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11/12/2015

Synode : 3 cardinaux attendent du Pape une parole claire suite à la confusion

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Trois cardinaux disent attendre du pape François, au sujet des thèmes discutés au synode, une parole claire et en pleine continuité avec le magistère précédent de l'Église. Extraits des traductions de Benoît-et-moi :

Cardinal Sarah :

"Le Synode a voulu aider et accompagner ces baptisés qui se trouvent dans une situation de vie contraire aux paroles de Jésus. Et il a annoncé que la porte est toujours ouverte pour eux, puisque Dieu ne cesse d'appeler à la conversion et d'agir dans leur cœur pour régénérer leur désir vers la vie pleine que Dieu nous a annoncée.

Certainement, proposer des voies qui ne conduisent pas à cette vie pleine n'est pas "ouvrir les portes". La porte que Dieu ouvre nous conduit toujours à lui, à la demeure où nous pouvons vivre sa vie. Le péché ferme la porte de la vie. Admettre une personne à la communion eucharistique lorsqu'elle vit en contradiction manifeste avec les paroles du Christ signifie ouvrir une porte qui ne conduit pas au Christ, à savoir fermer la vraie porte de la vie. Rappelons-nous: la porte c'est Jésus, l'Église ne peut ouvrir que cette porte; le pasteur qui ne peut pas entrer par cette porte n'est pas un vrai pasteur. Car "celui qui n'entre point par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le pasteur des brebis. En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis." (Jn, 10, 1-2.7).

Le document du synode (nn. 84-86) n'affirme rien d'autre et le texte écrit est le seul sûr pour interpréter correctement ce que le synode a voulu dire. Le document parle du devoir du pasteur d'accompagner les personnes, sous la conduite de l'évêque, mais il ajoute aussi, et cela est très important, que l'accompagnement doit se faire "selon l'enseignement de l'Église". Cet enseignement inclut sans aucun doute la lecture non déformée, mais complète et fidèle de "Familiaris Consortio" n.84 et de "Sacramentum caritatis" n.29, ainsi que du Catéchisme de l'Église Catholique. 

L'accompagnement, qui tiendra compte des circonstances concrètes, a un objectif commun: conduire la personne vers une vie en accord avec la vie et la parole de Jésus; et, au bout du chemin, la décision d'abandonner la nouvelle union ou de vivre en elle dans la continence absolue. Renoncer à cet objectif c'est renoncer aussi au chemin. 

Il est vrai que le texte ne répète pas explicitement cet enseignement, et en ce sens il a été interprété de différentes manières par la presse. Mais c'est une interprétation abusive, trompeuse, qui en déforme la signification. Le texte ne parle jamais de donner l'eucharistie à ceux qui continuent de vivre d'une façon qui lui est manifestement contraire. S'il y a des silences, ils doivent être interprétés selon l'herméneutique catholique, c'est à dire à la lumière du magistère précédent et constant, un magistère qui n'est jamais nié par le texte. En d'autres mots, aux divorcés remariés civilement la porte de la communion eucharistique reste fermée par Jésus lui-même qui a dit: "celui qui répudie sa femme, sauf en cas de prostitution, et en épouse une autre, commet un adultère. Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni! "(Mt, 19, 9.6).

Elle est fermée par "Familiaris Consortio", n. 84, par "Sacramentum Caritatis" n. 29 et par le Catéchisme de l'Église Catholique. Enfoncer cette porte ou rentrer par un autre côté signifie réécrire un autre évangile et s'opposer à Jésus Christ Notre Seigneur. Je suis tout à fait certain que le pape François interprète les numéros 84-86 de la Relation synode en parfaite continuité et fidélité à ses prédécesseurs. En effet, dans une interview au quotidien argentin "La Nación" il a affirmé: "Que faisons nous avec eux, quelle porte peut-on ouvrir? Il y a une inquiétude pastorale, et alors, allons-nous leur donner la communion? Ce n'est pas une solution que de leur donner la communion. Ceci uniquement n'est pas la solution, la solution est l'intégration"." 

Cardinal Napier :

"En revenant sur les deux derniers synodes, j'identifie une claire évolution partant d'un fort accent sur les problèmes et défis auxquels la Famille est confrontée, vers un examen plus attentif de ce que Dieu attend de la Famille qu'il a établie depuis le début, qu'il a appelée à élever et prendre soin des enfants et qu'il a ensuite envoyée bâtir l'Église et la Société. Alors que de nombreuses interventions ont continué à mettre en évidence deux problèmes spécifiques, beaucoup de Pères Synodaux ont gardé ce thème à l'esprit et se sont donc concentrés sur ce que l’Église doit faire pour clarifier auprès des familles que leur appel est un réel appel de Dieu - croître et se multiplier, de manière à prendre soin de toute la Création de Dieu.

J'attends du Pape François qu'il fasse clairement la lumière sur ce que les couples mariés doivent faire pour construire des mariages solides par le Sacrement du Mariage et une vie de famille bien structurée qui mette l'accent sur la Prière, les dévotions et les Sacrements, tous célébrés ensemble comme une Famille! Nous attendons une forte réaffirmation de l'enseignement de l'Église avec un fort accent sur la préparation et l'accompagnement des nouveaux époux et de ceux en des situations difficiles."

Cardinal Pell :

"Certains ont voulu dire, à propos du récent synode, que l'Église est confuse et répand la confusion, dans son enseignement sur la question du mariage. Ce n'est pas le cas. La doctrine de l'église sur la sexualité, le mariage et la famille continue de se fonder sur l'enseignement propre de Jésus au sujet de l'adultère et du divorce. L'enseignement de saint Paul sur les dispositions adéquates pour recevoir la communion reste fondamental dans la question controversée de l'impossibilité de donner la communion aussi aux divorcés civilement mariés. Une telle "possibilité" n'est même pas citée dans le document synodal. Nous attendons maintenant l'exhortation apostolique du Saint-Père, qui va encore une fois exprimer la tradition essentielle de l'Église et soulignera que l'appel au discernement et au for intérieur peut être utilisé uniquement pour mieux comprendre la volonté de Dieu, ainsi qu'elle est enseignée dans les Écritures et par le magistère, et ne peut jamais être utilisée pour mépriser, déformer ou réfuter l'enseignement établi par l'Église

Prions ce soir pour notre Saint-Père François afin que, comme saint Clément, il prépare cet enseignement pour clarifier aux fidèles ce que signifie suivre le Seigneur, dans son Église, dans notre monde. En cette fête de saint Clément prions pour le pape François, afin qu'il continue à enseigner et à nous exhorter à suivre les vérités de la foi, qui sont toujours plus fortes qu'un aride laïcisme horizontal."

 

(Le Salon Beige / Benoît-et-moi / Settimo Cielo)

Qu’est-ce que la miséricorde? Et son histoire dans la Révélation?

Entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau, supérieur et fondateur des Missionnaires de la Miséricorde Divine.

 

Une vidéoformation proposée par Notre Dame de chrétienté avec sa "fiche résumé" accompagnée d’une bibliographie pour aller plus loin

Université de la Vie en France, Belgique, Suisse et aux États-Unis du 11 janvier au 1er février : entretien avec Tugdual Derville

Bruxelles et Liège participeront à l'Université de la Vie dont le thème sera "Panser la société". Belgicatho rapporte cet entretien avec Tugdual Derville publié par France Catholique :

Panser la société

Lundi 7 décembre 2015 - Entretien avec Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, à propos du cycle de l’université de la Vie sous-titré «  Comment agir en faveur d’une culture de vie  ?  » qui débutera le 11 janvier 2016 dans plus de 115 villes.

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■ Pourquoi ce thème «  Panser la société  »  ?

Tugdual Derville  : Les deux premières éditions en visioconférence de notre université de la Vie ont connu un succès surprenant, avec plus de 12 000 inscrits en cumul sur deux ans. Dans l’élan du grand mouvement social, «  Qui est l’homme  ?  » en 2014 puis «  Le corps, de la vie à la mort  » en 2015 ont dressé un constat lucide.

Ces cycles ont permis aux participants d’appréhender le grand écart entre notre anthropologie (qui considère toute personne comme précieuse et fragile, interdépendante avec le reste de l’Humanité) et une pensée dominante dualiste, individualiste et matérialiste. Cependant, nous ne pouvons pas nous limiter à mesurer la profondeur d’un abîme entre deux cultures inconciliables  : toute-puissance d’un côté, vulnérabilité de l’autre… Il nous faut tenter de combler ce vide, c’est-à-dire d’apporter des réponses concrètes à l’errance et aux souffrances de notre société.

C’est d’ailleurs ce que fait Alliance VITA chaque jour, dans son champ d’activité  : la protection de la vie. Or, d’une façon plus générale, notre société manque aujourd’hui de repères vitaux  ; cela génère beaucoup d’incertitudes sur sa cohésion et son avenir. Déjà conscients de cette situation, plusieurs de nos participants 2015 nous ont demandé ce qu’ils pouvaient faire, avec ou sans nous, pour changer la donne. Cela nous a inspiré ce tout nouveau cycle, davantage tourné vers l’action.

■ Comment se déroulera ce nouveau programme  ?

Ce cycle est conçu comme un parcours personnel… Nous proposons à chacun de partir de ce qu’il est — son identité, son histoire, ses compétences et ses aspirations — pour, progressivement, mieux se situer dans une société blessée qui a besoin de tous.

D’emblée, nous affirmons que, puisque nous sommes «  tous vivants  », nous sommes aussi «  tous soignants  », «  tous politiques   » (au sens large du thème) et tous acteurs du changement culturel, pour finalement répondre au sous-titre de ce cycle  : Comment agir en faveur d’une culture de vie  ? Encore faut-il préciser le sens de toutes ces notions… Nos intervenants experts [1] (philosophes, juristes…) s’y emploieront.

L’expérience d’Alliance VITA dans ses rencontres avec nos contemporains qui souffrent sur des questions intimes et avec les décideurs en place nous oblige à ne pas rester sur des idées générales ou déconnectées du réel, mais à nous enraciner dans la vraie vie de nos contemporains et y devenir des médiateurs efficaces de la culture de vie. Chacun, pour être en mesure de participer aux transformations de la société, a besoin de quelques clés s’il veut donner à ses actions le plus de fécondité possible.

■ Quelle est l’originalité de cette troisième édition de l’université de la Vie d’Alliance VITA ouverte à tous  ?

Sur le plan géographique, nous avons davantage de villes, une trentaine de nouvelles… Ce tout nouveau cycle est organisé en 115 lieux avec, cette année, une accélération du déploiement international entamé l’an dernier. Une dizaine de villes étrangères sont désormais associées dans sept pays, et nous ferons d’ailleurs bénéficier les participants des regards croisés de trois pays francophones…

Sur le fond, parmi nos quinze intervenants nationaux, nous avons, pour la première fois, invité à s’exprimer quatre fondateurs [2] — un par soirée — sur leur action innovante. Leurs œuvres ont en commun d’agir concrètement auprès des personnes fragiles ou fragilisées, avec un impact humanitaire, politique ou culturel indéniable. Même si Alliance VITA évoquera ses propres analyses et actions [3], cette ouverture nous permet d’embrasser un éventail plus vaste de la problématique de la culture de vie. C’est indispensable, car tout est lié, selon la formule prophétique inlassablement répétée par le pape François.

Sur la forme, nous nous sommes attachés à améliorer notre pédagogie en offrant davantage d’interactivité entre nos salles, grâce à des systèmes d’enquête. Je dois dire que les participants apprécient énormément de se retrouver en nombre, dans une salle, reliés en direct avec 110 autres salles. Cela explique leur engouement et leur fidélité. Car, pour certains, la participation à l’université de la Vie est déjà une façon de se ressourcer annuellement.

■ À qui s’adressent ces quatre soirées de formation  ?

Elles sont conçues pour être ajustées à tous. Pour les «  anciens  » de l’université de la Vie, les personnes éprouvent en général un vif intérêt car elles sont toujours en quête d’arguments étayés, d’outils pour agir et sont heureuses d’ainsi sortir de l’isolement et de la passivité. Une question reste en suspens  : ces soirées sont-elles adaptées aux personnes qui ne partagent pas d’emblée les convictions portées par Alliance VITA  ? Sur ce sujet, l’expérience des années précédentes continue de nous surprendre  : nous avons de plus en plus de témoignages de personnes recrutées «  aux périphéries  » qui ont été très heureuses de participer à nos cycles. Je pense que c’est le ton bienveillant et incarné de nos interventions qui les touchent. Nous n’avons pas peur de la complexité des questions liées à la vie, mais je crois aussi que nous parvenons à les rejoindre de manière accessible.

En plongeant dans la «  pâte humaine  » qui nous est commune, nous appelons à la fraternité universelle. Ce «  retour au réel  » que nous avons l’ambition de continuer à offrir tranche avec tout ce qui est relayé habituellement par ce qu’on appelle «  la pensée dominante  ». Cette aération de l’esprit est indispensable pour agir pour le bien commun. ■

Renseignements et inscriptions

www.universitedelavie.fr

Notes

[1] Martin Steffens, Anne Davigo-Le Brun, Thibaud Collin, François-Xavier Bellamy et Grégor Puppinck.

[2] Laurent de Cherisey, Etienne Villemain, Christian de Cacqueray et Jean-Marc Potdevin.

[3] Blanche Streb, Caroline Roux, Valérie Boulanger, Dr. Xavier Mirabel, Henri de Soos et Tugdual Derville.

 

10/12/2015

Bruxelles: ouverture des Portes saintes dimanche 13 décembre 2015 à la basilique et à la cathédrale

 

Mgr De Kesel prendra possession de son siège épiscopal en la cathédrale métropolitaine de S. Rombaut à Malines, le samedi 12 décembre à 15h.


Mgr. De Kesel zal zijn bisschoppelijke zetel in bezit nemen in de metropolitane Sint-Romboutskathedraal te Mechelen op zaterdag 12 december om 15u.

 

Jubilé extraordinaire de la Miséricorde
08/12/2015 - 20/11/2016
Entrons ensemble dans l’Année sainte | Laten we samen het Jubeljaar openen

Ouverture des Portes saintes | Opening van de Heilige Deuren

À la basilique de Koekelberg

Dimanche 13 décembre à 10h Eucharistie solennelle d’ouverture de la Porte sainte, présidée par Mgr Jean Kockerols.

À la cathédrale Sts-Michel-et-Gudule
Dimanche 13 décembre à 16h
Eucharistie solennelle d’ouverture de la Porte sainte, présidée par le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles Mgr Joseph De Kesel.

Basiliek Van het H.Hart te Koekelberg

Zondag 13 december om 10u Eucharistieviering bij de opening van de Heilige Deur, voorgegaan door Mgr. Jean Kockerols.

St-Michiels-en-St-GoedeleKathedraal
Zondag 13 december om 16u
Eucharistieviering bij de opening van de Heilige Deur, voorgegaan door de nieuwe aartsbisschop van Mechelen-Brussel, Mgr. Jozef De Kesel.

Informations complémentaires  : 02 533 29 61 | Meer informatie : 02 533 29 30

 

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Source: Vicariat de Bruxelles

 

Faire tomber les murs, oui, mais lesquels ?

"Dieu a créé le monde précisément pour partager son Amour – qui signifie aussi sa joie, sa vie, sa plénitude – avec ses créatures. Le péché, la rébellion d’Adam, avait empêché, bloqué ce projet. Dieu a inventé un détour dans l’histoire, l’histoire du Salut, en préparant un peuple pour la venue du Messie. Le Fils de Dieu s’est fait chair, avec Sa mort Il a détruit le mur du péché. Il a renouvelé la vie par Sa résurrection et maintenant l’humanité est prête à recevoir ce que Dieu voulait lui donner dès le commencement, c’est à dire une participation à Sa vie, à Son bonheur. Et bien le Saint Esprit fera le reste."

Sermon du Père Raniero Cantalamessa à Madrid, le mardi 16 août 2011

 

Témoignage du Dr Mukwege, "L'Homme qui répare les femmes", samedi 12 décembre 2015 à 17h30

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À la basilique de Koekelberg
Samedi 12 décembre à 17h30
Témoignage du Dr Denis Mukwege, l’homme qui restaure et redonne une
dignité et un avenir aux femmes victimes d’abus sexuels.

Basiliek Van het H.Hart te Koekelberg
Zaterdag 12 december om 17U30
Getuigenis door dokter Denis Mukwege, die slachtoffers van
groepsverkrachtingen en seksueel geweld behandelt.

Informations complémentaires : 02 533 29 61 | Meer informatie : 02 533 29 30

Un article du site d'information catholique LifeSiteNews a évoqué le travail du Dr Mukwege:

> Woman conceived in rape slams campaign for Obama to fund abortions for rape victims overseas

Source : Vicariat de Bruxelles

Critiquer le Pape: le Droit Canon prévoit-il des sanctions ?

Rappelons d'abord qu'une critique n'est pas, en tant que telle, une attaque verbale dirigée contre une personne, un groupe ou une institution. Elle est un examen raisonné permettant d'analyser et d'apprécier à leur juste valeur des choses, des actes et des paroles, en faisant les distinctions appropriées pour y parvenir. Une critique constructive peut donc être faite avec charité au service de la vérité, et par conséquent pour le bien de tous.

> Lettres de Sainte Catherine de Sienne

> Lettres de Sainte Catherine de Sienne au Pape Grégoire XI et au Pape Urbain VI

synode sur la famille,synode contre la famille,censure par la menace,dictature du relativisme

 

Suite à certaines déclarations publiques de Mgr Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la Nouvelle Évangélisation, le site de l'association Pro Liturgia publie les précisions suivantes sur sa page d'actualités:

 

Jeudi 10/12/2015. S’appuyant sur le Droit canonique, Mgr Fisichella a annoncé que toute personne qui critique le Pape encourt l’excommunication (voir l’article ci-dessous). Un internaute nous envoie les importantes précisions suivantes :

« Mgr Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la Nouvelle Évangélisation, a déclaré que ceux qui critiquent le Pape François encourent automatiquement l’excommunication.
Je suis très inquiet d’apprendre (...) qu’une personnalité de si haut rang ne possède même pas le niveau élémentaire d’une licence pontificale en droit canonique et de plus n’a autour de lui aucun collaborateur pour lui éviter de telles erreurs.
Le canon 1370 dont parle Mgr Fisichella traite de la “vim physicam” (la force physique), pas de la force des mots.
Le canon 17 précise que les lois ecclésiastiques (donc entre autres le canon 1370) doivent être comprises selon le sens propre des mots dans le texte et le contexte.
Le canon 1370 est un canon du livre VI du Code de droit canonique qui traite du droit pénal et, selon le canon 18, les lois qui établissent une peine (comme l’est l’excommunication) sont d’interprétation stricte (comme dans les droits étatiques évidemment). De plus le canon 221 § 3 précise bien que les fidèles ont le droit de n’être frappés de peines canoniques que selon la loi.
Cette présentation du Président du Conseil pontifical semble vraiment juridiquement délirante et a dû accabler le Conseil pontifical pour l’interprétation des textes législatifs de la même manière que la copie d’un très mauvais élève accable tout professeur.
Ceci étant dit il existe en droit pénal canonique deux canons qui prévoient que “qui dans un spectacle ou une assemblée publique, ou dans un écrit répandu dans le public, ou en utilisant d’autres moyens de communication sociale, profère un blasphème ou blesse gravement les bonnes mœurs, ou bien dit des injures ou excite à la haine ou au mépris contre la religion ou l’Eglise, sera puni d’une juste peine” et un autre qui prévoit que “qui excite publiquement ses sujets à la contestation ou à la haine contre le Siège Apostolique ou l’Ordinaire à cause d’un acte du pouvoir ou du ministère ecclésiastique, ou bien qui incite ses sujets à leur désobéir, sera puni d’interdit ou d’autres justes peines.”
Mais ces peines ne sont pas “latae sententiae” (automatiques) mais “ferendae sententiae” (soumises à un jugement) donc non-automatiques ; et l’excommunication ne fait pas partie des justes peines prévues. Qui plus est, les conditions de mitigation des peines du titre III du livre VI du Code sont telles qu’avant qu’une peine “ferendae sentetiae” soit prononcée par un Tribunal ecclésiastique sur le genre des sujets évoqués par Mgr Fisichella, il aura coulé beaucoup, beaucoup d’eau dans le Tibre... »

 

Mardi 8/12/2015. Mgr Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la Nouvelle Évangélisation, a déclaré que ceux qui critiquent le Pape François encourent automatiquement l’excommunication. En se référent au Canon 1370 qui précise que toute violence commise contre le Souverain Pontife constitue un motif d’excommunication, Mgr Fisichella a déclaré qu’il faut bien comprendre que la violence dont il est question n’est pas seulement d’ordre physique mais est aussi dans les mots et les pensées.

Seraient donc touchés par une excommunication les fidèles catholiques qui prétendent :
- qu’il y a eu des manipulations lors du synode extraordinaire de 2014 et du synode de 2015 ;
- que la Relatio Synodi ou l’Instrumentum laboris contiennent des passages hétérodoxes ;
- que la réforme concernant les procédures de nullité des mariages ne respecte pas le droit canonique ;
- que le Souverain Pontife entretient une certaine confusion au sujet de la réception de la communion par les divorcés-remariés ;
- que le Souverain Pontife ne se prononce pas clairement au sujet de l’homosexualité ;
- que l’encyclique “Laudato Si” contient des affirmations qui contredisent “Humanae Vitae” ;
- que le Saint Père confie des responsabilités à des prélats dont les enseignements sont inquiétants tels (liste non exhaustive) NN.SS. Franz-Josef Bode, Blaise Cupich, Godfried Cardinal Danneels, John Cardinal Dew, Walter Kasper, Heiner Koch, Reinhard Marx, Vincent Nichols, Christoph Schönborn, Donald Cardinal Wuerl.
Mgr Fisichella conclut en rappelant les canons 211 et 212 du code de Droit canonique :
« Can. 211 - Tous les fidèles ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l’univers.
Can. 212 - § 1. Les fidèles conscients de leur propre responsabilité sont tenus d’adhérer par obéissance chrétienne à ce que les Pasteurs sacrés, comme représentants du Christ, déclarent en tant que maîtres de la foi ou décident en tant que chefs de l’Église.
§ 2. Les fidèles ont la liberté de faire connaître aux Pasteurs de l’Église leurs besoins surtout spirituels, ainsi que leurs souhaits.
§ 3. Selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes. »
Souhaitons qu’à tous les niveaux de l’Église, les fidèles catholiques puissent remplir leur mission qui est de défendre la foi reçue des Apôtres, non seulement durant l’Année de la Miséricorde, mais aussi pendant les années qui suivront.

D'après “
Voice of the Family”.

 

Source: Pro Liturgia

 

Encyclique Veritatis Splendor sur l'enseignement moral de l'Église - IV - "Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir"

 

LETTRE ENCYCLIQUE
VERITATIS SPLENDOR
DU SOUVERAIN PONTIFE
JEAN-PAUL II
À TOUS LES ÉVÊQUES
DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
SUR QUELQUES QUESTIONS FONDAMENTALES
DE L'ENSEIGNEMENT MORAL DE L'ÉGLISE

 

(...)

CHAPITRE I - «MAÎTRE, QUE DOIS-JE FAIRE DE BON?» (Mt 19, 16) - Le Christ et la réponse à la question morale

(...)

« Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Mt 19, 17)

12. Seul Dieu peut répondre à la question du bien, parce qu'il est le Bien. Mais Dieu a déjà répondu à cette question : il l'a fait en créant l'homme et en l'ordonnant avec sagesse et avec amour à sa fin, par le moyen de la loi inscrite dans son cœur (cf. Rm 2, 15), la « loi naturelle ». Elle « n'est rien d'autre que la lumière de l'intelligence, infusée en nous par Dieu. Grâce à elle, nous connaissons ce que nous devons accomplir et ce que nous devons éviter. Cette lumière et cette loi, Dieu les a données dans la création » 19. Il les a données ensuite au cours de l'histoire d'Israël, en particulier par les « dix paroles », c'est-à-dire les commandements du Sinaï, par lesquels Il a fondé l'existence du peuple de l'Alliance (cf. Ex 24) et l'a appelé à être son « bien propre parmi tous les peuples », « une nation sainte » (Ex 19, 5-6) qui fasse resplendir sa sainteté parmi toutes les nations (cf. Sg 18, 4 ; Ez 20, 41). Le don du Décalogue est promesse et signe de l'Alliance nouvelle, lorsque la Loi sera nouvellement inscrite à jamais dans le cœur de l'homme (cf. Jr 31, 31-34) en remplaçant la loi du péché qui avait dénaturé ce cœur (cf. Jr 17, 1). Alors sera donné « un cœur nouveau », car « un esprit nouveau » l'habitera, l'Esprit de Dieu (cf. Ez 36, 24-28) 20.

C'est pourquoi, après l'importante précision « un seul est le Bon », Jésus répond au jeune homme : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Mt 19, 17). De cette manière est énoncé un lien étroit entre la vie éternelle et l'obéissance aux commandements de Dieu : ce sont les commandements de Dieu qui indiquent à l'homme le chemin de la vie et qui conduisent vers elle. Par la bouche même de Jésus, nouveau Moïse, les commandements du Décalogue sont redonnés aux hommes ; lui- même les confirme définitivement et nous les propose comme chemin et condition du salut. Le commandement est lié à une promesse : dans l'Ancienne Alliance, l'objet de la promesse était la possession d'une terre où le peuple aurait pu mener son existence dans la liberté et selon la justice (Dt 6,20-25) ; dans la Nouvelle Alliance, l'objet de la promesse est le « Royaume des cieux », comme Jésus l'affirme au début du « Discours sur la Montagne » - discours qui contient la formulation la plus large et la plus complète de la Loi nouvelle (Mt 5-7) -, en relation évidente avec le Décalogue confié par Dieu à Moïse sur la montagne du Sinaï. À la même réalité du Règne de Dieu se rapporte l'expression « vie éternelle », qui est participation à la vie même de Dieu : celle-ci ne se réalise parfaitement qu'après la mort, mais, dans la foi, elle est dès à présent lumière de vérité, source de sens pour la vie et commencement de participation à la plénitude dans la suite du Christ. En effet, après la rencontre avec le jeune homme riche, Jésus dit à ses disciples : « Quiconque aura laissé maisons, frères, sœurs, père, mère, enfants ou champs, à cause de mon nom, recevra bien davantage et aura en héritage la vie éternelle » (Mt 19,29).

13. La réponse de Jésus ne suffit pas au jeune homme qui insiste en interrogeant le Maître sur les commandements à observer : « " Lesquels ? " lui dit-il » (Mt 19, 18). Il demande ce qu'il doit faire dans la vie pour manifester qu'il reconnaît la sainteté de Dieu. Après avoir orienté le regard du jeune homme vers Dieu, Jésus lui rappelle les commandements du Décalogue qui ont trait au prochain : « Jésus reprit : " Tu ne tueras pas, tu ne commettras pas d'adultère, tu ne voleras pas, tu ne porteras pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère, et tu aimeras ton prochain comme toi-même " » (Mt 19, 18-19).

Du contexte de l'échange, et spécialement de la confrontation du texte de Matthieu avec les passages parallèles de Marc et de Luc, il ressort que Jésus n'entend pas dresser la liste de tous les commandements nécessaires pour « entrer dans la vie », mais plutôt qu'il entend attirer l'attention du jeune homme sur la « centralité » du Décalogue par rapport à tout autre précepte, en tant qu'interprétation de ce que signifie pour l'homme : « Je suis le Seigneur, ton Dieu ». [*] Nous ne pouvons donc pas ne pas prêter attention aux commandements de la Loi que le Seigneur Jésus rappelle au jeune homme ; ce sont des commandements qui font partie de ce qu'on appelle la « seconde table » du Décalogue, dont le résumé (cf. Rm 13, 8-10) et le fondement sont le commandement de l'amour du prochain : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt 19, 19 ; cf. Mc 12, 31). Dans ce commandement s'exprime précisément la dignité particulière de la personne humaine, qui est la « seule créature sur terre que Dieu a voulue pour elle-même » 21. Les différents commandements du Décalogue ne sont en effet que la répercussion de l'unique commandement du bien de la personne, au niveau des nombreux biens qui caractérisent son identité d'être spirituel et corporel en relation avec Dieu, avec le prochain et avec le monde matériel. Comme nous lisons dans le Catéchisme de l’Église catholique, « les dix commandements appartiennent à la révélation de Dieu. Ils nous enseignent en même temps la véritable humanité de l'homme. Ils mettent en lumière les devoirs essentiels et donc, indirectement, les droits fondamentaux, inhérents à la nature de la personne humaine » 22.

Les commandements rappelés par Jésus à son jeune interlocuteur sont destinés à sauvegarder le bien de la personne, image de Dieu, par la protection de ses biens. « Tu ne tueras pas, tu ne commettras pas d'adultère, tu ne voleras pas, tu ne porteras pas de faux témoignage », sont des normes morales formulées en termes d'interdits. Les préceptes négatifs expriment fortement la nécessité imprescriptible de protéger la vie humaine, la communion des personnes dans le mariage, la propriété privée, la véracité et la bonne réputation.

Les commandements représentent donc la condition de base de l'amour du prochain ; en même temps, ils en sont la vérification. Ils sont la première étape nécessaire sur le chemin vers la liberté, son commencement : « La première liberté, écrit saint Augustin, c'est donc de ne pas commettre de péchés graves... comme l'homicide, l'adultère, les souillures de la fornication, le vol, la tromperie, le sacrilège et toutes les autres fautes de ce genre. Quand un homme s'est mis à renoncer à les commettre — et c'est le devoir de tout chrétien de ne pas les commettre —, il commence à relever la tête vers la liberté, mais ce n'est qu'un commencement de liberté, ce n'est pas la liberté parfaite... » 23.

14. Cependant ceci ne signifie pas que Jésus entend privilégier l'amour du prochain ou encore moins le séparer de l'amour de Dieu ; en témoigne son dialogue avec le docteur de la Loi : ce dernier, qui pose une question très voisine de celle du jeune homme, se voit renvoyé par Jésus aux deux commandements de l'amour de Dieu et de l'amour du prochain (cf. Lc 10, 25-27) et il est invité à se souvenir que seule leur observance conduit à la vie éternelle : « Fais cela et tu vivras » (Lc 10, 28). Il est donc significatif que ce soit précisément le second de ces commandements qui suscite la curiosité et l'interrogation du docteur de la Loi : « Et qui est mon prochain ? » (Lc 10, 29). Le Maître répond par la parabole du bon Samaritain, parabole-clé pour la pleine compréhension du commandement de l'amour du prochain (cf. Lc 10, 30-37).

Les deux commandements, auxquels « se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes » (Mt 22, 40), sont profondément unis entre eux et s'interpénètrent. Jésus rend témoignage de leur indivisible unité par ses paroles et par sa vie : sa mission culmine à la Croix rédemptrice (cf. Jn 3, 14-15), signe de son amour inséparable envers le Père et envers l'humanité (cf. Jn 13, 1).

L'Ancien et le Nouveau Testament affirment explicitement que, sans l'amour du prochain qui se concrétise dans l'observance des commandements, l'amour authentique pour Dieu n'est pas possible. Saint Jean l'écrit avec une force extraordinaire : « Si quelqu'un dit " J'aime Dieu " et qu'il déteste son frère, c'est un menteur : celui qui n'aime pas son frère qu'il voit ne saurait aimer le Dieu qu'il ne voit pas » (1 Jn 4, 20). L'évangéliste fait écho à la prédication morale du Christ, exprimée de manière admirable et sans équivoque dans la parabole du bon Samaritain (cf. Lc 10, 30-37) et dans le « discours » du jugement dernier (cf. Mt 25, 31-46).

15. Dans le « Discours sur la Montagne », qui constitue la magna carta de la morale évangélique 24, Jésus dit : « N'allez pas croire que je sois venu abolir la Loi et les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (Mt 5, 17). Le Christ est la clé des Écritures : « Vous scrutez les Écritures; ce sont elles qui me rendent témoignage » (Jn 5, 39) ; il est le centre de l'économie du salut, la récapitulation de l'Ancien et du Nouveau Testament, des promesses de la Loi et de leur accomplissement dans l’Évangile ; il est le lien vivant et éternel entre l'Ancienne et la Nouvelle Alliance. Commentant l'affirmation de Paul « la fin de la loi, c'est le Christ » (Rm 10, 4), saint Ambroise écrit : « Fin, non en tant qu'absence, mais en tant que plénitude de la Loi : elle s'accomplit dans le Christ (plenitudo legis in Christo est), du fait qu'il est venu non pour supprimer la Loi, mais pour la porter à son accomplissement. De la même manière qu'il y a un Ancien Testament, et que toute vérité cependant se trouve dans le Nouveau Testament, ainsi en est-il de la Loi : celle qui a été donnée par l'intermédiaire de Moïse est la figure de la vraie Loi. Donc, la Loi mosaïque est le prototype de la vérité » 25.

Jésus porte à leur accomplissement les commandements de Dieu, en particulier le commandement de l'amour du prochain, en intériorisant et en radicalisant leurs exigences ; l'amour du prochain jaillit d'un cœur qui aime, et qui, précisément parce qu'il aime, est disposé à en vivre les exigences les plus hautes. Jésus montre que les commandements ne doivent pas être entendus comme une limite minimale à ne pas dépasser, mais plutôt comme une route ouverte pour un cheminement moral et spirituel vers la perfection, dont le centre est l'amour (cf. Col 3, 14). Ainsi, le commandement « tu ne tueras pas » devient l'appel à un amour prompt à soutenir et à promouvoir la vie du prochain ; le précepte qui interdit l'adultère devient une invitation à un regard pur, capable de respecter le sens sponsal du corps : « Vous avez entendu qu'il a été dit aux ancêtres : " Tu ne tueras point " ; et si quelqu'un tue, il en répondra au tribunal. Eh bien ! moi je vous dis : Quiconque se fâche contre son frère en répondra au tribunal ; 2 Vous avez entendu qu'il a été dit : " Tu ne commettras pas l'adultère ". Eh bien ! moi je vous dis : Quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l'adultère avec elle » (Mt 5, 21-22. 27-28). Jésus est « l'accomplissement » vivant de la Loi en tant qu'il en réalise la signification authentique par le don total de lui-même : il devient lui-même la Loi vivante personnifiée, qui invite à sa suite, qui, par son Esprit, donne la grâce de partager sa vie et son amour même, et qui donne la force nécessaire pour en témoigner par les choix et par les actes (cf. Jn 13, 34-35).

(...)

 

Encyclique Veritatis Splendor sur quelques question fondamentales de l'enseignement moral de l’Église.

 

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19 S. Tommaso D’Aquino In Duo Praecepta Caritatis et in Decem Legis Praecepta. Prologus: Opuscula Theologica, II, No. 1129, Ed. Taurinens. (1954), 245; cf Summa Theologiae, I-II, q. 91, a. 2; Catechismo della Chiesa Cattolica, n. 1955.

20 Cf S. Massimo il Confessore, Quaestiones ad Thalassium, q. 64: PG 90, 723-728.

21 CONC. ECUM. VAT. II, Cost. past. sulla Chiesa nel mondo contemporaneo Gaudium et spes 24.

22 Catechismo della Chiesa Cattolica, n. 2070.

23 In lohannis Evangelium Tractatus, 41, 10: CCL 36, 363.

24 Cf S. Agostino, De Sermone Domini in Monte, I, 1, 1: CCL 35, 1-2.

 

> Texte intégral de l'encyclique : site de la Congrégation pour le Clergé  [> archive en ligne]

> Texte intégral de l'encyclique: bibliothèque catholique en ligne  [> archive en ligne]

 

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Latina: Ex colloquii contextu et, praesertim, ex comparatione Matthaei textus cum Lucae et Marci locis parallelis, patet Iesum non recensere velle omnia et singula mandata ad “ingrediendum in vitam” necessaria, sed potius adulescentem commonefacere “naturae centralis” Decalogi prae quovis alio praecepto, utpote quae id interpretetur, quod homini significet “Ego sum Dominus, Deus tuus”.

Italiano: Dal contesto del colloquio e, specialmente, dal confronto del testo di Matteo con i passi paralleli di Marco e di Luca, risulta che Gesù non intende elencare tutti e singoli i comandamenti necessari per «entrare nella vita», ma, piuttosto, rimandare il giovane alla centralità del Decalogo rispetto ad ogni altro precetto, quale interpretazione di ciò che per l'uomo significa «Io sono il Signore, Dio tuo».

Español: Por el contexto del coloquio y, especialmente, al comparar el texto de Mateo con las perícopas paralelas de Marcos y de Lucas, aparece que Jesús no pretende detallar todos y cada uno de los mandamientos necesarios para «entrar en la vida» sino, más bien, indicar al joven la «centralidad» del Decálogo respecto a cualquier otro precepto, como interpretación de lo que para el hombre significa «Yo soy el Señor tu Dios».

Português: Pelo contexto do diálogo e especialmente pela comparação do texto de Mateus com as passagens paralelas de Marcos e de Lucas, vê-se que Jesus não pretende enumerar todos e cada um dos mandamentos necessários para «entrar na vida», mas sobretudo, remeter o jovem para a «centralidade» do Decálogo relativamente a qualquer outro preceito, como interpretação daquilo que significa para o homem «Eu sou o Senhor, teu Deus».

English: From the context of the conversation, and especially from a comparison of Matthew's text with the parallel passages in Mark and Luke, it is clear that Jesus does not intend to list each and every one of the commandments required in order to "enter into life", but rather wishes to draw the young man's attention to the "centrality" of the Decalogue with regard to every other precept, inasmuch as it is the interpretation of what the words "I am the Lord your God" mean for man.

Polski: Z kontekstu rozmowy, a zwłaszcza z porównania zapisu Mateuszowego z paralelnymi fragmentami Ewangelii Marka i Łukasza wynika, że Jezus nie zamierzał wymienić poszczególnych przykazań, które trzeba zachowywać, aby „osiągnąć życie”, ale raczej uświadomić młodzieńcowi centralne znaczenie Dekalogu w stosunku do wszystkich innych przykazań, jako wykładni tego, co dla człowieka oznaczają słowa: „Ja jestem Pan, twój Bóg”.

La traduction française, en revanche, s'éloigne du texte original de l'encyclique:

Du contexte de l'échange, et spécialement de la confrontation du texte de Matthieu avec les passages parallèles de Marc et de Luc, il ressort que Jésus n'entend pas dresser la liste de tous les commandements nécessaires pour « entrer dans la vie », mais plutôt qu'il entend renvoyer le jeune homme à ce qui est le « point central » du Décalogue par rapport à tout autre précepte, à savoir ce que signifie pour l'homme : « Je suis le Seigneur, ton Dieu ».

Espérance Nouvelle restitue donc une traduction fidèle au texte original latin et aux traductions officielles de l'encyclique dans les autres langues:

Du contexte de l'échange, et spécialement de la confrontation du texte de Matthieu avec les passages parallèles de Marc et de Luc, il ressort que Jésus n'entend pas dresser la liste de tous les commandements nécessaires pour « entrer dans la vie », mais plutôt qu'il entend attirer l'attention du jeune homme sur la « centralité » du Décalogue par rapport à tout autre précepte, en tant qu'interprétation de ce que signifie pour l'homme : « Je suis le Seigneur, ton Dieu ».

Veritatis Splendor : [Allemand, Anglais, Danois, Espagnol, Français, Italien, Latin, Néerlandais, Polonais, Portugais]

 

09/12/2015

Bruxelles: Mission de Noël à Sainte-Catherine du samedi 12 au samedi 19 décembre 2015

sainte-catherine, bruxelles, noël

Présence chrétienne aux marchés de Noël de Bruxelles

marche-2.jpgDepuis l’an 2000 le « Marché de Noël » de la Grand’Place, avec sa crèche, son splendide sapin, son spectacle son et lumière et ses échoppes s’est progressivement transformé en « Plaisirs d’hiver », en créant un itinéraire élargi, principalement en direction des places Ste-Catherine et de la Monnaie, alliant patinage, grand roue, spectacles et illuminations. L’an dernier, un million et demi de visiteurs s’y sont promenés tout au long des cinq semaines de festivités, pour découvrir les trésors de Bruxelles, pour y chercher de la joie, une ambiance festive et chaleureuse, des cadeaux, ou encore …

Pour nous, chrétiens, Noël c’est la naissance de Jésus. Fêter cette venue donne du sens à ce « Marché de Noël ». Il est ce tout petit, caché dans le sein de Marie puis couché sur de la paille au cœur d’une nuit à Bethléem. Cette Bonne Nouvelle nous ne pouvons pas la garder pour nous.

1476359893.jpg« Annoncer l’Évangile, ce n’est pas là mon motif d’orgueil, c’est une nécessité qui s’impose à moi » nous dit saint Paul (1Co 9,16).
Aujourd’hui encore voici ce que le pape François nous demande : « L’Église doit sortir d’elle-même et non pas vivre repliée sur elle-même et pour elle-même. Elle doit avoir le courage de sortir de ses frontières, de ses habitudes pour aller et porter l’Évangile. Elle ne doit pas attendre que le monde vienne à elle ».

L’an dernier, quelques chrétiens, venus de différentes unités pastorales, se sont engagés pour annoncer le Christ Jésus, répondant ainsi à leur mission de chrétien et à l’invitation du pape François.

Cette année encore, vous êtes tous invités à participer à cette belle mission !
Evangéliser, c’est simplement favoriser la plus belle des rencontres : celle d’une personne avec son Créateur plein de tendresse « car voici, je me tiens à la porte et je frappe » (Apoc 3, 20).

En pratique, du samedi 12 au samedi 19 décembre 2015, venez accueillir le flot de visiteurs, dans l’église Ste-Catherine, en collaboration avec le clergé de l’église Sainte-Catherine et la pastorale locale.
Votre rôle : inviter les passants à entrer dans l’église, les écouter, prier avec eux et leur permettre de rencontrer un prêtre.
La présence chrétienne sera également assurée sur la place où nous disposerons d’un chalet proposant de l’artisanat religieux.
Nous avons besoin de chacun d’entre vous pour assurer la permanence de l’accueil tout au long de cette semaine. Venez nous rejoindre pour vivre ensemble quelques heures de joie partagée, de paix profonde et de service dans les pas du Christ !

Renseignements complémentaires
Jacques Beckand - j.beckand@gmail.com - 0476/46.94.26

Une action menée en collaboration avec la famille ignacienne, Nativitas, les religieuses de Minsk, la chorale « God Bless You » et bien d’autres mouvements d’Eglise à Bruxelles...

 

Source: Vicariat de Bruxelles

Devenir visiteur: réunion d'information jeudi 10 décembre 2015 à 14h

Pour qu’ils ne soient pas toujours seuls
Devenez visiteur de personnes âgées, seules, malades, en maison de repos ou à domicile

• Vous avez envie de rendre visite à des personnes isolées, âgées, malades, handicapées mais vous ne savez pas à qui vous adresser.
• Vous visitez un membre de votre famille et vous êtes prêt à visiter une personne de plus.
• Vous venez d’être pensionné et vous disposez d’un peu de temps.
• Vous avez envie de poser un geste de solidarité.
• La solitude, la souffrance, le grand âge vous interpellent

Etre un visiteur compétent, c’est possible et passionnant.
Bienvenue à notre réunion d’information !

Vous y découvrirez qui sont les visiteurs, dans quel esprit ils travaillent, comment ils sont organisés et vous verrez si cet engagement peut devenir le vôtre.

  • Date : jeudi 10 décembre 2015 de 14h à 17h
  • Lieu : Rue de la Linière 14 à 1060 Bruxelles

Renseignements
Inscription obligatoire :
Equipes de Visiteurs, rue de la Linière 14 à 1060 Bruxelles
Service de l’Eglise catholique de Bruxelles
Tél. : 02 533 29 55 le lundi de 10h à 13h, le mardi de 9h30 à 14h30
Mail : equipesdevisiteurs@catho-bruxelles.be
Site internet : http://www.equipesdevisiteurs.be

 
Les Équipes de Visiteurs
 
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Visiter régulièrement les personnes malades, âgées, isolées, handicapées qui le demandent, à domicile et en maison de repos, voilà le service que rendent près de 500 visiteurs bénévoles à Bruxelles depuis plus de 20 ans.
Contacts
Cécile Devleminck et Marie Béatrice Carlier
Tél. : 02/533.29.55
Mail : equipesdevisiteurs@catho-bruxelles.be
Accès direct : www.equipesdevisiteurs.be

Présentation du service

Les formations 2015- 2016 :

  • Réunion d’information le 13/06/2015
  • Samedi 17 octobre 2015 : ABC 1 : Réunion d’information pour les nouveaux visiteurs
  • Samedi 14 – 21 novembre – 5 – 12 décembre 2015 : Sensibilisation à l’écoute
  • Samedi 28 novembre 2015 : Porter la communion
  • Jeudi 10 novembre : ABC 2 : Réunion d’information

Les journées des responsables d’équipes :

  • Jeudi 1er octobre 2015 : de 9h30 à 16h30
  • Jeudi 18 février 2016 : de 9h30 à 16h30
  • Jeudi 19 mai 2016 : 9h à 12h30

Traverser le deuil : Journée avec Lytta Basset à Erpent le 24 octobre 2015

Fiche d’inscription pour les formations : cliquez ici

Le détail de toutes ces formations se trouve dans notre programme complet  : cliquez sur l’image !

Nouveau :
Revivez les conférences de sr Véronique Margron (formation du 25/11/2013)
Pour obtenir le CD audio de la conférence de V. Margron :

  • Prix : 10€ frais de port compris, à payer à la réception (bulletin de virement inclus)
  • Réservation soit par mail à auditeur@rcfbruxelles.be , en notant votre adresse postale précise et complète
  • Réservation soit par courrier postal adressé à RCF Bruxelles 14, rue de la Linière 1160-Bruxelles, en notant votre adresse postale précise et complète

 

Source: Vicariat de Bruxelles