10/03/2014
10 mars: Sainte Marie-Eugénie Milleret
Parole et prière n°45 mars 2014
Issue d'une famille bourgeoise non pratiquante, Anne-Eugénie a la tristesse de voir ses parents se séparer. Après la mort de sa mère emportée par le choléra, elle traverse une période de souffrance et de recherche du sens de l'existence. Un jour de 1836, elle se rend à la cathédrale Notre-Dame de Paris où le père Lacordaire y prêche le Carême. « La grâce m'y attendait », dit-elle. Anne-Eugénie ressent l'urgence de donner son temps à l'éducation des femmes. Elle s'engage donc dans l'enseignement des jeunes filles en fondant la congrégation de Notre-Dame de l'Assomption. Elle reçoit le nom de Mère Marie-Eugénie. La première maison ouvre avec quatorze élèves et a pour principe essentiel de former l'intelligence avec l'éclairage de la foi:
« Il faut aimer l'Église dans son enseignement, dans tous ses usages, dans son histoire, dans ses traditions, dans ses dévotions; il faut l'aimer dans tout ce qu'elle nous propose, dans ce qu'elle a été, dans ce qu'elle est aujourd'hui. »
Elle organise des groupes d'élèves chargés d'aider les autres ou de s'occuper d’œuvres caritatives. Elle meurt en 1898. Sa congrégation est encore implantée dans trente pays.
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Conférence: « La Loi naturelle » lundi 10 mars à Bruxelles
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06/03/2014
Divorce et miséricorde: témoignage d'une mère abandonnée
Sur le forum "La Cité catholique", une mère abandonnée par son époux raconte son expérience du "divorce par consentement mutuel". Voici le témoignage de Letiane, laissé dans son style d'origine pour respecter l'émotion que cette personne a voulu y exprimer à sa manière.
Parlez moi du divorce par "consentement mutuel" ! ( PS : le terme le plus juste serait divorce par consentement "de celui qui veut le plus partir et qui arrive à décourager l'autre et le convaincre qu'en effet c'est la meilleure décision pour les deux" mais comme ça fait beaucoup de mots, en règle général, pour aller plus vite , on parle de consentement "mutuel" )
Oui, parlez-moi de ce truc que j'en rigole un peu ! (même si en fait se sont des grosses larmes chaudes qui me coulent sur les joues , de colère, de détresse et d'impuissance !!!)
ce consentement "mutuel" m'est imposé, par un homme qui VEUT partir (pour moi il est parti le jour où il a enlevé sa bague!!); il est où le consentement mutuel ? Je ne peux QUE consentir , quand la décision est déjà prise par l'un; on ne peut QUE consentir, car au final, il y aura divorce! C'est ainsi, c'est la loi, et je dois m'y faire surtout que les frais d'avocat représentent dans mon cas, la moitié d'un mois de salaire !
Parlez moi de consentement "mutuel" que j'en rigole !!! Oui, nous sommes d'accord pour que notre bébé vive avec moi, que des moments soient aménagés au cours de la semaine et le week-end pour qu'il voit son géniteur père et que celui-ci me verse une "pension alimentaire" (je ne commencerai même pas sur ce sujet tellement je suis indignée du fossé qu'il y a entre le VRAI coût de l'entretien de mon fils et la compensation dérisoire qui me sera versée!!!!)
Mais sommes nous d'accord pour divorcer ? NON ! Pas moi !!!! Cela m'est imposé par cet homme qui a décidé qu'il ne VEUT pas rester avec moi et mon fils (mais c'est un bon bougre qui a eu la grandeur d'âme de m'indiquer qu'il n'abandonne pas son fils, c'est MOI, qu'il quitte pour incompatibilité de caractères !)
Je vais bien me marrer quand dans les 8 minutes que m'accordera le JAF, il ou elle me demandera si je suis bien d'accord pour divorcer !! Société hypocrite qui n'inculque AUCUNE notion de responsabilité ou de valeur des promesses et engagements !! Société hypocrite où le respect de l’égoïsme prévaut sur le respect de l'autre, des familles et des enfants!!
Parlez moi de consentement "mutuel" pour que je vous explique ce que c'est que de se retrouver face à des juges et avocats qui vous expliquent avec beaucoup de pragmatisme, qu'il faut se faire une raison, que cette séparation, c'est mieux pour tout le monde, à commencer par le bébé ! qu'il faut accepter la décision du conjoint qui VEUT retrouver sa liberté; qu'il faut être un fort, pour son enfant, être un bon parent, penser avant tout au bien de l'enfant, et puis, les tribunaux sont sous l'eau, les juges sous l'eau, donc franchement par consentement mutuel, ça va plus vite, et puis c'est mieux puisque les modalités de séparation sont imposés négociés "mutuellement"...
Et surtout n'allez pas les embêter tous ces gens avec vos histoires de "sacrement du mariage", d'indissolubilité" et autres gros mots "has been" catholiques ! En même temps, qu'attendre de plus d'un homme qui vous lache que "ce n'est pas parce qu'on a pris un engagement qu'on doit le tenir" ? est-il pire qu'un autre ? Non, il est juste un peu paumé, mais surtout particulièrement "normal";
Oui, parlez-moi de consentement "mutuel", que je vous explique concrètement ce que ça fait de se voir dépossédé d'un pan de sa vie, de voir une tiers personne valider si oui ou non, vous allez passer Noel ou les deux premières semaines des grandes vacances sans votre bébé , parce qu'il faut bien que l'autre passe du temps avec son fils lui aussi !!
Et mon petit doigt me dit qu'il y a ailleurs en France, d'autres papas et d'autres mamans qui rigolent et toussotent doucement quand on leur parle de divorce par consentement "mutuel"! Mais si vous saviez la douleur viscérale qui nous minent !!!
Mais que je me console et prenne courage, car apparemment, avec le temps ça fait moins mal...heureusement!!
Mais surtout heureusement que j'ai tout confié au Seigneur !! Car lui seul sait ce que c'est que de se faire dépouiller et de garder un regard tendre et miséricordieux sur ceux qui vous clouent!
Seigneur puisses-tu m'aider à supporter ce scandale, cette injustice que les hommes ont inventé et qui s'appelle "divorce par consentement "mutuel"!Letiane
> Le témoignage de Vincent, divorcé et fidèle
18:22 Publié dans Famille, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
« Je me suis désintoxiqué de Twitter chez les moines »
Cyrille de Lasteyrie | CLES | février 2012
Prenez un homme ultraconnecté (c'est moi), dans la force de l'âge (41 ans), ôtez-lui ses jouets (iPhone, iPad, iPod, iMac), débranchez-le (Facebook, Twitter, blogs) et placez-le sept jours dans le silence absolu d'une abbaye cistercienne.
Précisez que cet homme ne croit plus en Dieu depuis ses 18 ans, vous obtenez des angoisses, des sueurs froides, d'énormes remises en question, des réflexions sur le sens de la vie, de la mort et du temps qui passe.
Chef d'entreprise, j'avais la tête pleine, le disque dur en surrégime, j'étais comme un hamster courant en apnée dans sa roue. Dans l'organisation de mon temps, Internet avait pris le pas sur la télévision, la lecture, le cinéma et l'ensemble de mes loisirs. Besoin de me nourrir d'informations à l'excès ? D'échanger avec l'Autre ? De me distraire ? J'étais connecté aux réseaux sociaux plus de quatre heures par jour. Quand j'ai dit à ma femme que je voulais « arrêter le chronomètre », elle n'a pas semblé surprise. Elle a souri et m'a dit de foncer. Foncer pour arrêter de foncer. Mais foncer où ? Je voulais le silence et la paix de l'esprit, j'ai tapé « abbaye + trappiste » sur Google – on ne se refait pas –, visité une quinzaine de sites et porté mon choix sur celle qui me semblait la plus belle : l'abbaye de Sept-Fons, aux confins de l'Allier, de la Saône-et-Loire et de la Nièvre. Google Maps m'indiquait trois cent quinze kilomètres. Assez loin pour prendre de la distance, assez proche pour revenir en cas d'urgence (précisons que la peur de la mort me suit comme mon ombre et que je passe plus de temps à imaginer le pire qu'à me réjouir du meilleur).
Quelques jours plus tard, valise en main, porté par le rythme des rails, je pense à mon père décédé brutalement en août 2008, à 64 ans. 64 ans, c'est jeune pour un vieux. Je me demande ce qu'il dirait s'il me voyait là, en route vers un voyage intérieur un peu étrange, anachronique et peut-être superflu. Qu'est-ce que je fous là ? Le frère hôtelier est un grand gaillard au regard bienveillant. Il me montre ma chambre, la numéro 20. Un lit simple, un lavabo dont le robinet goutte, une armoire et une petite table avec une bible dessus, voilà tout le confort dont je vais profiter. La douche est à l'étage, quelque part au fond du couloir, les toilettes aussi.
J'y suis enfin. En temps normal, j'aurais tweeté quelque chose du genre « Impression de retourner à l'armée, avec personne dans ma chambrée et l'Esprit Saint en guise de caporal-chef ». Cent huit caractères pour livrer au monde un point route tout en essayant d'être spirituel. Twitter est un journal extime, il couche sur la Toile le trajet de votre existence. S'arrêter de tweeter, c'est disparaître de la mémoire des autres. Un risque énorme quand on a peur de la mort…
17:44 Publié dans Culture et société, Religion, Santé publique | Lien permanent | Commentaires (0)
05/03/2014
Carême pour la famille
Le Synode des évêques sur les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation aura lieu au Vatican du 5 au 19 octobre 2014.
Afin de préparer et de soutenir par le jeûne, la prière et l'aumône le travail des évêques réunis en Synode extraordinaire, offrez votre Carême à l'intention de la sauvegarde et de la promotion universelles de l'enseignement du Christ et de l'Église sur l'institution divine de la famille.
Si vous souhaitez participer à ce mouvement collectif de prière, voici quelques indications permettant de vous y joindre. Pour les adultes, chaque vendredi de Carême, suivez un jeûne complet, vous passant de tout aliment et de toute boisson à l'exception de l'eau. Si des obligations sociales ou professionnelles vous obligent à prendre un repas, limitez-vous à un repas sur la journée. Faites une fois par semaine au moins une aumône plus conséquente que d'ordinaire envers une personne dans le besoin, à l'intention de la sauvegarde et de la promotion de la famille divinement instituée. Puisque aucune pénitence ni aucun sacrifice n'est aussi agréable au Père céleste que le Sacrifice de son Fils unique Jésus-Christ, offrez une fois par semaine votre présence au Sacrifice de la Messe à cette intention. Pour compléter ce bouquet, vous pouvez offrir chaque lundi de Carême, la méditation des mystères joyeux du chapelet pour le bon déroulement du Synode et en soutien à l'héroïcité du Pape et des évêques dans la défense et la promotion de la famille divinement instituée. Pratiquez le jeûne avec discrétion, tout en considérant qu'il est bon de s'y encourager collectivement.
16:05 Publié dans Famille, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
France: l'oppression au pouvoir
François-Xavier Bellamy | 5 mars 2014
Jamais je n’oublierai le visage d’Anna. Le visage de cette jeune étudiante en prépa littéraire qui poussa un jour la porte de mon bureau, un matin d’octobre dernier. Le visage angoissé de cette jeune fille paisible dont la vie, pleine de promesses d’avenir, avait soudain basculé dans un improbable cauchemar.
Il avait fallu, pour pousser cette porte, qu’elle fasse un acte de courage. Même se livrer lui faisait peur. Cette jeune fille d’origine russe avait fait, tout juste majeure, une demande de naturalisation, pour demander à être définitivement adoptée par cette France qu’elle aimait, où elle avait grandi, et dont ses parents étaient devenus citoyens. Comment aurait-elle pu imaginer ce qui allait lui arriver ?
La suite, le Figaro la raconte dans son édition d’aujourd’hui, dans un long article documenté de Stéphane Kovacs. Anna est reçue par deux policiers, qui, après avoir usé de toutes les tactiques d’intimidation possibles, concluent en lui proposant un sinistre marché : ils bloqueront sa demande de naturalisation, à moins… à moins qu’elle ne dénonce ses amis qui ont été à la Manif pour tous. Il faudra qu’elle livre les noms, les adresses, les renseignements sur les familles. Il faudra qu’elle aille à la prochaine soirée des veilleurs, qu’elle indique aux policiers en civil, sur place, qui sont ces gens, qu’elle désigne ceux qu’elle connaît, qu’elle les livre à la police.
Sinon, la voilà menacée d’expulsion. Anna qui, en guise de lettre de motivation, avait écrit une déclaration d’amour à la France, Anna dont la vie étudiante commençait tout juste, voit son avenir soudainement fermé, ses projets détruits, sa famille disloquée. A moins de dénoncer ses proches…
Quand Anna a poussé la porte de mon bureau, c’est l’angoisse de cette vie désormais menacée qui est entrée avec elle. Violence ultime : les policiers, qui la harcelaient de messages, lui avaient interdit de parler de leurs consignes à personne, pas même à ses parents – en lui laissant entendre qu’ils savaient tout, qu’ils pouvaient écouter son portable et la suivre partout. « Nous aimons les méthodes du KGB, vous savez », avaient-ils avancé. On imagine sans peine l’effet de ces menaces à peine voilées sur une jeune fille de dix-huit ans…
Mais Anna a eu le courage de parler. Et maintenant elle est là, dans mon bureau. Je l’écoute, sidéré, traversé à mon tour par le choc de cette violence inouïe. Après avoir entendu tous les détails glaçants de son histoire, je me souviens lui avoir d’abord, simplement, de tout mon cœur, demandé pardon pour mon pays. Je me souviens avoir eu honte, honte de la France, honte de ces pratiques que jamais, je n’aurais imaginé découvrir dans la société libre où nous nous vantons de vivre.
Et puis ensuite je lui ai promis de tout faire pour l’aider. Aujourd’hui, Anna est tirée d’affaire. Où serait-elle maintenant si elle n’avait pas eu le courage de se confier ?
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Carême: conseils du Cardinal Mercier au sujet de la mortification chrétienne
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04/03/2014
Ce que Dieu a uni...
Roberto de Mattei | Corrispondenza Romana | 1er mars 2014 | Trad. B&M (p.i - p.ii)
Extraits. Au sujet de l'accès à la communion pour les "divorcés-remariés":
Le point de départ (...) est la constatation que «entre la doctrine de l'Église sur le mariage et la famille, et les convictions vécues par de nombreux chrétiens, il s'est créé un abîme».
(...) Pourquoi cet abîme entre la doctrine de l'Église et la philosophie de vie des chrétiens d'aujourd'hui existe-t-il? Quelle est la nature, quelles sont les causes du processus de dissolution de la famille? Nulle part (...) il n'est dit que la crise de la famille est le résultat d'une attaque planifiée sur la famille, fruit d'une vision laïciste du monde qui s'oppose à elle. Et ce malgré le récent document sur les «Standards pour l'éducation sexuelle» de l'«Organisation mondiale de la santé» (OMS), l'approbation du «Rapport Lunacek» par le Parlement européen, la légalisation des mariages de même sexe et le délit d'homophobie de nombreux gouvernements occidentaux. (...) Quelles peuvent être les raisons de ce silence, sinon une subordination psychologique et culturelle à ces pouvoirs mondains qui sont les promoteurs de l'attaque contre la famille? (...) Mais n'est-ce pas maintenant le moment de dire qu'une grande partie de la crise de la famille remonte à l'introduction du divorce et que les faits montrent que l'Église avait raison de le combattre? (...)
Les tribunaux ecclésiastiques sont les organes auxquels est normalement confié l'exercice du pouvoir judiciaire de l'Eglise. Les trois principaux tribunaux sont la Pénitencerie apostolique, qui juge les cas du for intérieur, la Rote romaine, qui reçoit en appel les jugements de tout autre tribunal ecclésiastique, et la Signature apostolique, qui est l'organe judiciaire suprême, qu'on pourrait comparer à la Cour de cassation dans les juridictions civiles.
Benoît XIV, avec sa célèbre constitution Dei Miseratione , introduisit dans le jugement matrimonial le principe de la double décision judiciaire conforme. Cette pratique protège la recherche de la vérité, garantit une juste issue au procès, et démontre l'importance que l'Eglise attribue au sacrement du mariage et à son indissolubilité. (...)En réalité, il n'y a aucune contradiction dans la pratique séculaire de l'Église. Les divorcés remariés ne sont pas dispensés de leurs devoirs religieux. Comme chrétiens baptisés, ils sont toujours tenus à observer les commandements de Dieu et de l'Église. Ils ont donc non seulement le droit mais le devoir d'aller à la Messe, d'observer les préceptes de l'Église et d'éduquer chrétiennement les enfants. Ils ne peuvent pas recevoir la communion sacramentelle, car ils sont en état de péché mortel, mais peuvent faire une communion spirituelle, parce que même ceux qui se trouvent dans une situation de péché grave doivent prier pour la grâce de sortir du péché. (...)
Tout aussi fausse est la thèse d'une double position, latine et orientale, face au divorce dans les premiers siècles de l'Église.
C'est seulement après Justinien que l'Église d'Orient a commencé à céder au césaropapisme, s'adaptant aux lois byzantine qui tolèrent le divorce, tandis que l'Église de Rome affirmait la vérité et l'indépendance de sa doctrine devant le pouvoir civil.
En ce qui concerne Saint Basile (...) sa pensée est résumée par ce qu'il a écrit dans 'Ethica': «Il n'est pas permis à un homme de renvoyer sa femme et d'en épouser une autre. Il n'est pas permis à un homme d'épouser une femme qui a été répudiée par son mari».
On peut dire la même chose de (...) Saint Grégoire de Nazianze, qui écrit explicitement: «le divorce est absolument contraire à nos lois, bien que les lois des Romains en jugent autrement».La «pratique pénitentielle canonique» (...) n'était pas accomplie pour expier le premier mariage, mais pour réparer le péché du second, et exigeait évidemment le repentir de ce péché. Le XIe Concile de Carthage (407), par exemple, a publié un canon ainsi conçu: «Nous décrétons que, selon la discipline évangélique et apostolique, la loi ne permet pas à un homme divorcé de sa femme, ni à la femme divorcée de son mari, de passer à d'autres noces. Mais que ces personnes doivent rester seules, ou se réconcilier mutuellement; et que s'ils violent cette loi, ils doivent faire pénitence». (...)
A ces questions, le cardinal Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a déjà répondu (cf. La force de la grâce , "L'Osservatore Romano" 23 Octobre 2013), en rappelant Familiaris consortio, qui au n.84 fournit des indications précises de nature pastorale compatible avec l'enseignement dogmatique de l'Église sur le mariage: «Avec le Synode, j'exhorte chaleureusement les pasteurs et la communauté des fidèles dans son ensemble à aider les divorcés remariés. Avec une grande charité, tous feront en sorte qu'ils ne se sentent pas séparés de l'Eglise, car ils peuvent et même ils doivent, comme baptisés, participer à sa vie. On les invitera à écouter la Parole de Dieu, à assister au Sacrifice de la Messe, à persévérer dans la prière, à apporter leur contribution aux oeuvres de charité et aux initiatives de la communauté en faveur de la justice, à élever leurs enfants dans la foi chrétienne, à cultiver l'esprit de pénitence et à en accomplir les actes, afin d'implorer, jour après jour, la grâce de Dieu. Que l'Eglise prie pour eux, qu'elle les encourage et se montre à leur égard une mère miséricordieuse, et qu'ainsi elle les maintienne dans la foi et l'espérance! L'Eglise, cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l'Ecriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés. Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Eglise, telle qu'elle s'exprime et est rendue présente dans l'Eucharistie».
La position de l'Église est sans équivoque.
La communion aux divorcés remariés est refusée parce que le mariage est indissoluble (...). L'Eglise ne l'a pas permis à Henry VIII, perdant le royaume d'Angleterre, et ne le permettra jamais, comme l'a souligné Pie XII aux curés de Rome le 16 Mars 1946: «Le mariage entre baptisés validement contracté et consommé ne peut être dissous par aucun pouvoir sur la terre, même pas par l'Autorité ecclésiastique suprême».
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03/03/2014
Steve Mbikayi : «L’homosexualité est un danger contre les valeurs africaines»
Radio Okapi | 26 février 2014
Le député national Steve Mbikayi, auteur d’une proposition de loi contre l’homosexualité en RDC, a rencontré mardi 25 février des étudiants de l’Université protestante au Congo (UPC), dans le cadre de sa campagne contre cette pratique. Pour l’élu de Kinshasa, l’homosexualité est un danger contre la pérennisation de l’espèce humaine ainsi que les valeurs africaines. (...)
Pour le député Mbikayi, «il faut commencer par bloquer l’homosexualité pour bloquer toutes les antivaleurs et protéger le peuple congolais contre la dépravation des mœurs».
«Il y a une dérive. Vous savez qu’après qu’on a accepté le mariage homosexuel, aujourd’hui, en Europe, il y a un débat pour commencer à apprendre la sexualité aux enfants à l’école primaire, la masturbation à 6 ans, à choisir son sexe… c’est très grave», a-t-il affirmé.
L’élu parle aussi des «pédophiles qui réclament que soit reconnu leur penchant comme étant une orientation sexuelle», et du débat suisse pour légaliser l’inceste comme étant « des dérives » qui s’imposent dans les sociétés occidentales à la suite de la légalisation du mariage homosexuel.
Il se dit convaincu que la solution contre l’arrivée de ce qu’il considère comme des dérives en RDC est de combattre l’homosexualité.
La semaine dernière, Steve Mbikayi avait échangé avec les étudiants de l’Université de Kinshasa (Unikin) sur le même sujet.
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"Euthanasie: évaluation et perspectives pour le futur" lundi 10 mars 2014 à Bruxelles
Correction: RSVP before the 7th of March
Events
Freedom and Pain Examined
March 10, 2014 7:00 pm -- March 10, 2014 10:00 pm
WYA Chamber Orchestra Performance
March 15, 2014 8:00 pm -- March 15, 2014 9:00 pm
Apply for the WYA Europe Internship Program in Brussels
March 19, 2014 -- March 19, 2014
Save the Date for the WYA 15th Birthday Celebrations
March 28, 2014 -- March 28, 2014
WYA 15th Birthday Ball
March 28, 2014 7:00 pm -- March 28, 2014 7:00 pm
WYA 15th Anniversary: Briefing on WYA's New Programs
March 29, 2014 -- March 29, 2014
Film Screening at the United Nations
April 02, 2014 6:30 pm -- April 02, 2014 8:00 pm
WYA Chamber Orchestra Performance at the United Nations
April 02, 2014 -- April 02, 2014
Apply for the WYA Europe Internship Program in Brussels
July 28, 2014 -- July 28, 2014
Submission deadline: Manhattan International Film Festival 2015
December 08, 2014 7:00 pm -- December 08, 2014 7:00 pm
Manhattan International Film Festival
March 20, 2015 7:00 pm -- March 22, 2015 7:00 pm
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