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15/10/2014

Ce 19 octobre : Pèlerinage mensuel à l'Enfant Jésus de Prague présidé par Mgr Delville

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Le 28 janvier dernier, Mgr Delville à érigé canoniquement la Confrérie de l'Enfant Jésus de Prague dans l'église Saint-Sauveur. Celle-ci, dont le but est de prier pour les familles et la protection de la vie naissante regroupe déjà (en mois de 2 ans) plus de 750 membres.

14/10/2014

Cardinal Dolan: "Les évêques africains sont prophétiques"

Extrait de son interview à CNS, traduit de l'anglais par Espérance Nouvelle:

"Ils n'ont pas peur de nous conduire à un examen de conscience. L'un des évêques africains aujourd'hui a dit: Faites attention les Occidentaux, qu'est-ce que vous importez ? Des armes de guerre ? La contraception ? L'avortement ? Nous n'avons pas besoin de cela. Nous ne voulons pas cela. C'est de l'impérialisme culturel. Et quand ils parlent avec cette vigueur, tout le reste d'entre nous reste là, regarde et écoute. Je les ai trouvés très inspirants. Les évêques d'Afrique sont prophétiques en nous rappelant que le rôle de l’Église est de transformer la culture, pas d'être transformée par la culture. Et pour cela ils sont magnifiques. Et quand vous regardez les églises dans leurs pays, vous voyez que c'est ce qu'ils font, et je les trouve très dynamiques. Je crains que parfois nous en Occident, nous disions: Oh, je pense que nous devons diluer les choses, que nous devons capituler, c'est évident qu'il y a tous ces enseignements qui sont rejetés, oh Seigneur nous ne sommes pas populaires. Et les Africains disent que nous ne sommes pas ce que nous devons être, ce que nous sommes censés faire c'est proposer la vérité, et inviter les gens, par l'amour et la joie de nos vies, à embrasser cette vérité."

 

Le miracle de la vie humaine - Toute la grossesse montrée en 13 minutes

Fédération Voice of the Family: "Le rapport intermédiaire du synode trahit les parents catholiques du monde entier"

Voice of the Family est une initiative de laïcs catholiques regroupant les principales organisations pro-vie et pro-famille:

 

La fédération cite comme point de référence de son engagement auprès des autorités ecclésiastiques l'article suivant du droit de l’Église:

Can. 212 - § 3. Selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l'Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l'intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l'utilité commune et de la dignité des personnes.

 

La fédération Voice of the Family a publié le communiqué suivant en réaction à la publication du premier rapport intermédiare du synode sur la famille, "Relatio post disceptationem":

 

Plusieurs associations catholiques pro-famille rejettent le rapport de mi-parcours du synode

Ceux qui contrôlent le synode ont trahi les parents catholiques du monde entier. Nous croyons que le rapport de mi-parcours du synode est l’un des pires documents officiels rédigés dans l’histoire de l’Église.

Heureusement, le rapport est un rapport préliminaire destiné à être discuté, plutôt qu’une proposition définitive. Il est essentiel que la voix de ces fidèles laïcs qui vivent sincèrement de ce qu’enseigne l’Église soit également prise en compte. Des familles catholiques s’attachent envers et contre tout à l’enseignement du Christ sur le mariage et la chasteté.

Patrick Buckley, représentant irlandais de Voice of the Family, déclare :

« Le rapport de mi-parcours du synode représente une attaque contre le mariage et la famille. Par exemple, le rapport approuve en fait tacitement les relations adultères, contredisant ainsi le sixième commandement et les paroles de notre Seigneur Jésus Christ sur l’indissolubilité du mariage.

« Le rapport sape l’enseignement définitif de l’Église contre la contraception, en utilisant le langage codé par lequel on “souligne la nécessité de respecter la dignité de la personne dans l’évaluation morale des méthodes de contrôle des naissances”. Ce langage est le code de ceux qui veulent réduire la doctrine de l’Église à un simple guide, laissant les couples libres de choisir la contraception en soi-disant « conscience ».

« Le rapport reconnaît à tort une valeur à l’orientation homosexuelle. Ceci contredit la Lettre de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1986 sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles : « Bien qu'elle ne soit pas en elle-même un péché, l'inclination particulière de la personne homosexuelle constitue néanmoins une tendance, plus ou moins forte, vers un comportement intrinsèquement mauvais du point de vue moral. C'est la raison pour laquelle l'inclination elle-même doit être considérée comme objectivement désordonnée. »

Maria Madise, coordinateur de Voice of the Family, déclare :

« Qu’est-ce que les parents catholiques devront maintenant dire à leurs enfants au sujet de la contraception, de la cohabitation avec des partenaires, ou des modes de vie homosexuels ? Est-ce que ces parents vont devoir dire maintenant à leurs enfants que le Vatican enseigne qu’il y a des aspects positifs et constructifs dans ces péchés mortels ? Cette approche détruit la grâce dans les âmes.

« Ce serait une fausse miséricorde de donner la sainte communion à ceux qui ne se repentent pas de leurs péchés mortels contre les enseignements du Christ sur la pureté sexuelle. La vraie miséricorde consiste à offrir aux gens une conscience propre par le sacrement de la confession et ainsi l’union avec Dieu.

« Beaucoup de ceux qui prétendent parler au nom de l’Église universelle ont échoué à enseigner les fidèles. Cet échec a créé des difficultés sans précédent pour les familles. Aucune responsabilité n’est prise dans cet échec dans ce désastreux rapport de mi-parcours.

« Le rapport de mi-parcours du synode augmentera le taux des fidèles catholiques étiquetés comme “pharisiens” simplement parce qu’ils défendent l’enseignement sur la pureté sexuelle.

John Smeaton conclut :

« Nous exhortons les catholiques à ne pas être complaisants ou à ne pas céder à un faux sens de l’obéissance, face à des attaques contre les principes fondamentaux de la loi naturelle. Les catholiques sont moralement obligés de s’opposer au cours qui s’est fait jour dans le synode. »

(Voice of the Family/YD)

L'exposé des propositions de Voice of the Family pour le synode sur la famille peut être consulté en plusieurs langues:

 

08/10/2014

Un étudiant en médecine s'oppose à l'endoctrinement pro-avortement du professeur et du doyen

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Un étudiant en médecine de l'Université de Barcelone dénonce l'endoctrinement abortiste dans les auditoires et les examens.

Ses parents, dont il a reçu une éducation catholique, l'ont soutenu dans son action, bien qu'ils lui aient glissé un conseil par instinct de protection: «Mais ne te crée pas de problèmes».

La majorité de ses amis ne partagent pas sa position, mais la respectent. Même sa fiancée diverge de ses convictions sur ce point.

Mais rien de tout cela, même pas la crainte de représailles académiques, n'a retenu Robert Ferrer Rivero, étudiant de 20 ans originaire de Mont-Ras (Gérone) en troisième année de médecine à l'Université de Barcelone, une université publique, de défendre ses valeurs.

Le 24 juin passé, le journal ABC a publié une lettre au directeur écrite par Robert Ferrer dans laquelle il dénonçait le fait que certains de ses professeurs "politisaient" leurs cours en endoctrinant les étudiants en faveur de l'avortement et en critiquant les réformes restrictives en faveur de la vie, faisant allusion aux changements de la loi sur l'avortement qu'avait promues le gouvernement du PP.

Mais ce n'était pas cela le plus grave. D'après ce qu'il a signalé dans sa lettre et détaillé dans son entretien avec ce journal, l'endoctrinement se traduit aussi noir sur blanc.

Il se concrétise dans les examens du cours de génétique où, selon les professeurs, les réponses correctes sont seulement celles qui indiquent la possibilité d'avorter lorsqu'une mère porte dans son ventre un bébé atteint du syndrome de Down (trisomie 21), par exemple.

Ou celles qui promeuvent les techniques de diagnostic génétique prénatal ou préimplantatoire sans laisser de marge, ou à peine, à la possibilité pour une femme de n'avorter en aucun cas lorsque son enfant est susceptible d'avoir une maladie ou une malformation grave.

Robert, qui est contre l'avortement et qui affirme que quand il sera médecin il fera appel à l'objection de conscience pour ne pas le pratiquer, ne met pas l'accent de sa critique sur le fait que les professeurs ornent leur explications de traits idéologiques. «Je comprends que chaque professeur explique à sa manière». «Moi, si j'étais professeur, je le ferais aussi», concède-t-il.

Le problème, ce qui l'a amené à écrire au journal ABC, est ce qui est arrivé avec l'examen de génétique qu'il a passé le 23 juin.

Selon son explication, plusieurs questions de l'examen, en forme de choix multiples (QCM), étaient biaisées dans le sens qu'elles admettaient comme réponses correctes uniquement celles dans lesquelles il est indiqué à la patiente d'avorter ou de se soumettre à un certain type de diagnostic génétique prénatal.

De certaines questions, il ne se rappelle pas de leur contenu exact, car il n'a pas l'examen en mains, mais par contre il en détaille une qui est particulièrement révélatrice. Dans cette question, rapporte-t-il, l'énoncé était: «Qu'indiquerais-tu à une femme qui va avoir un enfant atteint du syndrome de Down ?». Il y avait plusieurs réponses, se souvient-il, mais en éliminant celles qui étaient fausses de toute évidence (telles qu'il y en a toujours dans les questionnaires à choix multiples), il restait deux possibilités: «Je lui indiquerais de ne rien faire» ou «Je lui indiquerais l'avortement légal».

«Nous ne demandons pas ce que tu penses»

Robert a vu venir le problème. Il avait l'intuition que pour l'examinateur, l'unique réponse valide était celle qui recommandait l'avortement, et il est donc allé parler avec le professeur responsable du cours, Rafael Oliva.

«Je lui ai dit que, au minimum, les deux réponses devraient être valides, puisqu'elles étaient toutes les deux légales». Cependant, la réponse du professeur, raconte Robert, fut celle-ci: «Très bien, marque celle que tu veux, mais la seule réponse valide est de conseiller l'avortement».

«Nous ne demandons pas ce que tu penses, mais ce qui est prévu par la loi», a ajouté l'enseignant.

Devant cette position, Robert a demandé au professeur qu'il ne tienne pas compte de cette question dans le résultat de l'examen, ni d'autres questions —«5 sur un total de 70»— qui selon lui comportaient la même erreur.

Mais le professeur l'a refusé. Par conséquent, Robert a terminé l'examen sans y répondre, ce qui, d'après son calcul, lui a fait perdre un demi-point de sa note finale, qui a été un 8/10.

«Finalement j'ai eu une bonne note. Et pour cette raison certains amis m'ont conseillé de ne plus y accorder d'importance».

Mais l'étudiant a décidé de dénoncer ce procédé et d'écrire au journal ABC.


 

Le professeur Rafael Oliva (à gauche, roliva@clinic.ub.es) et le doyen Francesc Cardellach, de l'Université de Barcelone, sont des médecins qui disent qu'à la question «Qu'indiquerais-tu à une femme qui va avoir un enfant atteint du syndrome de Down?», l'unique réponse valide est «Je lui indiquerais un avortement légal».

Peu après, le 28 juin, ce journal publiait dans la même rubrique une réplique signée par le Doyen de la Faculté de Médecine de l'Université de Barcelone, Francesc Cardellach. Dans a réponse, Cardellach niait l'existence dans les auditoires de l'endoctrinement qu'avait dénoncé Robert, argumentait que comme futures médecins les étudiants devaient connaître tout l'éventail de possibilités de diagnostic et pratiques prénatales, et assurait que, dans tous les cas, toutes les options expliquées en cours étaient en accord avec la loi.

«Dans la faculté sont exposées les différentes options applicables dans le contexte légal en vigueur. (...) Cependant, puisqu'il ne peut en être autrement, la priorité est avant tout au respect absolu de la volonté du patient», signalait le doyen dans sa missive.

Sans plus de détails

Après la confrontation des lettres, ABC prit contact avec l'université pour obtenir de plus amples détails. Le journal a demandé d'avoir accès à l'examen en cause et de pouvoir parler avec le professeur mentionné par la lettre de Robert, Rafael Oliva.

L'université n'a rien concédé de cela et a renvoyé à ce qui avait été exposé dans la lettre du doyen, qui ne faisait aucune mention de l'examen en question.

Malgré tout, selon ce qu'a pu savoir ABC, au sein de l'institution académique certains considèrent que l'examen était, au moins, mal conçu. Mais les professeurs sont en général protégés par le fait qu'il n'est pas du tout fréquent qu'un étudiant expose leurs erreurs dans la presse. Ou que les journaux acceptent de donner la voix à ces plaintes sur des thèmes épineux comme l'avortement (Robert avait écrit la même lettre à un journal de Barcelone, mais jusqu'à aujourd'hui ils ne l'ont pas publiée).

(Religion en Libertad - Traduction: Espérance Nouvelle)

17/09/2014

Conférence IEB: "Éthique néonatale et vulnérabilité" du Dr Sapin le 23 octobre à Bruxelles

Conférence du Dr Emmanuel Sapin : "Quel sera mon avenir ? - Éthique néonatale et vulnérabilité" le 23 octobre 2014 à 20 heures au n° 75 rue de la Loi à Bruxelles.

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16/09/2014

Jean Paul II: "Le devoir de rejeter énergiquement le divorce et l'avortement"

Extrait de l'homélie du Souverain Pontife Saint Jean-Paul II prononcée lors de la Sainte Messe pour les familles, avec ordinations sacerdotales, du 3 février 1985 à Lima, au Pérou. (Traduction française ci-dessous par Espérance Nouvelle)

"Je salue particulièrement les familles de Lima et toutes les familles du Pérou, à l'intention desquelles est célébrée cette Eucharistie. Elles qui sont les "églises domestiques", comme on peut le lire dans les premiers textes chrétiens, constituent un lieu spécifique de la présence de Dieu, un lieu sanctifié par la grâce du Christ dans le sacrement. Bien chers époux, épouses, et fils de famille, renouvelez dans cette Sainte Messe votre fidélité et amour mutuel, en le basant sur le sincère amour du Christ.

Souvenez-vous, par conséquent, que le chrétien authentique a le devoir de rejeter énergiquement le divorce, l'union non sanctifiée par le sacrement, la stérilisation, la contraception, et l'avortement, qui élimine un être innocent.

Et, au contraire, le chrétien a le devoir de défendre de toute son âme l'amour indissoluble dans le mariage, la protection de la vie humaine, y compris celle de l'enfant pas encore né, et la stabilité de la famille, qui favorise l'éducation équilibrée des enfants sous l'abri de l'amour paternel et maternel mutuellement complémentaires.

Demeurez-y fidèles ! Demeurez-y fidèles !

Je vous recommande à Dieu. AMEN."

 

> Le texte complet de l'homélie sur le site du Vatican

23/08/2014

Eugénisme et extermination de masse: 15% des lecteurs d'euronews.com trouvent que laisser en vie un petit trisomique est immoral

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Sources: EURONEWS et SCRIBBLELIVE

Ce sondage avait été réalisé par euronews suite aux déclarations abortistes et eugénistes du biologiste Richard Dawkins: "Avortez encore et encore. Il serait immoral de le mettre au monde".

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05/06/2014

Puppinck : L'embryon humain est-il une personne au regard de la loi ?

Grégor Puppinck | 30 mai 2014

embryon2.jpgLa Commission européenne a rejeté le 29 mai l'initiative citoyenne "Un de nous" qui demandait l'arrêt du financement des recherches impliquant la destruction d'embryons humains. La demande a été refusée en vertu de la définition que donne la Commission de l'embryon ... En voulant essayer de définir la nature de l’embryon, le droit ne peut qu’apporter sa propre conception des choses et mépriser le réel. Analyse de Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur de l’European Centre for Law and Justice (ECLJ).

 

« D’un point de vue juridique, l’embryon est-il une personne humaine ? » À quoi bon une telle question ? Se demande-t-on si, d’un point de vue juridique, le têtard est un batracien ? Cette question révèle une confusion très répandue entre la réalité et le droit, entre le fait et la norme. Cette confusion résulte de notre appréhension de la réalité, dont la représentation sociale ou normative tend à être perçue immédiatement au détriment de sa réalité première, factuelle.

Le droit n’est pas la réalité

Le droit porte sur des objets, des faits objectifs qui lui sont extérieurs, mais lorsque le fait est mystérieux, lorsque notre intelligence peine à appréhender une réalité – comme un embryon ou un fœtus – que l’on peut difficilement voir ou toucher, nous nous en faisons une idée. Cette idée, personnelle, représente la réalité, mais lui fait perdre son unicité et la fragmente car il faut admettre la possibilité d’une multiplicité de telles idées. Le droit, comme représentation de la réalité, vient alors imposer une conception commune, réunifiant cette diversité de points de vue, et ainsi il restaure l’apparence d’une réalité accessible, unie et partagée, il remplace la réalité. Mais en fait le droit ne fait que s’interposer entre nous et la réalité, il est la projection de notre représentation de la réalité. Ainsi sommes-nous amenés à penser que le droit aurait le pouvoir de dire ce qu’est l’embryon, car in fine, le droit, la norme sociale, serait la seule réalité humaine.

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29/05/2014

La Commission européenne méprise les citoyens et le respect de la dignité humaine: rejet de One of Us

Un de nous | Communiqué de presse | Mercredi 28 mai 2014

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La Commission met son veto à l’initiative citoyenne « UN DE NOUS »

Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso » a opposé son veto à l’Initiative citoyenne  « UN DE NOUS / ONE OF US», la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance.

L’Initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.

Le Comité de UN DE NOUS exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui prend ce jour une décision contraire aux exigences éthiques et démocratiques. Alors que chaque projet d‘Initiative est contrôlé en amont par la Commission avant d’être ouvert à la signature, la Commission Barroso prétend en outre exercer un droit de veto en aval, à l’encontre des initiatives ayant pourtant obtenu avec succès le soutien populaire requis. Un tel pouvoir de veto est illégitime et anti-démocratique, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.

UN VETO injustifié qui ne tient pas compte de l’objet même de la demande : La réponse de la Commission est hypocrite et dédaigneuse car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de la demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique. La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques non éthiques et qui se sont révélées sans avenir et, à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.

UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.

Pour le Comité de Citoyens de « UN DE NOUS», la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Justice de Luxembourg – qui a reconnu quant à elle le respect dû à la vie humaine dès la conception -, et d’autre part, le nouveau Parlement va auditionner la prochaine Commission, permettant de replacer le respect de l’Initiative citoyenne au cœur des débats., en demandant aux institution européennes plus d’éthique et plus de démocratie.

>> Lire l’intégralité de la décision du 28 mai 2014 de la Commission européenne