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19/04/2015

"La GPA est un grand préjudice pour le bébé": une psychothérapeute spécialisée dans les traumatismes de naissance et de la petite enfance fait le point

La Libre Belgique | samedi 18 et dimanche 19 avril 2015 p.60-61 | CONTRIBUTION EXTERNE

Une opinion d'Anne Schaub, psychothérapeute spécialisée dans l’analyse et le traitement des mémoires prénatales et psycho-généalogiques, des traumatismes de naissance et de la petite enfance.

gpa,mères porteuses

Les débats sur la gestation pour autrui (GPA) doivent se recentrer sur le principal intéressé : l’enfant. Or, le séparer de celle qui l’a porté durant neuf mois et à laquelle il s’est attaché représente une rupture traumatique aux conséquences bio-psycho-­sociales néfastes tout au long de la vie.

Depuis plus de 50 ans, les recherches en sciences humaines ont considérablement fait avancer notre compréhension du développement et du psychisme si subtil et délicat du petit enfant. Ainsi, dans le cas de la gestation pour autrui (GPA), il y a lieu de jeter un regard approfondi sur la notion de l’attachement de même que sur les fondements de la création du lien du petit avec sa mère de naissance. Ceci afin d’évaluer les éventuels effets délétères de la séparation des enfants avec leur mère de naissance. A partir de là nous saisissons mieux que les questionnements autour de la GPA se doivent d’être centrés sur le premier intéressé : le bébé.

Les débats publics sur la pratique de la GPA passent le plus souvent sous silence l’existence du lien fondamental qui se noue entre l’enfant, la mère biologique et le père biologique, dès la conception et durant les neuf mois de gestation. Or, cette période est cruciale pour le fondement relationnel et la construction psychique et cognitive future du petit enfant et ce, pour toute sa vie. L’existence du bébé en tant que petit être "relationnel" commence dès sa conception!

Les neurosciences nous enseignent que l’amygdale, une petite glande en forme d’amande située dans le cerveau "affectif" constitue une sorte de "carte mémoire émotionnelle" qui enregistre les impacts et les ambiances affectives vécues durant la grossesse, et également les circonstances entourant la naissance. "L’amygdale n’oublie pas !" (Dr Guenguen).

Dans la GPA, la cellule familiale se trouve "désarticulée" à la base de sa fondation. En effet, nous y constatons une série de ruptures de l’unité relationnelle bio-psycho-sociales : sortie de la relation charnelle et amoureuse fécondante; lorsqu’il s’agit de donneurs externes, apport de matériel génétique étranger - lui-même chargé d’une histoire ; embryons "fabriqués" dans une éprouvette; pertes et/ou congélation de "frères et sœurs" du futur bébé, grossesse dans le ventre d’une femme étrangère à l’enfant; séparation/abandon délibéré du bébé de sa "mère" de naissance afin de le transférer aux parents d’intention. Toutes ces ruptures fragilisent inévitablement l’enfant dans la construction de son identité.

Si un adulte, ici une femme, peut décider de ne pas s’attacher au bébé qu’elle porte pour autrui, un embryon, un fœtus, un bébé, n’a pas cette capacité : pour lui, le processus d’attachement qui débute dès la grossesse est un processus biopsychologique naturel ayant pour objectif de rechercher proximité, protection et sécurité auprès de l’adulte qui le "porte".

Dès lors, séparer l’enfant de celle qui l’a porté durant neuf mois et à laquelle il s’est attaché représente pour l’enfant une rupture traumatique, un traumatisme majeur dans la vie naissante d’un enfant. De même, les conditions "morcelées" dans lesquelles un enfant est conçu laissent une trace indélébile et marquante dans le psychisme et l’histoire psychosociale des enfants.

Il s’agit donc bien d’un préjudice existentiel de taille qui leur est fait. Sans parler de la privation essentielle de mère ou de père dans le cas de couples d’hommes ou de femmes.

Dans le panel de souffrances infantiles rencontrées au cours de mon expérience professionnelle, j’ai constaté que derrière toutes les séparations, ressenties subjectivement in utero à partir de circonstances qui font croire à l’enfant qu’il n’est pas le bienvenu (conflits de couple, deuils, maman anxieuse après une fausse couche et évitant de s’attacher à son bébé par crainte de le perdre, stress de toutes sortes ou solitude de la mère portant son enfant sans le soutien du père de l’enfant, etc.) se loge comme en toile de fond l’angoisse la plus archaïque inhérente à notre humanité : l’angoisse d’abandon. Le petit enfant vit une angoisse d’abandon majeure lorsqu’il a l’impression subjective de perdre sa mère ou lorsqu’il la perd réellement (objectivement).

Le système psychique et intellectuel du petit enfant n’est pas encore muni de ce qu’en psychologie nous appelons "la permanence du moi et de l’objet". Ainsi, l’éloignement de la mère de naissance dont il s’est laissé imprégner pendant neuf mois crée chez le tout-petit un stress qu’il assimile à une angoisse de mort. Le nouveau-né n’a en effet pas encore la maturité cognitive suffisante pour s’expliquer d’une façon consciente et raisonnée une situation d’éloignement de la "mère" qu’il connaît depuis autant de mois. En d’autres termes : "Maman c’est moi et moi c’est maman. Si je ne vois plus, n’entends plus, ne sens plus maman près de moi, je perds le sentiment de ma propre existence, j’entre en détresse et crains de mourir !"

La GPA touche de plein fouet la réalité du lien réciproque naissant "mère-enfant", "enfant-famille". Le morcellement des premières conditions d’existence des enfants nés par GPA entraîne pour eux des conséquences bio-psycho-­sociales néfastes et cela, tout au long de leur vie. Bien plus, l’impact de ces conditions de conception pourrait toucher leur famille et les générations suivantes, ainsi que la société en général.

Je me fais ici porte-parole de ces enfants n’ayant aucune voix propre pour crier cette atteinte majeure exercée de façon délibérée sur l’origine de leur vie.

En conclusion, si nous nous détournons de l’intérêt des enfants - les premiers concernés par la GPA - au profit de l’intérêt et du désir - louable, respectable et à accompagner - des adultes, nous glissons vers une société qui se fait complice de certains fantasmes humains qui généreront de façon programmée des troubles et des pathologies du lien, générateurs de violences psycho-­sociales.

Dès lors, au nom du principe de précaution, il nous faut mettre un frein au développement des technologies encourageant la GPA et interdire légalement celle-ci. Il s’agit de défendre les plus vulnérables dans la société ! Et qui n’est pas plus vulnérable que l’embryon livré par nature, en confiance, au bon sens des adultes ? Ces tout-petits sont nos adultes de demain, qui sait, nos futurs dirigeants !

Qui aura été traité avec respect, intelligence et sensibilité, a de fortes chances de traiter les autres et son environnement avec le même cœur, avec le même art de la connaissance humaine et du monde.

 

10/04/2015

Conférence-débat sur le transhumanisme avec Fabrice Hadjadj et Jean-Marie Le Méné

 

Eugénisme - transhumanisme : Quelle place pour l’homme « diminué » dans une humanité « augmentée »?

Débat avec Fabrice HADJADJ, écrivain, philosophe, et Jean-Marie LE MÉNÉ, Président de la Fondation Jérôme Lejeune

Université Catholique de Lyon, 23 place Carnot 69002 Lyon

Mardi 25 novembre 2014 20h30 - 22h

 

 

Virtus : ce qui manque aujourd'hui à l'âme de la vie !

l'esprit de combat

Ce qui manque aujourd'hui à l'âme de la vie, c'est la sang qui ne devrait faire qu'un tour quand on touche à l'intégrité du plus faible qui n'en finit plus de l'être, faute combattants. La mollesse, aujourd'hui déculpabilisée par l'artifice des calculateurs, des indifférents, des protecteurs d'acquis, race perverse et silencieuse, adoratrice de son lopin, dicte la régression.

Commençons donc par la vie qui en principe devrait soulever notre ventre de spasmes convulsifs, broyer les viscères, secouer l'estomac jusqu'au vomissement et, puisque j'y suis, tordre la bouche. Pourquoi ? Parce que deux cent vingt mille enfants chaque année sont condamnés par des géniteurs conseillés par la Nation au supplice de l'écartèlement avec la mort au bout, fœtus lancés au feu du crématoire, ni vus ni connus, sans nom, privés de sépulture, pas même en terre commune. Enfants, vous n'existez pas ! Mais qui donc se lève, allez, donnez-moi des noms ! Mais qui donc se lève à la Zola pour défendre l'homme dégradé de son statut d'homme ? Pas même une poignée d'humains sur les soixante millions de couards qui peuplent la Mère France au stérilet enfoncé dans ses lois macabres, dignes de Landru ! Teresa de Calcutta, Jean-Paul II et Benoît XVI en tête - désolés s'ils sont chrétiens, je n'y peux rien -, eux, de leur intelligence éclairée, ont osé élever la voix pour tenter de sauver de l'extermination massive des innocents aux mains pleines d'avenir. En réponse et en chœur, l'opinion dite "générale", fermée au dialogue, ouverte sur l'abîme, monstre sacré, dévoreuse de libertés, a crié au scandale, brandissant le Tribunal international, tout en suppliant ses sbires élus et calfeutrés dans les Chambres et autres Sénats  de souffler sur les fours à mille deux cents degrés Celsius, de manière à ce que l'humain ne laisse plus trace de sa beauté. Pas de tombe, je le redis - les préhominiens nous dépassent ! -, corps réduits en cendres, disparus à jamais sauf au souterrain de la mère qui souvent ressasse et ne s'en remet pas. Avec ces trois catholiques à la parole universelle, s'est dressée la fameuse poignée, composée en majorité de laïcs chantant des "Ave Maria" au seuil des avortoirs pour l'âme de ces enfants martyrs et de leurs parents qui pourraient bien l'être aussi. Irréductibles prières malgré les condamnations en forme de mois de prison et d'euros à verser, ce qui n'est pas cher payé si l'on veut que l'Histoire retienne un jour qu'un enfant, fût-il en herbe, tranché, séché et brûlé, vaut davantage que Mamon. Aux voix rendues aphones par la frappe légale, il reste donc la prière et nous allons en profiter, croyez-moi, jusqu'au Jugement dernier.

A l'égard de la vie qui commence, et d'ailleurs de celle qui finit, il serait bon que derrière l'homme en blanc, couleur lumière, tous les cardinaux, en rouge, couleur amour, les évêques en violet, couleur noblesse, ainsi que les fidèles et infidèles de toutes nuances, défendent leurs petits frères et vieux ancêtres avec leur sang, s'il le fallait, ne faisant plus qu'un tour. On les attend. Quant aux belles idées exigeant l'ardeur défensive, ce n'est que dans les rangs exposés des adorateurs de la vie qu'elles trouveront des avocats à la hauteurs de leurs causes.

Commençons donc par le commencement en épousant l'esprit de combat, d'ailleurs propre au Christ et à sa Mère, n'en déplaise aux prétendus doux, faux agneaux, tremblant de tous leurs poils à la seule pensée d'être confondus par la pensée unique.

 

Michel-Marie Zanotti-Sorkine, Au diable la tiédeur - Petit traité de l'essentiel. 2012.
Paris : Laffont. 143-145.

08/04/2015

Jean-Paul II et l'humanité sans Dieu

Discours de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II aux jeunes

"Soyez prêts, animés par la foi dans le Seigneur, à rendre raison de votre espérance.(cf. 1P 3, 15) Votre regard attentif sur le monde et sur les réalités sociales, tout comme votre authentique sens critique qui doit vous amener à analyser et évaluer judicieusement la situation actuelle de votre pays, ne peuvent pas s'épuiser dans la simple dénonciation des maux existants. Dans votre esprit jeune doivent naître et aussi prendre forme des propositions de solutions, même audacieuses, pas seulement compatibles avec votre foi, mais aussi exigées par elle.

Dans le cœur de chacun, de chacune, se loge cette maladie qui nous affecte tous: le péché personnel qui s'enracine de plus en plus dans les consciences à mesure que se perd le sens de Dieu. À cette mesure: que se perd le sens de Dieu! Oui, bien-aimés jeunes, soyez attentifs à ne pas permettre que s'affaiblisse en vous le sens de Dieu. On ne peut pas vaincre le mal par le bien si on n'a pas ce sens de Dieu, de son action, de sa présence qui nous invite à parier toujours pour la grâce, pour la vie, contre le péché, contre la mort.

Ce qui est en jeu, c'est le sort de l'humanité: l'homme peut construire un monde sans Dieu, mais ce monde finira par se retourner... contre l'homme.

Contre l'homme !"

Discours de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II aux jeunes, Stade National de Santiago du Chili, jeudi 2 avril 1987. Traduction française: Espérance Nouvelle.

 

Texte officiel: Discours de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II aux jeunes - 2 avril 1987

Sous-titrage réalisé par Espérance Nouvelle.

Vidéo d'origine sans sous-titres: Juan Pablo II en Chile Estadio Nacional

 

La défense de la vie, le plus grand titre de gloire civique des catholiques et de l’Église dans la société contemporaine face à l'Histoire

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Le drapeau de la France Libre pendant la 2ème Guerre Mondiale. La Croix de Lorraine fut le symbole de la France Libre et de la Résistance intérieure française dès le 1er juillet 1940 par décision conjointe du Général Charles de Gaulle, de l'Amiral Georges Thierry d'Argenlieu et du vice-amiral Emile Muselier, pour faire face à la Svastika (appelée aussi "croix gammée" en référence à la lettre grecque "gamma": Γ), un symbole religieux de l’hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme. L'armée française avait déjà capitulé le 22 juin 1940: le maréchal Pétain avait fait signer l'armistice, ce qui fut fait dans le même wagon qui avait servi de cadre à l'armistice de la capitulation allemande en 1918. Paris était occupé. Pourtant, le Général de Gaulle, avec la France Libre et la Résistance intérieure, étaient déterminés à poursuivre le combat jusqu'à la fin: "Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !" (Appel du 18 juin 1940). "Si les forces de la liberté triomphent finalement de celles de la servitude, quel serait le destin d’une France qui se serait soumise à l’ennemi ?" (Appel du 22 juin 1940).

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De gauche à droite: Médaille de l'Ordre de la Libération (France); Médaille de la Résistance (France). Toutes deux représentent la Croix de Lorraine.

 

 

Un article de Guillaume d'Alençon, Délégué général de l'Académie diocésaine pour la vie de Bayonne:

Le Chemin des Enfants

Les trois offensives du Chemin des Dames pendant la 1ère guerre mondiale ont coûté environ 150 000 hommes à la France. Exorbitant. Pourtant c’est moins que les victimes annuelles de l’avortement depuis la loi Veil de 1975. En réalité, les historiens ont du mal à évaluer les victimes de ces trois batailles : entre 100 000 et 200 000.

10 millions de morts

chemindesenfants-2.jpgIdem pour l’avortement. On sait, selon les statistiques les plus officielles, qu’il y a 220 000 assassinats chaque année dans les services hospitaliers. Sans parler des indénombrables avortements médicamenteux, pilules abortives, stérilets… qui viennent s’ajouter. Un éminent spécialiste de la question affirmait récemment que l’on peut décemment avancer le nombre de 400 000 morts  par avortements en France chaque année. 400 000 morts. Cela veut dire que depuis 1975, nous avons largement dépassé les 10 millions de morts. C’est affreux, insoutenable. Et en plus ce sont des innocents. Le clairon sonne. Les drapeaux sont en berne et les cœurs, serrés. « Qu’as-tu fait de ton frère » demanda Dieu à Caïn… En cette morne plaine, la clameur des mères, des survivants de tous les génocides perpétrés à travers l’histoire, rejoint le cri du Golgotha et les larmes de Notre-Dame.

Tandis que de nombreux pays connaissent une baisse notable du nombre d’avortements, la Russie (50%), l’Allemagne,… la France voit s’accentuer la courbe des victimes. Oui, il y a de plus en plus d’avortements en France… L’opinion publique aux États-Unis bascule pour la vie et nous nous enfonçons… comme les nazis à bout de souffle, dans leur délirium tremens des derniers mois de la guerre. 

Repenser notre stratégie

Et si, à l’intérieur de l’Église, nous en faisions davantage ? Lors de son intervention devant les délégués diocésains à la pastorale familiale le 16 février dernier, le Président du Conseil Pontifical pour la Famille, Mgr Vincenzo Paglia, affirma avec force qu’il était impossible de dissocier le combat pour la vie de l’évangélisation de la famille et de la société. Le message sera-t-il entendu ? Et si nos stratégies n’étaient pas les bonnes ? En mettant Dieu de côté pour des raisons tactiques, ne perdons-nous pas notre plus précieux allié, à savoir Dieu lui-même ? La loi naturelle, si elle est un bien pour tous, n’est-elle pas d’abord la merveilleuse signature de Dieu dans sa création ? L’annonce de l’Evangile de la vie comporte, aussi, celle de l’Evangile… car là est la vie. La raison a besoin de l’Evangile pour raisonner juste. C’est vrai pour tous les autres combats : celui de l’euthanasie, de la GPA, …

Au soir de ma vie, face à Dieu, je devrais rendre des comptes sur l’amour. Les effets de manche, de réseaux, d’intérêts seront alors sans effet. Rien d’autre que Dieu seul face à moi, qui sera seul, aussi. Dieu face à face me disant : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait. » (Mt 25, 40) Nous qui attendrons tant de sa miséricorde, osons-nous dès maintenant tendre la main aux blessés de l’avortement ?

En ces heures de Chemin de Croix, n’oublions pas celui des enfants à naître.

Sources: Le Chemin des Enfants / Avortement: changer de stratégie !

 

omaha beach, communion, 6 juin 1944

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Seconde Guerre mondiale. Omaha Beach après le débarquement du 6 juin 1944: Messe à Saint-Laurent-sur-Mer. La guerre n'est pas encore finie: "Corpus Dómini nostri Iesu Christi custódiat ánimam tuam in vitam ætérnam. Amen." - "Que le Corps de notre Seigneur Jésus-Christ garde votre âme pour la vie éternelle. Ainsi soit-il." (Formule de distribution de la Communion selon le missel utilisé en juin 1944) L'enjeu incommensurable du combat n'a pas empêché, bien au contraire, les combattants français ou américains, et les Alliés de diverses nationalités, d'être des combattants adorateurs.

 

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40 Days for Life - 40 Jours pour la Vie. Une initiative aux résultats très concrets: des centaines d'enfants sauvés de l'avortement chaque année, plus de 400 enfants sauvés en 2015.

 

> Cardinal Cipriani: "Ce sera un combat pour défendre la vie"

Cardinal Cipriani: "Ce sera un combat pour défendre la vie"

Extrait du discours du Cardinal Juan Luis Cipriani lors de la Marche pour la Vie de Lima en 2013, lancée de sa propre initiative et sous la responsabilité de l'archidiocèse:

" Notre force, c'est la prière. Notre force, c'est notre Mère Sainte Marie. Aujourd'hui, dans le monde entier, ce sera un combat, pour défendre la vie, pour défendre le mariage chrétien, pour défendre la famille. Jamais, une société saine, chrétienne, humaine, ne peut renoncer à ces valeurs qui sont inscrites dans la nature même de la société. "

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Le soutien public apporté par le Pape François à la Marche pour la Vie 2015 de Lima, à la demande du Cardinal Cipriani

> Plus de 500 000 personnes ont participé à la Marche pour la Vie de Lima ce samedi 21 mars 2015

05/04/2015

Mgr Léonard rappelle le drame qu'est l'avortement pour notre société

Homélie de Mgr Léonard en ce jour de Pâques 2015

Jean, le disciple bien-aimé, arrive le premier au tombeau. Mais c’est Pierre, le premier Pape, qui doit faire le constat officiel. Et Pierre voit, mais sans comprendre. Nous lui ressemblons souvent. Nous voyons, mais sans vraiment comprendre. Il constate que le linceul qui enveloppait le corps est resté là, dans un ordre intact. Il voit aussi le linge qui avait été noué autour de la tête pour maintenir la mâchoire fermée. Il n’est pas étendu à plat comme le linceul, mais enroulé à sa place, là où se trouvait la tête du défunt. « C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. » Jean comprend dans la foi ce que le regard de Pierre n’avait pas encore saisi à ce moment, à savoir qu’une force qui n’est pas de ce monde a vidé le linceul de son contenu et a inauguré un monde nouveau en faisant passer Jésus de la croix à la gloire.

C’est le monde entier, c’est toute l’histoire du monde qui a basculé de la mort à la vie, du désespoir à l’espérance, avec la Résurrection de Jésus. Je sais bien qu’il n’est pas facile de croire à la résurrection de Jésus et à la nôtre, mais, sans Pâques, la naissance de l’Eglise et la rédaction du Nouveau Testament seraient totalement incompréhensibles. Même s’il est exigeant, le choix de la foi est le plus intelligent qui soit. Il vit et il crut. Nous aussi, nous osons croire que Jésus est ressuscité et que notre vie véritable est déjà, provisoirement cachée avec le Christ en Dieu. Mais « quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire ».

Mais comment pourrions-nous, cette année, célébrer la résurrection de Jésus sans penser aux chrétiens du Moyen-Orient, à nos frères et sœurs dans la foi, persécutés et martyrisés, à cause de leur dans le Christ ? Même cette année, les chrétiens du Moyen-Orient se diront l’un à l’autre : « Le Christ est vraiment ressuscité ! » et ils entonneront ensemble un « Alléluia ! ». Et cela, même si leur célébration se déroule sous une tente ou dans une église délabrée ou sous des abris anonymes. En ce jour de Pâques, lors de l’échange de la paix, accueillons-les dans notre cercle et prions pour que le Seigneur ressuscité leur offre, aujourd’hui encore, un message de réconciliation et de paix.

Mais il est un autre drame qu’il nous faut évoquer aujourd’hui. Avant-hier, c’était le 25ème anniversaire de la loi belge sur l’avortement. Mais, heureusement, c’est aussi l’anniversaire du geste prophétique du Roi Baudouin, geste qui, pour toujours, rappellera aux Belges et au monde entier la gravité de l’avortement. Il est difficile d’évaluer le nombre des enfants avortés en Belgique depuis 1990 : en tout cas, plus de 300.000. Par principe, il s’agit toujours de victimes qui ne peuvent pas se défendre. Le petit enfant dans le sein maternel peut bien tenter, pendant un certain temps, de se réfugier contre la paroi de la matrice, afin d’échapper à l’agression. Mais en vain. Il ne sera bientôt plus qu’un « déchet biologique »…Et pourtant cet enfant était aussi unique, aussi irremplaçable qu’un autre pour lequel un berceau était déjà prêt. N’oublions jamais que nous avons tous été ce minuscule embryon, ce fœtus dans le sein maternel. Et nous ne sommes ici que parce que nous avons été respectés dans ce stade vulnérable de notre vie. Comme chrétiens, notre intention n’est pas de juger les femmes qui ont vécu l’avortement et encore moins de condamner celles qui ont été elles-mêmes victimes de leur entourage. Nous voulons seulement confirmer notre volonté de défendre à la fois la vie précieuse de l’enfant à naître et la dignité de chaque femme ainsi que notre engagement à soutenir les organisations qui aident les femmes à garder leur enfant, y compris dans des situations très difficiles. Il ne suffit pas d’être « pro-birth ». Il faut encore être « pro-life » et « pro-mother » ! Aux enfants avortés et à leur mère, Jésus ressuscité veut redire aujourd’hui, comme dans l’Apocalypse : « Sois sans crainte. Je suis le Premier et le Dernier, je suis le Vivant : j’étais mort, mais me voici vivant pour les siècles des siècles ! » (Ap 1, 17-18). Ces paroles valent aussi pour ces enfants et pour leurs mères.

Oui, le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité. Alléluia !

 

+ André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles

Pâques 2015

 

Source: Belgicatho

30/03/2015

Ce dimanche, les 1200 participants de la Marche pour la Vie de Bruxelles ont été appelés à faire de la défense de la vie une priorité quotidienne et un engagement personnel

Malgré le mauvais temps, les participants à la 6ème édition consécutive de la Marche pour la Vie de Bruxelles ont suivi le parcours prévu depuis le Mont des Arts jusqu'au Palais de Justice, où ils sont arrivés le sourire aux lèvres et les vêtements lourds et mouillés par l'averse.

"Pour tous ceux dont la vie est menacée au moment où ils sont les plus fragiles et les plus vulnérables, nous vous remercions d'être courageusement venus aujourd'hui, pour montrer votre attachement au respect de la vie humaine de la conception à la mort naturelle", ont déclaré les organisateurs à la foule à l'issue de la marche. Après quoi ils ont rappelé à l'assistance l'importance d'un engagement personnel et quotidien dans la défense de la vie, et de combattre "la plus grande des injustices, celle de tuer celui qui est faible et malade, ou celui qui est le plus petit et le plus innocent de tous, l'enfant dans le sein maternel." La Marche a donc été l'occasion de lancer un mouvement de mobilisation plus large, et en particulier de nombreux jeunes, qui apporteront à cet événement annuel leur contribution propre en fonction de leurs possibilités et de leurs talents.

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Marche pour la Vie à Bruxelles: Le Soir en a parlé

Le Soir, samedi 28 et dimanche 29 mars 2015, page 9:

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22/03/2015

Plus de 500 000 personnes ont participé à la Marche pour la Vie de Lima ce samedi 21 mars 2015

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  • Lima devient la capitale mondiale de la défense de la vie et de la famille.
  • Il s'agit de la plus grande manifestation de l'histoire du Pérou et de l'Amérique latine.
  • "Cette génération est une génération forte et elle est le futur de notre pays. Le Pérou défend la vie, la famille et le mariage", a déclaré le Cardinal Juan Luis Cipriani devant la foule immense.

L'édition 2015 de la Marche pour la Vie de Lima est un immense succès, avec la participation de plus de 500 mille personnes qui ont manifesté en faveur de la vie et contre l'avortement. Elle devient ainsi la plus grande manifestation publique de l'histoire du Pérou et de l'Amérique latine.

La Marche pour la Vie, qui a lieu à Lima depuis 2002, a grandi exponentiellement jusqu'à devenir un mouvement civil organisé qui a une répercussion considérable sur la réalité péruvienne au niveau national.

A partir de 16h, des milliers de Péruviens se sont rassemblés au croisement des avenues Brasil et Javier Prado, puis ont marché avec grand enthousiasme en suivant l'avenue Brasil jusqu'à descendre par la Costa Verde jusqu'à la hauteur du district de San Miguel.

Cette manifestation citoyenne rassemble aussi différentes organisations qui s'opposent à l'avortement et célèbrent le don de la vie depuis la conception jusqu'à la mort naturelle.

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Cette foule s'est donc réunie pour défendre de premier et le plus fondamental des droits, protégé par la Constitution du Pérou, le Code Civil, et le Code des Enfants et des Adolescents. "Nous sommes tous réunis pour dire Oui à la Vie. Nous promouvons la vie, et nous devons tous travailler pour la défendre", a affirmé le député Julio Rosas.

Le Pape François a envoyé ses encouragements aux participants à la Marche pour la Vie et leur a demandé de rendre courageusement témoignage et de toujours annoncer le caractère sacré de toute vie humaine. "Cette génération est une génération forte et elle est le futur de notre pays. Le Pérou défend la vie, la famille et le mariage", a déclaré le Cardinal Juan Luis Cipriani devant la foule immense.

La Marche pour la Vie Lima 2015 a également offert un grand spectacle artistique avec jeux de lumières et feux d'artifice. Elle a aussi pu compter sur la présentation du grand spectacle musical d'enfants "Yo puedo" et du groupe "Siervas", ainsi que sur la présence d'artistes invités comme William Luna, Pelo de Ambrosio, Amanda Portales, Homero del Perú, entre autres personnalités.

Par ailleurs, le soutien de la part du Pape François a été remarqué, ainsi que l'interprétation de la chanson officielle de la Marche par la chanteuse péruvienne Itala Rodríguez.

L'organisation de la Marche pour la Vie a été rendue possible par plus de 3000 jeunes volontaires, et la collaboration des municipalités, des pompiers et de la police afin de garantir la sécurité tout au long du parcours et pour le rassemblement final.

(Marcha por la Vida Lima - Traduction Espérance Nouvelle)

> Prochaine Marche pour la Vie: Bruxelles, dimanche 29 mars