité entre les principes de la franc-maçonnerie et ceux de la foi chrétienne.

La Congrégation pour la Doctrine de la Foi se situe au plan de la foi et de ses exigences morales, étant donné que le fait d’adhérer à la franc-maçonnerie met en cause les fondements de l’existence chrétienne.

Le relativisme est au fondement même de la franc-maçonnerie. C’est le nœud même de l’incompatibilité, en raison des conséquences sur le contenu de la foi, l’acte de foi lui-même, l’agir moral et l’appartenance à l’Église Corps du Christ.

Les francs-maçons nient la possibilité d’une connaissance objective de la vérité. On demande à un franc-maçon d’être un homme libre, qui ne connaît aucune soumission à un dogme, ce qui implique le rejet fondamental de toutes les positions dogmatiques : « Toutes les institutions qui reposent sur un fondement dogmatique, et dont l’Église catholique peut être considérée comme la plus représentative, exercent une contrainte de la foi » (Lennhoff-Posner, Dictionnaire franc-maçon international, Vienne 1975, p. 374). On rejette tout dogme, au prétexte de la « tolérance absolue ».

Ainsi, le maçon soutient-il le primat et l’autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée. Il refuse l’idée même d’une révélation, les religions étant considérées comme des tentatives concurrentes pour exprimer la vérité sur Dieu qui, en définitive, est inaccessible, inconnaissable. Chacun juge par lui-même de la vérité, et est à lui-même sa propre norme. Livrée à elle-même, la raison n’est plus finalisée par la recherche de la Vérité. Elle est à la merci des idéologies ou des constructions subjectives. « En toute chose, c’est la raison humaine et la nature humaine qui restent souveraines ». D’où l’argument, typiquement maçonnique, de « liberté absolue de conscience ».

Il n’y a donc, selon la franc-maçonnerie, aucune connaissance objective de Dieu, en tant qu’Être personnel. C’est à l’opposé de la conception chrétienne de Dieu qui se révèle, entre en dialogue avec l’homme, et de la réponse de l’homme qui s’adresse à lui en le nommant Père et Seigneur. Le Concile Vatican II l’exprime en ces termes : « Il a plu à Dieu dans sa sagesse et sa bonté de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit-Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine. Dans cette Révélation le Dieu invisible s’adresse aux hommes en son immense amour ainsi qu’à des amis, il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. » (Dei Verbum 2)

Les dogmes dans l’Église sont des expressions de la foi reçue des Apôtres. Ils ne sont pas des formulations arbitraires, closes sur elles-mêmes. Ils sont plutôt des balises qui indiquent le mystère du Christ, « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6). Ces « définitions » de foi nous sont données pour éclairer notre intelligence et rendre raison de notre foi.

En soutenant le primat et l’autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée, l’homme prétend se perfectionner sans cesse lui-même en s’appuyant sur son pouvoir auto-créateur. Selon la « philosophie » franc-maçonne, l’homme n’a pas besoin de salut. Or l’Évangile est l’heureuse annonce du Salut : le chrétien attend et reçoit le salut de la grâce miséricordieuse de Dieu, en la personne de Jésus qui est précisément le Sauveur (Jésus = « Dieu sauve »). « C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Ep 2, 8).

Sur le plan éthique, les différences sont aussi considérables. Pour le franc-maçon, les règles morales sont appelées à évoluer sans cesse sous la pression de l’opinion publique et des progrès de la science. La morale évolue au gré du consensus des sociétés. S’il est exact que l’homme se situe toujours dans une société particulière, il faut toutefois admettre que l’homme ne se définit pas tout entier par cette culture, qu’il n’est pas le « produit » d’une culture. Il existe en l’homme quelque chose qui transcende les cultures : ce que la foi chrétienne exprime en affirmant que « l’homme est créé à l’image de Dieu ».

La franc-maçonnerie conteste ainsi toute autorité morale et doctrinale, misant sur l’autonomie individuelle, écartant les arguments d’autorité, et exigeant une absolue liberté de conscience. C’est finalement le règne du « Moi » ! Et la domination du relativisme… Les différentes confessions religieuses auxquelles appartiennent les adhérents sont considérées comme secondaires par rapport à l’appartenance plus englobante et supra-confessionnelle à la fraternité maçonnique : ce qui conduit forcément à tout apprécier et juger du point de vue maçonnique…. sans s’en rendre compte.

L’engagement au sein de la franc-maçonnerie transforme l’acte de foi chrétien. Il ne peut être neutre : les rites initiatiques dans le secret des loges produisent inévitablement leurs effets sur les membres. La revendication de la « liberté absolue de conscience » est le produit de la « doctrine » relativiste qui s’impose progressivement, à l’insu même des intéressés. La franc-maçonnerie revendiquant pour ses membres une adhésion totale, il est évident que la « double appartenance » est impossible pour un chrétien qui « appartient au Christ » (Rm 14, 8).

La Chancellerie du Diocèse d’Annecy

Références :

- « L’Eglise et la franc-maçonnerie. Déclaration de l’épiscopat allemand », La Documentation Catholique, n° 1807 – 3 mai 1981, p.444-448.

- « Foi chrétienne et franc-maçonnerie», Osservatore Romano 26.11.83, La Documentation Catholique, n° 1895 – 5 mai 1985, p. 482-483.

19:05 Publié dans Livres, Religion | Tags : livres | Lien permanent | Commentaires (0)

23/08/2013

Lectio divina versus dactylogorhée

13_08_21_biblephone.jpg

 

Source: what does the prayer really say - "Fr. Z".

Évidemment, il vaudrait mieux avoir cette attitude uniquement envers la sainte Bible et pas envers un accessoire de consommation...

21/08/2013

21 août, Saint Pie X, mémoire liturgique

Aujourd'hui mercredi 21 août, l'Église célèbre la mémoire liturgique du Pape saint Pie X.

Le 18 août 2010, le Pape Benoît XVI avait consacré son audience générale à celui qui, dans l'attente des canonisations annoncées de Jean XXIII et Jean-Paul II, est depuis le 29 mai 1954 et jusqu'à présent le dernier Pape canonisé de l'histoire de l'Église :

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Palais pontifical de Castel Gandolfo
Mercredi 18 août 2010

Saint Pie X

Chers frères et sœurs!

Je voudrais m’arrêter aujourd’hui sur la figure de mon prédécesseur, saint Pie X, dont on célébrera samedi prochain la mémoire liturgique, en soulignant certains de ses traits qui peuvent être utiles également pour les pasteurs et les fidèles de notre époque.

Giuseppe Sarto, tel était son nom, né à Riese (Trévise, Italie) en 1835 dans une famille d’agriculteurs, fut ordonné prêtre à l’âge de 23 ans, après des études au séminaire de Padoue. (...) En 1884, il fut nommé évêque de Mantoue et en 1893 patriarche de Venise. Le 4 août 1903, il fut élu Pape, ministère qu’il accepta après quelques hésitations, car il ne se considérait pas à la hauteur d’une charge si élevée.

Le pontificat de saint Pie X a laissé une marque indélébile dans l’histoire de l’Eglise et fut caractérisé par un effort important de réforme, résumé dans la devise Instaurare omnia in Christo, «Renouveler toute chose dans le Christ». En effet, ses interventions bouleversèrent les divers milieux ecclésiaux. Dès le début, il se consacra à la réorganisation de la Curie Romaine; puis il lança les travaux de rédaction du Code de Droit canonique, promulgué par son successeur Benoît XV. (...)

Il consacra une grande attention à la réforme de la Liturgie, en particulier de la musique sacrée, pour conduire les fidèles à une vie de prière plus profonde et à une participation plus pleine aux sacrements. Dans le Motu proprio Parmi les sollicitudes (1903), première année de son pontificat, il affirma que le véritable esprit chrétien a sa source première et indispensable dans la participation active aux sacro-saints mystères et à la prière publique et solennelle de l’Eglise (cf. AAS 36 [1903], 531). C’est pourquoi, il recommanda de s’approcher souvent des sacrements, encourageant la pratique quotidienne de la communion, bien préparés, et anticipant de manière opportune la première communion des enfants vers l’âge de sept ans, «lorsque l’enfant commence à raisonner» (cf. S. Congr. de Sacramentis, Decretum Quam singulari: AAS 2 [1910], 582).

Fidèle à la tâche de confirmer ses frères dans la foi, saint Pie X, face à certaines tendances qui se manifestèrent dans le domaine théologique à la fin du XIXe siècle et aux débuts du XXe siècle, intervint avec décision, condamnant le «Modernisme», pour défendre les fidèles de conceptions erronées et promouvoir un approfondissement scientifique de la Révélation, en harmonie avec la Tradition de l’Eglise. Le 7 mai 1909, avec la Lettre apostolique Vinea electa, il fonda l’Institut pontifical biblique. Les derniers mois de sa vie furent assombris par les grondements de la guerre. L’appel aux catholiques du monde, lancé le 2 août 1914 pour exprimer «la douleur aiguë» de l’heure présente, était le cri de souffrance d’un père qui voit ses fils se dresser l’un contre l’autre. Il mourut peu après, le 20 août, et sa réputation de sainteté commença à se diffuser immédiatement au sein du peuple chrétien.

Chers frères et sœurs, saint Pie X nous enseigne à tous qu’à la base de notre action apostolique, dans les différents domaines dans lesquels nous œuvrons, doit toujours se trouver une intime union personnelle avec le Christ, à cultiver et à accroître jour après jour. Ceci est le noyau de tout son enseignement, de tout son engagement pastoral. Ce n’est que si nous aimons le Seigneur, que nous serons capables de conduire les hommes à Dieu et de les ouvrir à son amour miséricordieux et ouvrir ainsi le monde à la miséricorde de Dieu.

Lire cette audience générale sur le site internet du Vatican.

15/08/2013

Dormition et Assomption


podcast

Lorsqu’ils virent la Dormition de la toute sainte et immaculée, les Anges furent émerveillés, admirant que la Vierge pût monter de la terre jusqu’aux cieux. Que tout fils de la terre exulte en esprit, tenant sa lampe allumée, que les Anges dans le ciel célèbrent avec joie la dormition de la Mère de Dieu et lui chantent : Réjouis-toi, ô bienheureuse et toujours vierge, sainte Mère de Dieu.

(Deuxième Hirmos de la Divine Liturgie de la Dormition, par le P. Maximos Fahmé.)

510px-Dormition_El_Greco.jpg


(Icône de Domínikos Theotokópoulos, avant qu’il s’appelle El Greco. Cette icône, qui date donc d’avant son départ de Crète en 1568, se trouve dans la cathédrale de la Dormition d’Ermoupoli, capitale de l’île de Syros et des Cyclades. Theotokópoulos veut dire « fils de la Mère de Dieu ».)

Le même refrain de la liturgie byzantine se retrouve également ici:

Lundi 15 août 2011 - Mitropolia

Dormition (rite byzantin) - Marie de Nazareth

Programme du XIIIème dimanche après la Pentecôte – saint prophète Samuel - ton 4. Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité

Dimanche 15 août 2010, 12ème de Pentecôte, Dormition de la très sainte Mère de Dieu; t.3, rés.1

475 - Ordo du 15 août 2013 - Sagesse Orthodoxe


Plantu et le Pape: le triomphe du méprisé

b47e4b1e5c98c70227523a4374f441f9?s=170&d=blank&r=GLu sur Boulevard Voltaire.

Auteur: Père Zanotti-Sorkine, prêtre. Curé de la paroisse Saint-Vincent de Paul à Marseille.

Le 3 mars 2013.


Plantu : dégueulis à l’usage de bobos retardés

Ce 1er mars, Plantu a offert au journal Le Monde l’un de ses dessins les plus réussis, avec pour noble sujet, que dis-je, pour dégueulis à l’usage de bobos retardés, le pape Benoît XVI, aviné, devant sa télé, soutane retroussée, journal porno à ses pieds, pizza sur la table, télécommande en main, fin prêt pour une retraite bien salée. Rien de bien nouveau sous l’ombre du Monde ! Et comme Plantu ne croit sans doute pas en Dieu, ou du moins, en l’honnêteté de ceux qui le représentent, on peut penser, sans crainte de se tromper, qu’il est allé, pour dessiner son chef-d’œuvre, chercher son inspiration dans son propre monde intérieur, ce qu’on ne saurait lui reprocher, puisqu’il est de vérité que l’on ne décrit bien que ce que l’on vit soi-même. Et à en croire les as du crayon, c’est encore plus vrai pour le dessin.

Toutefois, malgré l’offense qui est ici recherchée sous un humour de pissotière, sans grand effet, d’ailleurs, et j’en suis sûr, sous la fierté pour l’artiste de railler au nom de la liberté d’expression qui bon lui semble, il convient tout de même de remercier ce grand dessinateur qui, sans le savoir, vient de servir magnifiquement la cause de l’Église en honorant de son œuvre unique l’une des plus grandes vérités que l’Évangile ait révélées au monde, à savoir que l’outragé, le méprisé, le moqué, finit par gagner la partie. Le Christ en tête, avec sa couronne d’épines, son manteau d’opérette, son roseau de sceptre, et derrière lui, la foule des humiliés, aujourd’hui sur les autels, pour avoir tenté d’aimer jusqu’à la démesure l’humanité tout entière, y compris les Plantu, l’ont parfaitement démontré.

On ne saurait donc que trop conseiller à ce bon dessinateur et, puisque j’y suis, au Monde de continuer avec élan leur approche irrespectueuse et parfois ordurière de nos Pères, de manière à consolider la foi catholique dans les esprits insoumis qui, grâce à leur art d’écrire et de dessiner, sont de plus en plus nombreux ici-bas. Plantu, vous vous êtes planté !

 

Imprimer

Bienheureuse parce qu'elle a cru

"Le passage de l’Evangile de saint Luc que nous lisons dans la liturgie de cette solennité nous montre le chemin que la Vierge de Nazareth a parcouru pour être dans la gloire de Dieu. C’est le récit de la visite de Marie à Elisabeth (cf. Lc 1, 39-56), dans lequel la Vierge est proclamée bénie entre toutes les femmes et bienheureuse parce qu’elle a cru à l’accomplissement des paroles qui lui ont été dites par le Seigneur. Sa foi profonde transparaît dans le chant du «Magnificat» qu’elle élève avec joie vers Dieu. Elle se place parmi les «pauvres» et les «humbles» qui ne se fient pas à leurs propres forces, mais qui ont confiance en Dieu, qui laissent la place à son action capable de faire de grandes choses justement dans la faiblesse. Si l’Assomption nous ouvre à l’avenir lumineux qui nous attend, elle nous invite aussi avec force à nous placer toujours plus entre les mains de Dieu, à suivre sa Parole, à rechercher et à accomplir sa volonté chaque jour: telle est la voie qui nous rend «bienheureux» dans notre pèlerinage terrestre et qui nous ouvre les portes du Ciel."

Pape Benoît XVI, Angélus, 15 août 2012.


"L’espérance est la vertu de qui, faisant l’expérience du conflit, de la lutte quotidienne entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, croit en la Résurrection du Christ, en la victoire de l’Amour. Nous avons entendu le chant de Marie, le Magnificat : C’est le cantique de l’espérance, le cantique du Peuple de Dieu en marche dans l’histoire. C’est le cantique de tant de saints et de saintes, certains connus, d’autres, beaucoup plus nombreux, inconnus, mais bien connus de Dieu : mamans, papas, catéchistes, missionnaires, prêtres, sœurs, jeunes, également des enfants, grand pères, grand mères : ils ont affronté la lutte de la vie en portant dans le cœur l’espérance des petits et des humbles. Marie dit : « Mon âme exalte le Seigneur ». L’Eglise le chante encore aujourd’hui et elle le chante partout dans le monde. Ce cantique est particulièrement intense là où le Corps du Christ souffre aujourd’hui la Passion. Où il y a la croix, pour nous chrétiens, il y a l’espérance, toujours. S’il n’y a pas l’espérance, nous ne sommes pas chrétiens. C’est pourquoi j’aime dire : ne vous laissez pas voler l’espérance. Qu’on ne nous vole pas l’espérance, parce que cette force est une grâce, un don de Dieu qui nous porte en avant, en regardant le ciel. Et Marie est toujours là, proche de ces communautés, de nos frères, elle marche avec eux, elle souffre avec eux, et elle chante avec eux le Magnificat de l’espérance."

Pape François, homélie de la Messe en la solennité de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, 15 août 2013.

16:23 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie - 15 août

Assomption-de-la-Vierge-Carmel-de-Saint-Denis.jpg

Marie, l'Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste.


Constitution Apostolique Munificentissimus Deus, Pape Pie XII.

14:05 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)