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10/02/2016

Carême: conseils du Cardinal Mercier au sujet de la mortification chrétienne

 

 

 > "De la mortification chrétienne", Brefs et simples conseils du Cardinal Mercier

05/02/2016

Cardinal Robert Sarah : la crise actuelle est une crise de la foi

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Par le père Gerald E. Murray | jeudi 21 janvier 2016

L’ouvrage Dieu ou rien, un long entretien du cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, avec le journaliste français Nicolas Diat est l’un des textes les plus revigorants récemment publiés. Je ne saurais trop faire l’éloge de ce livre. Il en émane la sagesse, la perspicacité et la foi profonde d’un serviteur de l’Église vraiment dévoué. C’est aussi un témoignage prophétique de la vérité. Le cardinal Sarah analyse la racine des maux dont souffre le monde actuel et propose le remède immuable de l’Église : la foi en Dieu telle que révélée par Son fils Jésus-Christ. Chemin faisant, il reproche aux membres du clergé et aux fidèles toutes les occasions où leur soumission à l’esprit du monde a beaucoup nui à l’Église. Le pape saint Pie X ayant été invité, après son élection, à définir le programme de son pontificat, désigna un crucifix et répondit « voilà mon programme ». Dans la même veine, à la question concernant la situation actuelle (« Est-ce une crise de l’Église ou une « crise de Dieu » ? »), le cardinal Sarah répond : « Contrairement à ce que nous pouvons considérer, la plus grande difficulté que rencontrent les hommes n’est pas de croire ce que l’Église enseigne sur le plan moral ; le plus dur pour le monde post-moderne est de croire en Dieu et en Son fils unique ».

Le problème fondamental de la société occidentale – et de l’Église – se ramène à des degrés divers de non-croyance en Dieu et en Sa Révélation. Cette incroyance va de l’athéisme (théorique et pratique) à l’agnosticisme (fruit souvent de l’ignorance, de la paresse ou de l’aveuglement spirituel) à un catholicisme très sélectif. Quand nous n’adhérons pas sans réserve au Christ et à son enseignement, nous sommes livrés à nous-mêmes – perspective peu réjouissante.

Le cardinal Sarah déclare : « Si le lien entre Dieu et les chrétiens s’affadit, l’Église devient une simple structure humaine, une société parmi d’autres. Dès lors, l’Église se banalise ; elle se mondanise et se corrompt jusqu’à perdre sa nature originelle. En fait, sans Dieu nous créons une Église à notre image, pour nos petits besoins, nos envies ou nos dégoûts. La mode s’empare de l’Église, et l’illusion du sacré devient périssable, une forme de médication périmée ».

Réfléchissez à des incidents remarquables comme le récent éloge funèbre de David Bowie dans l’Osservatore Romano. Éloge qui avait déjà comme précédent celui de Michael Jackson et fait suite à l’utilisation récente de la basilique Saint Pierre comme écran géant pour la projection d’images profanes. Et fait encore plus important, la Foi a été banalisée par la campagne tendant à autoriser les divorcés remariés à recevoir la sainte communion. Répéter les paroles du Seigneur « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère » (Luc 16,18) est considéré comme un acte dur, peu charitable et morose.

Accorder le droit de recevoir la sainte communion à des personnes vivant dans un second mariage invalide est considéré par les novateurs comme un acte de justice – une façon de cesser d’exclure injustement ces personnes de la communauté des fidèles, de les exposer à une honte imméritée et de frustrer leur louable désir d’être nourris par le Seigneur. Les novateurs stigmatisent et tournent en dérision 2000 ans d’enseignement catholique en y voyant une lecture démodée, rigoriste et fondamentaliste des paroles du Seigneur. Cette intransigeance, selon eux, empêche l’Église de mettre en pratique « l’intention réelle » du Seigneur qui est que quiconque souhaite recevoir la sainte communion soit invité à participer au banquet de Son Corps et de Son Sang. Mais les paroles du Seigneur sont claires et ont été fidèlement appliquées dans la vie de l’Église depuis le commencement. Elles ne sauraient être rejetées sans saper la force obligatoire de tout ce qu’Il a dit par ailleurs. La campagne visant à permettre aux divorcés et aux remariés de recevoir la sainte communion est une corruption, transformant l’Église en un club sentimental ne prêchant et ne respectant que certaines parties des messages du Seigneur.

Voici la nouvelle directive : si nous trouvons dans l’Evangile quelque chose qui offense nos nouvelles sensibilités, n’en tenons pas compte et récrivons l’enseignement de l’Église en changeant ses pratiques sacramentelles. Pour calmer tout le monde, affirmons que la doctrine demeure inchangée. Nous ne le croyons pas réellement, bien sûr, mais c’est le camouflage nécessaire de l’innovation doctrinale révolutionnaire jusqu’à ce que nous puissions rejeter ce faux-semblant. Alors nous pourrons simplement annoncer que ce qui pour certains semblait être autrefois la signification de l’enseignement du Christ a pris à présent un sens tout à fait différent, grâce au don des « voix prophétiques de notre époque ».

Comment en sommes-nous arrivés là ? Le cardinal Sarah répond à la question : « Les sociétés occidentales s’organisent et vivent comme si Dieu n’existait pas. Les chrétiens eux-mêmes, dans de nombreuses occasions, se sont installés dans une apostasie silencieuse ». La nature sacrée des sacrements a été diluée dans un humanisme qui conçoit l’Église comme une dispensatrice de confort et de consolation aux personnes et comme un défenseur de la solidarité de groupe et de l’action sociale.

Selon ce concept, refuser la sainte communion à quiconque souhaite la recevoir est intolérable. N’avons-nous pas affaire à une apostasie silencieuse quand certains hommes d’Église nous disent qu’il ne faut pas empêcher qui que ce soit de communier indignement au Corps et au Sang du Seigneur en rappelant aux fidèles les paroles mêmes du Seigneur ?

Notre culture occidentale délétère est instinctivement hostile à des vérités qui s’opposent à la révolution sexuelle. L’Église, elle, a la mission de proclamer la vérité concernant le mariage enseignée par notre Seigneur et de ne pas rejeter cet enseignement afin de se conformer au monde. Le cardinal Sarah met de nouveau en plein dans le mille en disant : « L’Église proclame la Parole de Dieu et célèbre les sacrements dans le monde. Elle doit le faire avec la plus grande honnêteté, une authentique rigueur et un respect miséricordieux des souffrances de l’humanité qu’elle a le devoir de mener vers la « splendeur de la vérité », pour reprendre les premiers mots d’une encyclique de saint Jean-Paul II. »

Comme le disent les Français « Ainsi soit-il », c’est-à-dire Amen.

Samedi 16 janvier 2016

Le père Gerald E. Murray (J.C.D.) est le curé de Holy Family Church (New York, N.Y.) et docteur en droit canon.

Source : The Catholic Thing / France catholique
Photo : Creative Commons

Cardinal Robert Sarah : «Dieu ou rien – Une conversation sur la foi», avec Nicolas Diat.

Fabrice Hadjadj : Changer le monde ? Action et contemplation.

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Qu'est-ce que prendre une initiative personnelle pour changer le monde ?

Conférence de Fabrice Hadjadj, professeur agrégé de philosophie

 

Dans cette conférence, Fabrice Hadjadj rappelle que pour combattre la destruction de la famille, il est nécessaire qu'il y ait de bons époux et de bons pères et mères de famille. Ce rappel mérite d'être complété par les propos du Père Horowitz au cours d'une conférence sur la théorie du genre:

 

Conférence de Fabrice Hadjadj : Courant pour une écologie humaine

Image : Espérance Nouvelle

Euthanasie: un cas d'abus grave pourrait mener à une révision de la loi belge

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CB | Le Vif | Belga | 03-02-2016 | Rapporté par Belgicatho

Le partenaire chrétien-démocrate (CD&V) de la majorité fédérale souhaite une révision de la loi sur l'euthanasie. La législation actuelle ne prévoit pas de barrières suffisantes pour des "cas extrêmes", a réagi le sénateur Steven Vanackere, chef de groupe CD&V, suite à un reportage diffusé dans l'émission flamande Terzake (VRT) à propos de l'amateurisme de l'euthanasie, selon les dires de ses proches.

L'euthanasie de Tine Nys, 38 ans, a été approuvée il y a cinq ans sur base de souffrances psychiques, liées à une séparation. Selon ses soeurs, Tine a pris conseil auprès de trois médecins qui n'ont pas échangé d'informations entre eux. Tine ne bénéficiait plus d'un suivi psychiatrique depuis 15 ans. Les soeurs dénoncent l'amateurisme de l'euthanasie qui a été pratiquée. 

Selon elles, Tine ne souffrait pas d'une maladie psychique incurable. Deux mois avant son décès, les médecins avaient posé un diagnostic d'autisme. Les soeurs estiment que les médecins sont passés trop rapidement à l'euthanasie et déplorent qu'ils n'aient pas proposé d'autres traitements. 

Interrogées par la VRT, elles qualifient le médecin qui a pratiqué l'euthanasie de "nonchalant". Ce dernier aurait en effet comparé l'euthanasie de Tine à une "injection létale administrée à un animal domestique favori pour mettre fin à ses souffrances". 

Le médecin aurait également négligé d'apporter le matériel nécessaire et à moment donné la perfusion serait même tombée sur le visage de la mourante. "Tremblant, mon père a dû tenir la seringue, parce que le médecin n'avait pas pensé prendre des pansements" explique une des soeurs de Tine. Et comble de la perversion, estiment les soeurs, après le décès, le médecin a demandé aux parents d'écouter le coeur de leur fille à l'aide de stéthoscope, afin de les assurer qu'elle était bien morte". 

Il est absolument nécessaire d'évaluer la loi 

Aussi pour le CD&V, qui n'a pas soutenu la législation, une évaluation de la loi est-elle "absolument" nécessaire. "Il y a beaucoup de manquements dans la loi, ce qui signifie que ceux qui font preuve de négligence connaissent la protection de cette loi", a clarifié M. Vanackere sur Radio 1. La loi prescrit que trois médecins doivent être consultés, mais ne reconnaît pas, selon lui, la nécessité d'un suivi à plus long terme. Le libéral Jean-Jacques De Gucht (Open Vld), partisan de la loi, se dit prêt à ouvrir le débat. "Mais les barrières que nous avons prévues existent", avance-t-il. "Trois médecins professionnels doivent, en leur âme et conscience, poser le diagnostic que le patient n'est plus en mesure d'être traité et c'est toujours le patient lui-même qui décide." 

Le sp.a estime pour sa part que la législation laisse aussi place "à trop d'incertitudes", et souhaite les diminuer autant que possible. Mais "le droit à l'euthanasie pour des souffrances psychiques doit demeurer", souligne la députée Karin Jiroflée. La socialiste pense se tourner vers la commission d'évaluation qui peut enquêter sur des problèmes et transmettre les dossiers problématiques au Parquet. 

M. Vanackere s'interroge pour sa part sur la commission d'évaluation. "Je pense que nous avons établi une commission qui est trop juge et partie et n'est pas suffisamment indépendante", estime le chrétien-démocrate dans une antienne chère à son parti. Il insiste sur le fait que la commission d'évaluation doit se pencher sur le suivi des procédures pour une décision, et pas sur l'octroi concret de l'euthanasie.

 

Source :  Un témoignage glaçant pousse le CD&V à demander une révision de la loi sur l'euthanasie

Photo : VRT

28/01/2016

La naissance du pèlerinage des pères de famille à Cotignac

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Quand Marie agit, elle le fait bien : à partir du vœu d’un père de famille qui voulait remercier pour l’heureuse issue d’une grossesse préoccupante, et du renouvellement de la démarche sans planification, sans publicité et sans bruit, Cotignac est maintenant devenu un lieu majeur pour les familles de France.

Le pèlerinage des pères de famille c’est, en 1976, l’histoire d’un père de famille dont l’épouse vit une grossesse difficile et des moments d’inquiétude : les médecins évoquent des perspectives préoccupantes au terme de la grossesse de sa femme. Ils ont tous deux entendu parler de Cotignac et y font une ‘excursion’ à la fin de l’hiver. Sur la route du retour, le jeune père fait à sa femme la promesse de retourner à pied à Cotignac depuis Aix-en-Provence … si tout se passe bien ! Pense-t-il à un ‘pèlerinage’ ? Même pas ! Or, en juin de l’année suivante, la naissance d’Emmanuelle se déroule merveilleusement. Les parents sont comblés. Le jeune père pense à respecter sa promesse.

La naissance de ce pèlerinage est aussi l’histoire d’une amitié : un de ses amis, plus jeune, pas marié, propose de l’accompagner. Ils partent d’Aix, vers l’est, sans bien savoir par où ils vont passer. Nous sommes en juillet 1976 ; une grande période de canicule dans toutes les mémoires

Que se passe-t-il au cours de ce pèlerinage ? Ils marchent et ils discutent.

Au bout d’un moment, l’ami sort son chapelet : « Tu as toujours ton chapelet avec toi ? ». Et ils se mettent à prier. Tout simple : le plus jeune commente les mystères et ils égrènent le chapelet ensemble. Et puis le père de famille accepte de commenter à son tour. Il commence alors le bel apprentissage de la méditation et de la contemplation. […]

Le deuxième jour, en fin d’après-midi, ils passent tout près de Saint-Joseph… sans soupçonner la présence du monastère, alors en cours de restauration. Ils n’ont qu’une carte Michelin ! Puis ils arrivent à Notre-Dame de Grâces. L’épouse de celui qui est marié les attend depuis de longues heures, avec dans un couffin, Emmanuelle qui a six semaines. C’est le premier « bébé Cotignac » version contemporaine.

Qu’importe : ils se sont jetés aux pieds de Marie, exténués et éperdus de bonheur au bout de cette expérience si forte tant sur le plan physique que spirituel.

L’histoire aurait pu finir là. Eh bien non !

L’année suivante, le père de famille retourne à Cotignac avec cette fois un autre ami. Et l’année suivante, ils sont à présent un petit groupe de cinq ou six, mariés ou en projet de mariage. Naturellement, explicitement, ce pèlerinage est dès le début celui de pères de famille. Ils viennent rendre grâce et confier leur famille à Marie et Joseph. Ils confient aussi leurs soucis : santé, travail, désir d’enfant, cancer, enfant en perdition, chômage qui dure, épouse partie, conflits familiaux, … la liste est longue de ce qu’ils portent et dont ils parlent en cours de route, qu’ils échangent entre eux, qu’ils présentent à Dieu en offrant fatigue, chaleur et ampoules de la route.

Et c’est parti ! Chaque année un groupe d’une dizaine de pères de famille part d’Aix. Pas plus, pas moins. La formule est simple : ils marchent, ils parlent, ils prient, ils s’exercent à animer le chapelet, les méditations, les contemplations, ils se perdent parce qu’aucun d’eux ne prend le temps de repérer le chemin à l’avance. Le dimanche matin, ils sont accueillis à Saint-Joseph où une communauté de bénédictines arrivant de Médéa, en Algérie, s’est installée depuis 1977.

En 1982, une belle surprise attend les pèlerins à Notre Dame de Grâce. Ils sont accueillis par une communauté des Frères de Saint-Jean à qui a été confié le sanctuaire. La première rencontre avec les Frères de Saint-Jean est une découverte réciproque. « Vous ne pouvez pas garder cela pour vous », nous dit Benoît-Marie. Mais les pèlerins résistent : « Nous sommes des pères de famille, pas des employés de la Pastorale des pèlerinages du diocèse ! » Cela n’est pas négociable. Pourtant, dès l’année suivante, un troisième groupe rejoint Cotignac : des amis de Benoit Marie, de Cuges-les-Pins, dans les Bouches-du-Rhône.

Au cours des années suivantes, le groupe initial d’Aix-en-Provence ne cesse de grossir.

Ce n’est plus un groupe mais un troupeau. En même temps, d’autres groupes (Alpes Maritimes, Vaucluse) se sont constitués. Il faut se rendre à l’évidence. Les pèlerins du début comprennent que ce qui est devenu le « Pèlerinage en Provence des Pères de Famille » ne leur appartient pas. Marie a tranché. Ils choisissent de se séparer et au cours des années suivantes, de plus en plus de petits groupes partent de différents coins de Provence pour se retrouver le samedi soir à Cotignac.

Benoit Marie (encore lui !) dit sa préoccupation de voir le pèlerinage conduit et animé par des prêtres. Nouveau refus catégorique ! Dur-dur d’être prieur à Notre Dame ! « Nous sommes des pères de famille, pas des organisateurs de pèlerinage. On dit à nos amis de venir à Cotignac, passer deux jours sympas, entre copains, dans la nature. On sait qu’ils ont des soucis de famille ou de bébé et on leur dit qu’on veut les partager avec eux. On leur dit aussi qu’au bout de la route il y a Marie… Par contre qu’un prêtre marche avec nous, ça c’est génial : il serait en « voiture balai spi » et accueillerait chacun, cœur à cœur pour lui dire qu’il est aimé de Dieu » lui répond-on. Benoit-Marie, dubitatif, laisse tomber ses idées d’organisation par les prêtres et décide d’accompagner un groupe l’année suivante. A l’arrivée, il est convaincu : « Mon rôle est d’accueillir, de recueillir, de donner le pardon de Dieu. »

La formule est lancée.

Combien de pères de famille, éloignés de l’Église, de Dieu, qui, cheminant vers Cotignac, décident au cours de la marche d’aller parler un instant avec le prêtre … ? Combien de confessions, combien de grâces de conversion reçues ? Le pèlerinage des pères de famille est né à l’aube du pontificat de Jean Paul II. Il permet à des pères de famille d’origines diverses de marcher ensemble : traditionalistes et progressistes, riches et pauvres, croyants et incroyants, malades et en bonne santé, chefs d’entreprise et ouvriers, … Leur lien : être père de famille. Point ! Cet apostolat entre pères de famille permet l’évangélisation des pèlerins. Sur les routes de Cotignac, Marie fait leur éducation. Ils découvrent d’abord l’amour, l’amitié et le partage entre les membres de leur groupe. Puis ils découvrent qu’ils peuvent aimer davantage leur épouse, leurs enfants, leurs collègues de travail, … Par la prière, les chants, les méditations, l’adoration, la confession, ils découvrent la civilisation de l’amour [le règne du Christ Roi et de Marie Reine, NdEspN].

En quelques années, sans que ni Mgr Barthe, évêque en 1976 de Fréjus-Toulon, ni ses successeurs Mgr Madec et Mgr Rey, ni le Père Marie Dominique Philippe, fondateur des Frères de Saint Jean, ni la supérieure des Sœurs bénédictines de Médéa ne l’aient imaginé, Cotignac va jouer un rôle majeur en France pour les familles.

Quand Marie agit, elle le fait bien.

En quelques années les pères de famille dépassent le nombre de cinq cent. Et pourtant, ce pèlerinage n’a jamais fait l’objet, à ses débuts, de la moindre publicité dans aucun service des pèlerinages d’aucun diocèse. Il n’a jamais été un pèlerinage officiel ou labellisé. Il n’a reçu aucun soutien. A part l’évêque du Var qui vient régulièrement, le premier évêque qui y ait participé est monseigneur Billé, alors archevêque d’Aix. C’était en 1998. Il a été séduit par la formule et s’est étonné d’une si grande vivacité alors même qu’aucune reconnaissance n’existe.

Depuis 2011, les pères de famille ne sont jamais moins de 1200 à Cotignac.

Le lieu se révélant trop petit pour accueillir davantage de personnes, de nombreux autres pèlerinages de pères « selon l’esprit de Cotignac » sont organisés un peu partout en France. Actuellement une vingtaine : à Vézelay, en Auvergne, dans les Pyrénées, en Bretagne, en Dauphiné, en Normandie … jusqu’à l’Ile de La Réunion … partout des pères de famille marchent, chantent, partagent, prient et se convertissent.

En 1985, les mères de famille, un peu furieuses de ne pas pouvoir marcher avec leurs hommes, décident d’organiser leur propre pèlerinage.

Sourires et propos moqueurs des pères de famille. Elles partent à 5 d’Aix-en-Provence. En trois ans elles sont plus nombreuses que les pères de famille. Petit clin d’œil de Marie : comme au tombeau, elles sont les premières !

Et pourquoi les pères d’un côté, les mères de l’autre ? Allons-y aussi pour les familles. Puis, quelques années plus tard pour les célibataires, puis les collégiens, puis le pèlerinage pour la Vie …

Chaque pèlerin qui vient à Cotignac, c’est une conversion. Chaque conversion d’un père ou d’une mère c’est la conversion ou le début de conversion d’une famille. Alors, de plus en plus de pères et de mères de familles viennent à Marie. De plus en plus de familles reviennent à Marie et à Jésus.

Tout cela, sans plan marketing, sans campagne de presse. Marie, seulement Marie !

Jean-Louis Bouzereau, Pierre Chazerans et l’équipe des organisateurs

 

Image: Étape priante d’un des très nombreux groupes du pèlerinage des pères de famille de juillet 2015
Source: Cotignac 500 via Le Salon Beige

27/01/2016

Prière des futurs parents : une aide pour les couples en espérance d’enfants

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La prière des futurs parents est un groupe de prière à distance (chacun prie chez soi) mais en union de prière avec les autres membres du groupe, une fois par semaine le jeudi soir. Nous prions à travers l’intercession et la vie d’un saint, différent chaque semaine. Le groupe existe depuis un an. Il est composé de couples du monde entier. Il concerne tous les couples en espérance d’enfants, ceux qui ont déjà accepté de ne pas pouvoir en avoir, et ceux qui sont en démarche d’adoption.

L’OBJECTIF EST DE TRANSFORMER LA SOUFFRANCE DE L’ATTENTE OU DU VIDE RESSENTI, EN JOIE FÉCONDE POUR LE MONDE.

Le groupe se met sous le patronage des saints, avec à sa tête la Vierge Marie, afin de garder une ferme espérance en Dieu et s’abandonner à Sa volonté. Il s’agit de soutenir nos cœurs blessés, par la prière partagée avec des couples dans la même situation.

> Prière des futurs parents

Depuis un an, une vingtaine de couples se sont inscrits à la prière. Certains sont partis car des grossesses ont été annoncées (certaines relèveraient du miracle).
Nous avons au fil du temps étoffé le groupe d’un site internet qui relaie des infos concernant les pèlerinages pour les couples en espérances d’enfant, les vies des saints, des catéchèses de l’Église catholique, et la possibilité de confier une intention de prière dans des communautés religieuses avec lesquelles nous sommes associés. Les couples sont heureux de la formule et des méditations.

> Prière des futurs parents sur le site du diocèse de Séez

 

Image du haut : fresque peinte par Giotto di Bondone, La rencontre de Sainte Anne et Saint Joachim à la porte dorée, 1305, détail.

 

21:30 Publié dans Famille | Tags : prière | Lien permanent | Commentaires (0)

26/01/2016

Causerie de bistrot : Maximilien Kolbe et la Milice de l’Immaculée

Causeries de bistrot,Maximilien Kolbe,Milice de l'Immaculée

 

 

Causerie du Père Kurt sur Maximilien Kolbe et la Milicie de l’Immaculée, dans un bistrot proche de l’église Sainte-Catherine à Bruxelles.
Rajmund Kolbe est né le 7 janvier 1894 du mariage de Jules et Marianna Kolbe, deux tisserands polonais et tertiaires franciscains. Entré chez les Franciscains conventuels en 1907, il prend le nom de Maximilien Marie. Il meurt le 14 août 1941 d’une injection de phénol dans le bras, au camp de concentration d’Auschwitz.

 

Erratum de l’enregistrement : transcendante, c’est-à-dire dont la cause est extérieure et supérieure, et non immanente, c’est-à-dire ayant son principe en soi-même.

« Je ne crains pas la mort, nous disait-il souvent, je ne crains que le péché ». Et il nous exhortait à ne nous attacher qu’au salut de nos âmes.
« Si vous veillez avant tout à ne pas pécher, si vous priez le Christ et si vous implorez la Vierge Marie, vous connaîtrez la paix » ne cessait-il de nous répéter, et il nous désignait le Christ comme le seul soutien, le seul recours possible.
Lui-même, nous le constations régulièrement, avait remis sa vie entre les mains de Dieu. Entièrement abandonné à sa Volonté, aimant par-dessus tout le Seigneur Jésus et Notre-Dame, il arrivait à faire passer cet amour en nous. On aurait dit que, par instants, une force transcendante émanait de lui et lorsqu’il nous parlait de Dieu, il donnait l’impression de ne plus appartenir à cette terre.
J’ai connu beaucoup de prêtres mais aucun dont la foi en Dieu fût si profonde et si indestructible. Je l’appelle « l’apôtre d’AUSCHWITZ », parce qu’il consacrait tous ses moments de liberté à nous aider. Il nous faisait prier et il nous confessait, il parlait beaucoup avec nous aussi. Après chaque confession, j’avais l’âme plus sereine et je voyais le monde différemment.

Témoignage d’un camarade prisonnier

 

Photo : Espérance Nouvelle 2016
Enregistrement: Espérance Nouvelle 2016

 

25/01/2016

Comment recevoir Jésus-Christ réellement présent dans chaque hostie? Entretien avec Mgr Athanasius Schneider

Athanasius Schneider, Mgr Schneider

Comment recevoir Jésus-Christ réellement présent dans chaque hostie? 

Entretien avec Mgr Athanisus Schneider, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan.

Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté

Pourquoi le mode de réception de la communion est très important ? 

Le mode de distribution de la communion ne doit pas être considéré comme secondaire. Avoir la foi en la réalité de la sainte communion c’est croire en laprésence réelle substantielle de notre Sauveur Jésus-Christ avec toute Sa divinité dans une petite hostie.
Dieu S’est incarné et l’Eucharistie est l’expression la plus grande de l’Incarnation de Dieu. Nous devons prendre très au sérieux la présence de notre Dieu incarné dans le mystère eucharistique, et pour cette raison D c’est une conséquence logique D je dois traiter notre Dieu incarné d’un mode qui est digne de la divinité de Dieu. 

Quelles sont les 4 raisons qui militent pour un retour à la communion sur les lèvres? 

  1. C’est une exigence de notre foi catholique : traiter Notre-Seigneur, Sa présence réelle avec une correspondance avec notre foi catholique, une correspondance entre la foi et le geste, le rite extérieur. C’est une exigence nécessaire. La manière de traiter Notre-Seigneur, la sainte communion, a aussi une influence très forte dans ma foi. Si je traite la sainte hostie comme un biscuit, un bonbon, avec le temps, ma foi change et ma psychologie change aussi avec moi.
  2. Nous devons avoir un mode extérieur très respectueux, très sacré, clairement différent, du mode pour prendre de la nourriture ordinaire. 
  3. Personne ne peut nier que pendant la distribution de la communion directement dans la main, il y a une perte très grande de parcelles eucharistiques qui tombent puis sont écrasées sous les pieds, c’est un fait réel. Personne ne peut nier, c’est un fait évident et horriblement grave.
  4. L’autre aspect est le vol d’hosties consacrées. Il y a aujourd’hui dans le monde presque un business de vols d’hosties sacrées. Et ce mode de prendre la communion dans la main facilite ce vol d’hosties sacrées. Comment pouvons-nous être tellement négligents avec cette réalité. Beaucoup de personnes protègent bien leur trésor, leur maison, leur argent et tous leurs biens, mais NotreDSeigneur a moins de valeur que le trésor le plus grand de leur vie. Il n’est pas protégé suffisamment et c’est très grave le vol d’hosties, pour commettre des actes de blasphème, des actes sataniques, etc.

Certaines personnes justifient la communion dans la main en expliquant qu’elle existait déjà dans les premiers temps de l’Eglise ? 

Dans les premiers siècles, la sainte communion était reçue dans la main mais d’une façon différente. Il n’était pas permis de toucher avec les doigts la sainte communion et elle était reçue seulement dans la main droite et puis le fidèle devait faire une inclination profonde et prendre directement avec la bouche la sainte communion, puis purifier sa paume avec la langue pour éviter la perte de parcelles eucharistiques. Avant, la paume de la main était purifiée et la main était lavée. Il n’y avait pas ce geste comme pour de la nourriture ordinaire : je prends avec deux doigts un bonbon, un biscuit que je mets moi-même dans ma bouche.

Les dames ne recevaient pas la sainte communion directement sur la main mais sur une espèce de linge blanc, appelé « dominical » ou « corporal ». Les dames recevaient avec inclination dans la bouche la sainte

Dans ces temps anciens, le fidèle ne recevait pas la sainte communion souvent, une fois ou deux par an. Quand on fait un rite très rare, on le fait avec plus de révérence, de respect. Aujourd’hui, tout le monde reçoit la communion chaque dimanche, c’est bon mais souvent sans la préparation nécessaire, spirituelle, et puis aussi psychologique, extérieure. Le mode de communion dans la main facilite cette négligence psychologique. 

Puis l’Eglise a décidé de donner la sainte communion directement dans la bouche parce qu’elle avait reconnu que ce mode est plus sûr, plus clair, plus sûr, spécialement pour éviter la perte des parcelles. Après quelques siècles, au moyen0âge, l’Eglise a encouragé de recevoir la sainte communion même à genoux.Donc nous pouvons observer cette évolution très organique guidée par le Saint Esprit.

La communion dans la main a été introduite il y a 40 ans environ. Maintenant nous pouvons observer les conséquences dans la communion de la main, cette diminution du respect extérieur, la perte en même temps de la foi intégrale catholique, de la présence réelle et aussi de la transsubstantiation. Ce mode moderne n’a jamais existé dans l’histoire de l’Eglise, de prendre de la main gauche et prendre avec ses propres doigts et de mettre dans sa bouche soiDmême. C’est une espèce d’auto-communion. Cela n’avait jamais existé ! Ce mode a été inventé, pratiqué par les communautés calvinistes. Déclarer que ce mode est de l’Eglise ancienne, c’est faux, c’est une

Pourquoi le mode de réception de la communion est pour vous à l’origine de la crise de l’Église ?

Parce que la Sainte Eucharistie est le cœur de l’Eglise. L’Eglise est édifiée continuellement à partir de l’Eucharistie. La situation de la santé spirituelle de l’Eglise aujourd’hui est très grave, est très faible, à cause du cœur de l’Eglise et l’Eucharistie est traitée d’un mode horriblement indigne.
Nous devons prier pour cette intention que le SaintDEsprit illumine le pape de nous donner une mesure, un décret très clair de protéger NotreDSeigneur. Si nous prenons au sérieux Notre-Seigneur incarné, Notre-Seigneur eucharistique, il y aura un vrai renouvellement, une vraie Pentecôte de l’église, des nouveaux fruits du Saint Esprit.

Bibliographie – Pour aller plus loin : 

– « Corpus Christi » – Mgr

– « Mediator Dei » – « Sur la sainte Liturgie » D Pie XII – 20 novembre 1947 D Editions Tequi

– « La communion sur la langue, une pratique qui s’impose ! » – Père Paul Cocard – Editions DMM

 

Source: Notre-Dame de Chrétienté

 

> Traduction de l’entretien en espagnol – Leer en español

 

Rendre témoignage à la vérité : l’homélie de Mgr Athanasius Schneider à Bruxelles, en français

Athanasius Schneider, Mgr Schneider

Sermon en français de Monseigneur Athanasius Schneider, évêque d’Asie centrale, prononcé au cours de la Messe pontificale au faldistoire qu’il a célébrée le dimanche 17 janvier 2016 en l’église Saints-Jean-et-Étienne aux Minimes, à Bruxelles, à l’invitation de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

 

Photo: Espérance Nouvelle 2016
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« Le trésor divin de l’Eucharistie » : la conférence de Mgr Athanasius Schneider à Bruxelles, en français

Athanasius Schneider, Mgr Schneider

Conférence de Monseigneur Athanasius Schneider à Bruxelles, samedi 16 janvier 2016.

Mgr Athanasius Schneider est un évêque auxiliaire d’Asie centrale connu pour avoir écrit le célèbre livre « Dominus est » sur l’amour de l’Eucharistie et la réception respectueuse de la sainte communion, traduit en plusieurs langues et publié par la Libreria Editrice Vaticana sur décision du Pape Benoît XVI.

La conférence s’est tenue à la Maison Saint-Paul, apostolat de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre à Bruxelles.

 

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