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15/03/2015

Madrid - Des centaines de milliers de personnes à la manifestation "Chaque vie compte" contre l'avortement

Des centaines de milliers de personnes ont manifesté en faveur de la vie de l'enfant conçu, de la femme, de la maternité, et contre l'avortement en Espagne.

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Madrid - 14 mars 2015. Des centaines de milliers de personnes ont participé samedi à la manifestation "Chaque vie compte. Pour la vie, la femme et la maternité", à Madrid, qui a commencé à midi rue de Séville et s'est achevée à la Porte d'Alcala par un rassemblement rythmé de témoignages personnels comme celui d'Helena, une fille de huit ans qui a décidé de demander comme cadeau d'anniversaire du lait et des langes pour les mères en difficulté qui sont aidées par la Fondation REDMADRE, et celui d'une famille avec 3 enfants biologiques qui en a adopté un quatrième, un enfant atteint du syndrome de Down qui a aujourd'hui 18 ans.

Au cours de l'événement ont été entendues des oeuvres musicales composées pour "Chaque vie compte" dont le thème est la défense de la vie et de la maternité. Des discours ont été prononcés par Alicia Latorre, présidente de la Fédération Espagnole d'Associations Pro-vie, et Benigno Blanco, président du Forum Espagnol de la Famille. Dans son intervention, Benigno Blanco a déclaré: "Nous sommes ici aujourd'hui, de nouveau, pour éviter que tombe sur l'avortement un mur de silence. Pour continuer à donner une voix dans la rue à ceux qui ne peuvent pas se défendre parce qu'ils sont dans le ventre de leur mère. Pour offrir à toutes les femmes enceintes le soutien dont elles ont besoin pour être mères. Pour leur dire qu'elles ne sont pas seules. Et aussi pour tendre notre main et offrir notre aide à toutes les femmes qui ont vécu un avortement, si elles en ont besoin."

Blanco a ajouté qu'il était de la responsabilité de la société civile de "parler, manifester, voter, créer des réseaux de soutien aux femmes, et donner une visibilité à l'enfant conçu dont la vie est menacée." Le président du Forum de la Famille a aussi fait référence à l'initiative du Parti Populaire sur l'avortement présentée au Congrès, et a demandé "aux parlementaires du PP qu'ils ne soutiennent pas une initiative de leur groupe si celle-ci n'incorpore pas des normes raisonnables de protection de la vie, puisque le PP a la majorité absolue, et un engagement à tenir à l'égard de son électorat."

(CVI Madrid/Lainformacion - Traduction Espérance Nouvelle)

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> En directo: Miles de personas inundan el centro de Madrid por el 'Cada vida importa'

> La manifestation pour la Vie s'achève à Madrid

> Espagne: manifestation à Madrid pour le droit à la vie et contre l'avortement

> Les pro-vie défilent par milliers à Madrid

 

12/03/2015

La campagne pro-avortement d'Amnesty International: "Pas de retour en arrière!"

amnesty international, pro-avortement, culture de mortLa campagne « Mon corps, mes droits » d’Amnesty International, actuellement en cours, a pour objectif de « lutter pour que chaque individu puisse prendre des décisions sur son corps et sur sa santé sexuelle et reproductive ».
En Belgique, « l’accent, dans un premier temps, [est mis] sur deux catégories de droits sexuels et reproductifs en particulier : le droit à l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) et le droit de vivre à l’abri des violences sexuelles ».
Par ailleurs, la campagne entend également obtenir, partout dans le monde, un accès « à des services d’avortement légaux et sûrs au minimum en cas d’inceste, de viol ou si la santé de la mère est en danger ». Pour Amnesty, « les États se doivent de remplir leurs obligations en matière de respect des droits et de ne pas opérer de retours en arrière en la matière. »
En Irlande, par exemple, un des seuls pays où l’avortement est encore partiellement illégal, Amnesty demande à ce « qu’un cadre législatif fixant les conditions de l’avortement légal soit établi et accepté par la majorité des politiciens et du grand public. A court terme, la campagne vise à ce qu’un cadre d’accès à l’avortement respectueux des droits humains soit défini ; ainsi qu’à obtenir et à renforcer le soutien du public, des ONG, et des politiques, en faveur de la dépénalisation de l’avortement. »  (IEB)

 

11/03/2015

Ma génération mettra fin à l'avortement

Ces femmes ont décidé de raconter ce qui s'est passé l'année de leur naissance. Et d'envoyer au grand public un message clair.

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www.march4life.be

04/03/2015

Les guetteurs - Arrêtez de les tuer

Les temps vont changer, le peuple va se lever,
La mort ne va plus être glorifiée.

Les Guetteurs - "Guerriers pacifiques"

Les temps vont changer, le peuple va se lever,
La mort ne va plus être glorifiée.
Nous avons forcément loupé quelque personnalité,
Quelque sainteté à force d’exterminer,
Ces enfants, ces innocents.
Arrêtez ! Arrêtez ! S’il vous plait de les tuer.
Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer,
Tu m’as blessé ! (Bis)

Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !

Le monde s’est handicapé par cette société,
Qui n’arrête pas d’engendrer et de tuer.
Je veux démontrer que la vie est une beauté,
Que la paix est une réalité,
Non pas un symbole, non pas une parabole,
Une réalité il faudrait l’appliquer !
Le monde s’est handicapé a force de tuer,
Il s’est privé de nombreux bienfaits.
Des discours d’honneur et de fraternité,

Pourtant dans nos hôpitaux il y a la mortalité.
De ces enfants qui n’ont rien demandé,
A part vivre sous le ciel étoilé.
Vous qui vous plaignez des assassins,
Toi qui en est là, tu en es un !
Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer,
Tu m’as blessé ! (Bis)

Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !

Femme enceinte devant toi,
Cela ne signifie rien pour toi ?
Femme enceinte devant toi,
Cela ne signifie rien mais pourquoi ?
Elle porte la Vie elle porte l’Esprit ! (Bis)

Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !

Paroles et Musiques : François-Joseph Ambroselli
© 2014 Rejoyce

Les Guetteurs - Guerriers pacifiques

marche pour la vie, bruxelles, 29 mars, march4life

 www.march4life.be

03/03/2015

Ayons le courage de nommer les attentats contre la vie

evangelium-300x200.jpg(24 janvier 2015 - LaNeuvaine.fr) En cette veille de la Marche pour la vie, recevons par l’intercession de saint Jean-Paul II le courage de nommer les attentats contre la vie. Prions pour que notre conscience et celle de nos compatriotes résistent à la subversion de nommer « droit » ce qui est un crime.    

« Le Seigneur dit à Caïn: « Qu’as-tu fait? Ecoute le sang de ton frère crier vers moi du sol! » (Gn 4, 10). La voix du sang versé par les hommes ne cesse pas de crier, de génération en génération, prenant des tonalités et des accents variés et toujours nouveaux.

La question du Seigneur « qu’as-tu fait? », à laquelle Caïn ne peut se dérober, est aussi adressée à l’homme contemporain, pour qu’il prenne conscience de l’étendue et de la gravité des attentats contre la vie dont l’histoire de l’humanité continue à être marquée; elle lui est adressée afin qu’il recherche les multiples causes qui provoquent ces attentats et qui les alimentent, et qu’il réfléchisse très sérieusement aux conséquences qui en découlent pour l’existence des personnes et des peuples.

Certaines menaces proviennent de la nature elle-même, mais elles sont aggravées par l’incurie coupable et par la négligence des hommes, qui pourraient bien souvent y porter remède; d’autres, au contraire, sont le fait de situations de violence, de haine, ou bien d’intérêts divergents, qui poussent des hommes à agresser d’autres hommes en se livrant à des homicides, à des guerres, à des massacres ou à des génocides.

Et comment ne pas évoquer la violence faite à la vie de millions d’êtres humains, spécialement d’enfants, victimes de la misère, de la malnutrition et de la famine, à cause d’une distribution injuste des richesses entre les peuples et entre les classes sociales? ou, avant même qu’elle ne se manifeste dans les guerres, la violence inhérente au commerce scandaleux des armes qui favorise l’escalade de tant de conflits armés ensanglantant le monde? ou encore la propagation de germes de mort qui s’opère par la dégradation inconsidérée des équilibres écologiques, par la diffusion criminelle de la drogue ou par l’encouragement donné à des types de comportements sexuels qui, outre le fait qu’ils sont moralement inacceptables, laissent présager de graves dangers pour la vie? Il est impossible d’énumérer de manière exhaustive la longue série des menaces contre la vie humaine, tant sont nombreuses les formes, déclarées ou insidieuses, qu’elles revêtent en notre temps.

Mais nous entendons concentrer spécialement notre attention sur un autre genre d’attentats, concernant la vie naissante et la vie à ses derniers instants, qui présentent des caractéristiques nouvelles par rapport au passé et qui soulèvent des problèmes d’une particulière gravité: par le fait qu’ils tendent à perdre, dans la conscience collective, leur caractère de « crime » et à prendre paradoxalement celui de « droit », au point que l’on prétend à une véritable et réelle reconnaissance légale de la part de l’État et, par suite, à leur mise en œuvre grâce à l’intervention gratuite des personnels de santé eux-mêmes. Ces attentats frappent la vie humaine dans des situations de très grande précarité, lorsqu’elle est privée de toute capacité de défense. Encore plus grave est le fait qu’ils sont, pour une large part, réalisés précisément à l’intérieur et par l’action de la famille qui, de par sa constitution, est au contraire appelée à être « sanctuaire de la vie ».

Comment a-t-on pu en arriver à une telle situation? Il faut prendre en considération de multiples facteurs. A l’arrière-plan, il y a une crise profonde de la culture qui engendre le scepticisme sur les fondements mêmes du savoir et de l’éthique, et qui rend toujours plus difficile la perception claire du sens de l’homme, de ses droits et de ses devoirs. A cela s’ajoutent les difficultés existentielles et relationnelles les plus diverses, accentuées par la réalité d’une société complexe dans laquelle les personnes, les couples et les familles restent souvent seuls face à leurs problèmes. Il existe même des situations critiques de pauvreté, d’angoisse ou d’exacerbation, dans lesquelles l’effort harassant pour survivre, la souffrance à la limite du supportable, les violences subies, spécialement celles qui atteignent les femmes, rendent exigeants, parfois jusqu’à l’héroïsme, les choix en faveur de la défense et de la promotion de la vie.

Tout cela explique, au moins en partie, que la valeur de la vie puisse connaître aujourd’hui une sorte d’« éclipse », bien que la conscience ne cesse pas de la présenter comme sacrée et intangible; on le constate par le fait même que l’on tend à couvrir certaines fautes contre la vie naissante ou à ses derniers instants par des expressions empruntées au vocabulaire de la santé, qui détournent le regard du fait qu’est en jeu le droit à l’existence d’une personne humaine concrète. »

Saint Jean-Paul II, Encyclique Evangelium vitae sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine (1995), §10-11 via laneuvaine.fr

02/03/2015

France: l'Ordre des médecins s'oppose catégoriquement à la suppression de la clause de conscience relative à l'avortement

Après les sages-femmes et le Collège national des gynécologues obstétriciens français (Cf. Synthèse Gènéthique du 23 février 2015), c'est au tour du Conseil national de l'Ordre des médecins de s'opposer publiquement à  la suppression de la clause de conscience relative à l'IVG.

Dans un communiqué de presse du 26 février, on peut lire : "L’Ordre des médecins souhaite rappeler que le code de déontologie médicale et le code de santé publique prévoient une clause de conscience applicable à tous les médecins pour l’ensemble des actes médicaux. L’Ordre des médecins ne comprendrait pas qu’un droit fondamental de liberté de conscience soit refusé à un médecin alors qu’il fait partie des droits inaliénables de tout citoyen français".

"Supprimer l’article 18 serait un casus belli", assure au le Dr Jean-Marie Faroudja, président de la section Éthique et déontologie de l’Ordre des médecins. "On tient à cet article 18. C’est intangible. L’IVG n’est pas une situation pathologique a priori. Être enceinte n’est pas une maladie. L’IVG n’est donc pas un acte médical comme un autre. C’est une situation physiologique", déclare le Dr Faroudja.

Cette proposition de supprimer la clause de conscience vient de la Délégation aux droits de femmes de l'Assemblée nationale (Cf. Synthèse Gènéthique du 19 février 2015) dans le but d'améliorer l'accès à l'IVG. Pour le Dr Faroudja, la solution proposée pour y répondre n'est pas adéquate : " C’est un problème d’infrastructure, de manque de moyens, et d’organisation. Supprimer la clause de conscience n’y changerait rien", explique-t-il.

Note de Gènéthique

L'article 18 évoqué par le Dr Jean-Marie Faroudja correspond à l'article R. 4127-18 du Code de Santé Publique. Il stipule : "Un médecin ne peut pratiquer une interruption volontaire de grossesse que dans les cas et les conditions prévus par la loi ; il est toujours libre de s’y refuser et doit en informer l’intéressée dans les conditions et délais prévus par la loi."


Source: 

Le Quotidien du Médecin (Colin Garré) 27/02/2015 - Gènéthique 02/03/2015

 

Témoignage d'Alice: rendez-vous à la clinique pour l'avortement

"Je ne veux pas de cet enfant"

Lorsque mon gynéco m’annonce que je vais être maman pour la seconde fois, je ne peux m’empêcher de réagir violemment. Il n’est pas question qu’un nouveau-né vienne troubler mon existence. J’ai un job dans l’immobilier qui me passionne, une jolie maison, un mari, ma Clara que j’adore, et nous faisons des voyages aux quatre coins du monde plusieurs fois par an. L’idée de replonger dans les petits pots et les couche-culottes me révulse. Je veux garder ma liberté, nos week-ends en amoureux et les grasses matinées qui vont avec. (…)

Une fois le rendez-vous pris à la clinique, je demande une journée de congé à mon employeur, une femme d’une cinquantaine d’années à qui je ressens le besoin de dire la vérité. (…) Après avoir écouté mes aveux, elle referme la porte derrière elle, et demande à la secrétaire de ne lui passer aucun appel. Pendant trois heures, nous allons parler de mon IVG, de la vie, de nos maris, des enfants (elle en a cinq). Nos relations étaient jusque là professionnelles, nous parlions éventuellement de nos vacances, de nos virées shopping, rien de plus. Là, je me laisse aller à plus de confidences sur ce que je pense être un manque d’instinct maternel. (…)

 » Mon petit dernier a pointé son nez l’année de mes 40 ans. Alors vous, à 36 ans, il n’y a vraiment pas de quoi vous inquiéter « , conclut mon interlocutrice, tout en me rassurant sur mon avenir professionnel et en me proposant de prendre mon mercredi pour m’occuper des enfants. A ses yeux, la boucle est bouclée, je garde le bébé. Cette intrusion dans mon intimité est tempérée, je dois l’admettre, par beaucoup de chaleur, d’ouverture d’esprit et de compréhension. Cette conversation m’a-t-elle bouleversée ? Certainement plus que l’entretien psychologique obligatoire avant une IVG. Il aura duré à peine cinq minutes juste le temps de remplir un questionnaire.

La veille de l’avortement, impossible de trouver le sommeil, je ne pense qu’à ça. Inconsciemment, quelque chose me gêne, le doute s’installe légèrement. Est-ce de voir mon mari malheureux depuis que je lui ai annoncé que je ne mènerai pas cette grossesse à terme ? (…).

A 8h30, je me rends à la clinique. L’atmosphère est glaciale. Une infirmière aimable comme une porte de prison me dirige vers une chambre où deux femmes attendent leur tour. La panique me gagne, des frissons me parcourent le corps. On me demande de me déshabiller, de mettre une blouse, et de donner mon échographie.  » Je ne l’ai pas sur moi, elle est à la maison.  » Comment ai-je pu faire cet oubli ?  » Allez la chercher, le médecin en a absolument besoin « , lâche l’infirmière. Par chance, j’habite juste en face de la clinique. En traversant la rue, je revois le visage de mon mari ; je pense à ma petite fille, qui ne se doute de rien. Maintenant, j’ai beau me creuser la tête pour trouver une vraie bonne raison de ne pas garder ce bébé, rien ne me vient à l’esprit. (…)

Sitôt le pas de notre maison franchie, je fonds en larmes et me rue sur le téléphone pour appeler Patrick :  » J’ai changé d’avis, je le garde.  » Je sens sa joie, je vois son sourire :  » Chérie, c’est le plus beau cadeau que tu puisses me faire. En quittant la maison ce matin, je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. J’ai tellement espéré que tu changes d’avis !  » Le lendemain, au bureau, ma chef se dirige vers moi.  » Alors ? » Je souris.  » J’ai fait demi-tour.  » Elle, triomphante :  » J’en étais sûre. « 

Aujourd’hui, le petit Jean a quatre mois. C’est, bien sûr, le plus beau bébé du monde et je suis la maman la plus heureuse. Je n’ai absolument aucun regret. (…) Et, une aventure en entraînant une autre, nous envisageons de nous installer en Amérique du Sud. »

Alice

Elle - 14-12-2012 (Source: J'ai changé d'avis, je le garde)

 

01/03/2015

Avortement médicamenteux: il n'est pas trop tard pour changer d'avis !

IVG médicamenteuse: la première prise de médicament n'est pas irréversible

Si vous avez pris la première dose de mifepristone (aussi connue sous le nom de RU 486 ou pilule abortive), si vous regrettez cette décision et souhaitez neutraliser les effets de la pilule abortive, il n'est pas trop tard.

Il existe une méthode de neutralisation des effets de la pilule abortive, mais le temps y est un facteur essentiel. Appelez tout de suite un centre de neutralisation de l'avortement médicamenteux ou un gynécologue de confiance qui accepte de vous aider à garder votre enfant, afin que vous puissiez être écoutée et aidée.

Une grossesse imprévue peut effrayer et beaucoup de femmes prennent des décisions dans des conditions de stress et d'angoisse. Et après y avoir réfléchi un certain temps, beaucoup d'entre elles aimeraient changer d'avis, et elles pensent que c'est impossible.

Mais c'est possible. Il n'est peut-être pas trop tard. Appelez maintenant un centre d'aide à la grossesse ou un gynécologue de confiance pour connaître les étapes à suivre afin d'inverser le processus.

Texte traduit à partir du site nord-américain d'information sur la neutralisation des effets de la pilule abortive:

> Abortion Pill Reversal (écoute téléphonique 24h/24, 7j/7)

Contacts d'urgence en France:

> Liste des initiatives proposant de l'aide aux femmes vivant une grossesse en situation de détresse

Contacts d'urgence en Belgique:

> Centre familial Saint-Josse

> ASBL Le Souffle de Vie

 

Lire aussi:

> Comment fonctionne la pilule abortive RU 486 (texte en anglais)

 

Plus d'informations sur le même sujet:

> Reversing the abortion pill RU-486

> Have you taken the abortion pill and now change your mind ?

> Emergency abortion pill reversal kit

 

Liste d'associations qui aident les femmes vivant une grossesse en situation de détresse en France et en Belgique

Accompagner les femmes enceintes en situation de détresse à mener à terme une grossesse imprévue, aider celles qui ont eu recours à un avortement à se reconstruire… beaucoup d'associations offrent leurs services… et recrutent !

Les maisons d’accueil

Ces maisons hébergent, dans une ambiance familiale et pour des durées variables, les femmes enceintes isolées et leur nouveau-né. Des équipes de professionnels (psychologues, auxiliaires puéricultrices, éducateurs…) et de bénévoles leur apportent une aide morale, médicale et matérielle. Les jeunes femmes sont également préparées à reprendre une vie autonome après la naissance de leur enfant.

  •  Le Centre maternel Accueil Samarie accueille à Coulommiers (77) douze jeunes femmes de 14 à 21 ans, enceintes de 3 mois minimum, et jusqu’aux 3 ans de l’enfant. Tél. : 0164658930.
  • Fondées par le Pr Jérôme Lejeune, les maisons de Tom Pouce sont trois centres d’hébergement d’urgence (deux adresses confidentielles en Seine-et-Marne et une dans la Sarthe) destinés aux femmes enceintes dès les premiers mois de leur grossesse jusqu’à l’accouchement. Tél. : 0164066622 et 0243826437.
  • La Maison de Marthe et Marie est un système de colocation (à Lyon, Paris et bientôt Nantes). Dans des appartements de 6 à 10 chambres cohabitent femmes enceintes (du début de la grossesse jusqu’au 9e mois de l’enfant) et volontaires en mission. Pour être volontaire : être une femme de 25 à 35 ans et s’engager pour une durée d’un an (www.martheetmarie.fr).
  • À Ligueil, au sud de Tours, Magnificat Accueillir la Vie reçoit 7 à 8 mamans dans une maison familiale, qui repartent lorsqu’elles ont trouvé une situation stable. Tél. : 0247596307
  • À Neuilly-sur-Seine (92), le foyer El Paso tenu par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul dispose de dix chambres pour les futures mamans jusqu’à leur accouchement. Tél. : 0147479760.
  • Le Bercail, à Chartres (28), reçoit huit mamans, enceintes ou accompagnées de leur enfant pour une durée d’un mois renouvelable. Tél. : 0630829016.
  • La Tilma, à Vannes (56), est une grande maison divisée en 6 studios. Les femmes y sont accueillies du début de leur grossesse jusqu’au 6e mois du bébé. Tél. : 0777262823.
  • La Maison de Louise à Lyon (69) propose 3 chambres des femmes enceintes majeures, jusqu’au 3e mois de l’enfant. Tél. : 0679644573.
  • La maison « Étoile d’Espérance » à Ouzous (65) accueille 5 femmes majeures du début de leur grossesse jusqu’au 3e mois de l’enfant. Tél. : 06 88 27 91 61.
  • Ouverte à la demande de l’évêque du diocèse, la maison Bethléem à Toulon offre 9 places en studios indépendants pour futures mères majeures et autonomes financièrement. Accueil pour une durée de 6 à 12 mois. Tél. : 04 94 24 97 10.
  • La résidence Cécile et Marie-Anne à Poitiers accueille 5 femmes majeures, enceintes ou avec un enfant de moins de 3 ans, pour une durée de 6 mois renouvelables 2 fois. Tél. : 05 49 88 44 20.

Les réseaux d’écoute téléphonique

Animés par des conseillers bénévoles parmi lesquels des psychologues, des médecins ou des juristes, ces services d’écoute et de soutien téléphoniques sont généralement gratuits et garantissent l’anonymat des appelants. Certains offrent en outre une aide matérielle d’urgence pour préparer la naissance du bébé.

  • SOS futures mères – Laissez les vivre : numéro vert 0 800 868 838, 24h/24, 7j/7.
  • Mère de miséricorde : numéro vert 0 800 746 966 de 9h à 22h 7j/7.
  • Secours aux futures mères – les femmes et les enfants d’abord FEA : 01 43 41 55 65 du lundi au vendredi de 9h à 12h.
  • À Nancy, SOS futures mamans : 03 83 56 22 22, 7j/7, 24 h/24.
  • Écoute IVG : numéro vert 0 800 746 906, 7j/7 de 9 h à 23 h.
  • SOS bébé (Alliance Vita) : 01 42 47 08 67.

Guérir de la souffrance d’un avortement

Les femmes ayant eu recours à un avortement et désireuses de se reconstruire peuvent bénéficier d’entretiens individuels avec des bénévoles formés à l’accompagnement (Agapa : 01 40 45 06 36 et La Vie resplendit : 05 61 53 70 27). Elles peuvent également suivre une retraite spirituelle de 5 jours (Session Stabat) ou le temps d’un week-end avec La vigne de Rachel, sous l’égide de l’association Mère de miséricorde (0 800 746 966).

 

(Sources: diocese64/FamilleChrétienne)

En Belgique

> Centre Saint-Josse

> ASBL Le Souffle de Vie

 

16/02/2015

Mgr Brouwet : "La primauté de la grâce"

cropped-logo-neuvaine-2001.pngPrier, c’est d’abord confesser que nous croyons à la puissance de la grâce, à sa primauté sur l’action humaine. C’est confesser que nous gardons fermement l’espérance et que nous ne baissons pas les bras même si l’avenir peut nous paraître sombre ou incertain.

Prier ainsi, c’est nous situer dans la longue foule des fidèles qui s’en sont remis à Dieu alors qu’à vue humaine rien n’était plus possible. Je pense à Judith portée par la prière de tout Israël qui implore le Seigneur :

« Ce n’est pas dans le nombre que réside ta force, ni ton pouvoir en des hommes vigoureux. Mais tu es le Dieu des humbles, secours des opprimés, protecteur des faibles, refuge des délaissés, sauveur des désespérés. Oui, toi, Dieu de mon père, Dieu de l’héritage d’Israël, maître du ciel et de la terre, créateur des eaux, roi de tout ce que tu as créé, oui, exauce ma supplication ! » (Judith 9, 11-12).

Tant d’hommes et de femmes de foi nous ont montré comment avancer en laissant le Seigneur nous prendre la main sans jamais nous décourager !

« Nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, (…), écrit l’auteur de l’épître aux Hébreux, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi. »

 

Laisser de la place à Dieu

Prier, c’est également professer que, si nous nous engageons de toutes nos forces dans l’action, nous savons pourtant que tout ne dépend pas de nos projets, de nos idées, de nos initiatives ou de notre générosité. Prier, c’est laisser de la place à Dieu pour qu’il agisse dans les cœurs comme il l’entend, même si cela ne correspond pas à ce que nous avions imaginé, prévu, envisagé.

Lorsqu’on prie, on s’offre à la grâce sans retenue. On accepte alors de ne plus tout contrôler mais d’être un instrument de la bienveillance de Dieu pour son peuple. On entre humblement dans son projet de salut pour tous les hommes en renonçant à tout savoir, à tout conduire, à tout maîtriser.

 

Nicolas-Brouwet-300x200.jpgPrier pour la France

Lorsque nous prions pour la France, nous reconnaissons que, citoyens d’une république, enfants d’une même nation, nous partageons avec tous les Français une communauté de destin. Nous vivons sous les mêmes lois, nous partageons une même terre, nous parlons la même langue, nous héritons d’une même culture ; nous travaillons les uns avec les autres et les uns pour les autres. Nos vies sont imbriquées. En priant pour la France, nous remettons entre les mains du Seigneur cette vie partagée, cette communauté que nous façonnons ensemble par nos engagements, nos idéaux, nos manières de vivre, de penser, de parler ou d’envisager l’avenir, souvent si différentes, parfois si opposées.

En priant pour la France, nous plaçons cette dépendance mutuelle sous le regard du Christ. Parce que, même si parfois elle nous déroute et nous déstabilise, elle est le lieu de notre mission, de notre témoignage, de notre sanctification. Dans cette prière, en effet, nous demandons aussi à Dieu de servir et d’aimer notre pays dans les circonstances présentes, nous rendant disponibles à ce qu’il veut réaliser à travers nous. 

A quelques jours de la fête de Notre-Dame de Lourdes (le 11 février) et de Sainte Bernadette (le 18 février), je confie notre nation au Seigneur par l’intercession de Marie immaculée afin que, par sa prière, elle veille sur notre pays et prépare les cœurs à accueillir la joie de l’Evangile.

laneuvaine.fr