28/10/2013
Euthanasie: à Bruxelles, des Veilleurs debout font barrage à la barbarie
Mise à jour concernant la discipline des participants à cette action pacifique.
Citoyens, élus, législateurs, présidents de partis, sénateurs: ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas ce qui se passait dans les hôpitaux et centres de "soins".
Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat le mercredi 9 octobre 2013.
En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi):
- mardi 29 octobre 2013 à 18h30
- dimanche 3 novembre 2013 à 16h
- mardi 5 novembre 2013 à 18h30
- dimanche 10 novembre 2013 à 16h
ATTENTION
Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.
Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.
Merci de respecter la distance et le silence pendant toute la durée de la protestation (sauf pour parler individuellement avec les passants qui souhaitent être informés sur les projets de loi et sur la pratique de l'euthanasie dans notre pays). Si vous souhaitez discuter par après avec d'autres veilleurs debout, veuillez quitter les lieux le plus rapidement possible. Tout attroupement devant le Sénat est à proscrire absolument.
Voir aussi:
Extension de l’euthanasie débattue en Belgique : les citoyens veillent devant le Sénat
L'euthanasie va toujours plus loin: des Veilleurs debout disent STOP à Bruxelles
www.euthanasiestop.be et www.leuthanasiejusquou.com
22:11 Publié dans Agenda/Événements/Horaires, Éthique, Politique, Respect de la vie humaine, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2013
Extension de l’euthanasie débattue en Belgique : les citoyens veillent devant le Sénat
En matière de législation sur l’euthanasie, le monde entier a les yeux rivés sur la Belgique, l’un des seuls pays avec les Pays-Bas et le Luxembourg à avoir dépénalisé cette pratique.
La dépénalisation « encadrée » de l’euthanasie conduira-t-elle les Belges à euthanasier des mineurs et les personnes démentes ? C’est la question que les sénateurs sont en train de débattre actuellement.
En veillant debout devant le Sénat, les citoyens manifestent leur inquiétude et leur indignation. Ils lancent un appel à la conscience des responsables politiques. Rejoignez-les ! Prochain rendez-vous: ce dimanche 20 octobre 2013 à 16h.
Plus d’informations : L'euthanasie va toujours plus loin: des Veilleurs debout disent STOP à Bruxelles
Mardi soir 15 octobre, des Veilleurs debout devant le Sénat: parce qu'en Belgique, être hospitalisé devient de plus en plus MORTEL.
22:44 Publié dans Éthique, Politique, Respect de la vie humaine | Lien permanent | Commentaires (0)
14/10/2013
L'euthanasie va toujours plus loin: des Veilleurs debout disent STOP à Bruxelles
Maintenir la contestation, c'est vital.
Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat le mercredi 9 octobre 2013.
En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi):
- mardi 15 octobre 2013 à 19h
- dimanche 20 octobre 2013 à 16h
- mardi 22 octobre 2013 à 19h
- dimanche 27 octobre 2013 à 16h
ATTENTION
Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.
Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.
Qu'il pleuve ou qu'il vente, la résistance pacifique tient bon!
Mobilisez-vous avant qu'ils commencent à euthanasier les contestataires.
Voir aussi:
Euthanasie en Belgique: des Veilleurs debout à Bruxelles
Euthanasie: les Veilleurs debout continuent à Bruxelles
http://www.leuthanasiejusquou.com/ http://www.euthanasiestop.be/
20:56 Publié dans Agenda/Événements/Horaires, Éthique, Politique, Respect de la vie humaine, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2013
Euthanasie: les Veilleurs debout continuent à Bruxelles
C'est ce dimanche 13 octobre à 16h devant le Sénat.
Plus d'informations:
Euthanasie en Belgique: des Veilleurs debout à Bruxelles
Merci à Jeunes pour la Vie d'avoir soutenu cette action.
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05/10/2013
Euthanasie en Belgique: des Veilleurs debout à Bruxelles
Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique reprendront au Sénat ce mercredi 9 octobre.
En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi):
- ce dimanche 6 octobre 2013 à 16h
- ce mardi 8 octobre 2013 à 18h
- ce dimanche 13 octobre 2013 à 16h
ATTENTION
Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.
Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.
Voir aussi: www.euthanasiestop.be et www.leuthanasiejusquou.com
18:40 Publié dans Éthique, Politique, Respect de la vie humaine, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
03/10/2013
Encore un Pape de résistance
Comme Pie XII, Jean-Paul II et Benoît XVI, chacun à leur manière mais toujours au péril de leur vie, le Pape François lui aussi a tenu tête au crime d'État et à l'État criminel dans son pays d'origine, avant d'être accusé à tort d'y avoir collaboré.
Lu sur chiesa espresso.
Le jésuite qui humilia les généraux
L'histoire, jamais racontée jusqu'à maintenant, du réseau clandestin grâce auquel le jeune Bergoglio sauva des dizaines de "subversifs" de la férocité des dictateurs argentins
par Sandro Magister
ROME, le 27 septembre 2013 – Dans l’interview qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica" et qui a fait le tour du monde, le pape François décrit l’Église comme "un hôpital de campagne après une bataille", dans lequel la toute première chose à faire est de "soigner les blessés".
Mais qu’est-ce qui change lorsque la bataille bat son plein ?
Dans son pays, l’Argentine, entre 1976 et 1983, Jorge Mario Bergoglio a traversé les années de plomb de la dictature militaire. Enlèvements, tortures, massacres, 30 000 disparus, 500 mères tuées après avoir mis au monde en prison des enfants qui leur ont été enlevés.
Ce qu’a fait, au cours de ces années-là, celui qui était alors le jeune provincial des jésuites d’Argentine est longtemps resté un mystère. Impénétrable au point qu’un soupçon a commencé à se répandre : Bergoglio aurait assisté à l’horreur sans réagir ou, pire encore, il aurait exposé à un grand danger certains de ses confrères, ceux qui étaient les plus engagés dans la résistance.
Au printemps dernier, tout de suite après qu’il eut été élu pape, ces accusations ont été relancées.
Elles ont été immédiatement contredites par des voix faisant autorité bien que très critiques à l’égard du rôle global de l’Église d’Argentine au cours de ces années-là : les mères de la Plaza de Mayo, le prix Nobel de la paix Adolfo Pérez Esquivel, Amnesty International. La justice argentine elle-même avait lavé Bergoglio de toute accusation, après l’avoir soumis à un interrogatoire lors d’un procès qui a eu lieu entre 2010 et 2011.
Cependant, s’il était solidement établi, à ce moment-là, que le pape actuel n’avait pas fait quoi que ce soit de condamnable, on ne savait toujours pas ce qu’il avait éventuellement fait de bien, au cours de ces années terribles, dans le but de "soigner les blessés".
*
On ne le savait pas jusqu’à hier. Parce que qu’un livre publié aux éditions EMI, petit quant à ses dimensions mais explosif quant à son contenu, arrive maintenant pour lever le voile, pour la première fois, sur cette face cachée du passé du pape François. Il sera présent dans les librairies italiennes à partir du 3 octobre, puis, progressivement, dans huit autres pays du monde où les traductions sont déjà en cours. Il est intitulé "La liste de Bergoglio". On pense immédiatement à la "Schindler's list" immortalisée par le film de Steven Spielberg. Parce que le fond est le même, comme le dit la suite du titre du livre : "Ceux qui ont été sauvés par François pendant la dictature. L’histoire qui n’avait jamais été racontée".
On trouve dans la partie finale du livre la transcription intégrale de l'interrogatoire auquel celui qui était alors l’archevêque de Buenos Aires fut soumis le 8 novembre 2010.
Devant les trois juges, Bergoglio a été harcelé, pendant trois heures et cinquante minutes, par les questions insidieuses posées surtout par l'avocat Luis Zamora, défenseur des victimes. Un passage clé de cet interrogatoire est celui où il est demandé à Bergoglio de justifier ses rencontres avec les généraux Jorge Videla et Emilio Massera, en 1977.
Deux prêtres qui étaient très proches de lui, les pères Franz Yalics et Orlando Yorio, avaient été enlevés et enfermés dans un lieu secret. Le premier avait été son directeur spirituel pendant deux ans et le second avait été son professeur de théologie ; puis ils s’étaient engagés à fond aux côtés des pauvres des "villas miserias" de Buenos Aires, ce qui avait fait d’eux des cibles de la répression. Lorsqu’ils furent enlevés, Bergoglio, qui était alors provincial des jésuites, s’activa pour savoir où ils étaient détenus. Il le découvrit : ils se trouvaient à la tristement célèbre Escuela Superior de Medicina des officiers de marine, dont peu de prisonniers sortaient vivants.
Pour demander leur libération, Bergoglio voulut rencontrer tout d’abord le général Videla, qui était à l’époque le numéro un de la junte. Il y parvint à deux reprises ; la seconde fois, en convainquant le prêtre qui disait la messe au domicile du général de prétendre qu’il était malade et en le remplaçant. Son entretien avec le général lui apporta la confirmation définitive du fait que les deux jésuites étaient enfermés dans les prisons de la marine.
Il ne lui restait donc plus qu’à prendre contact avec l'amiral Massera, personnage irascible et vindicatif. Il rencontra également celui-ci en deux occasions. La seconde rencontre fut très brève. "Je lui ai dit : Écoutez, Massera, je veux que vous me les rendiez vivants. Je me suis levé et je suis parti", a raconté Bergoglio lors de l'interrogatoire de 2010.
Dans la nuit qui suivit, les pères Yalics et Yorio furent chloroformés, placés dans un hélicoptère et déposés au milieu d’un marécage.
Mais on avait fait croire aux deux prêtres, au cours des six mois durant lesquels ils avaient été emprisonnés et torturés, qu’ils avaient été les victimes d’une délation de la part de leur père provincial. Et quelqu’un écrivit sur une fiche des services secrets : "En dépit de la bonne volonté du père Bergoglio, la Compagnie de Jésus argentine n’a pas fait le ménage en interne", insinuant par là qu’il était complice de la répression.
"C’est une ignominie", trancha à propos de cette insinuation le procureur lors du procès qui, en 1985, condamna à la réclusion à perpétuité aussi bien Videla que Massera.
Quant aux pères Yalics et Yorio, ils reconnurent l’un et l’autre, par la suite, la fausseté des accusations portées contre leur supérieur, avec lequel ils se réconcilièrent publiquement.
*
Celui qui était alors le provincial des jésuites était parvenu à faire croire aux généraux qu’il restait terré dans son Colegio Máximo de San Miguel, dans l’attente du retour au calme. Mais ce que le livre révèle pour la première fois va infiniment plus loin.
Nello Scavo, qui est l’auteur de cette enquête, est le chroniqueur judiciaire du quotidien "Avvenire". Ayant retrouvé les traces d’un grand nombre de rescapés et combiné les témoignages de ceux-ci à la manière d’un puzzle, il a découvert que Bergoglio avait organisé silencieusement un réseau clandestin qui parvint à sauver plusieurs dizaines, si ce n’est des centaines, de personnes qui étaient en danger de mort.
Dans les salons de la Casa Rosada, le général Videla élaborait ses plans sanguinaires. Mais, à quelques mètres de là, dans une petite rue qui s’enfonce dans le quartier de Monserrat, se trouvait l’église Saint-Ignace-de-Loyola, complétée par une résidence pour les jésuites et une école. C’est là que le provincial des jésuites donnait rendez-vous aux personnes recherchées, afin de leur donner ses dernières instructions avant de les faire monter clandestinement à bord de bateaux qui transportaient des fruits et des marchandises de Buenos Aires jusqu’à Montevideo, en Uruguay, à une heure de navigation. Jamais les militaires n’auraient pu imaginer que ce prêtre les défiait à une aussi faible distance.
La réussite de chacune de ces opérations était liée au secret qui existait également entre ceux qui les accomplissaient ou qui en bénéficiaient. Les gens qui entraient dans le réseau de protection organisé par Bergoglio ne connaissaient pas l’existence d’autres personnes qui se trouvaient dans la même situation qu’eux.
Des hommes et des femmes arrivaient au collège San Miguel et en partaient, apparemment en raison de leurs études, ou pour une retraite spirituelle, ou encore pour le discernement de leur vocation. En réalité il s’agissait de personnes qui étaient recherchées parce que "subversives". Le voyage destiné à les mettre à l’abri avait souvent pour but le Brésil, où existait d’autre part un réseau de protection du même genre, organisé par les jésuites locaux.
Mais c’est Bergoglio qui, seul, tirait toutes les ficelles. Le père Juan Manuel Scannone, un jésuite âgé qui est aujourd’hui le théologien le plus important d'Argentine et le plus apprécié par le pape actuel, était, lui aussi, à San Miguel à cette époque-là. Mais il ne s’est rendu compte de rien. Ce n’est que bien des années plus tard que lui et d’autres ont commencé à se confier et à comprendre : "Si l’un de nous avait été informé et si on l’avait enlevé et soumis à la torture, tout le réseau de protection aurait sauté. Le père Bergoglio était conscient de ce risque : voilà pourquoi il a fait en sorte que tout soit secret. Un secret qu’il a également maintenu par la suite, parce qu’il n’a jamais voulu se vanter de cette mission exceptionnelle qu’il avait accomplie".
La "liste" de Bergoglio est un ensemble d’histoires personnelles très différentes les unes des autres, qui constituent une lecture passionnante et dont le point commun est qu’elles se sont bien terminées grâce à lui.
Il y a Alicia Oliveira, la première femme à être devenue juge pénal en Argentine mais aussi la première à avoir été licenciée après le coup d’état militaire, non catholique et pas même baptisée, entrée dans la clandestinité. Bergoglio la transportait, dans le coffre de sa voiture, jusqu’à l’intérieur du collège San Miguel, pour qu’elle puisse y retrouver ses trois enfants.
Il y a les trois séminaristes de l’évêque de La Rioja, Enrique Angelelli, assassiné en 1976 par les militaires dans un accident de la route simulé, après qu’il eut découvert les véritables responsables de nombreux assassinats.
Il y a Alfredo Somoza, le lettré qui a été sauvé à son insu.
Il y a Sergio et Ana Gobulin, qui se dévouaient dans les bidonvilles et qui avaient été mariés par le père Bergoglio. Lui avait été arrêté, elle était recherchée, ils ont été sauvés tous les deux et conduits hors d’Argentine avec l’aide d’un autre héros de cette histoire, Enrico Calamai, qui était à cette époque-là vice-consul d’Italie en Argentine.
Comme Pape, mais avant cela comme homme, François ne cesse pas de surprendre.
__________
Le livre, en vente à partir du 3 octobre :
Nello Scavo, "La lista di Bergoglio. I salvati da Francesco durante la dittatura", préface d’Adolfo Pérez Esquivel, Editrice Missionaria Italiana, Bologne, 2013, 192 pages, 11,90 euros.
18:46 Publié dans Livres, Politique, Religion | Tags : livres | Lien permanent | Commentaires (0)
01/10/2013
Travailler le dimanche en bons esclaves du consumérisme
Lu sur Pro Liturgia (page "actualité").
28/9/2013 : Une décision de justice oblige les magasins Leroy Merlin et Castorama d’Ile-de-France à fermer le dimanche.
Des dizaines d’employés Leroy Merlin, rassemblés au sein du collectif des "Bricoleurs du Dimanche" ont manifesté vendredi devant les préfectures pour défendre le droit à travailler le dimanche. Donc le droit d'être les esclaves de la société de consommation.
Rappelons que dans les départements de Moselle, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, les magasins sont fermés le dimanche. Or, à ce qu’on sait, dans ces régions d’Alsace et de Lorraine, on ne vit pas moins bien qu’ailleurs. Peut-être y vit-on même mieux dans la mesure où l'on a du temps à consacrer au repos, à la détente en famille... et à Dieu.
20:26 Publié dans Politique, Religion, Santé publique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/09/2013
Marche pour la Vie à Paris dimanche 19 janvier 2014
Communiqué du collectif "En marche pour la Vie".
Depuis plusieurs mois, le gouvernement s’acharne à détruire les fondements mêmes de notre société en s’attaquant toujours plus à la Vie, à la famille et, chaque fois, à l’enfant.
Ainsi, après avoir volontairement prévu d’empêcher certains enfants de grandir dans une famille composée d’un père et d’une mère le gouvernement a profité de la période estivale pour porter atteinte à l’embryon en substituant au principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon, celui de l’autorisation sous conditions.
19:41 Publié dans Éthique, Politique, Respect de la vie humaine | Lien permanent | Commentaires (0)
23/09/2013
Absence du père: Stromae s'en mêle (à sa manière...)
En lien avec l'article: "Absence du père, troubles comportementaux".
"Un père, une mère, c'est élémentaire".
Stromae le dit à sa manière...
19:27 Publié dans Famille, Politique, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2013
Pape François : homélie sur l’Évangile de la Vie
Regina Coeli du 12 mai 2013 (extrait)
Chers frères et sœurs,
(…) Je salue les participants à la « Marche pour la vie » qui a eu lieu ce matin à Rome et j’invite à maintenir vive l’attention de tous sur le thème si important du respect pour la vie humaine dès le moment de sa conception. À ce propos, j’ai plaisir à rappeler également la pétition qui se tient aujourd’hui dans de nombreuses paroisses italiennes, afin de soutenir l’initiative européenne « Un de nous », pour garantir une protection juridique à l’embryon, en protégeant chaque être humain dès le premier instant de son existence. Un moment spécial pour ceux qui ont à cœur la défense du caractère sacré de la vie sera la « Journée d’Evangelium vitæ », qui aura lieu ici au Vatican, dans le cadre de l’Année de la foi, les 15 et 16 juin prochains.
Je salue avec affection tous les groupes paroissiaux, les familles, les écoles, les jeunes présents. Avec un amour filial, nous nous tournons à présent vers la Vierge Marie, mère et modèle de tous les chrétiens.
Pape François, Regina Coeli, VIIe dimanche de Pâques, 12 mai 2013.
Homélie de la Messe pour la Journée Evangelium Vitae, 16 juin 2013 (extraits)
La première lecture, tirée du Second livre de Samuel, nous parle de vie et de mort. Le roi David veut cacher l’adultère commis avec la femme d’Urie le Hittite, un soldat de son armée, et pour faire cela, il ordonne de placer Urie en première ligne pour qu’il soit tué dans la bataille. La Bible nous montre le drame humain dans toute sa réalité, le bien et le mal, les passions, le péché et ses conséquences. Quand l’homme veut s’affirmer soi-même, s’enfermant dans son égoïsme et se mettant à la place de Dieu, il finit par semer la mort. L’adultère du roi David en est un exemple. Et l’égoïsme porte au mensonge, par lequel on cherche à tromper soi-même et le prochain. Mais Dieu, on ne peut le tromper, et nous avons entendu comment le prophète dit à David : tu as fait ce qui est mal aux yeux de Dieu (cf. 2S 12,9). Le roi est mis en face de ses œuvres de mort - en vérité ce qu’il a fait est une œuvre de mort, et non de vie -, il comprend et demande pardon : « J’ai péché contre le Seigneur ! » (v.13), et le Dieu miséricordieux qui veut la vie et qui toujours nous pardonne, lui pardonne, lui rend la vie ; le prophète lui dit : « Le Seigneur a pardonné ton péché : tu ne mourras pas ». (…)
Dieu est le Vivant, Il est le Miséricordieux ! Jésus nous porte la vie de Dieu, l’Esprit Saint nous introduit et nous maintient dans la relation vitale de vrais enfants de Dieu. Mais souvent - nous la savons par expérience - l’homme ne choisit pas la vie, n’accueille pas l’"Évangile de la Vie", mais se laisse guider par des idéologies et des logiques qui mettent des obstacles à la vie, qui ne la respectent pas, parce qu’elles sont dictées par l’égoïsme, par l’intérêt, par le profit, par le pouvoir, par le plaisir et elles ne sont pas dictées par l’amour, par la recherche du bien de l’autre. C’est l’illusion constante de vouloir construire la cité de l’homme sans Dieu, sans la vie et l’amour de Dieu – une nouvelle Tour de Babel ; c’est penser que le refus de Dieu, du message du Christ, de l’Évangile de la vie conduit à la liberté, à la pleine réalisation de l’homme. Le résultat est qu’au Dieu vivant, on substitue des idoles humaines et passagères, qui offrent l’ivresse d’un moment de liberté, mais qui à la fin sont porteuses de nouveaux esclavages et de mort. La sagesse du Psalmiste dit : « Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard » (Ps 19,9). Rappelons-nous : Dieu, le Vivant, est miséricordieux ! Le Seigneur est le Vivant, il est miséricordieux !
Pape François, homélie de la Messe pour la Journée Evangelium Vitae, dimanche 16 juin 2013.
20:39 Publié dans Éthique, Politique, Religion, Respect de la vie humaine | Lien permanent | Commentaires (0)