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Médias/Télé La RDA a volé 10 000 enfants au nom d’une utopie. La Une, à 22 h 15.
L’enquête fut "longue et difficile", reconnaissent Gadh Charbit et Anne Véron. Les deux réalisateurs livrent toutefois un document abouti sur "le mystère des enfants volés".
Dans l’ancienne République démocratique allemande (RDA), au nom d’une utopie éducative (centrée sur l’homme socialiste nouveau), le parti unifié, les services sociaux à l’enfance, la Stasi ont traqué les "anticonformistes".
Ils ont contrôlé les moyens de communication, espionné "des suspects" jour et nuit, arraché 10 000 enfants à leur famille.
Fruit d’une longue enquête, ce documentaire signé Gadh Charbit et Anne Véron revient sur une politique d’adoptions et de placements forcés.
Calme, posée, fixant la caméra et parfois esquissant un timide sourire, Helga Labs délivre des paroles qui, dans le contexte de ce passionnant documentaire, résonnent de manière sinistre. En 1989, avant que ne tombe le mur de Berlin, cette femme élégante était ministre de l’éducation de la République démocratique allemande. Bras droit de la redoutable Margot Honecker (l’épouse du chef de l’Etat Erich Honecker) et ancienne responsable des Pionniers, organisation des Jeunesses communistes, cette militante pure et dure de la cause du socialisme réel à la sauce est-allemande n’a jamais renié ses convictions.
Benoit Sevillia est le président des Éveilleurs d’Espérance. Il a bien voulu répondre aux questions du Rouge & Le Noir.
R&N : Lancées en octobre 2015 à Versailles, les conférences d’ÉVeilleurs d’Espérance sont un succès. Qu’est-ce qui vous a conduit à créer cette association ?
Benoit Sevillia : Nous avons à l’origine lancé le mouvement des veilleurs à Versailles, que nous avons co-animé avec Pierre Nicolas. Nous avions notre spécificité par rapport au mouvement des veilleurs, qui a clairement participé au succès de nos veillées, l’invitation de grands témoins qui venaient nous entretenir d’un sujet dont ils ont une connaissance particulière.
Discours de Martial Bild, rédacteur en chef de TV Libertés, sur les paris de TV Libertés et les obejctifs de la chaîne, à la journée de l'amitié française organisée par l'AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le Respect de l'Identité Française), à Paris le 20 novembre :
ROME, le 14 novembre 2016 – La lettre et les cinq questions dont le texte est donné intégralement ci-dessous n’ont pas besoin de beaucoup d’explications. Il suffit de les lire. La nouveauté est que quatre cardinaux qui, le 19 septembre dernier, les ont remises à François, qui ne leur a pas répondu, ont décidé, encouragés précisément par ce silence du pape, de les rendre publiques afin de "continuer la réflexion et la discussion" avec "tout le peuple de Dieu".
C’est ce qu’ils expliquent dans le texte préliminaire qui précède leur lettre. Celui-ci fait penser immédiatement à l’évangile de Matthieu 18, 16-17 : "Si ton frère ne t’écoute pas, prends encore avec toi ou deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté".
Le "témoin", dans le cas présent, a été le cardinal Gerhard L. Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi. Parce que la lettre et les questions adressées au pape lui ont également été envoyées.
Les cinq questions étaient en effet formulées sous la même forme que les interrogations classiques qui sont adressées à la congrégation pour la doctrine de la foi. C’est-à-dire qu’elles étaient formulées de manière à ce qu’il soit possible d’y répondre simplement par "oui" ou par "non".
En général, les réponses qui sont fournies par la congrégation mentionnent de manière explicite l’approbation que leur a donnée le pape. Et il n’est pas douteux que, après avoir reçu la lettre et les questions, les deux hommes en aient parlé à l’occasion des audiences que François accorde, de manière régulière, au cardinal préfet.
Mais, justement, les quatre cardinaux n’ont reçu aucune réponse à leur appel, ni de la part du cardinal Müller ni de celle du pape, évidemment parce que ce dernier a voulu qu’il en soit ainsi.
Evénement considérable : parmi les cardinaux qui ont fait part au Pape François de leur incompréhension d’Amoris lætitia, quatre ont aujourd’hui décidé de rendre publiques les questions qu’ils lui ont posées formellement et auxquelles il leur a fait savoir qu’il ne répondrait pas.
On sait que l’exhortation post-synodale sur la famille a causé la plus importante commotion ecclésiale ayant ébranlé l’Eglise depuis le dernier concile, son chapitre VIII, selon le sens apparent des mots, exposant que, dans certains cas de « remariages » après divorce, les actes qualifiés de fornication et l’adultère pouvaient n’être pas des péchés graves, ou même être considérés comme répondant à la volonté de Dieu.
Innombrables ont été les réactions dans le monde ecclésiastique (voir par exemple notre article : « Quelle est la critique exacte de 45 théologiens envers Amoris Laetitia ? ». Tous cependant gardaient les yeux fixés sur les cardinaux qui avaient clairement manifesté leur opposition préalable à cette mise en question de la doctrine du mariage – et par voie de conséquence de la pénitence et de l’eucharistie – à l’occasion des deux derniers synodes : Caffarra, Cordes, Eijk, Ruini, Sarah, Urosa Savino, Cleemis, Duka, Meisner, Pell, Rouco Valera, Burke, Brandmüller, etc. Ces cardinaux qui signèrent Demeurer dans la vérité du Christ (Artège, 2014), ceux qui collaborèrent à Mariage et famille (Artège, 2015), les cardinaux et évêques d’Afrique co-auteurs de L’Afrique, nouvelle patrie du Christ (Ignatius Press, 2015), Onaiyekan, Ouedraogo, Souraphiel, Tumi, Sarr, Kleda, Kutwa, Arinze, mais aussi le cardinal Antonelli, ancien Président du Conseil pour la Famille, dans Crisi del matrimonio ed eucaristia, et d’autres encore dans des prises de position et interventions diverses.
À l'occasion du 500e anniversaire de la révolution luthérienne, Raymond de Souza, KM, s'exprime sur sa nature et ses conséquences : la fragmentation du christianisme en milliers de sectes avec des croyances différentes dans une cacophonie de doctrines.
Un an après la publication de Dieu ou rien qui l’a fait connaître du grand public, le cardinal Robert Sarah publie un deuxième ouvrage de ce type. À nouveau, il s’agit d’entretiens avec l’écrivain Nicolas Diat, mais aussi, dans un chapitre surprenant et qui contient en lui quelque chose d’inédit, d’un livre à trois voix puisque s’y ajoute celle de Dom Dysmas de Lassus, le ministre général du monastère de la Grande Chartreuse, un ordre monastique voué au silence.
Le silence est justement le thème qui traverse tout ce livre et, en lui-même, il s’agit bien d’un évènement. Quoi de plus humble pourtant qu’un tel sujet ? Quoi de moins actif (au moins, en apparence) que le silence, et donc de plus éloigné des besoins du jour, des causes urgentes, des plans d’action à mettre en œuvre, des décisions à prendre, des avis à donner, des commentaires à apporter, des précisions et ajustements à faire ?
Oui, répond en quelque sorte l’auteur. Tout cela est certainement important et, même, dans une certaine mesure, vraiment urgent. Mais tout cela sera vain si nous ne retournons pas à la racine de ce qui est nécessaire pour retrouver Dieu et, partant, pour accomplir ensuite tout ce qu’Il attend de nous.
On trouve là, bien sûr, un écho lointain des vieux débats sur la contemplation et sur l’action, les vertus passives et les vertus actives, le spirituel et le temporel. Mais ces débats anciens s’effectuaient dans le cadre de la chrétienté ou, tout du moins, dans un climat resté chrétien. La situation dans laquelle nous sommes plongés nous oblige à un retour beaucoup plus radical. Ici, plus de débats, de précisions théologiques ou de préférences spirituelles. C’est Dieu lui-même qu’il faut retrouver. C’est à Dieu qu’il faut faire à nouveau une place. Où le retrouver ? Dans le silence ! Comment lui faire une place ? En rétablissant le silence !
Un double mouvement
Tout au long de ce livre d’entretiens, il est donc constamment souligné que le silence n’est pas simplement une absence de bruit, ou qu’il débouche sur un vide tel que les spiritualités asiatiques le proposent. S’il exige de se taire, de contrôler les mouvements intérieurs de son imagination, le silence obéit à un double mouvement : se mettre en état d’accueillir et permettre à Dieu de se rendre présent à l’âme.
Un même double mouvement se retrouve dans le titre donné à ce nouveau livre : La force du silence. Contre la dictature du bruit. En lui-même, le silence contient donc quelque chose de positif et d’actif qui lui donne une force singulière. Mais il répond également à une violence permanente à laquelle nous sommes soumis constamment et contre laquelle le cardinal Sarah s’élève avec force. Cette « dictature du bruit », mal des sociétés contemporaines selon l’auteur, exige une véritable lutte. « Il est vital, explique ainsi le cardinal, de nous retirer au désert pour combattre la dictature d’un monde rempli d’idoles qui se gave de technique et de biens matériels, un monde dominé et manipulé par les médias, un monde qui fuit Dieu en se réfugiant dans le bruit. » (n. 103) Le programme est tracé et il est tracé clairement. Sans faux-fuyant, sans langue de buis et de contorsion mondaine.
À ce double mouvement du titre répond l’organisation même des chapitres du livre. Si le silence est abordé d’abord dans son opposition au bruit du monde (« Le silence contre le bruit du monde »), le silence divin est ensuite spécifié (« Dieu ne parle pas, mais sa voix est distincte ») avant que soient caractérisés les liens entre le silence et le sacré (« Le silence, le mystère et le sacré ») ou la place du silence face à ce grand mystère qu’est l’existence du mal (« Le silence de Dieu face au déchaînement du mal ») avant le trilogue qui s’est déroulé à la Grande Chartreuse et qui offre un superbe condensé de la place et du rôle du silence (« Comme un cri dans le désert – La rencontre de la Grande Chartreuse »).
Devant l’amplitude des thèmes abordés et, par moments, la fermeté du ton, on hésite quelque peu. S’agit-il d’un livre de spiritualité ? D’un livre de combat ? Très clairement, le cardinal Sarah offre au lecteur contemporain un livre de combat spirituel dans lequel il parle avec force et netteté en faveur de l’indispensable et de l’incontournable préalable à toute restauration de l’Église et de la société.
Une vaste conspiration
Dans La France contre les robots, livre magnifique et prémonitoire, Bernanos avait déjà tracé l’exact contour de la situation : « On ne comprend rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. » Ailleurs, dans le même livre, il précisait : « Dans sa lutte plus ou moins sournoise contre la vie intérieure, la civilisation des machines ne s’inspire, directement du moins, d’aucun plan idéologique, elle défend son principe essentiel, qui est celui de la primauté de l’action ». Et de fait, deux principes essentiels s’opposent et se livrent un combat sans merci au cœur même de l’homme et de la société. D’un côté, le monde moderne qui exalte entièrement la primauté de l’action et de l’autre, le christianisme qui s’appuie sur la primauté de la contemplation.
À plusieurs reprises, dans un langage viril dont nous avons été déshabitués à l’intérieur de l’Église, le cardinal Sarah souligne les conséquences de cet antagonisme. Par exemple : « le monde moderne transforme celui qui écoute en un être inférieur. Avec une funeste arrogance, la modernité exalte l’homme ivre d’images et de slogans bruyants, tuant l’homme intérieur. » (n. 26) Ailleurs, il écrit : « Dans les prisons lumineuses du monde moderne, l’homme s’éloigne de lui-même et de Dieu. Il est rivé à l’éphémère, de plus en plus loin de l’essentiel. » (n. 45)
Retour à l'essentiel
Depuis longtemps, un tel langage nous était devenu inconnu. S’il explique et développe au plan personnel, ecclésial et social l’importance et la nécessité du silence, ce livre entend nous ramener à l’essentiel. À Dieu lui-même, qui ne peut se rencontrer dans n’importe quelles conditions, et certainement pas dans une société qui amplifie constamment le bruit pour étouffer l’âme. Il faut le lire et le méditer et cette lecture et cette méditation seront d’autant plus facilitées que les réponses du cardinal Sarah sont numérotées comme autant de pensées dans lesquelles puiser. Le silence intérieur, le silence de l’oraison, le silence liturgique, le silence comme écrin de l’âme humaine, sont des biens à reconquérir et non des utopies sur lesquelles disserter. Nous, chrétiens, nous avons ce trésor à nous réapproprier. Un cardinal ouvre la voie ; à nous de creuser le sillon et de le rendre mille fois fécond.
« Daignez recevoir ma louange, Ô Vierge bénie ! Immaculée Conception, Reine du Ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très aimante, à qui Dieu voulut confier l'ordre de la miséricorde, je me prosterne devant Vous, moi, N... , pauvre pécheur que je suis, je vous supplie humblement d'accepter mon être tout entier comme votre bien et votre propriété et d'agir en moi et en toutes les facultés de mon âme et de mon corps en toute ma vie, ma mort et mon éternité, comme il Vous plaira. Disposez de moi comme Vous le désirez pour réaliser ce qui est écrit de Vous : "Elle écrasera la tête du serpent " et encore : "Vous seule vaincrez les hérésies dans le monde entier". Qu'en vos mains toutes pures et si riches de miséricorde, je sois un instrument docile, pour Vous faire connaître et aimer de tant d'âmes tièdes ou égarées. Ainsi s'étendra le Règne du divin Cœur de Jésus. En vérité, là seulement où vous venez, s'obtient la grâce de la conversion et de la sanctification des âmes, parce que toutes les grâces jaillissent du divin Cœur de Jésus et s'écoulent sur nous en passant par vos mains maternelles. »
Samedi 13 août : de 16 à 19h, veillée de prière à Notre-Dame. A 17h, procession dans les rues du quartier en l'honneur de Notre-Dame de Fatima. Adresse : Prieuré Sainte-Madeleine, Avenue de Jette 225, 1090 Jette
Dimanche 14 août : à 20h, procession aux flambeaux en l'honneur de l'Assomption de Notre-Dame vers la Grotte Notre-Dame de Lourdes (Jette). Adresse : Départ de l'église Notre-Dame de Lourdes, Avenue Charles Woeste, 1090 Jette.
Lundi 15 août : Assomption de Notre-Dame. Messes aux heures du dimanche au prieuré Sainte-Madeleine. À 15h Chapelet médité et adoration à la Grotte Notre-Dame de Lourdes.