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01/01/2015

Lecture par parties de la Lettre aux Familles de Jean-Paul II (9)

224181_157639800964947_100001567858340_353721_269865_n.jpgL'Année de la Famille (1994) donnait l'occasion au Saint Pape Jean-Paul II d'écrire aux familles pour "frapper à la porte de votre maison, moi qui voudrais vous saluer avec une grande affection et m'entretenir avec vous".

Cette lettre nous donne quelques perles tirées de l'Enseignement de l'Eglise dont nous livrons quelques extraits (dont voici le 9e paragraphe de la lettre)

La généalogie de la personne

9. Par la communion des personnes qui se réalise dans le mariage, l'homme et la femme fondent une famille. A la famille est liée la généalogie de tout homme: la généalogie de la personne. La paternité et la maternité humaines sont enracinées dans la biologie et en même temps elles la dépassent. L'Apôtre, qui fléchit « les genoux en présence du Père de qui toute paternité, au ciel et sur la terre, tire son nom », nous met en quelque sorte sous les yeux tout le monde des êtres vivants, depuis les êtres spirituels des cieux jusqu'aux êtres corporels de la terre. Toute génération trouve son modèle originel dans la paternité de Dieu. Toutefois, dans le cas de l'homme, cette dimension « cosmique » de ressemblance avec Dieu ne suffit pas à définir de manière adéquate le rapport de paternité et de maternité. Quand, de l'union conjugale des deux, naît un nouvel homme, il apporte avec lui au monde une image et une ressemblance particulières avec Dieu lui-même : dans la biologie de la génération est inscrite la généalogie de la personne.

En affirmant que les époux, en tant que parents, sont des coopérateurs de Dieu Créateur dans la conception et la génération d'un nouvel être humain (15), nous ne nous référons pas seulement aux lois de la biologie ; nous entendons plutôt souligner que,dans la paternité et la maternité humaines, Dieu lui-même est présent selon un mode différent de ce qui advient dans toute autre génération « sur la terre ». En effet, c'est de Dieu seul que peut provenir cette « image », cette « ressemblance » qui est propre à l'être humain, comme cela s'est produit dans la création. La génération est la continuation de la création (16).

Ainsi donc, dans la conception comme dans la naissance d'un nouvel homme, les parents se trouvent devant un « grand mystère » (Ep 5, 32). Le nouvel être humain, de la même façon que ses parents, est appelé, lui aussi, à l'existence en tant que personne ; il est appelé à la vie « dans la vérité et dans l'amour ». Cet appel ne concerne pas seulement ce qui est dans le temps, mais, en Dieu, c'est aussi un appel qui ouvre à l'éternité. Telle est la dimension de la généalogie de la personne que le Christ a définitivement révélée, en projetant la lumière de son Evangile sur la vie et sur la mort humaines, et donc sur la signification de la famille humaine.

Comme l'affirme le Concile, l'homme est la « seule créature sur terre que Dieu a voulue pour elle-même » (17). La genèse de l'homme ne répond pas seulement aux lois de la biologie, elle répond directement à la volonté créatrice de Dieu, c'est-à-dire à la volonté qui concerne la généalogie des fils et des filles des familles humaines. Dieu « a voulu » l'homme dès le commencement et Dieu le « veut » dans toute conception et dans toute naissance humaines. Dieu « veut » l'homme comme être semblable à lui, comme personne. Cet homme, tout homme, est créé par Dieu « pour lui-même ». Cela concerne tous les êtres humains, y compris ceux qui naissent avec des maladies ou des infirmités. Dans la constitution personnelle de chacun est inscrite la volonté de Dieu, qui veut que la fin de l'homme soit en un sens lui-même. Dieu remet l'homme à lui-même, en le confiant en même temps à la responsabilité de la famille et de la société. Devant un nouvel être humain, les parents ont ou devraient avoir la pleine conscience du fait que Dieu « veut » cet être « pour lui-même ».

Cette expression synthétique est très riche et très profonde. Depuis l'instant de sa conception, puis de sa naissance, le nouvel être est destiné à exprimer en plénitude son humanité, à « se trouver » (18) comme personne. Cela vaut absolument pour tous, même pour les malades chroniques et les personnes handicapées. « Etre homme » est sa vocation fondamentale : « être homme » à la mesure du don reçu. A la mesure de ce « talent » qu'est l'humanité même et, ensuite seulement, à la mesure des autres talents. En ce sens, Dieu veut tout homme « pour lui-même ». Toutefois, dans le dessein de Dieu, la vocation de la personne va au-delà des limites du temps. Elle rejoint la volonté du Père, révélée dans le Verbe incarné : Dieu veut étendre à l'homme la participation à sa vie divine elle- même. Le Christ dit : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance » (Jn 10, 10).

Le destin ultime de l'homme n'est-il pas en désaccord avec l'affirmation que Dieu veut l'homme « pour lui-même » ? Si l'homme est créé pour la vie divine, existe-t-il vraiment « pour lui-même » ? Voilà une question clé, de grande importance au commencement comme à la fin de son existence terrestre : elle est importante pour tout le cours de la vie. En destinant l'homme à la vie divine, il pourrait sembler que Dieu le soustraie définitivement à son existence « pour lui-même » (19). Quel est le rapport qui existe entre la vie de la personne et la participation à la vie trinitaire ? Saint Augustin nous répond par les célèbres paroles : « Notre cœur est sans repos jusqu'à ce qu'il se repose en toi » (20). Ce « cœur sans repos » montre qu'il n'y a aucune contradiction entre l'une et l'autre finalités, qu'il y a au contraire un lien, une coordination, une unité profonde. Par sa généalogie même, la personne, créée à l'image et à la ressemblance de Dieu, en participant à sa Vie, existe « pour elle-même » et se réalise. Le contenu de cette réalisation est la plénitude de la Vie en Dieu, celle dont parle le Christ (cf. Jn 6, 37-40), qui justement nous a rachetés pour nous introduire dans cette Vie (cf. Mc 10, 45).

Les époux désirent des enfants pour eux-mêmes ; et ils voient en eux le couronnement de leur amour réciproque. Ils les désirent pour la famille, comme un don très précieux (21). C'est un désir qui se comprend dans une certaine mesure. Toutefois, dans l'amour conjugal ainsi que dans l'amour paternel et maternel doit s'inscrire la vérité sur l'homme, qui a été exprimée d'une manière synthétique et précise par le Concile, en affirmant que Dieu « veut l'homme pour lui-même ». Pour cela, il faut que la volonté des parents soit en harmonie avec celle de Dieu : en ce sens, il doivent vouloir la nouvelle créature humaine comme le Créateur la veut : « pour elle-même ». La volonté humaine est toujours et inévitablement soumise à la loi du temps et de la caducité. La volonté divine, au contraire, est éternelle. « Avant même de te former au ventre maternel, je t'ai connu — lit-on dans le Livre du Prophète Jérémie — ; avant même que tu sois sorti du sein, je t'ai consacré » (1, 5). La généalogie de la personne est donc liée avant tout à l'éternité de Dieu, ensuite seulement à la paternité et à la maternité humaines qui se réalisent dans le temps. A l'instant même de sa conception, l'homme est déjà ordonné à l'éternité en Dieu.

> Lecture du paragraphe 7 de la Lettre aux Familles

> Lecture du paragraphe 8 de la Lettre aux Familles

> Lire la Lettre aux Familles dans son intégralité sur le site officiel du Saint-Siège

30/12/2014

Lecture par parties de la Lettre aux Familles de Jean-Paul II (7)

pape-277c8.jpgL'Année de la Famille (1994) donnait l'occasion au Saint Pape Jean-Paul II d'écrire aux familles pour "frapper à la porte de votre maison, moi qui voudrais vous saluer avec une grande affection et m'entretenir avec vous".

Cette lettre nous donne quelques perles tirées de l'Enseignement de l'Eglise dont nous livrons quelques extraits (dont voici le 7e paragraphe de la lettre)

7. L'alliance conjugale

La famille a toujours été considérée comme l'expression première et fondamentale de la nature sociale de l'homme. En substance, cette conception n'a pas changé, pas même aujourd'hui. Mais de nos jours on préfère mettre en relief ce qui dans la famille, qui constitue la plus petite communauté humaine de base, vient de l'apport personnel de l'homme et de la femme. La famille est en effet une communauté de personnes, pour lesquelles la vraie façon d'exister et de vivre ensemble est la communion, communio personarum. Ici encore, étant sauve la transcendance absolue du Créateur par rapport à la créature, ressort la référence exemplaire au « Nous » divin. Seules les personnes sont capables d'exister « en communion ». La famille naît de la communion conjugale, que le Concile Vatican II qualifie d'« alliance », dans laquelle l'homme et la femme « se donnent et se reçoivent mutuellement » (11).

Le Livre de la Genèse nous ouvre à cette vérité quand il affirme, en référence à la constitution de la famille par le mariage, que « l'homme quitte son père et sa mère et s'attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair » (Gn 2, 24). Dans l'Evangile, le Christ, en controverse avec les pharisiens, reprend ces mêmes paroles et ajoute : « Ainsi ils ne sont plus deux mais une seule chair. Eh bien ! ce que Dieu a uni, l'homme ne doit point le séparer » (Mt 19, 6). Il révèle à nouveau le contenu normatif d'un fait qui existait « dès l'origine » (Mt 19, 8) et qui conserve toujours en lui-même ce contenu. Si le Maître le confirme « maintenant », il le fait afin de rendre clair et sans équivoque, au seuil de la Nouvelle Alliance, le caractère indissoluble du mariage comme fondement du bien commun de la famille.

Lorsque, avec l'Apôtre, nous fléchissons les genoux en présence du Père de qui toute paternité et maternité tire son nom (cf. Ep 3, 14-15), nous prenons conscience que le fait d'être parents est l'événement par lequel la famille, déjà constituée par l'alliance du mariage, se réalise « au sens plénier et spécifique du terme » (12). La maternité suppose nécessairement la paternité et, réciproquement, la paternité suppose nécessairement la maternité : c'est le fruit de la dualité accordée par le Créateur à l'être humain « dès l'origine ».

J'ai mentionné deux concepts voisins mais non identiques : le concept de « communion » et celui de « communauté ». La «communion » concerne la relation personnelle entre le «je » et le « tu ». La « communauté » dépasse au contraire ce schéma dans la direction d'une « société », d'un « nous ». La famille, communauté de personnes, est donc la première « société » humaine. Elle naît au moment où se réalise l'alliance du mariage, qui ouvre les époux à une communion durable d'amour et de vie et se complète pleinement et d'une manière spécifique par la mise au monde des enfants : la « communion » des époux fait exister la « communauté » familiale. La «communauté » familiale est intimement imprégnée de ce qui constitue l'essence propre de la « communion ». Peut-il y avoir, sur le plan humain, une autre «communion » comparable à celle qui s'établit entre une mère et son enfant, qu'elle a d'abord porté en son sein puis mis au monde ?

Dans la famille ainsi constituée se manifeste une nouvelle unité en laquelle s'accomplit pleinement le rapport « de communion » des parents. L'expérience montre que cet accomplissement est aussi un devoir et un défi. Le devoir oblige les époux et met en œuvre leur alliance originelle. Les enfants qu'ils ont engendrés devraient — là est le défi — consolider cette alliance, en enrichissant et en approfondissant la communion conjugale du père et de la mère. Si cela ne se produit pas, il faut se demander si l'égoïsme, qui se cache même dans l'amour de l'homme et de la femme en raison de l'inclination humaine au mal, n'est pas plus fort que cet amour. Il faut que les époux s'en rendent bien compte. Il faut que, dès le début, ils tournent leurs cœurs et leurs pensées vers Dieu « de qui toute paternité tire son nom », afin que leur paternité et leur maternité puisent à cette source la force de se renouveler continuellement dans l'amour.

La paternité et la maternité sont en elles-mêmes une confirmation particulière de l'amour, dont elles permettent de découvrir l'immensité et la profondeur originelles. Mais cela ne se produit pas automatiquement. C'est plutôt une tâche confiée à tous les deux, au mari et à la femme. Dans leur vie, la paternité et la maternité constituent une « nouveauté » et une richesse si admirables qu'on ne peut les aborder qu'« à genoux ».

L'expérience montre que l'amour humain, orienté par nature vers la paternité et la maternité, est parfois atteint par une profonde crise et est donc sérieusement menacé. Dans ce cas, il faudra prendre en considération le recours au service des conseillers conjugaux ou familiaux, par l'intermédiaire desquels il est possible de demander, entre autres, l'assistance de psychologues ou de psychothérapeutes. On ne saurait toutefois oublier la valeur permanente des paroles de l'Apôtre : « Je fléchis les genoux en présence du Père de qui toute paternité, au ciel et sur la terre, tire son nom ». Le mariage, le mariage sacramentel, est une alliance de personnes dans l'amour. Et l'amour ne peut être approfondi et préservé que par l'Amour, cet Amour qui a été « répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous fut donné » (Rm 5, 5). La prière de l'Année de la Famille ne devrait-elle pas se concentrer sur le point crucial et décisif constitué par le lien dynamique, par le passage de l'amour conjugal à la génération, et par conséquent à la paternité et la maternité ? N'est-ce pas précisément là que devient indispensable « l'effusion de la grâce de l'Esprit Saint » demandée dans la célébration liturgique du sacrement de mariage ?

L'Apôtre, fléchissant les genoux devant le Père, le supplie de « daigner vous armer de puissance par son Esprit pour que se fortifie en vous l'homme intérieur » (Ep 3, 16). Cette « force de l'homme intérieur » est nécessaire dans la vie familiale, spécialement dans ses moments critiques, c'est-à-dire quand l'amour, qui a été exprimé au cours du rite liturgique de l'échange des consentements par les paroles « Je promets de te rester fidèle... tous les jours de ma vie », est appelé à surmonter une difficile épreuve.

Lire la Lettre aux Familles dans son intégralité sur le site officiel du Saint-Siège

15/12/2014

Un entretien d'embauche qui fait réfléchir

 

18/11/2014

Le Pape François dénonce une fausse compassion qui prétend justifier l'avortement et l'euthanasie

Le pape François a reçu les membres de l’Association des médecins catholiques italiens, dans la salle Paul VI, samedi dernier, 15 novembre 2014, à l’occasion des 70 ans de leur fondation.

Discours du pape François

françois, pape, férule, avortement, euthanasieBonjour !

Merci de votre présence et merci aussi pour vos vœux : que le Seigneur me prête vie et santé ! Mais cela dépend aussi des médecins, qu’ils aident le Seigneur ! Je tiens en particulier à saluer l’Assistant ecclésiastique, Mgr Edoardo Menichelli, le cardinal [Dionigi] Tettamanzi, qui fut votre premier assistant, et à adresser une pensée spéciale au cardinal Fiorenzo Angelini qui a suivi la vie de l’association pendant des décennies et qui, aujourd’hui très malade, a été hospitalisé ces jours-ci. Je remercie également le président pour les beaux vœux qu’il m’a adressés, merci.

Il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui, grâce aux progrès scientifiques et techniques, les possibilités de guérison physique ont considérablement augmenté ; néanmoins, sous certains aspects, la capacité de « prendre soin » de la personne, surtout quand celle-ci est souffrante, fragile et sans défense, semble diminuer. En effet, les conquêtes de la science et de la médecine peuvent contribuer à améliorer la vie humaine mais à condition de ne pas s’éloigner de la racine éthique qui caractérise ces disciplines. Pour cette raison, vous, médecins catholiques, vous vous efforcez de vivre votre profession comme une mission humaine et spirituelle, comme un véritable apostolat.

L’attention envers la vie humaine, plus particulièrement celle qui souffre le plus de difficultés, autrement dit le malade, la personne âgée, l’enfant, implique profondément la mission de l’Église. Cette dernière se sent également appelée à participer au débat qui a pour objet la vie humaine, en présentant sa propre proposition fondée sur l’Évangile. Dans beaucoup d’endroits, la qualité de la vie est liée principalement aux possibilités économiques, au « bien-être », à la beauté et aux plaisirs de la vie physique, oubliant d’autres dimensions plus profondes – relationnelles, spirituelles et religieuses – de l’existence. En réalité, à la lumière de la foi et d’une juste raison, la vie humaine est toujours sacrée et toujours « de qualité ». Il n’existe pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre : toute vie humaine est sacrée ! Tout comme il n’existe pas de vie humaine qualitativement plus significative qu’une autre, en vertu de moyens, droits, opportunités économiques et sociales plus grands.

C’est ce que vous, médecins catholiques, vous essayez d’affirmer tout d’abord par votre attitude professionnelle. Vous travaillez en témoignant par la parole et l’exemple que la vie humaine est toujours sacrée, valable et inviolable, et, comme telle, doit être aimée, défendue et soignée. Cette attitude professionnelle qui vous caractérise, enrichie par un esprit de foi, est une raison de plus pour collaborer avec tous ceux qui – même sans les mêmes perspectives religieuses ou la même ligne de pensée – reconnaissent la dignité de la personne humaine comme critère dans leur activité. En effet, si le serment d’Hippocrate vous engage à être toujours des serviteurs de la vie, l’Évangile vous pousse à aller plus loin : à l’aimer toujours et à tout moment, surtout quand celle-ci a besoin d’attentions particulières et de soins. En 70 ans d’activités dignes d’estime, c’est ainsi que les membres de votre association ont agi. Je vous exhorte à persévérer avec humilité et confiance dans cette voie, en vous efforçant de poursuivre vos objectifs statutaires qui, au plan médical et moral, incluent l’enseignement du magistère de l’Église.

La pensée dominante propose parfois une « fausse compassion » : celle qui estime que favoriser l’avortement est aider la femme, que procurer l’euthanasie est un geste digne, que « produire » un enfant considéré comme un droit au lieu de l’accueillir comme un don, est une conquête scientifique;
tout comme utiliser des vies humaines comme des cobayes de laboratoire pour, présume-t-on, en sauver d’autres. La compassion évangélique c’est au contraire accompagner au moment du besoin, c’est la compassion du Bon Samaritain, qui « voit », qui « a pitié », s’approche et offre une aide concrète (cf. Lc 10,33). Votre mission de médecins vous met quotidiennement en contact avec tant de formes de souffrance : je vous encourage à les prendre en charge comme de « bons samaritains », en veillant tout particulièrement aux personnes âgées, aux malades et aux infirmes. Être fidèle à l’Évangile de la vie et au respect de celle-ci comme don de Dieu, demande parfois des choix courageux et à contre-courant qui peuvent, dans certaines circonstances particulières, aller jusqu’à l’objection de conscience. Avec toutes les conséquences sociales que ce genre de fidélité comporte. Nous vivons une époque d’expérimentations avec la vie. Mais nous l’expérimentons mal. Fabriquer des enfants au lieu de les accueillir comme un don, vous disais-je. Jouer avec la vie. Attention, cela est un péché contre le Créateur : contre Dieu Créateur, qui a créé les choses ainsi. Que de fois, dans ma vie de prêtre, j’ai entendu des objections comme : « Mais, dis-moi, pourquoi l’Église s’oppose-t-elle à l’avortement, par exemple ? Est-ce un problème religieux ? » – « Non, non. Ce n’est pas un problème religieux » – «  Est-ce un problème philosophique ? » – « Non, non ce n’est pas un problème philosophique ». C’est un problème scientifique, car il s’agit d’une vie humaine et on ne saurait éliminer une vie humaine pour résoudre un problème. « Mais non, la pensée moderne… » – « Mais, écoute, dans la pensée antique comme dans la pensée moderne, le mot tuer veut dire la même chose! ». Et cela vaut aussi pour l’euthanasie : nous savons tous que, dans cette culture du rejet, tant de personnes âgées sont victimes d’une euthanasie cachée. Mais il y a aussi l’autre [euthanasie déclarée]. C’est comme dire à Dieu : « Non, la fin de la vie c’est moi qui la fais, comme je veux ». Un péché contre Dieu Créateur. Pensez bien à cela.

Je souhaite que les 70 années de vie de votre association puissent stimuler un autre chemin de croissance et de maturation. Puissiez-vous collaborer avec toutes les personnes et institutions qui partagent avec vous l’amour de la vie et s’emploient à la servir dans sa dignité, sa sacralité et son inviolabilité. Saint Camille de Lellis, en suggérant sa méthode la plus efficace pour soigner un malade, disait tout simplement : « Mettez plus de cœur dans ces mains ». Mettez plus de cœur dans ces mains. C’est mon vœu à moi aussi. Que la sainte Vierge, la Salus infirmorum, soutienne les bonnes intentions que vous ferez pour continuer votre action. Je vous demande, s’il vous plaît, de prier pour moi, et de tout cœur je vous donne ma bénédiction. Merci.

(Zenit via JPV)

17/11/2014

Crescendo: un court-métrage produit par Eduardo Verastegui

Le film met en scène une histoire réelle et a été tourné dans la langue des personnages d'origine, l'allemand.

WITH ENGLISH SUBTITLES

SUBTITULADA AL ESPAÑOL

Le court-métrage a déjà reçu 11 récompenses internationales

Accolade Competition 2012
Bahamas International Film Festival 2012
Bearfest - Big Bear Lake International Film Festival 2012
Dances With Films 2012
Heartland Film Festival 2011
Hollywood Film Festival 2012
Playhouse West Film Festival 2012
Rochester International Film Festival 2012
San Antonio Film Festival 2012
San Luis Obispo International Film Festival 2012
Urbanworld Film Festival 2013

14/11/2014

Vous qui défendez la famille, n'ayez pas peur ! C'est vous qui transmettez les paroles de la vie !



Jérome Lejeune :

Vous qui êtes pour la famille, on se moquera de vous ! On dira que vous êtes démodés, on dira que vous empêchez les progrès de la science, on lèvera contre vous l'étendard de la tyrannie expérimentale, on dira que vous essayez de baillonner la science par une morale dépassée !
Eh bien, je voudrais vous dire "N'ayez pas peur !"
C'est vous qui transmettez les paroles de la vie !

Eh bien, il nous reste la sagesse. Et la sagesse éternelle. Celle que les hommes n'ont pas inventée. Et cette sagesse se résume en une phrase, qui explique tout : ce que vous devez faire ou ne pas faire. Cette phrase, elle est toute simple, c'est notre Maître à tous qui nous l'a enseignée  : " Ce que vous avez fait aux plus petits d'entre les miens, c'est à Moi que vous l'avez fait !" (Mt 25, 40)


La fondation Jérôme Lejeune

12/11/2014

29 novembre 2014 : Veillée Pour la Vie à Bruxelles

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La veillée pour la vie sera précédée d'une journée de rencontre et formation pour les jeunes sur le thème de la défense de la vie. Bienvenue à tous. Plus d'informations: info.esperancenouvelle(at)gmail.com

 "Samedi prochain, 27 novembre, dans la Basilique Saint-Pierre, je présiderai les premières Vêpres du premier dimanche de l'Avent et une veillée de prière pour la vie naissante. Il s'agit d'une initiative commune avec les Églises particulières du monde entier et j'ai également recommandé aux paroisses, aux communautés religieuses, aux associations et aux mouvements d'y adhérer. Le temps de préparation à Noël est un moment propice pour invoquer la protection divine sur tout être humain appelé à l'existence, également comme remerciement à Dieu pour le don de la vie reçu de nos parents."

Sa Sainteté Benoît XVI, Angélus du lundi 14 novembre 2010.

Voir aussi: le texte officiel demandant les veillées de prière pour la vie naissante, et sa traduction française.

Ce 26 novembre à Bruxelles : conférence-débat sur les Mères-porteuses -GPA

A la suite des conférences sur le Gender (novembre 2013) et sur l'Euthanasie (juin 2014), le Figuier organise une nouvelle conférence à laquelle vous êtes chaleureusement invités :

Conférence-Débat Mère-porteuses - GPA : le point sur la situation en Belgique

Pour comprendre ce qu'est la Gestation Pour Autrui, ses conditions et ses conséquences, nous vous invitons chaleureusement le mercredi 26 Novembre 2014 à 20H15 à une soirée de réflexion et d'échange avec:

    Carine Brochier, Institut Européen de Bioéthique, Belgique
    Aude Mirkovic, Les Juristes pour l'Enfance, France
    Anne Schaub, Psychothérapeute spécialiste des enfants et des familles, Belgique
    Bobby Lopez, Professeur, California State University, USA

Entrée gratuite,inscription préalable par Email à gpa@lefiguier.info
Participation libre souhaitée à l'issue de la conférence

Où :    Espace Lumen
            34-36 Chaussée de Boondael
            1050 Ixelles

S'y rendre :    Parking souterrain Place Flagey
                        Bus : 38, 59, 60, 71
                        Tram : 81

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11/11/2014

Avortement en cas de viol : des femmes en parlent à partir de leur expérience personnelle

Vidéo de présentation:

Le documentaire complet:

Sur l'avortement en cas de viol et sur le diagnostic prénatal de malformations et maladies génétiques:

 

De nombreuses personnes continuent d'apporter leur contribution à l'information sur la question de l'avortement en situation de détresse exceptionnelle :

 

> CLIQUEZ ICI pour regarder l'un des 20 témoignages personnels supplémentaires de confrontation à une grossesse en situation de détresse exceptionnelle

 

Plus d'informations sur le projet: "Conceived in rape"

 

05/11/2014

Un médecin avorteur raconte comment il s'est repenti