08/02/2014
Divorcés-remariés: pas de punition mais la cohérence des sacrements
LETTRE AUX ÉVÊQUES DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
SUR L'ACCÈS À LA COMMUNION EUCHARISTIQUE
DE LA PART DES FIDÈLES DIVORCÉS-REMARIÉS
Excellence,
1. L'Année internationale de la Famille offre une occasion particulièrement importante de redécouvrir les témoignages de l'amour et de la sollicitude de l'Eglise envers la famille (Cf. JEAN-PAUL II, Lettre aux Familles (2 février 1994), n. 3) et, en même temps, de proposer à nouveau les inestimables richesses du mariage chrétien qui constitue le fondement de la famille.
2. Dans ce contexte, les difficultés et les souffrances des fidèles qui se trouvent en situation matrimoniale irrégulière méritent une attention spéciale (Cf. JEAN-PAUL II, Exhort. apost. Familiaris consortio, n. 79-84: AAS 74 (1982) 180-186). Les pasteurs sont appelés, en effet, à faire sentir la charité du Christ et la proximité maternelle de l'Eglise; qu'ils les accueillent avec amour, en les exhortant à se confier à la miséricorde de Dieu, et en leur suggérant avec prudence et respect des chemins concrets de conversion et de participation à la vie de la communauté ecclésiale (Cf. Ibid., n. 84: AAS 74 (1982) 185; Lettre aux Familles, n. 5; Catéchisme de l'Eglise catholique, n. 1651).
3. Conscients, cependant, que la vraie compréhension et l'authentique miséricorde ne sont jamais séparées de la vérité (Cf. PAUL VI, Let. enc. Humanae vitae, n. 29: AAS 60 (1968) 501; JEAN-PAUL II, Exhort. apost. Reconciliatio et paenitentia, n. 34: AAS 77 (1985),272; Let. enc. Veritatis splendor, n. 95: AAS 85 (1993) 1208), les pasteurs ont le devoir de rappeler à ces fidèles la doctrine de l'Eglise concernant la célébration des sacrements et, en particulier, l'accès à l'Eucharistie. Sur ce point, ont été proposées, dans diverses régions, durant les dernières années, différentes pratiques pastorales selon lesquelles une admission globale des divorcés remariés à la Communion eucharistique ne serait certainement pas possible, mais ils pourraient y accéder dans des cas déterminés, quand, en conscience, ils se sentent autorisés à le faire.
Ainsi, par exemple, lorsqu'ils ont été abandonnés tout à fait injustement, bien qu'ils se soient efforcés sincèrement de sauver leur précédent mariage, ou quand ils sont convaincus de la nullité du mariage précédent sans pouvoir la démontrer au for externe, ou lorsqu'ils ont déjà parcouru un long chemin de réflexion et de pénitence, ou encore quand, pour des motifs moralement valables, ils ne peuvent satisfaire à l'obligation de se séparer.
De diverses parts, il a aussi été proposé que, pour examiner objectivement leur situation effective, les divorcés remariés devraient nouer un colloque avec un prêtre prudent et expert. Ce prêtre cependant serait tenu de respecter leur éventuelle décision de conscience d'accéder à l'Eucharistie, sans que cela n'implique une autorisation officielle.
Dans ces cas et d'autres semblables, il s'agirait d'une pratique pastorale tolérante et bienveillante visant à rendre justice aux différentes situations des divorcés remariés.
4. Même si l'on sait que des solutions pastorales analogues furent proposées par certains Pères de l'Eglise et entrèrent en quelque mesure dans la pratique, elles ne recueillirent jamais le consensus des Pères et n'en vinrent jamais à constituer la doctrine commune de l'Eglise, ni à en déterminer la discipline. C'est au Magistère universel de l'Eglise qu'il revient, en fidélité à la Sainte Ecriture et à la Tradition, d'enseigner et d'interpréter authentiquement le dépôt de la foi.
Face aux nouvelles solutions pastorales mentionnés ci-dessus, cette Congrégation juge donc qu'elle a le devoir de rappeler la doctrine et la discipline de l'Eglise à ce sujet. Celle-ci, fidèle à la parole de Jésus-Christ (Mc 10, 11-12 "Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à l'égard de la première; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère"), affirme qu'elle ne peut reconnaître comme valide une nouvelle union, si le mariage précédent l'était. Si les divorcés se sont remariés civilement, ils se trouvent dans une situation qui contrevient objectivement à la loi de Dieu et, dès lors, ils ne peuvent pas accéder à la Communion eucharistique, aussi longtemps que persiste cette situation (Cf. Catéchisme de l'Eglise catholique, n. 1650; cf. aussi n. 1640, et CONCILE DE TRENTE, Sess. XXIV: Denz. Schöm. 1797-1812).
Cette norme n'a aucun caractère punitif ni certes discriminatoire à l'égard des divorcés remariés, mais elle exprime plutôt une situation objective qui par elle-même rend impossible l'accès à la Communion eucharistique: "Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis, car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Eglise, telle qu'elle s'exprime et est rendue présente dans l'Eucharistie. Il y a par ailleurs un autre motif pastoral particulier: si l'on admettait ces personnes à l'Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la doctrine de l'Eglise concernant l'indissolubilité du mariage" (Exhort. apost. Familiaris consortio, n. 84: AAS 74 (1982) 185-186).
Pour les fidèles qui se trouvent dans une telle situation matrimoniale, l'accès à la Communion eucharistique sera ouvert uniquement par l'absolution sacramentelle qui ne peut être donnée "qu'à ceux qui se sont repentis d'avoir violé le signe de l'Alliance et de la fidélité au Christ, et sont sincèrement disposés à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l'indissolubilité du mariage. Cela implique concrètement, lorsque l'homme et la femme ne peuvent pas, pour de graves motifs - par exemple l'éducation des enfants - remplir l'obligation de la séparation, qu'ils prennent l'engagement de vivre en complète continence, c'est-à-dire en s'abstenant des actes réservés aux époux" (Ibid., n. 84: AAS 74 (1982) 186; cf. JEAN-PAUL II, Homélie pour la clôture du VIe Synode des évêques n. 7: AAS 72 (1980) 1082). Dans ce cas, ils peuvent accéder à la Communion eucharistique, l'obligation d'éviter le scandale demeurant toutefois.
5. La doctrine et la discipline de l'Eglise en la matière ont été amplement exposées durant la période post-conciliaire dans l'Exhortation apostolique Familiaris consortio. L'Exhortation rappelle, entre autres, aux pasteurs que, par amour de la vérité, ils sont tenus à bien discerner les diverses situations; elle les exhorte à encourager la participation des divorcés remariés à divers moments de la vie de l'Eglise. En même temps, elle rappelle la pratique constante et universelle, "fondée sur la Sainte Ecriture, de ne pas admettre à la Communion eucharistique les divorcés remariés" (Exhort. apost. Familiaris consortio, n. 84: AAS 74 (1982) 185), en indiquant les motifs. La structure de l'exhortation et la teneur de ses paroles font comprendre clairement que cette pratique, présentée comme obligatoire, ne peut être changée sur la base des différentes situations.
6. Le fidèle qui vit habituellement "more uxorio" avec une personne qui n'est pas sa femme légitime ou son mari légitime, ne peut accéder à la communion eucharistique. Si ce fidèle jugeait possible de le faire, les pasteurs et les confesseurs auraient, étant donné la gravité de la matière ainsi que les exigences du bien spirituel de la personne (Cf. 1 Co 11, 27-29) et du bien commun de l'Eglise, le grave devoir de l'avertir qu'un tel jugement de conscience est en opposition patente avec la doctrine de l'Eglise (Cf. Code du Droit Canonique, can. 978 § 2). Ils doivent aussi rappeler cette doctrine dans l'enseignement à tous les fidèles qui leur sont confiés.
Ceci ne signifie pas que l'Eglise n'ait pas à coeur la situation de ces fidèles, qui, du reste, ne sont en rien exclus de la communion ecclésiale. Elle se préoccupe de les accompagner pastoralement et de les inviter à participer à la vie ecclésiale dans la mesure où cela est compatible avec les dispositions du droit divin, dont l'Eglise ne dispose d'aucun pouvoir de dispense (Cf. Catéchisme de l'Eglise catholique, n. 1640). D'autre part, il est nécessaire d'éclairer les fidèles intéressés, afin qu'ils ne considèrent pas que leur participation à la vie de l'Eglise se réduit exclusivement à la question de la réception de l'Eucharistie. Il faut aider les fidèles à approfondir leur compréhension de la valeur de leur participation au sacrifice du Christ dans la messe, de la communion spirituelle (Cf. CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI, Lettre aux évêques de l'Eglise catholique sur quelques questions concernant le Ministre de l'Eucharistie, III/4: AAS 75 (1983) 1007; THERESE D'AVILA, Camino di perfección, 35,1; ALFONSO M. DE LIGUORI, Visite al SS. Sacramento e a Maria Santissima), de la prière, de la méditation de la parole de Dieu, des oeuvres de charité et en faveur de la justice (Cf. Exhort. apost. Familiaris consortio, n. 84: AAS 74 (1982) 185).
7. La conviction erronée, de la part d'un divorcé remarié, de pouvoir accéder à la Communion eucharistique présuppose normalement que l'on attribue à la conscience personnelle le pouvoir de décider, en dernière analyse, sur la base de sa propre conviction (Cf. Let. enc. Veritatis splendor, n. 55: AAS 85 (1993) 1178), de l'existence ou de la non-existence du précédent mariage et de la valeur de la présente union. Mais on ne peut admettre pareille attribution (Cf. Code du Droit Canonique, can. 1085 § 2). En effet, le mariage, en tant qu'image de l'union sponsale entre le Christ et son Eglise et noyau de base et facteur important de la vie de la société civile, est essentiellement une réalité publique.
8. Il est certainement vrai que le jugement sur ses propres dispositions pour accéder à l'Eucharistie doit être formulé par la conscience morale adéquatement formée. Mais il est tout aussi vrai que le consentement, par lequel est constitué le mariage, n'est pas une simple décision privée, puisqu'il crée pour chacun des époux et pour le couple une situation spécifiquement ecclésiale et sociale. Dès lors, le jugement de la conscience sur sa propre situation matrimoniale ne regarde pas seulement un rapport immédiat entre l'homme et Dieu, comme si on pouvait se passer de cette médiation ecclésiale, qui inclut également les lois canoniques qui obligent en conscience. Ne pas reconnaître cet aspect essentiel signifierait nier en fait que le mariage existe comme réalité d'Eglise, c'est-à-dire comme sacrement.
9. D'autre part, l'Exhortation Familiaris consortio, quand elle invite les pasteurs à bien distinguer les diverses situations des divocés remariés, rappelle aussi le cas de ceux qui sont subjectivement certains, en conscience, que le mariage précédent, irréparablement détruit, n'a jamais été valide (Cf. Exhort. apost. Familiaris consortio, n. 84: AAS 74 (1982) 185). Il faut certainement discerner à travers la voie du for externe, établie par l'Eglise, s'il y a objectivement une telle nullité du mariage. La discipline de l'Eglise, tout en confirmant la compétence exclusive des tribunaux ecclésiastiques dans l'examen de la validité du mariage de catholiques, offre à présent de nouvelles voies pour démontrer la nullité de l'union précédente, afin d'exclure le plus possible toute discordance entre la vérité vérifiable dans le procès et la vérité objective connue par la conscience droite (Cf. les canons 1536 § 2 et 1679 du Code du Droit Canonique et les canons 1217 § 2 et 1365 du Code des canons des Eglises orientales sur la force de preuve qu'ont les déclarations des parties dans de tels procès).
S'en tenir au jugement de l'Eglise et observer la discipline en vigeur sur le caractère obligatoire de la forme canonique comme nécessaire pour la validité des mariages des catholiques, est ce qui sert vraiment le bien spirituel des fidèles intéressés. En effet, l'Eglise est le Corps du Christ, et et vivre dans la communion ecclésiale est vivre dans le Corps du Christ et se nourrir du Corps du Christ. En recevant le sacrement de l'Eucharistie, la communion avec le Christ tête ne peut jamais être séparée de la communion avec ses membres, c'est à dire avec son Eglise. C'est pourquoi le sacrement de notre union avec le Christ est aussi le sacrement de l'unité de l'Eglise. Recevoir la Communion eucharistique quand on est en contraste avec la communion ecclésiale est donc une chose contradictoire en soi. La Communion sacramentelle avec le Christ inclut et présuppose l'observation, même si celle-ci est parfois difficile, de l'ordonnance de la communion ecclésiale et ne peut être juste et fructueuse si le fidèle, tout en voulant se rapprocher directement du Christ, ne respecte pas cette ordonnance.
10. En accord avec ce qui a été dit jusqu'à présent, il faut réaliser pleinement le désir exprimé par le Synode des évêques, que le Saint-Père Jean-Paul II a fait sien, et qui est mis en oeuvre par un engagement et des initiatives remarquables de la part d'évêques, de prêtres, de religieux et de fidèles laïcs: avec une charité empressée, faire tout ce qui peut fortifier dans l'amour du Christ et de l'Eglise les fidèles qui se trouvent dans des situations matrimoniales irrégulières. C'est seulement ainsi qu'il leur sera possible d'accueillir pleinement le message du mariage chrétien et de supporter dans la foi la souffrance impliquée dans leur situation. Dans l'action pastorale, tout doit être mis en oeuvre pour faire bien comprendre qu'il ne s'agit aucunement de discrimination, mais seulement de fidélité absolue à la volonté du Christ qui nous a redonné et confié de nouveau l'indissolubilité du mariage comme don du Créateur. Les pasteurs et la communauté des fidèles devront nécessairement souffir et aimer avec les intéressés, pour que ceux-ci reconnaissent, même au sein de leur difficulté, le joug facile et le fardau léger de Jésus (Cf. Mt 11, 30). Leur fardeau n'est pas doux et léger parce que petit ou insignifiant, mais il devient léger parce que le Seigneur -et avec lui toute l'Eglise - y prend sa part. L'action pastorale qui doit être menée avec un dévouement total se doit de fournir cette aide fondée dans la vérité et aussi dans l'amour.
Uni avec vous dans l'engagement collégial à faire resplendir la vérité de Jésus-Christ dans la vie et la pratique de l'Eglise, je vous prie d'agréer, Excellence, l'expression de tout mon dévouement dans le Seigneur.
+ Joseph Card. Ratzinger
Préfet
+ Alberto Bovone
Arch. Tit. de Césarée de Numidie
Secrétaire
Au cours d'une audience accordée au Card. Préfet sussigné, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, a approuvé la présente lettre, élaborée en réunion ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication.
A Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 14 septembre 1994, en la fête de l'Exaltation de la Croix.
> L’insegnamento della Chiesa non è una raccolta di opinioni
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29/01/2014
Programme pour ce week-end à Bruxelles
Samedi 1er février:
Prier pour la Vie
Rosaire pour la Vie - 16h30 à l'église Saint-Jacques sur Coudenberg - 1000 Bruxelles.
Veillée de la Chandeleur - 20h à 22h à l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg - 1000 Bruxelles.
Dimanche 2 février:
Mobilisations citoyennes pour la famille et pour une médecine qui respecte la vie humaine
Rassemblement « Tous pour la famille : halte à la familiphobie ! » - 14h à 15h Place du Luxembourg (gare de Bruxelles-Luxembourg).
Grande manifestation citoyenne des Dossards Jaunes « Contrôle de l'euthanasie en panne: carton rouge pour la commission ! » - 15h30 à 17h00 rue de l’Autonomie, 4 – 1070 Bruxelles (gare du Midi).
18:16 Publié dans Agenda/Événements/Horaires, Religion, Respect de la vie humaine | Lien permanent | Commentaires (0)
28/01/2014
28 janvier - Saint Thomas d'Aquin: conseils pour l'étude
« Parce que tu m'as demandé, mon très cher Jean dans le Christ, comment il convient de s'appliquer pour acquérir le trésor de la connaissance, voici les conseils que je te donne: »
CONSEIL SUR LES CONSEILS
« Comme les petits ruisseaux qui n'ont pas encore atteint la mer, commence à choisir le plus facile afin de pouvoir parvenir au plus difficile. »
CONSEIL SUR L'ÉTUDE
Préparation, disposition à l'étude
Par rapport à soi-même:
« Voici donc mes conseils pour ta gouverne. Je te conseille d'être lent et de ne pas te presser de te rendre au parloir. »
« Attache-toi à la pureté de la conscience. »
Par rapport à Dieu:
« Adonne-toi sans cesse à l'oraison. »
« Aime à fréquenter ta cellule si tu veux être admis au cellier où est le vin. »
Par rapport à autrui:
« Montre-toi aimable envers tous. »
« Ne cherche absolument pas à pénétrer la conduite d'autrui. »
« Ne fais pas preuve de familiarité envers personne, car l'excès de familiarité engendre le mépris et fournit l'occasion de négliger ses études. »
« Ne t'occupe en aucune manière des paroles et des actes des gens du siècle. »
« Évite par-dessus tout les vaines agitations. »
« Ne manque pas de marcher sur les traces des saints et des justes. »
« Voici donc mes conseils pour ta gouverne. Je te conseille d'être lent et de ne pas te presser de te rendre au parloir. »
Relatifs à l'étude même
« Fais en sorte de comprendre ce que tu lis et ce que tu entends. »
« Assure-toi de ce dont tu doutes. »
« Et prends soin de conserver tout ce que tu pourras dans la bibliothèque de ta mémoire, comme lorsque tu désires remplir un vase. »
« Ne cherche pas ce qui te dépasse. »
« Aussi longtemps que tu maintiendras dans ta vie cette ligne de conduite, tu porteras et tu produiras, dans la vigne du Seigneur des armées célestes, des frondaisons et des fruits utiles. Et tu pourras atteindre ce but aussi longtemps que tu t'efforceras de suivre ces conseils. »
Source: Epistola de modo studendi ad fratrem Ioannem, Opuscules théologiques, vol. 1, Ed. Marietti, Turin 1954, p.449, traduction et divisions du texte établies par l'auteur.
Dr Pascal Ide, Travailler avec méthode, c'est réussir - guide de l'étudiant chrétien, Sarment Éditions du Jubilé, Collection Guides Totus, 2005. ISBN : 2-86679-0308
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23/01/2014
Prêtres de choc
Trois prêtres, trois approches différentes, entre l'abbé Loiseau qui s'est donné pour mission de convertir les jeunes sur les plages, le père Jean-Philippe qui organise un pèlerinage à Lourdes pour les prostituées du Bois de Boulogne et le père Axel qui vit la nuit pour accompagner les jeunes et les aider à réfléchir sur le sens de leur vie. Un film réalisé par Jean-Marie Frecon. Une coproduction Nuage Sauvage Production et KTO - 2009. Émission du 18/01/2010.
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14/01/2014
Week-end "Miséricorde et Mission"
Du 14 février (18:30) au 16 février 2014 (16:00) - Toulon
Les Missionnaires de la miséricorde organisent un week-end pour découvrir ou approfondir sa foi et s’initier à la mission. Inscription en ligne !
A Toulon, venez participer à un week-end animé par les Missionnaires de la miséricorde.
Thème : "Martyr et mission", avec la présence du père Madros, spécialiste des chrétiens en pays musulmans qui nous parlera de la situation des persécutions et prêchera à la messe dominicale.
Des grandes figures de martyrs missionnaires seront présentés.
Au programme :
Enseignement et formation le samedi matin
Evangélisation et mission le samedi après-midi
Adoration et louange le vendredi soir
Détente le samedi soir
Infos pratiques :
Rendez-vous à Toulon (église saint François de Paule) le vendredi soir : messe à 18h30, repas et veillée de prière
Mission le samedi après-midi
Messe dimanche matin à la paroisse St François de Paule
Fin dimanche vers 16h
Prix : 30€ avant le 1er février et 40€ après.
Apporter un pique-nique pour le vendredi soir, un cahier, une Bible, un tapis de sol (important, ne pas oublier) et un sac de couchage.
Pensez à réserver vos billets de train à l’avance, Paris-Toulon sur idtgv.com
Tous les témoins de la miséricorde sont invités et désirés !
Invitez vos amis !
Interview de l’abbé Loiseau à l’émission "Un coeur qui écoute" de KTO :
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Pape François: « Adorer Dieu et confesser la foi, toute la foi »
Radio Vatican | 10 janvier 2014
« L’Eglise est pleine de chrétiens en déroute, qui ne croient pas que la foi est victoire ». C’est la pensée développée par le Pape François ce vendredi matin dans l’homélie de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte Marthe. « Trop de chrétiens n’ont qu’une espérance diluée, sans force : une espérance faible », « trop de chrétiens n’ont pas la force et le courage de se confier au Seigneur ».
« Je n’ai pas peur de le dire », a poursuivi le Pape en parlant de la prière, « le thermomètre de la vie de l’Eglise est bien bas : je vois peu de capacité d’adorer le Seigneur, tout simplement parce que dans la confession de la foi, nous ne sommes pas convaincus, ou seulement convaincus à moitié ». « L’homme ou la femme qui a la foi », a jouté le Pape, « se confie à Dieu : il se confie ! » « Mais s’il ne vit pas cette foi dans la victoire, alors c’est la déroute et c’est le monde qui l’emporte, le Prince du monde, c’est-à-dire le démon ». Et le Pape de citer l’apôtre Paul qui, dans un moment difficile de sa vie, disait : « Je sais bien à qui je me suis confié ». « En effet, il s’était confié », a rappelé le Pape, « au Seigneur Jésus ».
« Il faut se confier, car cela nous porte à l’espérance ». « Comme la confession de la foi nous porte à l’adoration et à la louange de Dieu, de la même manière se confier à Dieu nous porte à une attitude d’espérance ».« Confesser sa foi, expliquait le Pape, demande que l’on croie non pas en partie ou à moitié, mais de croire toute la foi, cette foi qui est arrivée à nous par la voie de la Tradition : toute la foi ! » « Et comment puis-je savoir si moi je confesse bien la foi ? Et bien celui qui confesse bien la foi, toute la foi, est capable d’adorer Dieu, adorer Dieu » . Le Pape ajoutait que « la première attitude à avoir est de confesser sa foi et la protéger. L’autre attitude est de se confier à Dieu »
22:00 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
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- La Bible en ligne. Autres traductions françaises fidèles et rigoureuses: l'Ancien Testament et le Nouveau Testament - la Bible de Jérusalem en PDF
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13/01/2014
Le Pape exprime «l'horreur» que lui inspire l'avortement
Lundi 13 janvier 2014
Lors de son discours au corps diplomatique, le Pape a dit toute «l’horreur» que lui inspirent l’avortement, l’utilisation des enfants comme soldats ou les formes de traites d’êtres humains dont ces derniers sont victimes :
La paix, de plus, est blessée par certaines négations de la dignité humaine, en premier lieu par l’impossibilité de se nourrir de manière suffisante. Les visages de tant de personnes qui souffrent de la faim, surtout des enfants, ne peuvent nous laisser indifférents, si l’on pense à tant de nourriture gaspillée chaque jour en de nombreux endroits dans le monde, immergés dans ce que j’ai plusieurs fois défini comme « la culture du déchet ». Malheureusement, ce ne sont pas seulement la nourriture ou les biens superflus qui sont objet de déchet, mais souvent les êtres humains eux-mêmes, qui sont « jetés » comme s’ils étaient des « choses non nécessaires ». Par exemple, la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur ; ou encore ceux qui sont utilisés comme soldats, violentés ou tués dans les conflits armés, ou ceux qui sont objets de marché dans cette terrible forme d’esclavage moderne qu’est la traite des êtres humains, qui est un crime contre l’humanité.
> Le texte intégral du discours au corps diplomatique
D'après l'AFP:
Le Pape François a condamné "l'horreur" de l'avortement et "le crime" de la traite humaine, lundi devant le corps diplomatique, auquel il a réclamé un engagement pour la paix et le droit humanitaire.
"La traite des êtres humains, crime contre l'humanité", a été le moment le plus fort de son discours, quand il a dénoncé "les enfants utilisés comme soldats, violentés ou tués dans les conflits armés, ou ceux qui sont objet d'un marché dans cette terrible force d'esclavage moderne qu'est la traite". "La paix est blessée par certaines négations de la dignité humaine", a-t-il poursuivi, exprimant son "horreur à la pensée que des enfants ne pourront jamais voir le jour, victimes de l'avortement". Sa plus solennelle dénonciation de l'interruption de grossesse à ce jour.
Conformément à sa vision franciscaine de la création, il s'en est aussi pris à "l'exploitation avide des ressources environnementales". "Je me souviens d'un dicton populaire : 'Dieu pardonne toujours; nous, nous pardonnons parfois; la nature ne pardonne jamais quand elle est maltraitée'", a observé Jorge Mario Bergoglio, évoquant "les effets dévastateurs de certaines catastrophes naturelles récentes". Il a aussi évoqué la malnutrition du fait de "la nourriture gaspillée, en de nombreux endroits immergés dans la culture du déchet". Mais a-t-il dit, "ce ne sont pas seulement les biens superflus qui sont objet de déchets, mais souvent les êtres humains qui sont jetés comme s'ils étaient des choses non nécessaires".
Les réfugiés, "numéros anonymes"
Le Pape a appelé une nouvelle fois à "ne pas exclure les personnes âgées de la vie sociale" et a défendu la famille, "lexique de paix" pour la société, que les Etats doivent "soutenir, favoriser et consolider". Il a aussi réitéré son inquiétude face aux "multitudes" de personnes déplacées et de réfugiés, "numéros anonymes" dans des camps et victimes de naufrages "dans l'indifférence générale" comme près de l'île italienne de Lampedusa.
Pour la Centrafrique, le Pape a demandé à la communauté internationale de s'impliquer davantage, la France regrettant un manque de mobilisation à ses côtés. Le Souverain Pontife a évoqué le centenaire cette année de la Première guerre mondiale, "désastre inutile", saluant les efforts du Pape d'alors, Benoît XV, qui avait invité les responsables des Nations européennes à faire prévaloir "la force morale du droit" sur "la force matérielle des armes".
23:38 Publié dans Environnement, Éthique, Famille, Pape, Religion, Respect de la vie humaine | Lien permanent | Commentaires (0)
Cardinal nommé Fernando Sebastián: « pour un catholique, l'avortement légal c'est non »
InfoCatólica | 13 janvier 2014
Lors de la conférence de presse qu'il a donnée suite à sa nomination comme cardinal par le Pape François, Mgr Fernando Sebastián, archevêque émérite de Pamplune, a répondu à des questions sur la réforme de la loi sur l'avortement: « Pour un catholique, l'avortement ne peut être légal en aucun cas. Le débat sur l'avortement en Espagne est perverti depuis le début parce qu'ils ne veulent pas reconnaître la vérité sur l'avortement. On parle d'interruption de grossesse comme si c'était une rougeole ou des varices, on parle de mille choses, mais jamais de ce qu'est vraiment l'avortement: éliminer la vie d'un être humain dans les premières phases de son développement dans le ventre de sa mère. Y a-t-il une femme qui se sente le droit de tuer son propre enfant ? C'est à cette question que doit répondre monsieur Rubalcaba».
22:55 Publié dans Personnalités, Religion, Respect de la vie humaine, Sécularisation et rechristianisation | Lien permanent | Commentaires (0)
12/01/2014
Mgr Müller sera créé cardinal le 22 février
Mgr Gerhard Ludwig Müller, le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi nommé à ce poste par Sa Sainteté Benoît XVI le 2 juillet 2012, est l'un des 16 nouveaux cardinaux dont le Pape a révélé les noms aujourd'hui, à l'issue de l'Angélus. Mgr Müller est notamment l'auteur d'un récent document rappelant l'enseignement de l'Église au sujet du mariage et de son indissolubilité:
> Un témoignage en faveur du pouvoir de la grâce: sur l'indissolubilité du mariage
> Mgr Müller rappelle que le mariage est indissoluble
Radio Vatican | 12 janvier 2014
Le Pape François, au terme de l’Angélus de ce dimanche, a rendu public les noms des 16 prochains nouveaux cardinaux, qui seront créés lors du Consistoire du 22 février prochain. Ils nous viennent de 12 pays différents, et de tous les continents « pour représenter le profond rapport ecclésial entre l’Eglise de Rome et les autres Eglises disséminées de par le monde. » Le 23 février, a annoncé le Pape, « je présiderai une messe solennelle avec les nouveaux cardinaux, alors que le 20 et le 21 février, je tiendrai un Concistoire avec tous les Cardinaux pour réfléchir sur le thème de la famille ».
Le Pape a alors cité un par un les 16 nouveaux cardinaux :
Mgr Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat .
Mgr Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Mgr Beniamino Stella, Préfet de la Congrégation pour le Clergé.
Mgr Lorenzo Baldisseri, Secrétaire Général du Synode des Evêques.
Mgr Vincent Nichols, Archevêque de Westminster (Grande-Bretagne).
Mgr Leopoldo José Brenes Solórzano, Archevêque de Managua (Nicaragua)
Mgr Gérald Cyprien Lacroix, Archevêque de Québec (Canada).
Mgr Jean-Pierre Kutwa, Archevêque d’Abidjan (Côte d’Ivoire )
Mgr Orani João Tempesta, Archevêque de Rio de Janeiro (Brésil).
Mgr Gualtiero Bassetti, Archevêque de Perugia-Città della Pieve (Italie).
Mgr Mario Aurelio Poli, Archevêque de Buenos Aires (Argentine).
Mgr Andrew Yeom Soo jung, Archevêque de Séoul (Corée).
Mgr Ricardo Ezzati Andrello, Archevêque de Santiago du Chili (Chili).
Mgr Philippe Nakellentuba Ouédraogo, Archevêque de Ouagadougou (Burkina Faso).
Mgr Orlando B. Quevedo, Archevêque de Cotabato (Philippines).
Mgr Chibly Langlois, Evêque de Les Cayes (Haïti).
Le Pape François a décidé d’unir au Membres du Collège Cardinalice 3 archevêques émérites, qui se sont distingués par leur service au Saint-Siège et à l’Eglise.
Mgr Loris Francesco Capovilla, Archevêque titulaire de Mesembria.
Mgr Fernando Sebastián Aguilar, Archevêque émérite de Pampelune.
Mgr Kelvin Edward Felix, Archevêque émérite de Castries.
« Prions pour les nouveaux cardinaux, a ajouté le Pape, afin que revêtus des vertus et des sentiments du Seigneur Jésus, le Bon Pasteur, ils puissent aider plus efficacement l’Evêque de Rome dans son service à l’Eglise Universelle.»
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