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08/12/2016

Le Pape François a limogé tous les membres de l'Académie Pontificale pour la Vie

 

Une nouvelle information sur la réorganisation du Saint-Siège nous parvient d’Allemagne où le site Katholisches.info, dirigé par Giuseppe Nardi, annonce que le 18 Novembre, la veille du Consistoire, le Pape François a décidé de réécrire les statuts de l’Académie Pontificale pour la Vie de façon à revoir essentiellement toute son organisation. Voici un commentaire publié par Maike Hickson sur le site américain onepeterfive.

S’appuyant sur un rapport publié le 5 novembre 2016 par la version allemande de Radio Vatican, Nardi a publié les nouveaux statuts de l’Académie. L’archevêque Vincenzo Paglia avait été nommé nouveau président de ce Dicastère en août 2016, ce qui en soi avait déjà marqué un changement de direction pour l’Académie. Maintenant, comme le signale Nardi, avec ces nouveaux statuts, tous les membres actuels seront limogés et sera mis en place un nouveau groupe d’un maximum de 70 membres. 

Comme le disent les nouveaux statuts, ces nouveaux membres seront nommés indépendamment de leur orientation religieuse :

« § 5 – Instructions et normes pour les membres

a) Les académiciens sont choisis, sans aucune discrimination religieuse, parmi les ecclésiastiques, les religieux et les laïcs bien connus de diverses nationalités, qui sont experts dans les disciplines relatives à la vie humaine … »

Les nouvelles règles stipulent que les membres seront reconfirmés tous les cinq ans, ce qui signifie que les membres à vie de l’Académie devront être reconfirmés. Les nouvelles règles entreront en vigueur le 1er janvier 2017. Selon Nardi, la révision des statuts apporte trois changements : « la purge de tous les membres de l’Académie, l’élimination du serment [Jérôme] Lejeune (semblable au serment d’Hippocrate), et l’exclusion de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ». Le serment de vouloir défendre la dignité de la personne « de la conception à la mort (naturelle) » ne sera donc plus exigé des membres, souligne Nardi, qui explique en outre : « Avec la fin de l’année 2016, tous les membres de l’Académie perdront leur statut, même s’ils avaient été initialement appelés à ce poste pour toute leur vie. Le 1er janvier 2017, le pape François sera entièrement libre de nommer une nouvelle série complète de personnes pour l’Académie. Ceci marquera bien la rupture d’une continuité qui était essentielle pour l’Académie depuis sa fondation en 1994. »

Il faut également noter que l'expression « véritable ‘écologie humaine’ » apparaît dans les nouveaux statuts de l’Académie Pontificale pour la Vie – sans qu'une définition en soit donnée. Le « respect mutuel entre les sexes » doit maintenant faire partie du nouveau programme. De plus, l’archevêque Paglia, toujours selon l’article susmentionné publié par Radio Vatikan, souligne l’importance d’apporter « de nouvelles impulsions » et de promouvoir un « renouvellement ».

 

Sources : Correspondance européenne (21/11/2016), One Peter Five (19/11/2016), Katholisches Info (18/11/2016)

 

07/12/2016

Délit d'entrave à l'IVG : le nouveau texte du Sénat rendrait hors-la-loi la publication de certaines informations et de l'enseignement de l'Église

Le texte modifié demeure gravement liberticide

La Fondation Jérôme Lejeune vient de publier une note d’analyse sur l’amendement apporté à la Commission des affaires sociales du Sénat qui a modifié le texte sur le délit d'entrave à l'avortement :

"Si cette proposition de loi est votée, l’actuel article L2223-2 du code de la santé publique relatif au délit d’entrave à l’avortement sera ainsi modifié (les modifications apparaissent en gras) :

« Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables prévus par les articles L. 2212-3 à L. 2212-8 :

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Délit d'entrave numérique à l'IVG : les trois discours dissidents à l'Assemblée

Paris : le 1er décembre 2016 à l'Assemblée nationale. Trois dissidents.

 

06/12/2016

D'après Catherine Coutelle, les sites internet pro-vie français pourront continuer à s'exprimer contre l'avortement

...Mais cela n'est évidemment pas précisé explicitement dans le texte de la proposition de loi. Ce qui laisse la porte ouverte à d'autres interprétations dans la pratique, voire peut-être à de futurs amendements élargissant le domaine d'application de la loi, quand les mentalités seront prêtes à l'accepter.

 

France : Le délit d'entrave numérique, adopté à l'Assemblée, sera étudié au Sénat

 

De Choisir la vie :

"Hier, jeudi 1er décembre, l’Assemblée Nationale avec un hémicycle quasiment vide, il faut le souligner, a adopté la scandaleuse proposition de loi socialiste instituant un délit d’entrave « numérique » à l’IVG.

Suite à l’adoption de deux amendements, il est désormais prévu de punir de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende (rien que ça!) « le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s'informer sur une interruption de grossesse » par « tout moyen », « y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou en ligne, des allégations, indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une interruption volontaire de grossesse »

Ce texte, qui a fait l’objet de vives critiques de l’opposition va donc être maintenant étudié au Sénat le 7 décembre.

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L'euthanasie en Belgique et aux Pays-Bas

Français :

Nederlands :

English :

 

ADF International, 30 novembre 2016

 

Relayé par Jeunes pour la Vie

05/12/2016

Grossesse et avortement dans le meilleur des mondes progressistes

pro-choix

(via Michel Janva)

France : Le délit d'entrave numérique à l'avortement a été adopté par l'Assemblée nationale

Par un vote à mains levées, dans une assemblée quasiment vide. La proposition de loi sera débattue au sénat le 7 décembre, avant de repasser vraisemblablement en seconde lecture à l'Assemblée, puis d'être sans doute contestée devant le Conseil constitutionnel.

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TV Libertés : Mgr Schneider s'exprime sur Amoris Laetitia et sur les "dubia" des quatre cardinaux

La chaîne de télévision indépendante en ligne TV Libertés a reçu sur son plateau Monseigneur Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d'Astana, qui s'est exprimé en français sur la réception controversée et sur les interprétations de l'exhortation Amoris Laetitia. Ses propos sont frappants de cohérence et de fidélité à l'Évangile et à la foi catholique. Son intervention démontre une fois de plus la fidélité de Mgr Schneider à sa mission d'évêque.

 

"Prêche la parole à temps et à contre-temps" (2 Tim 4, 2)

 

Délit d'entrave numérique à l'IVG : le manque d'information peut nuire aux femmes

 

DÉLIT D'ENTRAVE NUMÉRIQUE À L'IVG : "CE N'EST PAS EN AFFIRMANT QUE L'IVG N'EST RIEN DU TOUT QU'ON REND SERVICE AUX FEMMES"

 

La proposition de loi sur le délit d'entrave numérique à l'IVG sera examinée le 1er décembre par l’Assemblée nationale. Son objet est d’interdire la diffusion de contenus de sites « se faisant passer pour des sites officiels ou neutres, et cherchant à dissuader les femmes de recourir à l'IVG » (cf. Sans surprise, la Commission des affaires sociales se prononce en faveur du délit d'entrave numérique à l'IVG).

Pour le professeur Israël Nisand[1]« la question de la réduction du nombre d'IVG semble absente dans le débat… ». En effet, pour le gynécologue-obstétricien, « il n'est pas politiquement correct de dire qu'il peut y avoir des troubles psychiques ou des regrets en aval d'une IVG ». Pourtant, il constate que « sur le terrain, en consultation, on voit bien que cela existe ».

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DÉLIT D'ENTRAVE NUMÉRIQUE À L'IVG : "MAL NOMMER LES CHOSES CONTRIBUE AU MALHEUR DES FEMMES"

 

La proposition de loi sur le délit d'entrave numérique à l'IVG sera examinée le 1er décembre par l’Assemblée nationale. Son objet est d’interdire la diffusion de contenus de sites « se faisant passer pour des sites officiels ou neutres, et cherchant à dissuader les femmes de recourir à l'IVG » (cf. Sans surprise, la Commission des affaires sociales se prononce en faveur du délit d'entrave numérique à l'IVG). Dénonçant ce « dispositif qui empêche quiconque de lever un coin du voile », Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, publie une tribune, analysant les « abus de langage concernant l'avortement » mis en avant sur le site du ministère de la Santé (cf. Délit d'entrave numérique à l'IVG : vers une entrée "dans la police des idées et dans la dictature d’une vision totalitaire" ?).

Pour le président de la Fondation Jérôme Lejeune, ce nouveau délit d’entrave part du postulat que« tenter de dissuader de l’avortement serait par principe induire les femmes en erreur », alors même que l’information délivrée par le gouvernement, « clairement de nature incitative », est, elle, « présumée juste ».

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