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10/01/2014

Reconnaître les paramètres de la migration irrégulière

La Libre Belgique | 2 janvier 2014

"La migration irrégulière est un petit phénomène qui est monté en épingle au niveau politique et dont on ne veut pas reconnaître les paramètres."

52c532fa3570105ef7e2574c.gifCombien de Lampedusa ? Combien de drames de l’immigration seront-ils encore nécessaires pour que le regard porté sur cette question par nos sociétés change ? Le chemin sera long, répond François Crépeau, Rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme des migrants. "Les discours politiques sur la migration n'ont rien à voir avec la réalité. Ce sont des fantasmes qui sont développés de manière à mobiliser les électorats", soutient-il.

A entendre certains politiques européens, on a l’impression que l’Europe est envahie. Pourriez-vous replacer ces flux migratoires dans le contexte mondial ?

Il faut se rendre compte que la migration fait partie de l’ADN de l’être humain. Les hommes se déplacent depuis des centaines de milliers d’années. Nous sommes tous des enfants, petits-enfants, arrière-petits enfants de migrants. Comme citoyens d’un pays, nous croyons que nous sommes des sédentaires, mais nous ne le sommes pas et nous le prouvons par toutes nos vacances à l’étranger, par les voyages d’affaires, les voyages d’études etc. Nous nous déplaçons constamment.

Il y a ce que l’on nomme des pressions migratoires partout; du Mexique vers les Etats-Unis, par exemple. Les chiffres sont importants, mais pas catastrophiques. Actuellement, les évaluations parlent de 240 millions de migrants sur les 7 milliards d’habitants que compte la planète. Quand on regarde le nombre de gens arrêtés et détenus pour entrée irrégulière sur le territoire de l’Union européenne, ce sont des chiffres minimes par rapport au nombre global des entrées. La grande majorité des migrants en situation irrégulière rentrent légalement, et puis beaucoup vont laisser expirer leur visa, etc. Mais dans l’immense majorité des cas, ces personnes ne sont pas un problème. La migration irrégulière est un petit phénomène qui est monté en épingle au niveau politique et dont on ne veut pas reconnaître les paramètres.

Quels sont ces paramètres ? Pourquoi ces personnes viennent-elles ?

Parce qu’il y a un marché de l’emploi pour les migrants en situation irrégulière. S’ils ne travaillent pas dans la journée, ils ne mangent pas le soir car il n’y a pas de filet social pour eux. Et donc, il y a des employeurs qui les exploitent pour 3 ou 4 euros de l’heure, dans des conditions parfois épouvantables même si ce n’est pas toujours le cas.

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26/12/2013

Euthanasie des enfants: une prise de position épiscopale claire sur le projet de loi

Cette fois-ci, la déclaration épiscopale ne s'abrite pas derrière une façade médiatique inter-religieuse. C'est une réponse courageuse et claire de Mgr Delville, évêque de Liège, dans un entretien personnel accordé à la RTBF.

Belgicatho | 26 décembre 2013

C’est une année qui a aussi été marquée par les débats éthiques, en France par exemple avec le mariage pour tous et en Belgique avec l’extension de l’euthanasie aux mineurs. Est-ce que vous êtes déçu que le Parlement belge ait décidé cette extension ?

Oui, oui, je suis déçu, le Sénat en l’occurrence, ce n’est que le Sénat. Oui, je suis déçu parce que c’est le doigt mis dans un engrenage. À partir du moment où on dit que des enfants peuvent demander ou peuvent obtenir l’euthanasie, on leur donne une espèce de poids sur les épaules qui dépasse en quelque sorte leur force et on ne sait pas où l’on va arrêter ce type de chose parce que l’on a dit oui mais peut-être que les enfants qui sont malades psychiquement pourraient aussi le demander, pourquoi pas les enfants handicapés physiques, et bientôt les personnes âgées et les prisonniers dans les prisons… Où va-t-on s’arrêter?

 

Dans le même entretien, Mgr Delville tient des propos également évangéliques et pertinents sur l'immigration. Il est aussi rappelé que la "théologie de la libération" a été clairement condamnée par l'Église. Si l'on s'en tient à ce qu'elle a de bon et qu'on en retire ce qu'elle a de mauvais, elle n'apporte rien de nouveau. La théologie catholique suffit, et en particulier sur les questions de justice sociale, la doctrine sociale de l'Église.

Message de Noël du pape Pie XII, 24 décembre 1942

CONSIDÉRATIONS SUR LA GUERRE MONDIALE ET SUR LE RENOUVELLEMENT DE LA SOCIÉTÉ

"Chers fils ! Dieu veuille qu’en cet instant où Notre voix parvient à votre oreille, votre coeur soit profondément touché et ému de la gravité profonde, de l’ardente sollicitude, de l’insistance suppliante avec lesquelles Nous vous inculquons ces pensées qui veulent être un appel à la conscience universelle, un cri de ralliement pour tous ceux qui entendent peser et mesurer la grandeur de leur mission et de leur responsabilité à l’ampleur de l’universelle désolation.

Une grande partie de l’humanité, et, Nous ne craignons pas de le déclarer, un grand nombre même de ceux qui se disent chrétiens, partagent en quelque façon leur part de la responsabilité collective du développement des erreurs, des maux et du manque d’élévation morale de la société actuelle.

Cette guerre mondiale, avec tout ce qui s’y rattache, qu’il s’agisse de ses causes lointaines ou proches, ou de son déroulement et de ses effets matériels, juridiques et moraux, que signifie-t-elle d’autre que la faillite inattendue peut-être des esprits superficiels, mais prévue et redoutée par tous ceux dont le regard pénétrait à fond un ordre social qui, derrière un décor trompeur ou sous un masque de formules conventionnelles, cachait sa faiblesse fatale et son instinct effréné de lucre et de puissance ?

Tout ce qui en temps de paix demeurait comprimé a éclaté dès le déchaînement de la guerre en une lamentable série d’actes en opposition avec l’esprit humain et l’esprit chrétien. Les conventions internationales, dont l’objet était de rendre la guerre moins inhumaine en la limitant aux combattants, de déterminer les lois de l’occupation et de la captivité des vaincus, sont, en maints endroits, restées lettre morte ; et qui peut prévoir la fin de cette progressive aggravation ?

Les peuples veulent-ils donc demeurer témoins inactifs d’un si désastreux progrès ? Ou ne faut-il pas plutôt que, sur les ruines d’un ordre public qui a donné les preuves si tragiques de son incapacité à procurer le bien du peuple, s’unissent tous les coeurs droits et magnanimes dans le voeu solennel de ne s’accorder aucun repos jusqu’à ce que, dans tous les peuples et toutes les nations de la terre, devienne légion la troupe de ceux qui, décidés à ramener la société à l’inébranlable centre de gravitation de la loi divine aspirent à se dévouer au service de la personne humaine et de la communauté ennoblie par Dieu ?

Ce voeu, l’humanité le doit aux innombrables morts tombés sur les champs de bataille ; le sacrifice de leur vie dans l’accomplissement de leur devoir est l’holocauste offert pour un nouvel ordre social meilleur.

Ce voeu, l’humanité le doit à la multitude infinie et douloureuse de mères, de veuves, d’orphelins, qui se sont vu arracher la lumière, la force et le soutien de leur vie.

Ce voeu, l’humanité le doit aux innombrables exilés que l’ouragan de la guerre a transplantés hors de leur patrie et dispersés en terre étrangère et qui pourraient faire leur la plainte du prophète : Hereditas nostra versa est ad alienos, domus nostrae ad extraneos, « notre héritage a passé à des étrangers, nos maisons à des inconnus » (Lm 5,2).

Ce voeu, l’humanité le doit aux centaines de milliers de personnes, qui, sans aucune faute de leur part, et parfois pour le seul fait de leur nationalité ou de leur race, ont été vouées à la mort ou à une extermination progressive.

Ce voeu, l’humanité le doit aux milliers et milliers de non-combattants, femmes, enfants, infirmes, vieillards, auxquels la guerre aérienne — dont Nous avons déjà depuis le début dénoncé maintes fois les horreurs — a, sans discernement ou sans y regarder d’assez près, enlevé la vie, les biens, la santé, les maisons, les asiles de la charité et de la prière.

Ce voeu, l’humanité le doit au fleuve de larmes et d’amertumes, à l’accumulation de douleurs et de tourments causés par la ruine meurtrière de l’horrible conflit qui crient vers le ciel, implorant le Saint-Esprit de venir délivrer le monde du débordement de la violence et de la terreur."

INVOCATION AU RÉDEMPTEUR DU MONDE

"Où pourriez-vous donc déposer ce voeu pour la restauration de la société avec plus de tranquille et de confiante assurance et avec une foi plus efficace, qu’aux pieds du « Désiré de toutes les nations » couché devant nous en sa crèche, avec tout le charme de sa douce humanité de petit enfant et, en même temps, avec tout l’émouvant attrait de sa mission rédemptrice qui commence ? En quel lieu cette noble et sainte croisade pour la purification et le renouvellement de la société pourrait-elle trouver sa plus expressive consécration et son stimulant le plus efficace, sinon à Bethléem où, dans l’adorable mystère de l’Incarnation, se révéla le nouvel Adam, aux sources de vérité et de grâce de qui de toutes manières l’humanité doit venir chercher l’eau salutaire si elle ne veut pas périr dans le désert de cette vie ? De plenitudine eius nos omnes accepimus, « nous avons tous reçu du débordement de sa plénitude » (Jn 1,16).
Sa plénitude de vérité et de grâce, aujourd’hui comme depuis vingt siècles, déborde sur le monde avec une force qui n’est pas diminuée ; sa lumière est plus puissante que les ténèbres, le rayon de son amour plus fort que le glacial égoïsme qui empêche tant d’hommes de grandir et de faire dominer ce qu’il y a de meilleur en eux. Vous, Croisés volontaires d’une nouvelle et noble société, levez le nouveau labarum de la régénération morale et chrétienne, déclarez la guerre aux ténèbres d’un monde séparé de Dieu, à la froideur de la discorde entre frères, déclarez la guerre au nom d’une humanité gravement malade et qu’il faut guérir au nom d’une conscience chrétienne rehaussée.

Que Notre bénédiction, Nos souhaits paternels et Nos encouragements accompagnent votre généreuse entreprise et demeurent sur tous ceux qui ne reculent pas devant de durs sacrifices qui sont armes plus puissantes que le fer contre le mal dont souffre la société ! Que sur votre croisade pour un idéal social, humain et chrétien, resplendisse, consolatrice et entraînante, l’étoile qui brille sur la grotte de Bethléem, astre augurai et immortel de l’ère chrétienne !
A sa vue, tous les coeurs fidèles ont puisé, puisent et puiseront la force : Si consistant adversum me castra, in hoc ego sperabo, « quand toutes les armées se dresseraient contre moi, j’espérerai en lui » (Ps 26,3). Là où resplendit l’étoile, là est le Christ : Ipso ducente, non errabimus ; per ipsum ad ipsum eamus, ut cum nato hodie puero in perpetuum gaudeamus, « sous sa conduite, nous ne nous égarerons pas ; par lui, allons à lui pour nous réjouir éternellement avec l’Enfant né aujourd’hui »."


> Le texte intégral du message de Noël 1942 du pape Pie XII

> Le texte original en italien du message de Noël 1942 du pape Pie XII

> Sur certaines interventions politiques du pape Pie XII

21/12/2013

Une première bataille historique remportée en faveur de la vie innocente en Espagne

HazteOir | 20/12/2013 - 17:01

Nous avons gagné la première bataille !

* C'est la première fois que la législation abortiste peut reculer en Espagne

* Cependant, l'avortement continuera à être légal et à supprimer des vies innocentes et sans défense [notamment pour des motifs psychologiques - et de santé - sans critères objectifs, ainsi qu'en cas de malformation du foetus! - NdEspN]

* Nous sommes très loin de l'abolition de l'avortement, mais ce ne sera plus pareil pour ceux qui font du profit avec la mort

* La société espagnole a déjà pris parti en faveur de la vie, et il s'agit d'une détermination irréversible

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L'infanticide est la honte de notre société et il sera éradiqué comme furent éradiqués l'esclavage et l'apartheid et comme sera un jour éradiquée la torture. Et c'est possible. Bien sûr que c'est possible !

> Lire la suite

 

L'avortement continue malheureusement d'être légal en Espagne, notamment pour des motifs psychologiques sans que ceux-ci soient définis par le moindre critère objectif, ainsi qu'en cas de malformation du fœtus. Les porteurs d'un handicap continuent donc, comme dans tous les pays où l'avortement a été dépénalisé, de subir de scandaleuses discrimination quant à leur droit le plus fondamental, le droit à la vie.

La femme enceinte étant la deuxième victime de l'avortement, la nouvelle loi établit avec raison qu'aucune femme n'ira en prison pour avortement.

17/12/2013

Veilleurs debout contre l'euthanasie 17 décembre 2013

Devant le Parlement (Chambre et Sénat):

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Sans familles, sans enfants, une société suicidaire

The language used by Zahawi captures a swelling theme of the election – dividing the "taxpayer" from the "benefit taker" – with this: "Many couples take the decision to delay having a third or fourth child until they are sure they can afford it." The comments that followed were heavily anti-child: "If you can't afford kids why expect the state to keep them?" and "It's a parent's responsibility to provide, not the government". There lies the great dividing line: why should the state support children at all?

[...]

So if cleaners, carers, teaching assistants, security guards and shop assistants had to wait until they knew beyond doubt they could keep a child for 18 years without state help, the half of the population now drawing credits would be childless – many more if you include every parent ever down on their luck from divorce, illness or job loss. But then there was always a eugenic undercurrent in Tory thinking: stop the lower classes breeding.

> Lire tout l'article du journal The Guardian


Les nouvelles moeurs occidentales citées comme exemples de dépravation extrême

RDC : une proposition de loi pour interdire les pratiques homosexuelles

Radio Okapi | République Démocratique du Congo | 14 décembre 2013


IMG_7239.JPG?imgmax=800Le député Steve Mbikayi a proposé vendredi 13 novembre à l’Assemblée nationale une loi pour interdire les pratiques homosexuelles en RDC. Il est question, selon lui, de conserver les valeurs africaines, lesquelles n’ont jamais toléré des relations amoureuses entre personnes du même sexe. Il estime ce texte de loi important pour éviter la dépravation des mœurs et protéger la jeunesse congolaise des «mœurs occidentales».

«Vu le vent qui souffle dans le monde, puis étant donné que la plupart des pays africains interdisent l’homosexualité, et chez nous il y avait un vide juridique criant. Comme qui dirait, qui ne dit mot, consent. Et pour protéger la jeunesse congolaise et notre population contre ces pratiques, j’ai initié une proposition de loi après avoir consulté des groupes sociaux, de pression, les églises, la jeunesse, les femmes, pour interdire cette pratique dans notre pays», a expliqué l’initiateur de cette loi.

Pour Steve Mbikayi, «ce n’est pas normal de voir à la télévision les gens faire la promotion de l’homosexualité, lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres, dans des théâtres ou des films».

«Vous ne verrez nulle part où les Occidentaux copier notre culture, nos mentalités. Et nous ne devons pas copier aveuglement ce qui se fait là-bas. Donc, on donne cette culture à nos enfants», a-t-il avancé.

16/12/2013

Nous vivons un moment passionnant

Entretien entre le P. Daniel-Ange et Anita Bourdin | samedi 2 novembre 2013

Le Père Daniel-Ange publie coup sur coup quatre livres qui sont autant de recueils d’arguments pour vivre intensément le grand moment de réveil éthique que nous vivons aujourd’hui.

 

Daniel-Ange.jpgVous avez participé en juin dernier à Rome à un colloque de deux jours, en présence du pape François, sur Evangelium Vitae, «  L’Évangile de la vie  », une lettre encyclique de Jean-Paul II qui date de 1995…

C’est l’actualité la plus urgente en ce moment avec tout ce qui touche par ailleurs au gender, car c’est un immense tsunami qui nous tombe dessus pour détruire notre humanité du dedans. Le combat ne porte plus sur des questions adjacentes, mais sur les racines mêmes de notre humanité. C’est le dragon rouge feu de l’Apocalypse qui s’attaque aux enfants de la Femme pour les perdre. Mais, nous combattons comme de grands victorieux d’avance. Parce que notre main est glissée dans celle de la Reine du Ciel.

Quand il parle du mouvement de contestation actuelle, Gérard Leclerc évoque spontanément Mai 68, mais pour vous ce serait plutôt la Pologne de 1981…

Cela me rappelle en effet ce que j’ai vu de mes yeux en Pologne en 81, au moment de ce qu’on appelait «  l’état de guerre de l’État contre la nation  »  : la répression brutale de ces petits jeunes qui veillaient la nuit autour de leur croix en fleur et de leurs petites lumières, qui se faisaient coffrer, etc. Tous les médias achetés, censurés. C’était le système communiste des années poststaliniennes. Et finalement tout ce système a fini par s’effondrer grâce au courage justement de ces foules et surtout, de ces jeunes qui étaient prêts à aller en prison plutôt que de ne pas manifester contre l’oppression totalitaire. Nous sommes dans un combat de même type. Ce qui nous donne beaucoup de joie, car c’est une époque passionnante. On ne peut plus s’embêter, on ne peut plus rester sans rien faire, sauf à accepter de devenir complice de l’idéologie totalitaire. On doit se prononcer, pour ou contre. Nous n’aurons plus le droit à la lâcheté.

D’où le lancement de vos trois nouveaux petits essais coédités dans la collection «  Au créneau  » par les Éditions de l’Emmanuel et du Jubilé… Le premier s’intitule SOS la vie, on la tue, avec une couverture tamponnée «  Politiquement incorrect  ».

Voilà. Si vous voulez être politiquement incorrects, vous pourrez aussi découvrir le deuxième volume de cette collection, qui va porter sur l’aberration du gender dans les écoles et dont le titre est L’amour, on le prostitue. Le troisième «  Au créneau  » sera L’Église, on la torture, sur les martyrs d’aujourd’hui.

Et entre le premier, déjà sorti, et le second qui sort ces jours, j’ai publié aussi un petit livre synthétique, Mai 13 insurrection (mois de Mai 13 comme on dit Mai 1968 et je rejoins donc Gérard sur ce plan). J’y ai mis notamment mes lettres aux Veilleurs qui ont été lues lors des fameuses veillées durant tout l’été. Ça touche aux aberrations de l’enseignement, l’endoctrinement, le lavage de cerveau des enfants arrachés à leur famille.

Perversion, peut-on dire  ?

... Perversion, absolument. Un des titres de chapitre de cet essai est «  Pour les pervertir, l’État kidnappe nos enfants  ». Jusque dans les crèches, les maternelles, etc., c’est du viol psy des enfants. Et là, on doit être prêts à la prison plutôt que voir nos enfants être pervertis sous nos yeux et arrachés à leur famille. Toutes ces choses sont dites noir sur blanc dans les documents du ministère de l’Éducation nationale. Il faut arracher les élèves — le mot «  arracher  » est de Peillon — aux stéréotypes familiaux, aux «  stéréotypes sexuels  », etc., il faut déconstruire la bipolarité homme/femme. Au moins ça a l’avantage d’être clair. On sait à qui on a affaire et d’ailleurs, il veut aussi arriver à imposer à nos enfants une nouvelle religion.

Il faut lire M. Peillon, dans son livre sur la Révolution française. Et il précise  : une nouvelle liturgie, un nouveau culte, une nouvelle transsubstantiation, un nouveau clergé, etc. Vous avez des pages entières sur cette nouvelle religion, imposée à travers ce que j’appelle la déesse Gender qui va s’accoupler avec la fameuse Deep Ecology, c’est-à-dire la nature-mère d’où il faut détrôner l’homme. Maintenant, un animal a beaucoup plus de valeur que l’Homme, l’Homme a détruit la création, donc il faut le punir. Tout ça c’est enseigné dans les écoles en Australie. Et donc ça va nous arriver l’an prochain.

C’est tellement énorme qu’on ne peut pas y croire…

C’est pour cela que mon petit livre Mai 13 donne des faits. Par exemple, ces écoles nordiques où on interdit aux garçons de faire pipi debout…

On veut la parité partout, sauf là où elle est vitale pour tout enfant  : discriminant la famille. Alors là, il n’y a plus de parité. Parce qu’il n’y a plus d’homme et de femme. Tout est neutre, tout est ratiboisé. C’est maintenant le pansexuel, on emploie ces mots, le pansexuel et l’unisexuel, etc. Vous allez être obligés, à moins de faire objection de conscience, de dire à des gamins  : «  Tu es mâle physiquement, mais tu peux être féminin.  » Et on aura aussi des TransGender clinics comme aux États-Unis et en Angleterre, c’est-a-dire des sex re-assignements, pour les enfants, à coup d’hormones, de petites opérations chirurgicales, pour changer les apparences anatomiques. Comme dans la chanson, la petite fille dit  : «  Sans contrefaçon, je suis un garçon...  » Pas de problème. Mais, ce qu’on ne dit pas, c’est qu’à l’âge de 15-16 ans, 50 % des enfants concernés ont déjà fait un suicide aux États-Unis. Par ailleurs, le rapport Mark Regnerus, étude réellement scientifique faite au États-Unis, qui montre les souffrances des enfants dans les couples homosexuels, est censuré en France. On veut que les petits garçons et les petites filles ne sachent pas s’ils sont garçon ou fille. Il faut que tout le monde soit androgyne, soit «  bi  ». On ne saura même plus comment un enfant peut appeler son prof. Parce qu’on voit maintenant des profs qui sont homme un jour, ils arrivent en femme le lendemain, ou quelques jours après. Donc avant on disait «  Monsieur  », maintenant, il faut dire «  Madame  ». Quant à «  Mademoiselle  » c’est la faute de goût absolue, bientôt un crime. Tu ne pourras plus dire «  Bonjour Monsieur  », mais il faudra commencer par demander  : «  Quel est votre genre  ? — Eh bien moi je suis bi — Bonjour bi  ». Parce que ce sera une insulte de lui dire « Monsieur » si son gender est féminin.

Il faut organiser la résistance en commençant par les écoles catholiques…

Mais exactement. Parce que les grands médias sont achetés, noyautés, formatés. Heureusement qu’il y a Internet pour savoir la réalité, voir ce qui se passe dans les autres pays. On y parle déjà de «  mariages  » légaux à trois, quatre, cinq personnes  ! N’importe quoi  !

C’est peut-être quant à l’euthanasie que certains exemples étrangers font le plus peur…

Oui. En Belgique, au Luxembourg, en Angleterre, en Hollande surtout (sans jeu de mot, pardon), la plupart des gens sont terrorisés. Les personnes âgées n’osent plus aller ni à l’hôpital, ni en maison de retraite. Parce qu’elles se font zigouiller en douce, sans leur accord, sans l’accord de la famille. Un seul médecin décide alors que, normalement, il faut être trois. Toutes les balises qu’on avait mises ont déjà sauté et des personnes âgées vont se réfugier en Allemagne.

Pourquoi est-ce qu’en Allemagne, ils sont farouchement contre l’euthanasie  ?

Au risque de dépasser le trop fameux «  point Godwin  », on ne peut pas éviter de dire que c’est à cause des antécédents nazis. Hitler, en 1935, a décidé de sensibiliser la population allemande à «  l’urgence  » d’éliminer les personnes démentes, handicapées, malades, puis âgées, coquilles vides, économiquement non rentables qui coûtent cher à la société. Le futur Benoît XVI a eu un petit-cousin qui a disparu comme ça. Il se demandait, à l’âge de 12 ans, dans son village, pourquoi, tout à coup, la personne aveugle, la personne qui boite, etc., partaient toutes en vacances et il trouvait que les vacances duraient longtemps. Parce qu’il ne les revoyait plus jamais. Ça préparait la Shoah. C’était le premier «  génocide  », si je puis dire.

Et maintenant, on reprend sans sourciller les expressions d’Hitler, mot à mot. Par exemple, dans sa lettre aux infirmières et aux médecins, que je cite dans mon livre  : «  Il faut leur accorder une mort miséricordieuse, par compassion.  » Et on reprend, en général sans citer ses sources, des paragraphes entiers du rapport Binding Haus, d’un psychiatre, à qui il avait demandé de justifier les bienfaits de l’euthanasie pour une population.

Tout ça vient d’Hitler  ! Et c’est à mon avis tout simplement pour ça que l’ONU a refusé qu’on célèbre les cinquante ans du procès de Nuremberg, parce que les grands criminels nazis ont été condamnés pour quoi  ? Pour euthanasie. Et les subalternes ont été condamnés parce qu’ils n’ont pas fait objection de conscience. Ils répondaient : «  Mais on obéissait, on faisait notre devoir. On recevait les ordres du ministère.  » Réponse des juges  : «  Vous auriez dû faire désobéissance civile, vous aviez le devoir de désobéir.  »

Tous ces antécédents sont d’une actualité incroyable. En Hollande, dire qu’on est «  fatigué de vivre  » suffit pour se faire euthanasier. Et maintenant, on discute en Belgique d’abaisser à 12 ans l’âge où on aura le droit de se faire euthanasier. En Angleterre, un tiers des décès dans les hôpitaux sont des euthanasies non légales  ! Et, l’immense majorité, sans aucun consentement, ni de la famille ni de la personne.

Et, en France il y a déjà des euthanasies clandestines qui se font avant toute éventuelle légalisation. Donc c’est vous dire ce que ce serait après  : infernal  !

Il y a d’autres domaines qui vous inquiètent  ?

Il y a tellement de dérives qu’on ne sait plus si on doit y prêter attention. Vous savez par exemple que le Parlement suisse, le Conseil fédéral, est en train de discuter de la légalisation de l’inceste. Et quelle raison on donne  ? «  ça se fait, en tout cas.  » J’ai envie de leur répondre  : «  Bon d’accord. Moi, je fonde un parti politique pour la légalisation du meurtre, du viol et du vol, puisque ça se fait.  » Il y a tout un mouvement en Allemagne pour légaliser la zoophilie. Et un hurluberlu s’est rendu célèbre en réclamant de pouvoir «  épouser  » sa chienne… Il ne plaisante pas.

Le sénateur de l’Oklahoma Ralph Shortey a constitué un dossier tendant à prouver qu’un fournisseur de Pepsi-Cola utilisait des cellules souches provenant d’embryons humains dans ses recherches pour produire des rehausseurs de goût. Plus rien ne nous étonne…

Vous développez une argumentation à propos des musulmans dont l’intégrisme serait renforcé par la vision de nos dérives auxquelles ils assimilent d’ailleurs le christianisme…

Oui car la protestation de la plupart des chrétiens est le plus souvent inaudible. Il aura fallu les Manifs pour tous pour que les musulmans de France constatent que les chrétiens sont comme eux, horrifiés par la plupart de ces aberrations. Parce que, jusque-là, ils ne le voyaient pas. Ils ne vont pas lire une déclaration d’un évêque dans la Documentation catholique. Les imams du Caire, ils ne vont jamais lire ça. Tandis que voir tout un peuple qui se soulève — 1,4 million de manifestants devant l’Arc de Triomphe — ça ouvre leurs yeux. Et ils peuvent se dire  : «  Mais, les chrétiens, ils ne sont pas si mauvais que ça.  » La fameuse pétition déposée au CES a été l’occasion de rencontres dans les moquées. Le site Internet des «  Musulmans pour l’enfance  » est remarquable à propos du gender. Il annonce en substance  : «  Nous n’enverrons pas un seul enfant musulman dans les écoles publiques françaises si le gender y est enseigné. Nous créerons nos propres écoles, même si ça coûte cher, pour ne pas pervertir nos enfants.  » Ils nous donnent l’exemple de ce côté-là. Ils ont compris le danger pour les enfants. ça me rappelle ces mamans de Lituanie, en plein soviétisme. Deux mille mamans qui ont écrit au Kremlin, sans aucun effet évidemment, en disant  : «  Vous nous arrachez nos enfants. Vous arrachez les enfants à leurs familles pour les pervertir. Eh bien nous mamans, nous les défendront comme un ours défend ses petits.  »

Et là, nous avons une sénatrice PS de l’Oise, Laurence Rossignol, qui déclare que «  les enfants n’appartiennent pas aux parents  ». C’est très mal venu de la part d’une représentante d’un parti imbibé de marxisme et d’étatisme. Or la charte des enfants de l’ONU dit : «  L’enfant appartient d’abord à sa famille.  » Et la famille a le droit strict de l’élever suivant ses convictions, sa religion, etc. Ça fait partie de la Charte des droits de l’homme qu’a signée la France…

Il faut s’appuyer sur le droit international pour résister…

Tout à fait  ! Même pour l’embryon, l’Union européenne, pour la première fois, a fait une très bonne définition de l’embryon comme personne humaine, une déclaration assez forte. Mais on s’en fiche complètement. On a voulu, dans une niche parlementaire, en l’espace de trois-quatre heures, tout renverser, ôter toute protection de l’embryon. Vous avez appris ça, n’est-ce pas  ?

En Allemagne n’est-ce pas Greenpeace qui a lancé la fameuse pétition «  un de nous  »  ?

Excellent, Excellent  ! Parce qu’en plus l’Union Européenne finance toutes ces campagnes de stérilisation, et politique de l’enfant unique dans le Tiers-Monde. Alors, on arrive à des aberrations, parce que c’est la femme qui est la plus pénalisée par l’avortement. Ce sont les petites filles qui sont éliminées en masse avant la naissance ou juste après. C’est du racisme chromosomique. En Chine, en Inde, en Thaïlande, au Vietnam, en Angleterre maintenant, il manque des millions et des millions de filles.

La vie n’est plus un don, mais un objet de désir, voire une marchandise…

On veut tout fabriquer, tout faire soi-même, fabriquer des enfants qui seront des orphelins, en sachant d’avance qu’ils n’auront pas de papa ou pas de maman. Ils ne sauront même pas comment dire. Ils auront les parents N° 1, N° 2. Mais, c’est aussi une discrimination puisque ce 2 n’est pas 1. Donc, on ne sait plus. Il faudra dire «  paman  » ou «  manpa  » (Mens pas  !). Les mots les plus sacrés ont déjà été supprimés par simple décret ministériel dans notre Code civil. Dans dix articles du Code civil, on a déjà supprimé père/mère. C’est fait, sans que personne ne soit consulté. Un enfant dira-t-il Maman à un vieux monsieur barbu et Papa à une jeune femme  ? Il y a de quoi devenir fou. Ouvrez maintenant 3000, ou plutôt, 10 000 hôpitaux psychiatriques en France pour nos ados de demain.

Oui. ça va faire aussi de la violence…

Mais bien sûr  ! Parce que c’est une violence contre la nature. ça va nous retomber dessus forcément. Comme on dit, «  Dieu pardonne toujours, l’homme parfois, mais la nature jamais  ».

Le Conseil constitutionnel a été saisi à propos de l’objection de conscience pour les maires que la loi sur le mariage pour tous ignore…

L’objection de conscience était déjà le mot d’Einstein, que les Veilleurs citent beaucoup. Le devoir d’objection de conscience contre l’État. Le roi Baudouin, le prince Henri de Luxembourg ou le prince du Lichtenstein ont montré une voie aux responsables politiques. Et puis nous avons un grand modèle  : le bienheureux Franz Jägerstätter, un paysan autrichien qui a été béatifié comme martyr de l’objection de conscience, parce qu’il a refusé de prêter serment à Hitler. Alors que c’était un père de famille, dont je connais la femme et les filles. Il a préféré la guillotine plutôt que d’adhérer à une idéologie antichrétienne. On devrait beaucoup plus parler de lui. On devrait étendre l’objection de conscience, qui en principe, vaut encore dans le milieu militaire, pour ce qui touche à l’armée, et dans les milieux médicaux, sauf pour les pharmaciens et parfois les sages-femmes. Mais, il faut l’étendre dans les milieux de l’enseignement, de la politique, l’accorder aux parents...

Il y a des maires qui se sont dits prêts à faire de la prison.

Ah mais, quel courage  ! Mais quel courage  ! Pour nous prêtres, ils sont un exemple magnifique  ! Le jour où il y aura à nouveau des prêtres et des évêques européens en prison pour la cause de la vérité, de l’enfant et de la famille, là, ce sera un témoignage qui remuera le monde. Nous devons être prêts à cela.

Les journalistes ont en France une clause de conscience, mais elle est détournée de son objectif  : on ne peut la faire jouer qu’en accord avec son patron  !

Le jour où les journalistes comprendront que la vérité est plus importante que leur carrière, l’idéologie s’écroulera. Parce qu’on ne construit pas, indéfiniment une société sur des mensonges. La chute du mur de Berlin, c’était il y a 30 ans, même pas. C’est tout près de nous et nous retrouvons les mêmes moyens de résistance. Ces grandes foules, les Veilleurs la nuit, tout un peuple qui refuse d’être anesthésié et qui ne croit pas un mot des infos officielles. En Pologne, il y avait une chose très drôle. Au moment des infos à huit heures du soir, tout le monde descendait dans la rue, pour montrer qu’on ne regardait pas les infos. Alors, il y a eu une loi pour interdire de descendre dans la rue au moment des infos. Ils ont mis en prison des gens. Du coup, ils restaient chez eux, mais mettaient leurs appareils l’écran contre la vitre, pour que les policiers voient, de dehors, tous les écrans. Et le gouvernement a été obligé de faire une loi interdisant de tourner le poste. Le badge Solidarnosc était passible de prison — maintenant, le petit drapeau «  Famille pour tous  », t’es arrêté dans la rue pour ça. Alors, en quelques nuits, dans toute la Pologne, ils ont remplacé le badge Solidarnosc par un badge, exactement de la même longueur, mais il y avait marqué Czestochowa. Et, comme il n’y avait pas encore de loi interdisant de porter un badge Czestochowa, les policiers étaient perturbés… Vous voyez ce que les Polonais inventaient pour agacer le gouvernement. Finalement, ils ont eu la victoire. Je pense qu’on est, nous aussi, dans un grand mouvement de résistance pacifique, non violente, qui est signé du Saint-Esprit. C’est quelque chose de fabuleux que nous vivons. On n’a jamais vu ça en France, sauf une seule fois, pour l’école libre. C’est inespéré. C’est signé Esprit Saint.

Et puis pour l’École libre on voyait les catholiques défendre leur école, tandis que là on a vu que c’était transversal... Même des personnes homosexuelles…

Exactement. Beaucoup plus qu’on ne le croit  ! Enfin, ils commencent à parler. Ils ont un courage fou.

Le plus ridicule, c’est que les mêmes qui réclament le mariage gay, auparavant, disaient : «  On n’a rien à f… avec ce mariage, c’est un truc chrétien, c’est des vieux bourgeois du siècle dernier, etc.  » Et maintenant, on leur donne ce dont ils se moquaient mais qu’ils ont soudain exigé. Justement, je crois que le but c’est de détruire le mariage par l’intérieur.

Il y a eu un réveil de toute une jeunesse…

Il y avait un article dans Libération trop drôle. Après le 26 mai. Ils ont été obligés d’en parler et de montrer quelques photos. Alors, ils disent  : «  Ce sont des vieux nostalgiques de Pétain.  » Et puis, quelques lignes plus loin  : «  Il faut avouer que l’immense majorité ce sont des jeunes.  » Or, ces jeunes ne connaissent pas Pétain. Ils doivent regarder sur Google pour savoir qui est ce type-là. Et alors, ça déroute tout le monde. Parce que ce sont des jeunes qui ne sont ni de droite ni de gauche ou des deux bords, etc. ça casse les schémas politiques. Et puis, qui ne se battent pas pour un avantage personnel. Ce n’est pas pour avoir plus de salaire, comme d’habitude dans les autres manifs. C’est gratuit, c’est pour sauver l’humanité, tout simplement. Moi, je trouve ça extraordinaire  !

Mais la loi est passée… et finalement on n’est arrivé à rien.

C’est vrai qu’on a perdu une bataille, mais pas la guerre. Parce que, d’abord, ça a tout de même beaucoup secoué tous les promoteurs de cette idéologie antifamille. La preuve c’est qu’ils ont laissé tomber, provisoirement, PMA et GPA. Donc, déjà, c’est une bonne petite victoire. Et, tout de même, ça a permis à bon nombre de Français, de se poser des questions sur le bien-fondé de ces réformes, sur la nature de la répression des manifestants non violents, sur les mensonges de la police, etc.

Cela a eu beaucoup plus d’influence qu’on ne le pense et spécialement à l’étranger. Parce qu’en France, c’est censuré. La préfecture de police se ridiculise avec ses chiffres et ses photos truquées. Les pauvres CRS ont honte de ce qu’on leur fait faire. Tout ça se sait à l’étranger. Parce que les jeunes dans toute l’Europe, ont les yeux rivés sur Facebook, voient ces photos de violence. 26 ministres de l’Intérieur de l’UE ont demandé des comptes à la France pour ses violences policières contre des jeunes non violents et des familles avec des petits enfants. Tout ça a été vu en Tchéquie, en Pologne, en Grèce, en Turquie, etc.

Donc, ça fait beaucoup parler et ça leur donne des idées pour faire les mêmes manifs, quand les lois vont venir chez eux. Puisque l’UE voudra imposer toutes ces lois à toute l’Europe. En Slovaquie, en Tchéquie, en Croatie, ça va réagir massivement. La Roumanie, grâce à l’orthodoxie a déjà dit  : non  ! Pas question du gender chez nous  !

En Pologne, il y avait 10 000 personnes qui manifestaient devant l’ambassade de France, en même temps que nous à Paris. Les États-Unis s’alarment sur le respect de la liberté religieuse, de la liberté d’expression, etc. Ce qu’a fait l’Hommen à Rolland-Garos a été censuré sur les télés françaises. Mais, c’est passé à Pékin, à Moscou, à Hong Kong, à Singapour.

Un pays qui se prétend celui des droits de l’homme, et où on ne peut même plus porter un tee-shirt représentant juste un homme et une femme et trois enfants, même sans aucun slogan, cela donne à se moquer et aussi à penser. Plus fondamentalement, avec notre gender, nous sommes en train de creuser l’abîme entre les pays du Nord et du Sud. Parce que les Africains, les Asiatiques, etc., nous prennent pour des fous. Et ils ont totalement raison. Ce qui est terrible c’est que l’Onu impose le gender avec un plus qu’ignoble chantage aux subventions. Le roi Baudouin avait eu une magnifique phrase dans son plaidoyer pour la famille pour les vingt ans du Parlement européen, devant tous les chefs d’État d’Europe  : «  L’ancien impérialisme ou colonialisme visait à conquérir des territoires, le nouvel impérialisme veut conquérir les esprits et les intelligences.  »

On s’érige, à juste titre, contre le terrorisme islamique. Mais les islamistes pourraient nous répondre  : «  Votre terrorisme à vous c’est la pensée unique. Vous avez votre violence institutionnelle, certes plus insidieuses, mais qui ne lésine pas sur les moyens.  » Nous faisons ainsi le lit de l’islam intégriste.

Je termine avec le dernier de nos martyrs  : Jandre Botha, 4 ans, battu à mort par la femme qui l’avait adopté. Pourquoi  ? Parce qu’il refusait de lui dire… Papa  !

Santo  ! Subito  !

 


4 livres de Daniel-Ange

aux Éditions Le Jubilé / L’Emmanuel  :

Mai 2013 Rébellion, 168 pages, 10  € ;

SOS  ! La vie, on la tue, 336 pages, 18 € ;

SOS  ! L’amour, on le prostitue, à paraître ;

L’Église, on la torture, à paraître.

Source: France Catholique

12/12/2013

Mais ils sont fous ces Belges !

Belgique pour l’euthanasie des mineurs

Communiqué de presse : Paris, le 12 décembre 2013

Dérive dramatique en Belgique : les sénateurs votent pour l’euthanasie des mineurs

Une nouvelle étape vient d’être franchie ce 12 décembre 2013, avec le vote du Sénat belge en faveur d’une proposition de loi qui vise à étendre aux mineurs, sans limite d’âge, la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie.

Pour Xavier Mirabel, président d’Alliance VITA : « Ce qui se passe aujourd’hui en Belgique est une illustration de la pente glissante que nous avons observée depuis la légalisation en 2002. A partir d’une loi soi-disant très encadrée pour des cas exceptionnels, on assiste à une interprétation de plus en plus large des conditions fixées : les derniers cas médiatiques d’euthanasie concernent deux frères jumeaux sourds de 45 ans qui risquaient de devenir aveugles, une personne de 44 ans en dépression après une opération ratée de changement de sexe, une femme qui souffrait d’anorexie, etc. L’euthanasie des enfants, fondée sur une articulation confuse entre leur consentement et celui de leurs parents, c’est extrêmement choquant. C’est un acte de démission et d’abandon. Comment une démocratie peut-elle à ce point perdre le sens de la dignité de toute vie ? Demain, d’autres lois sont en attente, notamment pour légaliser l’euthanasie des personnes dites « démentes » (type maladie d’Alzheimer) ou limiter l’objection de conscience. »

Alliance VITA appelle à un profond sursaut éthique des opinions publiques, en France et dans toute l’Europe, pour faire barrage à l’euthanasie et au suicide assisté. La réponse à la souffrance d’une personne ne peut être de lui donner la mort. Alliance VITA soutient la troisième voie choisie par la France : ni acharnement thérapeutique, ni euthanasie, oui au développement des soins palliatifs et au soulagement de la douleur. C’est au regard de ces repères éthiques qu’elle jugera les conclusions de la Conférence citoyenne sur la fin de vie, qui seront rendues publiques le 16 décembre prochain.


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Le Sénat belge a voté: à mort les enfants souffrants !

Une fois de plus "l'exemple" belge de la dépanalisation de l'euthanasie donne matière à réflexion pour les citoyens de pays où la première étape du processus de légalisation des assassinats de malades est en débat.

Le texte sera envoyé à la Chambre. Le Sénat a adopté l'extension aux mineurs de la loi dépénalisant l'euthanasie par 50 voix pour et 17 contre.

Le Sénat a adopté, avec une majorité de rechange, la proposition de loi de Philippe Mahoux (PS), Christine Defraigne (MR), Jean-Jacques De Gucht (Open Vld) et Guy Swennen (sp.a) étendant aux mineurs d'âge la dépénalisation de l'euthanasie. Ce texte a été largement soutenu par les groupes socialistes et libéraux, les écologistes et la N-VA. Le CD&V, le cdH et le Vlaams Belang ont voté contre. 50 sénateurs ont voté en faveur de la proposition et 17 contre. Au MR, Gérard Deprez et Armand De Decker ont voté contre la proposition. Au sein du groupe PS, Mohamed Daif ne soutenait pas la proposition mais il était absent jeudi.

 

D'après La Libre Belgique, le quotidien ni pour ni contre qui considère que le droit de tuer des enfants est une évolution comme une autre.