Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/04/2014

Les deux canonisations rappellent deux béatifications

HOMÉLIE DU SAINT PÈRE JEAN PAUL II

Dimanche 3 septembre 2000

Pie IX, Bienheureux Pie IX, Immaculée Conception, Syllabus, Quanta Cura, Pape Pie IXJean XXIII, Bienheureux Jean XXIII, Pape bon, Bon Pape, Pape Jean XXIII, Saint Jean XXIII

 Jean-Paul II, Pape Jean-Paul II, Saint Jean-Paul II

 

 

 

 

 

 

 

1. Dans le contexte de l'Année jubilaire, c'est avec une joie profonde que j'ai déclaré bienheureux deux Pontifes, Pie IX et Jean XXIII, et trois autres serviteurs de l'Evangile, dans le ministère et dans la vie consacrée:  l'Archevêque de Gênes, Tommaso Reggio, le prêtre diocésain, Guillaume-Joseph Chaminade, le moine bénédictin, Columba Marmion.

Cinq personnalités différentes, ayant chacune son caractère et sa mission, mais toutes rassemblées par l'aspiration à la sainteté. C'est précisément leur sainteté que nous reconnaissons aujourd'hui:  une sainteté qui est une relation profonde et bouleversante avec Dieu, construite et vécue dans l'engagement quotidien d'adhésion à sa volonté. La sainteté vit dans l'histoire et aucun saint n'échappe aux limites et aux conditionnements propres à notre humanité. En béatifiant l'un de ses fils, l'Eglise ne célèbre pas les choix historiques particuliers qu'il a pris, mais elle l'indique plutôt comme devant être imité et vénéré pour ses vertus, comme une louange à la grâce divine qui resplendit en celles-ci.

J'adresse un salut respectueux aux délégations officielles d'Italie, de France, d'Irlande, de Belgique, de Turquie, de Bulgarie, rassemblées ici en cette circonstance solennelle. Je salue également les parents des nouveaux bienheureux, ainsi que les cardinaux, les évêques, les autorités civiles et religieuses qui ont voulu pendre part à cette célébration. Enfin, je vous salue tous, chers frères et soeurs, qui êtes venus en grand nombre pour rendre hommage aux serviteurs de Dieu que l'Eglise inscrit aujourd'hui dans l'Album des bienheureux.

2. En écoutant les paroles de l'acclamation à l'Evangile:  "Seigneur, guide-nous sur le droit chemin", notre pensée s'est tournée spontanément vers la vie humaine et religieuse du Pape Pie IX, Giovanni Maria Mastai Ferretti. Face aux événements tourmentés de son temps, il fut un exemple d'adhésion inconditionnée au dépôt immuable des vérités révélées. Fidèle en toute circonstance aux engagements de son ministère, il sut toujours accorder la primauté absolue à Dieu et aux valeurs spirituelles. Son très long pontificat ne fut vraiment pas facile et il dut beaucoup souffrir en accomplissant sa mission au service de l'Evangile. Il fut profondément aimé, mais également haï et calomnié.

Mais ce fut précisément au milieu de ces contradictions que brilla plus vivement la lumière de ses vertus:  des épreuves prolongées renforcèrent sa confiance dans la Providence divine, dont il ne douta jamais de la domination souveraine sur l'histoire humaine. C'est de là que naissait la profonde sérénité de Pie IX, même face aux incompréhensions et aux attaques de tant de personnes hostiles. Il aimait dire à ceux qui étaient proches de lui:  "Dans les choses humaines, il faut se contenter de faire du mieux que l'on peut et pour le reste, s'abandonner à la Providence, qui palliera aux défauts et aux insuffisances de l'homme".


Soutenu par cette conviction intérieure, il lança le Concile oecuménique Vatican I, qui éclaircit avec une autorité magistérielle certaines questions alors débattues, confirmant l'harmonie entre la foi et la raison. Dans les moments d'épreuve, Pie IX trouva un soutien en Marie, pour laquelle il éprouvait une grande dévotion. En proclamant le dogme de l'Immaculée Conception, il rappela à tous que dans les tempêtes de l'existence humaine, la lumière du Christ brille dans la Vierge, plus forte que le péché et la mort.

3. "Tu es bon et prêt au pardon" (Antienne d'ouverture). Nous contemplons aujourd'hui dans la gloire du Seigneur un autre Pontife, Jean XXIII, le Pape qui frappa le monde par son comportement affable, duquel transparaissait sa singulière bonté d'âme. Les desseins divins ont voulu que cette béatification rassemble deux Papes ayant vécu dans des contextes historiques très différents, mais liés, au-delà des apparences, par de nombreuses ressemblances sur le plan humain et spirituel. On connaît la profonde vénération que le Pape Jean XXIII avait pour Pie IX, dont il souhaitait la béatification. Au cours d'une retraite spirituelle, en 1959, il écrivait dans son Journal:  "Je pense toujours à Pie IX de sainte et glorieuse mémoire, et l'imitant dans ses sacrifices je voudrais être digne d'en célébrer la canonisation" (Journal de l'Ame, Ed. San Paolo, 2000, p. 560).

Le Pape Jean a laissé dans le souvenir de tous l'image d'un visage souriant et de deux bras ouverts pour embrasser le monde entier. Combien de personnes ont été conquises par la simplicité de son âme, liée à une vaste expérience des hommes et des choses! Le souffle de nouveauté qu'il apporta ne concernait pas la doctrine, mais plutôt la façon de l'exposer; sa façon de parler et d'agir possédait un style nouveau, l'attitude de sympathie avec laquelle il approchait les personnes communes et les puissants de la terre était nouvelle. Ce fut dans cet esprit qu'il lança le Concile oecuménique Vatican II, avec lequel il ouvrit une nouvelle page de l'histoire de l'Eglise:  les chrétiens se sentirent appelés à annoncer l'Evangile avec un courage renouvelé et une plus grande attention aux "signes" des temps. Le Concile fut véritablement une intuition prophétique de ce Pontife âgé qui inaugura, au milieu de nombreuses difficultés, une saison d'espérance pour les chrétiens et pour l'humanité.


Lors des derniers moments de son existence terrestre, il confia son testament à l'Eglise:  "Ce qui compte le plus dans la vie est Jésus-Christ béni, sa Sainte Eglise, son Evangile, la vérité et la bonté". Nous voulons aujourd'hui accueillir nous aussi ce testament, alors que nous rendons gloire à Dieu pour nous l'avoir donné comme Pasteur.

(...)

6. Aujourd'hui, l'Ordre bénédictin se réjouit de la béatification d'un de ses plus illustres fils, Dom Columba Marmion, moine et Abbé de Maredsous. Dom Marmion nous a légué un authentique trésor d'enseignement spirituel pour l'Eglise de notre temps. Dans ses écrits, il enseigne un chemin de sainteté, simple et pourtant exigeant, pour tous les fidèles, que Dieu par amour a destinés à être ses fils adoptifs dans le Christ Jésus (cf. Ep 1, 5). Jésus-Christ, notre Rédempteur et source de toute grâce, est le centre de notre vie spirituelle, notre modèle de sainteté.

Avant d'entrer dans l'Ordre bénédictin, Columba Marmion consacra quelques années au soin pastoral des âmes en tant que prêtre de son archidiocèse natal de Dublin. Tout au long de sa vie, le bienheureux Columba fut un directeur spirituel hors pair, prenant un soin particulier de la vie intérieure des prêtres et des religieux. A un jeune homme se préparant à l'ordination, il écrivit un jour:  "La meilleure des préparations à l'ordination est de vivre chaque jour dans l'amour, partout où l'obéissance et la Providence nous placent" (Lettre, 27 décembre 1915). Puisse une vaste redécouverte des écrits spirituels du bienheureux Columba Marmion aider les prêtres, les religieux et les laïcs à croître dans l'union avec le Christ et lui apporter un témoignage fidèle à travers l'amour ardent de Dieu et le service généreux à leurs frères et soeurs.

7. Nous demandons avec confiance aux nouveaux bienheureux Pie IX, Jean XXIII, Tommaso Reggio, Guillaume-Joseph Chaminade et Columba Marmion de nous aider à vivre de façon toujours plus conforme à l'Esprit du Christ. Que leur amour pour Dieu et pour leurs frères soit une lumière pour nos pas en cette aube du troisième millénaire!

> L'homélie du 3 septembre 2000 sur le site du Vatican

> L'Angélus du 3 septembre 2000 sur le site du Vatican

 

Le 16 juillet 1850, le Pape Pie IX béatifia le père Pierre Claver sj qui avait signé sa profession religieuse "Pierre Claver, esclave des noirs pour toujours", et le Pontife Romain profita de cette occasion pour réaffirmer la très grave et sévère réprobation par l'Église de ceux qui « dans leur suprême scélératesse, avaient coutume d’échanger contre de l’or la vie des hommes... » V. Bullarium Soc. Jesu, 1894, 369.

 

Le Pape Saint Jean-Paul II aux jeunes Chiliens

En 1973, après le coup d'État militaire qui renversa le président Salvador Allende, les dépendances du Stade National du Chili furent utilisées comme centre de détention et torture des opposants au régime militaire (11 septembre 1973 - 11 mars 1990), entre le 12 septembre et le 9 novembre. Plus de 40 000 personnes y furent détenues, et de nombreuses exécutions eurent lieu. (source)
Le mercredi 13 mai 1981, jour anniversaire de l'apparition de la Vierge de Fatima, qui devait être mentionnée dans son discours de l'audience Place Saint-Pierre à Rome, le Pape Jean Paul II est victime d'un attentat. Le Saint-Père est touché par trois balles tirées à moins de 6 mètres de lui par Mehmet Ali Ağca avec un Browning 9 mm. Après avoir perdu trois litres de sang lors de l'opération de cinq heures qui a suivi l'attentat, il a été transfusé avec du sang contaminé par un cytomégalovirus. (source: biographie de Jean-Paul II ; source: Tentative d’assassinat de Jean-Paul II)
Le jeudi 2 avril 1987, dans ce Stade National du Chili marqué par l'histoire du pays, il prononce un discours dont se souviendront longtemps tous ceux qui l'ont entendu.


Discours de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II aux jeunes

Stade National de Santiago du Chili, jeudi 2 avril 1987

 

Texte officiel: Discours de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II aux jeunes - 2 avril 1987

Sous-titrage réalisé par Espérance Nouvelle.

Vidéo d'origine sans sous-titres: Juan Pablo II en Chile Estadio Nacional

 

 

24/04/2014

Puiser chaque jour dans les trésors spirituels de la Philothée

L'Introduction à la vie dévote, ou Philothée, est un classique spirituel écrit par le très grand évêque de Genève Saint François de Sales.

Rouffignac-Saint-Cernin_%C3%A9glise_statue_St_Fran%C3%A7ois_de_Sales.JPGORAISON DÉDICATOIRE

O doux Jésus, mon Seigneur, mon Sauveur et mon Dieu, me voici prosterné devant votre Majesté, vouant et consacrant cet écrie à votre gloire. Animez les paroles qui y sont de votre bénédiction, à ce que les âmes tour lesquelles je l’ai fait en puissent recevoir les inspirations sacrées que je leur désire, et particulièrement celle d’implorer sur moi votre immense miséricorde, afin que, montrant aux autres le chemin de la dévotion en ce monde, je ne sois pas réprouvé et confondu éternellement en l’autre; ains qu’avec eux je chante à jamais pour cantique de triomphe, le mot que de tout mon coeur je prononce en témoignage de fidélité, parmi les hasards de cette vie mortelle : VIVE JESUS, VIVE JÉSUS ! Oui, Seigneur Jésus, vivez et régnez en nos coeurs ès siècles des siècles. Ainsi soit-il.

PRÉFACE

Mon cher Lecteur, je te prie de lire cette Préface pour ta satisfaction et la mienne.

La bouquetière Glycéra savait si proprement diversifier la disposition et le mélange des fleurs, qu’avec les mêmes fleurs elle faisait une grande variété de bouquets, de sorte que le peintre Pausias demeura court, voulant contrefaire à l’envi cette diversité d’ouvrage, car il ne sut changer sa peinture en tant de façons comme Glycéra faisait ses bouquets : ainsi le Saint-Esprit dispose et arrange avec tant de variété les enseignements de dévotion, qu’il donne par les langues et les plumes de ses serviteurs, que la doctrine étant toujours une même, les discours néanmoins qui s’en font sont bien différents, selon les diverses façons desquelles ils sont composés. Je ne puis, certes, ni veux, ni dois écrire en cette Introduction que ce qui a déjà été publié par nos prédécesseurs sur ce sujet; ce sont les mêmes fleurs que je te présente, mon Lecteur, mais le bouquet que j’en ai fait sera différent des leurs, à raison de la diversité de l’agencement dont il est façonné.

Ceux qui ont traité de la dévotion ont presque tous regardé l’instruction des personnes fort retirées du commerce du monde, ou au moins ont enseigné une sorte de dévotion qui conduit à cette entière retraite. Mon intention est d’instruire ceux qui vivent ès villes, ès ménages, en la cour, et qui par leur condition sont obligés de faire une vie commune quant à l’extérieur, lesquels bien souvent, sous le prétexte d’une prétendue impossibilité, ne veulent seulement pas penser à l’entreprise de la vie dévote, leur étant avis que, comme aucun animal n’ose goûter de la graine de l’herbe nommée Palma Christi, aussi nul homme ne doit prétendre à la palme de la piété chrétienne, tandis qu’il vit emmi la presse des affaires temporelles. (...) Il est vrai que cela est malaisé, et c’est pourquoi je désirerais que plusieurs y employassent leur soin avec plus d’ardeur qu’on n’a pas fait jusques à présent; comme, tout faible que je suis, je m’essaie par cet écrit de contribuer quelque secours à ceux qui d’un coeur généreux feront cette digne entreprise.

Au demeurant, mon cher Lecteur, il est vrai que j’écris de la vie dévote sans être dévot, mais non pas certes sans désir de le devenir, et c’est encore cette affection qui me donne courage à t’en instruire; car, comme disait un grand homme de lettres, la bonne façon d’apprendre, c’est d’étudier; la meilleure, c’est d’écouter, et la très bonne, c’est d’enseigner. (...)

La belle et chaste Rébecca, abreuvant les chameaux d’Isaac, fut destinée pour être son épouse, recevant de sa part des pendants d’oreilles et des bracelets d’or; ainsi je me promets de l’immense bonté de mon Dieu que, conduisant ses chères brebis aux eaux salutaires de la dévotion, il rendra mon âme son épouse, mettant en mes oreilles les paroles dorées de son saint amour, et en mes bras la force de les bien exécuter, en quoi gît l’essence de la vraie dévotion, que je supplie sa Majesté me vouloir octroyer et à tous les enfants de son Eglise; Eglise à laquelle je veux à jamais soumettre mes écrits, mes actions, mes paroles, mes volontés et mes pensées.

A Annecy, le jour sainte Madeleine, 1609.

 

> Table des matières de l'Introduction à la vie dévote avec accès direct aux différents chapitres

 

Ne fermez pas cette fenêtre sans avoir choisi dans cette table des matières un chapitre traitant un sujet lié à ce que vous vivez actuellement ou à ce dont votre vie spirituelle a le plus besoin, et en avoir lu attentivement les trois premiers paragraphes au moins.

 

22:45 Publié dans Livres, Religion, Saints | Tags : livres | Lien permanent | Commentaires (0)

21/04/2014

Pâques et la leçon de Jean-Paul II à la France

 

+ PÂQUES

Homélie prononcée

par le Très Révérend Père Dom Jean Pateau,

Abbé de Notre-Dame de Fontgombault.

(Fontgombault, le 20 avril 2014)

 

Chers Frères et Sœurs, mes très chers Fils,

Le 1er juin 1980, au Bourget, le Bienheureux Pape Jean-Paul II posait une question à notre pays :

« France, Fille aînée de l'Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême » ? En ce saint jour de Pâques, une semaine avant sa canonisation, Jean-Paul II nous pose la même question : « Mon ami, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Peut-être serons-nous obligés de répondre : « Quelles sont les promesses de mon baptême ? »

Hier soir, au cours de la grande Vigile, nous avons renouvelé ces promesses. Nous avons renoncé à Satan, aux œuvres mauvaises qu'il inspire. Nous avons réaffirmé avec force les articles du Credo :

« Je crois en Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Je crois en l’Église, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. »

Chaque, année durant la nuit de Pâques, l’Église nous ramène ainsi au saint jour de notre baptême que nous devons garder en grande vénération. Mais notre vie quotidienne porte-telle la trace de nos engagements ? Sommes-nous des témoins crédibles de l'amour rédempteur de Jésus-Christ reçu lorsque l'eau était versée par trois fois sur notre tête et que le prêtre disait : « Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » ? Avons-nous l'audace de la foi qui nous fait dire à tout homme : « S'il te plaît, pardon, merci » au nom de Jésus-Christ qui lui même vient mendier notre amour, nous pardonner, nous aimer. Dieu est-il entré dans notre vie ? Notre coeur est-il suffisant au point de prétendre fort bien se débrouiller sans lui ?

Un autre Christ

Être baptisé, être chrétien, c'est avoir revêtu le Christ pour ne faire plus qu'un avec lui dans son corps qui est l’Église comme l'affirmait Tertullien : « Le chrétien est un autre Christ. »

Mais jusqu'où le Christ va-t-il me conduire si je le fais entrer dans ma vie, si je lui laisse brûler mon cœur de son feu purificateur ?

Laissons Jean-Paul II nous enseigner encore :

Quand, le 22 octobre 1978, sur la place Saint-Pierre j'ai lancé : « N'ayez pas peur ! », je ne pouvais évidemment pas savoir jusqu'où ces paroles nous entraîneraient, moi et l'Église...

C'était un encouragement adressé à tous les hommes... : n'ayez pas peur de ce que vous avez vous-mêmes créé, n'ayez pas peur de tout ce qui, dans ce que l'homme a produit, risque de se retourner contre lui ! En un mot, n'ayez pas peur de vous-mêmes ! Pourquoi... ? Parce que l'homme a été racheté par Dieu !... La Rédemption est cette lumière qui « brille dans les ténèbres » et que les ténèbres ne parviennent pas à étouffer (cf. Jn1,5). La puissance de la Croix du Christ et de sa Résurrection est toujours plus grande que tout le mal dont l'homme pourrait et devrait avoir peur...

« N'ayez pas peur ! » a dit le Christ aux Apôtres (Lc 24, 36) et aux femmes (Mt 28, 10) après sa Résurrection. Les textes évangéliques ne nous disent pas que Marie aurait, elle aussi, reçu cet encouragement. Forte de sa foi, « elle n'avait pas peur »... Cette conviction m'a toujours habité : le Christ vaincra par Marie...

À la fin du deuxième millénaire, nous avons plus que jamais besoin d'entendre cette parole du Christ ressuscité : « N'ayez pas peur ! »... Il faut que, dans la conscience de chaque être humain, se fortifie la certitude qu'il existe Quelqu'un qui tient dans ses mains le sort de ce monde qui passe, Quelqu'un qui détient les clefs de la mort et des enfers (Ap 1, 18), Quelqu'un qui est l'Alpha et l'Oméga de l'histoire de l'homme (Ap 22, 13 ), qu'elle soit individuelle ou collective ; et surtout la certitude que ce Quelqu'un est Amour (1 Jn 4, 8.16), l'Amour fait homme, l'Amour crucifié et ressuscité, l'Amour sans cesse présent au milieu des hommes ! Il est l'Amour eucharistique. Il est source inépuisable de communion. Il est le seul que nous puissions croire sans la moindre réserve quand il nous demande : «N'ayez pas peur ! ».

Vous notez que l'homme contemporain a de la peine à revenir à la foi, parce que les exigences morales qui en découlent l'effraient. Dans une certaine mesure, c'est fondé : oui, l'Évangile comporte des exigences. À cet égard, le Christ n'a jamais bercé d'illusions ni ses disciples ni ceux qui l'écoutaient. Au contraire, avec une grande fermeté, il les a préparés à affronter toutes sortes de contradictions intérieures et extérieures, en n'excluant jamais qu'ils pourraient décider de l'abandonner...

Accepter les exigences évangéliques, c'est assumer toutes les dimensions de sa propre humanité, y discerner la beauté du dessein de Dieu, en reconnaissant la réalité de toutes les faiblesses humaines, à la lumière de la puissance même de Dieu : « Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu. (Lc 18, 27) »

On ne peut pas séparer les exigences morales proposées à l'homme par Dieu de l'exigence de l'amour rédempteur, c'est-à-dire du don de la grâce que Dieu lui-même en un sens s'est engagé à accorder...

Il est capital pour l'homme d'entrer dans l'espérance, de ne pas s'arrêter sur le seuil, et de se laisser guider. Je pense que le grand poète polonais Cyprian Norwid, qui décrivait ce qu'il découvrait au plus intime de l'existence chrétienne, a parfaitement exprimé cette réalité : « Nous ne marchons pas à la suite du Sauveur en portant sa croix, mais nous suivons le Christ qui porte la nôtre » (Lettre à J.B. Zaleski, Paris, le 6 janvier 1851). Voilà pourquoi la vérité sur la Croix peut être qualifiée de "Bonne Nouvelle"...

(Jean-Paul II, « Entrez dans l'espérance », entretien avec Vittorio Messori, Plon-Mame 1994. L'extrait est pris dans le dernier chapitre du livre intitulé « N'ayez pas peur », p. 317-323)

Suivre le Christ

Suivons donc le Christ qui a porté notre croix. Rejetons de nos vies le levain de mort afin de revêtir les livrées du Seigneur. N'ayons pas peur de courir à sa suite sur la voie de la sainteté. Demandons à Dieu la force, dans nos familles, à notre travail, dans nos communautés, de porter et de faire germer la bonne nouvelle de l’Alléluia pascal. Ayons le courage de renoncer à ce qui n'est pas de Dieu, aux compromis avec le mauvais. Repoussons de nos vies médisances, calomnies et murmures. En ces jours le Christ offre à ses disciples la paix, devenons artisans de paix. Entretenons le feu pascal dans nos cœurs afin qu'il brûle et qu'il enflamme le monde.

N'ayons pas peur de suivre le Christ mort et ressuscité.

Amen, Alléluia.

source: Le Petit Placide

22:28 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

19/04/2014

Pâques. Surrexit Dominus vere, alleluia !

PÂQUES
La Messe et les Vêpres de Pâques par les moines bénédictins de Fontgombault (France)

Surrexit Dominus vere, alleluia !

Et apparuit Simoni, alleluia !

23:19 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

13/04/2014

Dimanche des Rameaux

P. Michel-Marie Zanotti-Sorkine, curé de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul à Marseille

15:03 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

22/03/2014

Cardinal Caffarra: l'indissolubilité du mariage n'est pas un idéal mais une vérité de foi définitive

 

Deux semaines après le consistoire sur la famille, le cardinal archevêque de Bologne, Mgr Carlo Caffarra, aborde avec Il Foglio les thèmes à l'ordre du jour du Synode extraordinaire d'octobre prochain et du Synode ordinaire de 2015 : mariage, famille, doctrine de Humanae Vitae, pénitence. A propos de l'accès à la communion des personnes qui vivent en situation d'adultère ("divorcés-remariés"), il rappelle le travail indépassable qu'avait effectué Jean-Paul II, à l'heure même où le Pape polonais va être canonisé.

 

Il Foglio | 15 mars 2014 | traduit de l'italien par Michel Janva

 « Familiaris Consortio » de Jean-Paul II est l’objet d’un tir croisé. D'une part on dit qu'elle est la fondation de l'Évangile de la famille, de l'autre que c’est un texte dépassé. Son actualisation est-elle concevable ?

Si l’on parle du gender et du soi-disant mariage homosexuel, il est vrai qu'au temps de Familiaris Consortio on n'en parlait pas. Mais tous les autres problèmes, surtout celui des divorcés remariés, on en parle depuis longtemps. J’en suis un témoin direct, puisque que j'étais un des consultants du Synode de 1980. Dire que Familiaris Consortio est née dans un contexte historique complètement différent de celui d'aujourd'hui est erroné. Cette précision étant faite, je dis qu'avant tout Familiaris Consortio nous a enseigné une méthode avec laquelle on doit affronter les questions du mariage et de la famille. À l’utilisation de cette méthode est associée une doctrine qui reste un point de référence inéliminable. Quelle méthode ? Lorsqu’il fut demandé à Jésus à quelles conditions le divorce était licite, la licéité comme telle ne se discutait pas à cette époque. Jésus n'entre pas dans la problématique casuiste dont émanait la question, mais indique dans quelle direction on doit regarder pour comprendre ce qu'est le mariage et par conséquent la vérité de l'indissolubilité matrimoniale. C’était comme si Jésus avait dit : « Voyez-vous, vous devez sortir de cette logique casuiste et regarder dans une autre direction, celle du Principe ». C'est-à-dire : vous devez regarder là où l'homme et la femme viennent à l'existence dans la pleine vérité de leur être d’homme et femme appelés à devenir une seule chair. Dans une catéchèse, Jean-Paul II dit : « Survient alors, lorsque l'homme se trouve pour la première fois face à la femme, la personne humaine dans la dimension du don réciproque dont l'expression (qui est l'expression même de son existence en tant que personne) est le corps humain dans toute la vérité originaire de sa masculinité et de la féminité ». Celle-ci est la méthode du Familiaris Consortio.

Quelle est la signification plus profonde et actuelle  de « Familiaris Consortio » ?

C« Pour avoir des yeux capables de regarder dans la lumière du Principe », Familiaris Consortio affirme que l'Église a un sens surnaturel de la foi, qui ne consiste pas seulement ou nécessairement dans le consentement des fidèles. L'Église, en suivant le Christ, cherche la vérité, qui ne coïncide pas toujours avec l'opinion de la majorité. Elle écoute la conscience et pas le pouvoir. Et en cela elle défend les pauvres et les méprisés. L'Église peut aussi apprécier la recherche sociologique et statistique, lorsqu’elle s’avère utile pour situer le contexte historique. Cependant, il ne faut pas penser qu’une telle recherche est purement et simplement l'expression du sens de la foi (FC 5). J'ai parlé de vérité du mariage. Je voudrais préciser que cette expression ne désigne pas une règle idéale du mariage. Elle indique ce que Dieu, par son acte créateur, a inscrit dans la personne de l'homme et de la femme. Le Christ dit qu'avant de considérer les cas, il faut savoir de quoi nous parlons. Il ne s’agit pas d'une règle qui admet ou pas des exceptions, d'un idéal auquel nous devons tendre. Nous parlons de ce que sont le mariage et la famille. Avec cette méthode, Familiaris Consortio détermine ce que sont le mariage et la famille et ce qui est son « génome »; il emploie l'expression du sociologue Donati, que ce n'est pas un génome naturel, mais un génome social et de communion. C’est dans cette perspective que l'Exhortation détermine le sens plus profond de l'indissolubilité du mariage (cf FC 20). Familiaris Consortio a donc représenté un immense développe doctrinal, rendu possible à partir du cycle de catéchèses de Jean-Paul II sur l'amour humain. Dans la première de ces catéchèses, celle du 3 septembre 1979, Jean-Paul II il dit qu'il veut accompagner comme à distance les travaux préparatoires du Synode qui va se tenir l'année suivante. Il ne l'a pas fait en affrontant directement des thèmes des sessions synodales, mais en dirigeant l'attention vers les racines profondes. C’est comme s'il avait dit : Moi, Jean-Paul II, je veux aider les pères synodaux. Comment les aider ? En les amenant à la racine des questions. C’est de ce retour aux racines que naît la grande doctrine sur le mariage et la famille donnée à l'Église par le Familiaris Consortio. Et il n'a pas ignoré les problèmes concrets. Il a aussi parlé du divorce, de l’union libre, du problème de l'admission de divorcés-remariés à l'Eucharistie. L'image donc d'une Familiaris Consortio qui appartient au passé, qui n'a plus rien à dire au présent, est caricaturale. Ou bien c’est une considération venant de personnes qui ne l'ont pas lue.

> Lire la suite

06/03/2014

Divorce et miséricorde: témoignage d'une mère abandonnée

Sur le forum "La Cité catholique", une mère abandonnée par son époux raconte son expérience du "divorce par consentement mutuel". Voici le témoignage de Letiane, laissé dans son style d'origine pour respecter l'émotion que cette personne a voulu y exprimer à sa manière.

Parlez moi du divorce par "consentement mutuel" ! ( PS : le terme le plus juste serait divorce par consentement "de celui qui veut le plus partir et qui arrive à décourager l'autre et le convaincre qu'en effet c'est la meilleure décision pour les deux" mais comme ça fait beaucoup de mots, en règle général, pour aller plus vite , on parle de consentement "mutuel" )

Oui, parlez-moi de ce truc que j'en rigole un peu ! (même si en fait se sont des grosses larmes chaudes qui me coulent sur les joues , de colère, de détresse et d'impuissance !!!)
ce consentement "mutuel" m'est imposé, par un homme qui VEUT partir (pour moi il est parti le jour où il a enlevé sa bague!!); il est où le consentement mutuel ? Je ne peux QUE consentir , quand la décision est déjà prise par l'un; on ne peut QUE consentir, car au final, il y aura divorce! C'est ainsi, c'est la loi, et je dois m'y faire surtout que les frais d'avocat représentent dans mon cas, la moitié d'un mois de salaire !

Parlez moi de consentement "mutuel" que j'en rigole !!! Oui, nous sommes d'accord pour que notre bébé vive avec moi, que des moments soient aménagés au cours de la semaine et le week-end pour qu'il voit son géniteur père et que celui-ci me verse une "pension alimentaire" (je ne commencerai même pas sur ce sujet tellement je suis indignée du fossé qu'il y a entre le VRAI coût de l'entretien de mon fils et la compensation dérisoire qui me sera versée!!!!)

Mais sommes nous d'accord pour divorcer ? NON ! Pas moi !!!! Cela m'est imposé par cet homme qui a décidé qu'il ne VEUT pas rester avec moi et mon fils (mais c'est un bon bougre qui a eu la grandeur d'âme de m'indiquer qu'il n'abandonne pas son fils, c'est MOI, qu'il quitte pour incompatibilité de caractères !)

Je vais bien me marrer quand dans les 8 minutes que m'accordera le JAF, il ou elle me demandera si je suis bien d'accord pour divorcer !! Société hypocrite qui n'inculque AUCUNE notion de responsabilité ou de valeur des promesses et engagements !! Société hypocrite où le respect de l’égoïsme prévaut sur le respect de l'autre, des familles et des enfants!!

Parlez moi de consentement "mutuel" pour que je vous explique ce que c'est que de se retrouver face à des juges et avocats qui vous expliquent avec beaucoup de pragmatisme, qu'il faut se faire une raison, que cette séparation, c'est mieux pour tout le monde, à commencer par le bébé ! qu'il faut accepter la décision du conjoint qui VEUT retrouver sa liberté; qu'il faut être un fort, pour son enfant, être un bon parent, penser avant tout au bien de l'enfant, et puis, les tribunaux sont sous l'eau, les juges sous l'eau, donc franchement par consentement mutuel, ça va plus vite, et puis c'est mieux puisque les modalités de séparation sont imposés négociés "mutuellement"...

Et surtout n'allez pas les embêter tous ces gens avec vos histoires de "sacrement du mariage", d'indissolubilité" et autres gros mots "has been" catholiques ! En même temps, qu'attendre de plus d'un homme qui vous lache que "ce n'est pas parce qu'on a pris un engagement qu'on doit le tenir" ? est-il pire qu'un autre ? Non, il est juste un peu paumé, mais surtout particulièrement "normal";

Oui, parlez-moi de consentement "mutuel", que je vous explique concrètement ce que ça fait de se voir dépossédé d'un pan de sa vie, de voir une tiers personne valider si oui ou non, vous allez passer Noel ou les deux premières semaines des grandes vacances sans votre bébé , parce qu'il faut bien que l'autre passe du temps avec son fils lui aussi !!

Et mon petit doigt me dit qu'il y a ailleurs en France, d'autres papas et d'autres mamans qui rigolent et toussotent doucement quand on leur parle de divorce par consentement "mutuel"! Mais si vous saviez la douleur viscérale qui nous minent !!!

Mais que je me console et prenne courage, car apparemment, avec le temps ça fait moins mal...heureusement!!
Mais surtout heureusement que j'ai tout confié au Seigneur !! Car lui seul sait ce que c'est que de se faire dépouiller et de garder un regard tendre et miséricordieux sur ceux qui vous clouent!
Seigneur puisses-tu m'aider à supporter ce scandale, cette injustice que les hommes ont inventé et qui s'appelle "divorce par consentement "mutuel"!

Letiane

 

> Le témoignage de Vincent, divorcé et fidèle

> Carême pour la famille

 

« Je me suis désintoxiqué de Twitter chez les moines »

Cyrille de Lasteyrie | CLES | février 2012

Prenez un homme ultraconnecté (c'est moi), dans la force de l'âge (41 ans), ôtez-lui ses jouets (iPhone, iPad, iPod, iMac), débranchez-le (Facebook, Twitter, blogs) et placez-le sept jours dans le silence absolu d'une abbaye cistercienne.

moine-geek.jpgPrécisez que cet homme ne croit plus en Dieu depuis ses 18 ans, vous obtenez des angoisses, des sueurs froides, d'énormes remises en question, des réflexions sur le sens de la vie, de la mort et du temps qui passe.

Chef d'entreprise, j'avais la tête pleine, le disque dur en surrégime, j'étais comme un hamster courant en apnée dans sa roue. Dans l'organisation de mon temps, Internet avait pris le pas sur la télévision, la lecture, le cinéma et l'ensemble de mes loisirs. Besoin de me nourrir d'informations à l'excès ? D'échanger avec l'Autre ? De me distraire ? J'étais connecté aux réseaux sociaux plus de quatre heures par jour. Quand j'ai dit à ma femme que je voulais « arrêter le chronomètre », elle n'a pas semblé surprise. Elle a souri et m'a dit de foncer. Foncer pour arrêter de foncer. Mais foncer où ? Je voulais le silence et la paix de l'esprit, j'ai tapé « abbaye + trappiste » sur Google – on ne se refait pas –, visité une quinzaine de sites et porté mon choix sur celle qui me semblait la plus belle : l'abbaye de Sept-Fons, aux confins de l'Allier, de la Saône-et-Loire et de la Nièvre. Google Maps m'indiquait trois cent quinze kilomètres. Assez loin pour prendre de la distance, assez proche pour revenir en cas d'urgence (précisons que la peur de la mort me suit comme mon ombre et que je passe plus de temps à imaginer le pire qu'à me réjouir du meilleur).

Quelques jours plus tard, valise en main, porté par le rythme des rails, je pense à mon père décédé brutalement en août 2008, à 64 ans. 64 ans, c'est jeune pour un vieux. Je me demande ce qu'il dirait s'il me voyait là, en route vers un voyage intérieur un peu étrange, anachronique et peut-être superflu. Qu'est-ce que je fous là ? Le frère hôtelier est un grand gaillard au regard bienveillant. Il me montre ma chambre, la numéro 20. Un lit simple, un lavabo dont le robinet goutte, une armoire et une petite table avec une bible dessus, voilà tout le confort dont je vais profiter. La douche est à l'étage, quelque part au fond du couloir, les toilettes aussi.

J'y suis enfin. En temps normal, j'aurais tweeté quelque chose du genre « Impression de retourner à l'armée, avec personne dans ma chambrée et l'Esprit Saint en guise de caporal-chef ». Cent huit caractères pour livrer au monde un point route tout en essayant d'être spirituel. Twitter est un journal extime, il couche sur la Toile le trajet de votre existence. S'arrêter de tweeter, c'est disparaître de la mémoire des autres. Un risque énorme quand on a peur de la mort…

> Lire la suite

05/03/2014

Carême pour la famille

Le Synode des évêques sur les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation aura lieu au Vatican du 5 au 19 octobre 2014.

Afin de préparer et de soutenir par le jeûne, la prière et l'aumône le travail des évêques réunis en Synode extraordinaire, offrez votre Carême à l'intention de la sauvegarde et de la promotion universelles de l'enseignement du Christ et de l'Église sur l'institution divine de la famille.

Si vous souhaitez participer à ce mouvement collectif de prière, voici quelques indications permettant de vous y joindre. Pour les adultes, chaque vendredi de Carême, suivez un jeûne complet, vous passant de tout aliment et de toute boisson à l'exception de l'eau. Si des obligations sociales ou professionnelles vous obligent à prendre un repas, limitez-vous à un repas sur la journée. Faites une fois par semaine au moins une aumône plus conséquente que d'ordinaire envers une personne dans le besoin, à l'intention de la sauvegarde et de la promotion de la famille divinement instituée. Puisque aucune pénitence ni aucun sacrifice n'est aussi agréable au Père céleste que le Sacrifice de son Fils unique Jésus-Christ, offrez une fois par semaine votre présence au Sacrifice de la Messe à cette intention. Pour compléter ce bouquet, vous pouvez offrir chaque lundi de Carême, la méditation des mystères joyeux du chapelet pour le bon déroulement du Synode et en soutien à l'héroïcité du Pape et des évêques dans la défense et la promotion de la famille divinement instituée. Pratiquez le jeûne avec discrétion, tout en considérant qu'il est bon de s'y encourager collectivement.