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22/02/2014

L'unicité de l'Église, ce dogme trop peu connu

"Je crois en l'Église, une, sainte, catholique et apostolique..." (Credo de Nicée-Constantinople)

Mortalium Animos est une encyclique du pape Pie XI sur l'unité de l'Église de Jésus-Christ, donnée le 6 janvier 1928.

Le document dénonce énergiquement le panchristianisme, le faux irénisme, l'indifférentisme et le relativisme. Il est constaté que la majorité des organes œcuméniques accordent une trop faible place à l'Église catholique.

Le principal argument déployé contre les panchrétiens est la mise évidence que ceux-ci rejettent la doctrine de l'unicité de l'Église du Christ. Le caractère unique de l'Église, ainsi que son caractère universel, apostolique et pétrinien est démontré à partir de citations des Évangiles.

L'encyclique s'oppose aussi au piétisme et à l'archéologisme, qui prétendent que l'unité visible de l'Église existait seulement à l'époque des temps apostoliques. Le fédéralisme religieux est réprouvé comme étant essentiellement non catholique.

Le Pape écrit que le véritable sens de la phrase "Que tous soient un" (Jn 17:21) est le retour heureux des brebis égarées dans la barque de Pierre. Il trouve difficilement compréhensible l'idée que les adversaires de la tradition apostolique puissent se coaliser avec les défenseurs de celle-ci.

Il cite Lactance et Cyprien de Carthage pour montrer que les Pères de l'Église ont toujours considéré l'Église catholique comme la seule et unique Église.

Dans la conclusion, le Pape fait valoir qu'il souhaite véritablement l'union de tous les chrétiens, mais que cette union doit être conduite par le prince des apôtres, Pierre, comme il est écrit dans l'Évangile.

Source

> Texte intégral de l'encyclique en français sur le site du Vatican

 

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Le business de l'euthanasie esthétique

La Dépêche | 21 février 2014

Une Italienne s'est fait euthanasier dans un centre en Suisse en échange de 10 000 euros. En parfaite santé aussi bien physique que psychique, elle a fait ce choix catégorique pour une raison : elle ne supportait plus de se trouver laide en vieillissant.

Un suicide assisté dans le secret

 Oriella Caszzenello était âgée de 85 ans et vivait très mal les effets du passage du temps sur son physique dont elle était très fière, rapporte l'agence de presse italienne ANSA. Elle a disparu un beau jour sans même prévenir ses proches, pour aller se faire euthanasier dans un centre suisse d'assistance au suicide, moyennant la somme de 10 000 euros. Sa famille, qui n'avait plus de nouvelles d'elle depuis janvier, a reçu par la poste un certificat de décès, apprenant ainsi la triste nouvelle

Du 10 au 12 avril: récollection spirituelle « Vie chrétienne et états de vie »

www.fssp.be

C-FAM obtient un statut consultatif officiel à l'ONU

C-FAM | 31 janvier 2014

WASHINGTON DC, 31 janvier (C-FAM) Un comité de l’Onu vient d’accepter par consensus de donner un « statut consultatif officiel » à C-FAM auprès des Nations Unies. Ce statut donne aux organisations non-gouvernementales accès à l’Onu, par exemple aux conférences où les documents officiels sont négociés.

Malgré le blocage de l’été dernier, nous venons d’obtenir cette semaine l’accréditation après que les gouvernements pro IVG d’Israël et de Belgique ait conclu un marché avec les partisans de C-FAM afin d’obtenir l’accréditation d’un autre groupe pour lequel ils craignaient un blocage.

C-FAM a attendu 16 ans avant de demander le statut officiel de l’Onu.  Le Nonce apostolique de l’époque, Renato Martino nous avait prédit qu’à cause de nos convictions pro-vie, nous serions bloqués, comme l’organisation Human Life International l’avait été l’année de notre création.

Un des plus importants opposants à la présence de C-FAM à l’Onu à l’époque, le directeur du Fonds de l’Onu pour la population (UNFPA) Nafis Sadik avait rendu visite à l’archevêque, aujourd’hui cardinal Martino. Au moins à deux reprises, il lui avait demandé de faire fermer C-FAM. C-FAM étant un organisation sans but lucratif indépendante, l’Eglise ne pouvait pas même essayer de nous faire fermer, et Martino s’était toujours opposé à cette requête.

Lire la suite sur C-FAM

20/02/2014

Marche pour la Vie à Bruxelles - Mars voor het leven in Brussel - 30 mars 2014 - 30 maart 2014

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www.march4life.be

Le Pape aux cardinaux: « La famille est maltraitée, dépréciée »

La Libre Belgique | 20 février 2014

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Le Pape a appelé jeudi les cardinaux du monde entier convoqués en consistoire à faire redécouvrir aux fidèles les valeurs de la famille, selon lui "dépréciée", maltraitée" et qui reste la "cellule fondamentale de la société humaine". Après trois jours d'un "G8" des conseillers du Pape sur les réformes dans l'Eglise, les cardinaux du monde entier se sont rassemblés jeudi dans la "salle du synode" au Vatican.

Ils tiendront plusieurs sessions d'une dizaine d'heures jusqu'à vendredi sur le thème de la "pastorale familiale", face aux délicates évolutions dans la société (divorces fréquents, contraception généralisée, cohabitation hors mariage, couples homosexuels).

"La famille, leur a déclaré François dans un court et énergique mot de bienvenue, est aujourd'hui dépréciée, elle est maltraitée, et ce qui nous est demandé, c'est de reconnaître combien il est beau, vrai et bon de former une famille, d'être une famille aujourd'hui; combien c'est indispensable pour l'avenir de l'humanité. Il nous est demandé de mettre en évidence le lumineux plan de Dieu sur la famille".

Appelant les cardinaux à définir "une pastorale courageuse, intelligente et pleine d'amour", le Pape argentin a exposé ce "plan de Dieu" en quelques mots, puisant dans la tradition biblique la plus pure: "la famille est la cellule fondamentale de la société humaine. Depuis le début, le Créateur a placé sa bénédiction sur l'homme et sur la femme afin qu'ils soient féconds et qu'ils se multiplient sur la terre; et ainsi la famille représente dans le monde comme le reflet de Dieu".

14:48 Publié dans Famille, Pape | Lien permanent | Commentaires (0)

Avortement: le changement culturel est en marche...

DIDOC | 19 février 2014

Écrit par Gregor Puppinck.

Le gouvernement espagnol se propose de limiter l’accès à l’avortement. Ce projet a suscité un tollé dans certains milieux, et a été présenté comme un cas isolé, qui irait à l’encontre d’une tendance générale. Gregor Puppinck, analysant le cas français, offre au passage des données qui contredisent cette vision et invitent à une nouvelle approche de la « culture de la vie ».

Le 19 janvier (dernier a eu lieu) la IXe Marche pour la Vie (en France), alors que le Gouvernement français a décidé de transformer « l’exception d’avortement » dépénalisée en 1975 en véritable « droit à l’avortement » garantissant la liberté dont disposerait fondamentalement toute femme de mettre fin à sa grossesse. Dans cette logique, le gouvernement a décidé de sanctionner de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d’amende « le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables ». Cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression, si elle est adoptée par le Parlement, rendra pénalement répréhensible le fait d’essayer d’aider une femme en détresse à conserver son enfant. Rappelons que jusqu’en 2001, c’est la publicité en faveur de l’avortement qui était interdite.

En agissant ainsi, le gouvernement met en œuvre une politique liberticide. Il n’a pas compris que l’avortement est un problème, et non pas une solution. Faire de l’avortement un droit intouchable ne solutionnera pas le problème des 220.000 IVG pratiquées chaque année en France. C’est ce que commencent à comprendre d’autres gouvernements européens qui adoptent une politique de prévention et de réduction de l’avortement, à tel point que l’on peut constater à présent un véritable progrès de la « culture de vie » en Europe.

Le progrès de la « culture de vie » est un progrès en humanité qui se réalise par un progrès des consciences quant à la nature de la vie prénatale et de l’avortement. Les progrès de la biologie contribuent à faire prendre conscience de l’existence concrète et de l’humanité de toute personne dès avant sa naissance. Quant à la violence inhumaine de l’acte d’avortement lui-même, l’idéologie qui a promu la libéralisation de l’avortement ne parvient plus à la dissimuler. Les médecins acceptent de moins en moins de le pratiquer.

La tentative du gouvernement français de « normaliser » l’avortement et d’en interdire la critique prouve que l’idée selon laquelle l’avortement serait un « progrès et une liberté » est en bout de course : plus personne n’y croit. Il ne reste plus à cette idéologie que la contrainte de la loi pour tenter de maintenir momentanément sa domination. Mais il ne fait plus de doute que cette conception de l’avortement est en train de dépérir ; elle fait parti du lot des idées trompeuses et démodées des années 1970.

Une nouvelle approche, réaliste et réellement progressive, commence à remplacer la politique de « l’avortement systématique ». Cette politique est en train de s’ébaucher en Europe et aux Etats-Unis où plusieurs Etats ont récemment discuté et souvent adopté de nouvelles lois améliorant la protection de la vie humaine. C’est le cas non seulement de l’Espagne, mais aussi du Royaume-Uni, de la Russie, la Pologne, la Suisse, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Turquie, la Macédoine ou encore de la Norvège qui vient d’abaisser le délai légal de l’avortement. L’actuel gouvernement français, en voulant sacraliser l’avortement comme liberté intouchable, va donc à rebours d’une tendance de fond en Europe, comme en témoigne d’ailleurs aussi le rejet par le Parlement européen du projet de rapport « Estrela » en décembre 2013.

Cette nouvelle politique, à laquelle la France fait malheureusement exception, ne vise pas seulement à améliorer la protection de la vie des enfants à naître. Elle vise aussi à soutenir les femmes enceintes et à briser leur solitude face à une grossesse inattendue, à responsabiliser les adultes, à soutenir les familles, ainsi qu’à soutenir la démographie et l’économie.

La société civile doit continuer à soutenir et encourager cette nouvelle politique pour qu’elle soit accompagnée d’un changement culturel. A la prise de conscience de l’humanité de la vie prénatale et de la violence de l’avortement doit à présent s’ajouter celle de la responsabilité de toute la société pour protéger et accueillir la vie. La société et les gouvernements devraient s’engager dans des politiques concrètes et efficaces de prévention de l’avortement, en favorisant l’acceptation et l’accueil de la vie. Il s’agit de promouvoir une culture de respect de la vie des enfants et de responsabilité des adultes et de la société : une société moins égoïste et moins individualiste.

La responsabilité de l’accueil de la vie ne devrait pas peser seulement sur la mère, mais aussi sur le père, et plus largement sur la société entière dont la vitalité est assurée par le renouvellement des générations. L’immense majorité des avortements est causée par des difficultés d’ordre socio-économiques, liées notamment aux ressources financières, au logement, ou à l’emploi. Plutôt que d’encourager l’avortement comme principale solution à ces difficultés, surtout en période de crise, la société et les gouvernements devraient assumer leurs responsabilité et obligations sociales et économiques ainsi qu’accorder une réelle protection et assistance à la famille et aux mères « pendant une période de temps raisonnable avant et après la naissance des enfants » comme l’exige notamment le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (art. 10). L’avortement est une violence, ce n’est pas une vraie liberté, ni la solution aux difficultés sociales de la mère.

La vraie réponse au drame de l’avortement est culturelle et politique, alors Marchons !

La prochaine Marche pour la Vie en Belgique aura lieu à Bruxelles le 30 mars (voir http://www.march4life.be/).

Gregor Puppinck est Directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice, Strasbourg.

 


Le cardinal Barbarin à la Marche pour la Vie par KTOTV

 

> « Progressisme »: la plus grande source de mort et de terreur au vingtième siècle

 

19/02/2014

Euthanasie: digne et dépendant

Rémi Brague | FigaroVox | 6 février 2014

REMI BRAGUE - Le philosophe s'interroge sur la pertinence de l'expression « mourir dans la dignité ».

Janvier 2014, 9: 11: j'entends sur France Inter une publicité pour un médicament contre la gastro et la grippe qui «vous privent de votre dignité». Cette perte de «dignité» désigne simplement le ridicule qu'il y a, la goutte au nez, d'éternuer façon cent mégatonnes ou d'avoir à se précipiter aux toilettes. La perte de la face provient elle-même d'une perte de contrôle sur son nez ou ses sphincters. Cet usage intempérant du mot est plus bête que méchant. Mais il révèle un glissement de sens intéressant, de la dignité à la décence et de celle-ci à la domination de soi.

C'est le même glissement que l'on rencontre, à un niveau autrement plus grave, dans l'idée qu'on nous serine d'une «mort dans la dignité». Il existe une Association pour le droit de mourir dans la dignité, qui milite pour l'«euthanasie» et le suicide assisté. À entendre ce nom, qui ne voudrait en devenir membre? Mais à y réfléchir, je garde mon bulletin d'adhésion. Il serait inutile. J'en fais déjà implicitement partie depuis ma naissance.

Et je n'ai nul besoin de réclamer comme un droit ce que je possède déjà de toute façon comme un fait. En effet, je suis membre de droit d'une société plus large qui s'appelle l'espèce humaine. Or, tout homme étant digne, la mort de tout homme est digne. C'est notre regard sur le mourant qui peut la croire indigne.

Ma propre mort ne sera pas nécessairement agréable ou paisible. Je souhaite bien sûr qu'elle ne soit pas trop douloureuse ou angoissée. J'aimerais, comme nous tous, mourir soigné, entouré, accompagné. Mais ma mort sera de toute façon digne. Ma dignité, nul ne peut me l'ôter. Elle tient à ce que je suis une personne, non à l'état dans lequel je me trouve.

L'ennui est que l'on fait voyager sous le pavillon de la «dignité» toute sorte de marchandises de contrebande. On s'y réfugie quand on est à cours d'arguments juridiques, comme il y a quelques années, quand on a interdit le jeu du lancer de nains. Plus grave est la confusion

de la dignité avec la maîtrise, avec la revendication d'indépendance. Perdre le contrôle sur soi-même, ce serait perdre sa dignité. Auquel cas, le suicide planifié serait la mort la plus «digne» parce qu'il me permettrait de tout contrôler, de décider et d'exécuter moi-même, et de ne pas tomber dans la dépendance d'autrui.

Je voudrais ici prendre le contre-pied de cette logique qui me semble spécieuse. Et soutenir la thèse diamétralement opposée: la dignité peut s'accommoder de la dépendance, voire elle culmine dans la dépendance absolue. Regardons l'enfant nouveau-né, totalement livré au bon vouloir de ceux qui, parents ou non, se trouvent là. Le poète latin Juvénal nous a laissé une sentence souvent citée: «On doit le plus grand respect à l'enfant» (maxima debetur puero reverentia) (Satires, XIV, 47). La formule me semble mériter d'être prise très littéralement, la maxime, au maximum, et le superlatif, dans toute sa rigueur, pas comme on dit «mes meilleurs vœux».

« Retomber en enfance, cela veut dire aussi monter au statut de ce qui, comme l'enfant, mérite le respect maximal. »

Cela veut alors dire très précisément: la dignité, ce qui rend digne de respect, est portée à l'incandescence, atteint son comble indépassable dans le cas de l'enfant. Et elle l'est précisément parce que la dignité est présente en lui sous sa forme la plus pure, parce qu'elle est alors privée de tout autre appui qu'elle-même. On peut estimer quelqu'un en fonction de ses réalisations. Mais ce n'est pas là le respecter.

On respecte quelqu'un à cause de la présence en lui, comme d'ailleurs en tout homme, d'une capacité à faire le bien. Dans le cas de l'enfant, il est encore incapable de faire quoi que ce soit. Il ne peut même pas encore parler, comme le dit le mot latin in-fans, celui-là même qu'emploie Juvénal deux vers plus loin.

On dit parfois qu'un vieillard est «retombé en enfance». Expression profonde. Cela ne veut pas nécessairement dire qu'il devient gâteux, mais qu'il est dans une situation analogue à celle de l'enfant qu'il faut nourrir et changer. Bien sûr, l'enfant va grandir, et le vieillard mourir. Leur situation de dépendance va dans des directions opposées.

Mais comme telle, elle est la même. Retomber en enfance, cela veut dire aussi monter au statut de ce qui, comme l'enfant, mérite le respect maximal. Sous son apparence fragile et souvent repoussante, le vieillard rayonne de dignité. Il devient l'objet d'une exigence de respect sans condition. Il n'est plus capable de fournir aucune prestation.

Tout «donnant-donnant», matériel ou affectif, est exclu. Il ne lui reste plus, pour qu'on s'interdise de le supprimer, que sa dignité d'être humain. Que l'on souhaite en finir par un suicide est, à tout le moins, excusable. Le suicide présente en effet ce paradoxe d'être à la fois peut-être condamnable, mais en tout cas respectable, deux qualifications qui s'excluent partout ailleurs. Mais honte sur nous si nous ne sommes pas capables de faire sentir à ceux qui en sont tentés que leur dignité ne dépend pas de ce qu'ils font (même si c'est se supprimer), mais de ce qu'ils sont.

Rémi Brague

18/02/2014

Farida Belghoul: « Nos enfants sont en danger à l'école à cause de l'idéologie du genre »

Ce 14 février, Farida Belghoul, à l’origine de la Journée de retrait de l’école (JRE), est interrogée par Martial Bild, le directeur de TV Libertés.

« Ce sont les catholiques sur Internet qui m’ont informée du danger de l’idéologie du genre », déclare-t-elle.

(TVL via NdF)

Venezuela: répression sanglante du soulèvement étudiant par le régime socialiste

Un reportage clandestin sur la situation actuelle et la répression violente subie par les étudiants universitaires soulevés contre le régime socialiste au pouvoir. Ils ont leurs Pater et leurs Ave pour seules armes face aux balles de la police et de l'armée.

EN ESPAÑOL

ENGLISH VERSION

 

> Une brève biographie du Président socialiste de la République du Venezuela Nicolás Maduro sur l'encyclopédie participative en ligne Wikipedia

 

21:33 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)