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16/11/2013

Famille: les évêques de Belgique mobilisent les catholiques

Lu sur ZENIT, en lien avec l'article "L'Église défend un amour conjugal indissoluble".

Rome, 15 novembre 2013 (Zenit.org) Rédaction |

Les évêques de Belgique invitent les catholiques à répondre au questionnaire sur la famille, envoyé par le Saint-Siège aux Conférences épiscopales du monde entier, en vue du synode sur la famille qui aura lieu du 5 au 19 octobre 2014 au Vatican.

 

Dans sa lettre qui accompagnait le document préparatoire, Mgr Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du synode, invitait à impliquer aussi le peuple chrétien, à travers les doyennés et les paroisses (cf. Zenit du 5 novembre 2013).

Les évêques belges invitent donc les catholiques à se rendre sur le site Catho.be, en français (et sur Kerknet.be, en néerlandais), et à cliquer sur « Synode Spécial  2014 sur la famille » pour rédiger directement les réponses, indique un communiqué.

Les évêques suggèrent aux doyennés, aux paroisses, ou communautés, mais aussi aux équipes pastorales, aux équipes de catéchistes, aux commissions de pastorale familiale, aux séminaires, aux facultés de théologie, ou encore aux tribunaux ecclésiastiques diocésains de réagir au questionnaire.

Lesévêques feront appel, indique la même source, "à l’un ou l’autre expert en théologie pastorale pour réaliser une présentation de l’ensemble des réponses. Les informations rassemblées seront ensuite traitées par les évêques afin de rédiger leur synthèse finale, qui sera envoyée à Rome."

Il est demandé de répondre avant le 15 décembre 2013, de manière à disposer d’environ un mois pour le traitement des données (fêtes de fin d’année comprises…).

Mgr Baldisseri a demandé que les synthèses des évêques lui soient envoyées pour fin janvier 2014.

Les contributions ne peuvent pas être anonymes: pour être prises en compte, les réponses doivent comprendre le nom et le domicile des personnes.

Lien vers le questionnaire en ligne :

https://fr.surveymonkey.com/s/EnqueteBelgiqueFamille2014

L'avenir du latin dans l'Église

Lu sur Pro Liturgia (section "actualité")

* 11/11/2013 : « Qu’est-ce qu’il a dit ??? »
Une anecdote : nous sommes le 11 février 2013 à Rome, dans le Palais Pontifical. Ce jour-là, après le discours de Benoît XVI, deux cardinaux s’entretiennent discrètement : « Qu’a dit le Pape ? » demande l’un. « Il dit qu’il va se retirer prochainement », répond l’autre. « Non, vous avez certainement mal compris ! » reprend le premier.
Cette anecdote a été récemment révélée à la presse vaticane par le Cardinal Gianfranco Ravasi, qui avait bel et bien compris ce qu’il avait entendu : Benoît XVI avait effectivement annoncé son retrait, mais dans la langue officielle de l’Eglise… Cette petite histoire montre bien que la langue officielle de l’Eglise – le latin – n’est plus actuellement comprise par l’ensemble des cardinaux, loin s’en faut !
Le Cardinal Ravasi, en créant la revue « Latinitas » dans le cadre de l’Académie Pontificale pour le latin, se propose de contrer cette tendance. La revue « Latinitas » est la première réalisation du grand projet porté par l’Académie Pontificale pour le latin créée par Benoit XVI. Elle comporte actuellement 21 membres et se donne pour but d’encourager la pratique de la langue officielle de l’Eglise à une époque où la connaissance du latin recule aussi bien chez les prêtres que chez les simples fidèles.
Cette nouvelle publication s’adresse en premier lieu à un public de spécialistes en présentant des études à contenu philosophique dues à d’éminents savants. En plus de ces dissertations savantes, on y trouve de la poésie contemporaine composée en latin.
Le Cardinal Ravasi en a dévoilé quelques vers sur son compte Twitter avant même la présentation officielle à la presse du 1er numéro de la revue. Il s’est dit impressionné par la réactivité des suiveurs : en l’espace de quelques secondes en effet, un abonné lui a renvoyé une traduction italienne du poème.
Une 3e partie de la revue est consacrée à un cours de latin pour assurer la transmission technique de cette langue.
L’anecdote du retrait de Benoit XVI constitue assurément une preuve spectaculaire du fait que, aujourd’hui encore, la connaissance de la langue latine peut être d’un grand intérêt dans l’Eglise catholique. Mais il y en a d’autres. On peut penser par exemple à l’affaire des écoutes de la NSA. Il paraît en effet plausible que les services secrets américains aient cherché à connaître le pape actuel avant son élection. Au cours des dernières décennies, plus d’un de ces Monsignori ont tenté de se protéger contre des auditeurs indésirables en passant tout simplement au latin ! Cela avait d’ailleurs fonctionné d’autant mieux que les espions d’alors venaient des pays de l’Est, communistes, des endroits où le fait d’apprendre le latin était vilipendé au titre d’une dérive bourgeoise.
Les tenants de l’utilisation de la langue latine sont souvent considérés aujourd’hui comme d’irrécupérables retardataires au regard de l’avenir de la culture. Ils sont soupçonnés de confondre la disparition de l’imparfait du subjonctif avec le déclin du monde occidental. C’est cette vision des choses qu’a voulu dénoncer le Cardinal Ravasi : selon lui, on est souvent trop pessimiste en ce qui concerne l’avenir de la langue latine. Il en veut pour preuve, que le Pape actuel aurait sur son compte Twitter en latin plus de suiveurs que dans d’autres langues actuellement parlées : 182 500 en latin, 154 000 en allemand par exemple. (statistiques du 8 .11.2013 à 15h)
Pour ceux qui ne se contentent pas des 140 signes d’un message Twitter, mais seraient découragés par les 200 pages de dissertation de la revue « Latinitas », il y a encore la possibilité de se reporter sur la page Internet de Radio Vatican. Chaque semaine, on peut y trouver sous le titre « Nuntii Latini » des informations sur ce qui se passe au Vatican. D’après Radio Vatican, ces pages ont un réel succès. Et celui qui se donne le mal de les traduire régulièrement, n’aura plus ensuite à s’adresser au Cardinal Ravasi pour lui demander ce que signifie la phrase prononcée le 11 février 2013 par Benoît XVI : «
Quapropter bene conscius ponderis huius actus plena libertate declaro me ministerio Episcopo Romae, Successoris Sancti Petri, mihi per manus Cardinalium die 19 aprilis MMV commissum renuntiare ita ut a die 28 februarii MMXIII, hora 20… »

Source : Kathnet. Traduction: APL/MH.

15/11/2013

Le Pape François adhère à l'herméneutique de la continuité

Le Pape François a exprimé son adhésion à l'herméneutique de la continuité dans une lettre adressée à Mgr Marchetto, un défenseur infatigable de cette interprétation du Concile Vatican II qui respecte et s'appuie sur la Tradition de l'Église en excluant tout esprit de rupture, telle qu'elle a été promue par son Prédécesseur le Pape Benoît XVI, spécialement dans son discours à la Curie romaine du 22 décembre 2005.

Mgr Agostino Marchetto, Secrétaire émérite du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en Déplacement, dans son célèbre livre "Le concile œcuménique Vatican II. Contrepoint pour son histoire" 1, s'était fait le contradicteur des thèses de rupture et de discontinuité défendues par "l'école de Bologne".
La lettre du Pape François avait été envoyée le 7 octobre 2013 mais a été publiée le 12 novembre à l'occasion de la présentation à Campidoglio d'un autre livre édité par la Libreria Editrice Vaticana sous le titre "Primato pontificio ed episcopato. Dal primo millennio al Concilio ecumenico Vaticano II".

 

Cher Mgr Marchetto, 
Par ces quelques lignes, je désire me faire proche de vous et m'unir à l'acte de présentation du livre "La primauté du Pape et l'épiscopat. Du premier millénaire au Concile Oecuménique Vatican II". Je vous prie de me considérer spirituellement présent. 
Le thème du livre est un hommage à l'amour que vous portez à l'Eglise, un amour fidèle et en même temps poétique. La loyauté et la poésie ne sont pas des objets commerciaux: elles ne s'achètent ni ne se vendent, elles sont simplement des vertus enracinées dans un cœur de fils qui sent l'Eglise comme sa Mère, ou pour être plus précis, et le dire avec un air de famille ignatienne, comme "la Sainte Mère Eglise hiérarchique". 
Cet amour, vous l'avez manifesté de multiples façons, y compris en corrigeant une erreur ou une inexactitude de ma part - ce dont je vous remercie cordialement - mais surtout il s'est manifesté dans toute sa pureté dans les études effectuées sur le Concile Vatican II. 
Il m'est arrivé de vous le dire, cher Mgr Marchetto, et aujourd'hui, je tiens à répéter que je vous considère comme le meilleur interprète du Concile Vatican II. Je sais que c'est un don de Dieu, mais je sais aussi que vous l'avez fait fructifier. 
Je vous suis reconnaissant pour tout le bien que vous nous faites en témoignant de votre amour pour l'Eglise et demande au Seigneur que vous en soyez abondamment récompensé. 
Je vous demande, s'il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse et et que la Sainte Vierge vous protège.
Du Vatican, le 7 Octobre 2013 Fraternellement, 
François
 
 

1Agostino Marchetto. Il Concilio ecumenico Vaticano II. Contrappunto per la sua storia, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano, 2005

Agostino Marchetto, Le concile œcuménique Vatican II. Contrepoint pour son histoire, Paris, Édition du Jubilé, 2011 (ISBN 978-2-86679-446-0)

 
Source: ZENIT.
 
Contributions de Belgicatho et Rorate Caeli.

14/11/2013

L'Église défend un amour conjugal indissoluble et un engagement responsable, au-delà de tous les sentiments

Un document officiel a été publié à ce sujet dans l'Osservatore Romano du 23 octobre 2013.

 

UN TÉMOIGNAGE EN FAVEUR DU POUVOIR DE LA GRÂCE

SUR L’INDISSOLUBILITÉ DU MARIAGE
ET LE DÉBAT SUR LES DIVORCÉS REMARIÉS CIVILEMENT
ET LES SACREMENTS

S. Exc. Mgr Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi

 

La discussion concernant la problématique des fidèles qui ont contracté un nouveau lien civil après un divorce n’est pas nouvelle et a toujours été suivie avec un grand sérieux par l’Église dans l’intention d’aider les personnes concernées. En effet, le mariage est un sacrement qui touche de manière particulièrement profonde la réalité personnelle, sociale et historique de l’homme. En raison du nombre croissant de personnes concernées dans les pays d’antique tradition chrétienne, il s’agit d’un problème pastoral de grande portée. Aujourd’hui, des personnes tout à fait croyantes se demandent sérieusement : l’Église ne peut-elle pas permettre aux fidèles divorcés remariés d’accéder, sous certaines conditions, aux sacrements ? L’Église a-t-elle les mains liées à jamais en cette matière ? Les théologiens ont-ils vraiment déjà dégagé toutes les implications et les conséquences relatives à cet égard ?

Ces questions doivent être discutées en accord avec la doctrine catholique sur le mariage. Une pastorale responsable présuppose une théologie qui s’en remet tout entière et librement à Dieu « dans un complet hommage d’intelligence et de volonté à Dieu qui révèle et dans un assentiment volontaire à la révélation qu’il fait » (Concile Vatican II, Constitution dogmatique Dei Verbum, n. 5). Pour rendre compréhensible l’enseignement authentique de l’Église, nous devons procéder à partir de la Parole de Dieu qui est contenue dans l’Écriture Sainte, exposée dans la Tradition de l’Église et interprétée normativement par le Magistère.

Le témoignage de la Sainte Écriture

(...)

Ce furent surtout les controverses avec les pharisiens qui donnèrent à Jésus l’occasion de se confronter à ce thème. Il prit expressément ses distances d’avec la pratique vétérotestamentaire du divorce, que Moïse avait permise à cause de la « dureté de cœur » des hommes, et renvoya à la volonté originaire de Dieu : « Mais au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; […] Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a uni » (Mc 10, 5-9 ; cf. Mt 19, 4-9 ; Lc 16, 18). L’Église catholique, dans son enseignement et dans sa pratique, s’est constamment référée à ces paroles de Jésus sur l’indissolubilité du mariage. Le pacte qui unit intérieurement les deux conjoints est institué par Dieu lui-même. Il désigne une réalité qui vient de Dieu et n’est donc plus à la disposition des hommes.

(...)

Le témoignage de la Tradition de l’Église

Les Pères de l’Église et les conciles constituent par la suite d’importants témoignages pour l’élaboration de la position ecclésiastique. Pour les Pères, les directives bibliques sont normatives. Ils récusent les lois civiles sur le divorce comme étant incompatibles avec l’exigence de Jésus. L’Église des Pères, en obéissance à l’Évangile, a rejeté le divorce et le remariage ; sur cette question, le témoignage des Pères est sans équivoque.

À l’époque patristique, les croyants divorcés qui s’étaient remariés civilement n’étaient pas admis aux sacrements, même après un temps de pénitence. Certains textes patristiques laissent entendre que les abus n’étaient pas toujours repoussés de façon rigoureuse et que, parfois, ont été recherchées des solutions pastorales pour de très rares cas-limites.

Plus tard, surtout en raison du maillage croissant entre Église et État, on en vint à de plus grands compromis dans certaines zones. En Orient, ce développement s’est poursuivi et a conduit, surtout après la séparation d’avec la Chaire de Pierre, à une pratique toujours plus libérale. Aujourd’hui, dans les Églises orthodoxes, il existe une multitude de motifs de divorce, qui sont généralement justifiés par le renvoi à l’oikonomia, la clémence pastorale pour des cas particuliers difficiles, et ouvrent la voie à un deuxième ou à un troisième mariage à caractère pénitentiel. Cette pratique n’est pas conciliable avec la volonté de Dieu, telle qu’elle est clairement exprimée dans les paroles de Jésus sur l’indissolubilité du mariage, et cela représente un problème œcuménique qu’il ne faut pas sous-estimer.

En Occident, la réforme grégorienne a fait obstacle aux tendances de libéralisation et a reproposé la conception originelle des Écritures et des Pères. L’Église catholique a défendu l’indissolubilité absolue du mariage, même au prix de grands sacrifices et souffrances. Le schisme de « l’Église d’Angleterre », qui s’est séparée du Successeur de Pierre, n’est pas advenu à cause de différences doctrinales, mais parce que le Pape, en obéissance à la parole de Jésus, ne pouvait pas accéder à la requête d’Henri VIII en vue de l’annulation de son mariage.

Le Concile de Trente a confirmé la doctrine de l’indissolubilité du mariage sacramentel et a déclaré qu’elle correspond à l’enseignement de l’Évangile (cf. DH 1807). Parfois l’on soutient que l’Église a, de fait, toléré la pratique orientale, mais cela ne correspond pas à la vérité. Les canonistes ont toujours à nouveau parlé d’une pratique abusive, et il existe des témoignages d’après lesquels des groupes de chrétiens orthodoxes devenus catholiques durent signer une confession de foi contenant une référence explicite à l’impossibilité de deuxièmes ou de troisièmes noces.

Le Concile Vatican II a proposé une doctrine théologiquement et spirituellement profonde du mariage dans la Constitution pastorale Gaudium et spes sur l’Église dans le monde de ce temps. Il maintient clairement et distinctement l’indissolubilité du mariage. Celui-ci est entendu comme une communion corporelle et spirituelle complète de vie et d’amour entre un homme et une femme, qui se donnent et s’accueillent l’un l’autre en tant que personnes. À travers l’acte personnel et libre du « oui » réciproque, est fondée par droit divin une institution stable, qui est ordonnée au bien des époux et de leurs enfants, et qui ne dépend plus de l’arbitraire humain : « Cette union intime, don réciproque de deux personnes, non moins que le bien des enfants, exigent l’entière fidélité des époux et requièrent leur indissoluble unité » (n. 48). Au moyen du sacrement, Dieu offre aux époux une grâce spéciale : « De même en effet que Dieu prit autrefois l’initiative d’une alliance d’amour et de fidélité avec son peuple, ainsi, maintenant, le Sauveur des hommes, Époux de l’Église, vient à la rencontre des époux chrétiens par le sacrement de mariage. Il continue de demeurer avec eux pour que les époux, par leur don mutuel, puissent s’aimer dans une fidélité perpétuelle, comme lui-même a aimé l’Église et s’est livré pour elle » (ibid.). À travers le sacrement, l’indissolubilité du mariage renferme une signification nouvelle et plus profonde : elle devient l’image de l’amour constant de Dieu pour son peuple et de la fidélité irrévocable du Christ à son Église.

Il est possible de comprendre et de vivre le mariage comme sacrement uniquement dans le cadre du mystère du Christ. Si l’on sécularise le mariage ou si on le considère comme une réalité purement naturelle, l’accès à sa dimension sacramentelle demeure caché. Le mariage sacramentel appartient à l’ordre de la grâce et il est introduit dans la communion définitive d’amour du Christ avec son Église. Les chrétiens sont appelés à vivre leur mariage dans l’horizon eschatologique de la venue du Royaume de Dieu en Jésus Christ, le Verbe de Dieu incarné.

Le témoignage du Magistère à l’époque contemporaine

Le texte, aujourd’hui encore fondamental, de l’Exhortation apostolique Familiaris consortio, publiée par Jean-Paul II le 22 novembre 1981 à la suite du synode des évêques sur la famille chrétienne dans le monde contemporain, confirme avec insistance l’enseignement dogmatique de l’Église sur le mariage. Du point de vue pastoral, l’Exhortation post-synodale se soucie aussi des fidèles remariés civilement, mais qui sont encore liés par un mariage ecclésiastiquement valide. Le Pape fait preuve d’un haut degré de sollicitude et d’attention. Le n. 84 (« Les divorcés remariés ») contient les énoncés fondamentaux suivants :

  1. Les pasteurs en charge d’âmes ont l’obligation, par amour de la vérité, « de bien discerner les diverses situations ». Il n’est pas possible d’évaluer tout et tous de la même manière.
  2. Les pasteurs d’âmes et les communautés sont tenus à aider « avec une grande charité » les fidèles concernés ; eux aussi appartiennent à l’Église, ils ont droit à la sollicitude pastorale et doivent participer à la vie de l’Église.
  3. L’admission à l’Eucharistie ne peut toutefois pas leur être accordée. Pour cela, un double motif est mentionné : a) « leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d’amour entre le Christ et l’Église, telle qu’elle s’exprime et est rendue présente dans l’Eucharistie » ; b) « si l’on admettait ces personnes à l’Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la doctrine de l’Église concernant l’indissolubilité du mariage ». Une réconciliation à travers le sacrement de la pénitence – qui ouvre la voie à la réception de l’Eucharistie – peut être accordée uniquement en cas de repentir sur ce qui a eu lieu, avec la disponibilité « à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l’indissolubilité du mariage ». Cela signifie, concrètement, que lorsqu’il n’est pas possible de mettre un terme à la nouvelle union pour des raisons sérieuses – telle que l’éducation des enfants –, les deux partenaires doivent prendre « l’engagement de vivre en complète continence ».
  4. Pour des raisons internes sacramentelles et théologiques, et non à cause d’une obligation légaliste, il est expressément interdit au clergé, tant que subsiste le premier mariage sacramentellement valide, de procéder à des « cérémonies d’aucune sorte » en faveur de divorcés qui se remarient civilement.

 

Lire la totalité de ce document sur le site officiel du Vatican.

témoignage, pouvoir de la grâce, indissolubilité du mariage

Capture d'écran sur <http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/muller/rc_con_cfaith_20131023_divorziati-risposati-sacramenti_fr.html> le 29 septembre 2015 à 11h25

[archive de la page]

 

Un encouragement du Pape en direction des traditionalistes

C'est Elisabeth Caillemer qui le relève dans Famille Chrétienne :

Le pape François fait un geste en direction des traditionalistes

Le Saint-Père a accordé sa bénédiction apostolique à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, qui célèbre le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation le samedi 16 novembre.

Le geste est symbolique. Le 28 octobre dernier, le pape François a accordé sa bénédiction apostolique à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de sa fondation.

C’est la première fois, depuis son accession au trône de saint Pierre, que le Souverain Pontife fait un signe en direction des fidèles traditionalistes. Dans un courrier adressé à l’Abbé Vincent Ribeton, supérieur du district de France, par Luigi Ventura, nonce apostolique en France, le Pape François estime qu’ « en célébrant les mystères sacrés selon la forme extraordinaire du rite romain (…), [les membres de la Fraternité de Saint-Pierre] contribuent, dans la fidélité à la Tradition vivante de l’Église, à une meilleure compréhension et mise en œuvre du Concile Vatican II ». Il les exhorte « selon leur charisme propre, à prendre une part active à la mission de l’Église dans le monde d’aujourd’hui par le témoignage d’une vie sainte, d’une foi ferme et d’une charité inventive et généreuse ».

Fondée en 1988, la Fraternité Saint-Pierre est une société de prêtres attachés à la forme extraordinaire du rite romain. Elle compte plus de 400 membres à travers le monde, dont 244 prêtres et 153 séminaristes.

Une messe jubilaire sera célébrée le samedi 16 novembre à 10 heures à l’église Saint-Sulpice de Paris par l’Abbé Vincent Ribeton.

Et, dans le même ordre d'idées, "le pape soutient la forme extraordinaire" selon le cardinal Hoyos : http://www.riposte-catholique.fr/summorum-pontificum-blog...

Source: BELGICATHO.

22:00 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

Venite adoremus - du 14 au 24 novembre 2013 - festival d'adoration eucharistique

Affiche-Venite-Adoremus-2013.jpg

www.veniteadoremus.be

Une retraite pour tous à Villars - diocèse de Belley-Ars

Lu sur le site officiel du diocèse de Belley-Ars.

arton13455-e3613.jpgDans le cadre de l’année de la Foi qui s’achève, la paroisse de Villars-les-Dombes vous propose le 17 novembre une belle journée de récollection spirituelle animée par le Père Francis Volle (CPCR).

Tous ceux qui sont allés à Chabeuil pour les exercices spirituels de St Ignace le connaisse bien et se réjouissent par avance de l’entendre. En effet c’est un prédicateur hors pair qui parle simplement et avec un contenu d’une très grande richesse. C’est très vivant, avec plein d’histoires, le geste s’alliant à la parole. Un bon prédicateur populaire, comme St François Régis, un saint de son pays natal qu’il aime beaucoup !

Pour tous les renseignements contactez vous au site de la paroisse, ce qui vous permettra d’admirer la nouvelle icône que nous venons de bénir et le service liturgique de notre belle école de servants de messe .

Une garderie sera proposée pendant l’enseignement de l’après midi. Nous cherchons des bonnes volontés pour l’animer.

Enfin, voulant faire de cette journée une journée fraternelle entre tous, j’invite les personnes et les familles à prévoir le pique nique dans les salles paroissiales.

Programme : Sur le thème « Je sais en qui j’ai cru » (2 Tm 1-12), retraite ouverte à tous prêchée par le Père Françis VOLLE, cpcr.
  • Sainte messe à 10 h à l’église de Villars,
  • pique-nique dans les salles de la Cure,
  • chapelet à 14 h 30,
  • enseignement à 15 h,
  • Salut et Bénédiction du Saint Sacrement à 17 h.

Abbé Pierre FRIESS,
curé de Villars

12/11/2013

Divorcés-remariés: l'Église réaffirme l'indissolubilité du mariage

Lu sur Pro Liturgia (page "actualité")

* 12/11/2013 : Il y a quelques temps, Mgr Robert Zollitsch, Archevêque de Fribourg-en-Brisgau et Président de la Conférence des évêques d’Allemagne, a fait publier dans son diocèse un document pastoral en faveur de l’accueil des « divorcés-remariés ». En clair, Mgr Zollitsch souhaitait que les divorcés puissent être admis à la communion eucharistique et puissent se remarier religieusement.
Mgr Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a adressé à Mgr Zollitsch
un courrier dans lequel il est demandé à l’Archevêque de Fribourg de réviser son propos. Selon Mgr Müller, la terminologie employée par Mgr Zollistch n’est ni claire ni en harmonie avec les enseignements de l’Eglise sur le sacrement du mariage.
De plus, le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a estimé nécessaire d’envoyer à tous les évêques d’Allemagne une copie du courrier qu’il avait adressé à Mgr Zollitsch.


Note d'Espérance Nouvelle: cet article ne parle pas de la situation particulière des personnes qui ont subi le départ de leur conjoint sans jamais avoir demandé le divorce.

Les personnes qui se sont mariées à l'église sont toujours considérées comme des époux, même après une procédure civile de divorce. Le divorce n'existe pas dans l'Église.

11/11/2013

Génération Benoît XVI

Ils sont trop jeunes pour être de la génération Jean-Paul II. Ils sont nés dans les années 90 ou 80, ils sont l'avenir de l'Église, et pour autant que leur courte expérience permette l'usage de ce mot, ils sont devenus adultes dans la vie comme dans la foi, la grâce de Dieu agissant, soutenus par l'affection paternelle, les encouragements et l'autorité de Sa Sainteté Benoît XVI, le Pape humble, discret, effacé et à la fois rayonnant de la lumière de la foi. À travers son exemple, son enseignement, son invitation au silence et à la prière, ils ont connu la vraie foi: la foi catholique. Il leur a fait rencontrer personnellement Celui qui en est la source : Jésus-Christ, le Seigneur, Dieu fait homme, mort et ressuscité pour leur salut. "N'ayez pas peur du Christ, il ne prend rien, il donne tout!", leur disait-il, et ils s'en souviennent.

Ils sont innombrables, ceux qui, marqués à jamais par ce Pape visionnaire qui les a éduqués et ouverts à l'amour de Dieu dans la foi sans rupture de l'Église, le portent à jamais dans leur cœur. Ils sont la génération Benoît XVI. Certain d'entre eux, voulant rendre public leur hommage, ont décidé d'écrire, chacun à leur manière, pour lui dire

MERCI Saint-Père !

 

29-47.jpggénération Benoît XVI, jeunes catholiques, jeunes cathos, Benoît XVI, avenir de l'ÉgliseBenoît XVI est vivant! Et si on en profitait ?

Merci! De la part d'une petite fille devenue grande

La grandeur de l'humilité

Merci Benoît

Très Saint-Père

Ivre, il donne "un signe de modernité"

(sur la valeur de la modernité et celle de la vérité)

C'est grâce aux écrits de Benoît XVI que j'ai choisi d'être prêtre

Merci Benoît XVI!

Merci Benoît XVI!

Livre d'or: "Merci Benoît XVI!"

MERCI BENOÎT XVI

Merci Benoît XVI!

Merci Benoît XVI

Génération Benoît 16 - (facebook)

Merci Benoît XVI - (facebook)

 

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 Continuité: Sa Sainteté Benoît XVI portant, comme ses illustres Prédécesseurs Paul VI et Jean-Paul II, le fanon papal à lignes blanches et or, symbole liturgique de la défense de la foi.

D'autres hommages à Sa Saintenté Benoît XVI:

Merci Saint-Père

Les clochards et le cardinal

Benoît XVI et les jeunes: une génération "réenchantée"

11 novembre, Saint Martin de Tours

Lecture brève de l'office des laudes dans la forme ordinaire de la Liturgie des Heures pour la fête de Saint Martin de Tours, évêque et confesseur: He 13,7-9a.

 

He 13:7- Souvenez-vous de vos chefs, eux qui vous ont fait entendre la Parole de Dieu, et, considérant l'issue de leur carrière, imitez leur foi.
He 13:8- Jésus Christ est le même hier et aujourd'hui, il le sera à jamais.
He 13:9- Ne vous laissez pas égarer par des doctrines diverses et étrangères.

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