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16/09/2014

Jean Paul II: "Le devoir de rejeter énergiquement le divorce et l'avortement"

Extrait de l'homélie du Souverain Pontife Saint Jean-Paul II prononcée lors de la Sainte Messe pour les familles, avec ordinations sacerdotales, du 3 février 1985 à Lima, au Pérou. (Traduction française ci-dessous par Espérance Nouvelle)

"Je salue particulièrement les familles de Lima et toutes les familles du Pérou, à l'intention desquelles est célébrée cette Eucharistie. Elles qui sont les "églises domestiques", comme on peut le lire dans les premiers textes chrétiens, constituent un lieu spécifique de la présence de Dieu, un lieu sanctifié par la grâce du Christ dans le sacrement. Bien chers époux, épouses, et fils de famille, renouvelez dans cette Sainte Messe votre fidélité et amour mutuel, en le basant sur le sincère amour du Christ.

Souvenez-vous, par conséquent, que le chrétien authentique a le devoir de rejeter énergiquement le divorce, l'union non sanctifiée par le sacrement, la stérilisation, la contraception, et l'avortement, qui élimine un être innocent.

Et, au contraire, le chrétien a le devoir de défendre de toute son âme l'amour indissoluble dans le mariage, la protection de la vie humaine, y compris celle de l'enfant pas encore né, et la stabilité de la famille, qui favorise l'éducation équilibrée des enfants sous l'abri de l'amour paternel et maternel mutuellement complémentaires.

Demeurez-y fidèles ! Demeurez-y fidèles !

Je vous recommande à Dieu. AMEN."

 

> Le texte complet de l'homélie sur le site du Vatican

15/09/2014

En ce début d'année académique : recherche de la Vérité

Benoît XVI à l'issue de l'Angélus du 2 octobre 2011

"En ces jours de rentrée universitaire, je voudrais inviter les professeurs, à travers l’enseignement, à transmettre l’amour du savoir et de la vérité. Le savoir est important, mais plus encore la formation de la personne pour qu’elle discerne où se trouve la vérité et qu’elle puisse ainsi faire des choix libres. Éduquez aussi les jeunes aux valeurs morales et spirituelles authentiques pour les aider à trouver un sens à leur vie. En ce mois d’octobre, que la Vierge Marie, Notre-Dame du Rosaire, accompagne toutes les personnes engagées dans la formation et l’éducation!"


14/09/2014

Synode sur la famille: le mariage et la Croix

Un saint et brillant éclairage sur les enjeux de la famille et de la nouvelle évangélisation ainsi que sur l'ensemble des sujets qui seront abordés au cours du prochain Synode sur la famille est donné par Mgr Thomas E. Cook, du diocèse de Winona aux Etats-Unis, dans ce sermon prononcé dans l'église Notre-Dame du Mont Carmel d'Easton, Minnesota, à l'occasion du mariage de Otavio et Jonna le 14 septembre 2013, en la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix. Regardez donc au moins les 4 premières minutes du sermon de cette vidéo. Sur l'accès à la Sainte Communion, à partir de la minute 20:00. Le sermon dure en tout 21 minutes, de la minute 5:40 à la minute 27:00.

Thomas E. Cook est entré en 1989 au séminaire diocésain du Coeur Immaculé de Marie à Winona, Minnesota, où il a suivi le cycle de philosophie. En mars 1993, son évêque l'envoie poursuivre ses études ecclésiastiques au Collège Nord-Américain de l'Angelicum à Rome. Il est ordonné prêtre le 17 juin 1997 par Mgr John Vlazny, alors évêque de Winona et aujourd'hui archevêque de Portland. Il considère comme une grande grâce le fait d'avoir passé à Rome sa première année de sacerdoce. Après un premier ministère dans le Minnesota comme vicaire et professeur dans l'enseignement secondaire, il assume aujourd'hui plusieurs charges au service de son diocèse, dont celle de Curé de paroisse et de Modérateur de la Curie diocésaine. Le 9 septembre 2012, le Pape Benoît XVI lui décerne les honneurs pontificaux avec le titre de Monseigneur.

Le document auquel Mgr Cook fait référence dans son sermon a été promulgué le 7 juillet 2007 et est entré en vigueur le 14 septembre de la même année, il y a 7 ans, jour pour jour.

> Ecouter les plus récentes homélies de Mgr T.E. Cook

> Ecouter des homélies plus anciennes du père T.E. Cook

> Conseils d'époux mariés depuis 87 ans

> Mariage de Jared et Melinda le 28 décembre 2013 en la fête des Saints Innocents

13/09/2014

Benoît XVI nous parle de Saint Jean Chrysostome et de la liturgie

 VOYAGE APOSTOLIQUE
EN FRANCE À L'OCCASION DU 150e ANNIVERSAIRE
DES APPARITIONS DE LOURDES
(12 - 15 SEPTEMBRE 2008)

MESSE SUR L'ESPLANADE DES INVALIDES 
Homélie du Pape BENOÎT XVI

Paris
 Samedi 13 septembre 2008

 

Monsieur le Cardinal Vingt-Trois,
Messieurs les Cardinaux et Chers Frères dans l'Épiscopat,
Frères et sœurs dans le Christ
,

 

Jésus-Christ nous rassemble en cet admirable lieu, au cœur de Paris, en ce jour où l'Église universelle fête saint Jean Chrysostome, l'un de ses plus grands Docteurs qui par son témoignage de vie et son enseignement, a montré efficacement aux chrétiens la route à suivre. Je salue avec joie toutes les Autorités qui m'ont accueilli en cette noble cité, tout spécialement le Cardinal André Vingt-Trois, que je remercie pour ses aimables paroles. Je salue aussi tous les Évêques, les Prêtres, les Diacres qui m'entourent pour la célébration du sacrifice du Christ. Je remercie toutes les Personnalités, en particulier Monsieur le Premier Ministre, qui ont tenu à être présentes ici ce matin ; je les assure de ma prière fervente pour l'accomplissement de leur haute mission au service de leurs concitoyens.

 

La première Lettre de saint Paul, adressée aux Corinthiens, nous fait découvrir, en cette année paulinienne qui s'est ouverte le 28 juin dernier, à quel point les conseils donnés par l'Apôtre restent d'actualité. « Fuyez le culte des idoles » (1 Co 10, 14), écrit-il à une communauté très marquée par le paganisme et partagée entre l'adhésion à la nouveauté de l'Évangile et l'observance de vieilles pratiques héritées de ses ancêtres. Fuir les idoles, cela voulait dire alors, cesser d'honorer les divinités de l'Olympe et de leur offrir des sacrifices sanglants. Fuir les idoles, c'était se mettre à l'école des prophètes de l'Ancien Testament qui dénonçaient la tendance humaine à se forger de fausses représentations de Dieu. Comme le dit le Psaume 113 à propos des statues des idoles, elles ne sont qu’ « or et argent, ouvrages de mains humaines. Elles ont une bouche et ne parlent pas, des yeux et ne voient pas, des oreilles et n'entendent pas, des narines et ne sentent pas » (4-5). Hormis le peuple d'Israël, qui avait reçu la révélation du Dieu unique, le monde antique était asservi au culte des idoles. Très présentes à Corinthe, les erreurs du paganisme devaient être dénoncées, car elles constituaient une puissante aliénation et détournaient l'homme de sa véritable destinée. Elles l'empêchaient de reconnaître que le Christ est le seul et vrai Sauveur, le seul qui indique à l'homme le chemin vers Dieu.

 

Cet appel à fuir les idoles reste pertinent aujourd'hui. Le monde contemporain ne s'est-il pas créé ses propres idoles ? N'a-t-il pas imité, peut-être à son insu, les païens de l'Antiquité, en détournant l'homme de sa fin véritable, du bonheur de vivre éternellement avec Dieu ? C'est là une question que tout homme, honnête avec lui-même, ne peut que se poser. Qu'est-ce qui est important dans ma vie ? Qu'est-ce que je mets à la première place ? Le mot « idole » vient du grec et signifie « image », « figure », « représentation », mais aussi « spectre », « fantôme », « vaine apparence ». L'idole est un leurre, car elle détourne son serviteur de la réalité pour le cantonner dans le royaume de l'apparence. Or n'est-ce pas une tentation propre à notre époque, la seule sur laquelle nous puissions agir efficacement ? Tentation d'idolâtrer un passé qui n'existe plus, en oubliant ses carences, tentation d'idolâtrer un avenir qui n'existe pas encore, en croyant que, par ses seules forces, l'homme réalisera le bonheur éternel sur la terre ! Saint Paul explique aux Colossiens que la cupidité insatiable est une idolâtrie (Cf. 3,5) et il rappelle à son disciple Timothée que l'amour de l'argent est la racine de tous les maux. Pour s'y être livrés, précise-t-il, «certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligés à eux-mêmes des tourments sans nombre » (1 Tm 6, 10). L'argent, la soif de l'avoir, du pouvoir et même du savoir n'ont-ils pas détourné l'homme de sa Fin véritable, de sa propre vérité ?

 

Chers frères et sœurs, la question que nous pose la liturgie de ce jour trouve sa réponse dans cette même liturgie, que nous avons héritée de nos Pères dans la foi, et notamment de saint  Paul lui-même (Cf. 1 Co 11, 23). Dans son commentaire de ce texte, saint Jean Chrysostome fait remarquer que saint Paul condamne sévèrement l'idolâtrie, qui est une « faute grave », un « scandale », une véritable « peste » (Homélie 24 sur la première Lettre aux Corinthiens, 1). Immédiatement, il ajoute que cette condamnation radicale de l'idolâtrie n'est en aucun cas une condamnation de la personne de l'idolâtre. Jamais, dans nos jugements, nous ne devons confondre le péché qui est inacceptable, et le pécheur dont nous ne pouvons pas juger l’état de la conscience et qui, de toute façon, est toujours susceptible de conversion et de pardon. Saint Paul en appelle à la raison de ses lecteurs : « Je vous parle comme à des gens réfléchis : jugez vous-mêmes de ce que je dis » (1 Co 10, 15). Jamais Dieu ne demande à l'homme de faire le sacrifice de sa raison ! Jamais la raison n'entre en contradiction réelle avec la foi ! L'unique Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, a créé notre raison et nous donne la foi, en proposant à notre liberté de la recevoir comme un don précieux. C'est le culte des idoles qui détourne l'homme de cette perspective, et la raison elle-même peut se forger des idoles. Demandons donc à Dieu qui nous voit et nous entend, de nous aider à nous purifier de toutes nos idoles, pour accéder à la vérité de notre être, pour accéder à la vérité de son être infini !

 

Comment parvenir à Dieu ? Comment parvenir à trouver ou retrouver Celui que l'homme cherche au plus profond de lui-même, tout en l'oubliant si souvent ? Saint Paul nous demande de faire usage non seulement de notre raison, mais surtout de notre foi pour le découvrir. Or, que nous dit la foi? Le pain que nous rompons est communion au Corps du Christ ; la coupe d'action de grâce que nous bénissons est communion au Sang du Christ. Révélation extraordinaire, qui nous vient du Christ et qui nous est transmise par les Apôtres et par toute l'Église depuis deux millénaires : le Christ a institué le sacrement de l'Eucharistie au soir du Jeudi Saint. Il a voulu que son sacrifice soit de nouveau présenté, de manière non sanglante, chaque fois qu'un prêtre redit les paroles de la consécration sur le pain et le vin. Des millions de fois, depuis deux mille ans, dans la plus humble des chapelles comme dans la plus grandiose des basiliques ou des cathédrales, le Seigneur ressuscité s'est donné à son peuple, devenant ainsi, selon la formule de saint Augustin, « plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes » (cf. Confessions III, 6. 11).

 

Frères et sœurs, entourons de la plus grande vénération le sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, le Très Saint-Sacrement de la présence réelle du Seigneur à son Église et à toute l'humanité. Ne négligeons rien pour lui manifester notre respect et notre amour ! Donnons-lui les plus grandes marques d'honneur ! Par nos paroles, nos silences et nos gestes, n'acceptons jamais de laisser s'affadir en nous et autour de nous la foi dans le Christ ressuscité présent dans l'Eucharistie ! Comme le dit magnifiquement saint Jean Chrysostome lui-même : « Passons en revue les ineffables bienfaits de Dieu et tous les biens dont il nous fait jouir, lorsque nous lui offrons cette coupe, lorsque nous communions, lui rendant grâce d'avoir délivré le genre humain de l'erreur, d'avoir rapproché de lui ceux qui en étaient éloignés, d'avoir fait, des désespérés, et des athées de ce monde, un peuple de frères, de cohéritiers du Fils de Dieu » (Homélie 24 sur la Première Lettre aux Corinthiens, 1). En effet, poursuit-il, « ce qui est dans la coupe, c'est précisément ce qui a coulé de son côté, et c'est à cela que nous participons » (ibid.). Il n'y a pas seulement participation et partage, il y a «union», dit-il.

 

La Messe est le sacrifice d'action de grâce par excellence, celui qui nous permet d'unir notre propre action de grâce à celle du Sauveur, le Fils éternel du Père. En elle-même, la Messe nous invite aussi à fuir les idoles, car, saint Paul insiste, « vous ne pouvez pas en même temps prendre part à la table du Seigneur et à celle des esprits mauvais » (1 Co 10, 21). La Messe nous invite à discerner ce qui, en nous, obéit à l'Esprit de Dieu et ce qui, en nous, reste à l'écoute de l'esprit du mal. Dans la Messe, nous ne voulons appartenir qu'au Christ et nous reprenons avec gratitude le cri du psalmiste : « Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'Il m'a fait ? » (Ps 115, 12). Oui, comment rendre grâce au Seigneur pour la vie qu'Il nous a donnée ? Là encore, la réponse à la question du psalmiste se trouve dans le psaume lui-même, car la Parole de Dieu répond miséricordieusement elle-même aux questions qu'elle pose. Comment rendre grâce au Seigneur pour tout le bien qu'il nous fait sinon en se conformant à ses propres paroles : « J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur » (Ps 115,13) ?

 

Élever la coupe du salut et invoquer le nom du Seigneur, n'est-ce pas précisément le meilleur moyen de « fuir les idoles », comme nous le demande saint Paul ? Chaque fois qu'une Messe est célébrée, chaque fois que le Christ se rend sacramentellement présent dans son Église, c'est l’œuvre de notre salut qui s'accomplit. Célébrer l’Eucharistie signifie reconnaître que Dieu seul est en mesure de nous offrir le bonheur en plénitude, de nous enseigner les vraies valeurs, les valeurs éternelles qui ne connaîtront jamais de couchant. Dieu est présent sur l'autel, mais il est aussi présent sur l'autel de notre cœur lorsque, en communiant, nous le recevons dans le Sacrement eucharistique. Lui seul nous apprend à fuir les idoles, mirages de la pensée.

 

Or, chers frères et sœurs, qui peut élever la coupe du salut et invoquer le nom du Seigneur au nom du peuple de Dieu tout entier, sinon le prêtre ordonné dans ce but par l'Évêque ? Ici, chers fidèles de Paris et de la région parisienne, mais aussi vous tous qui êtes venus de la France entière et d'autres pays limitrophes, permettez-moi de lancer un appel confiant en la foi et en la générosité des jeunes qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale : n'ayez pas peur ! N'ayez pas peur de donner votre vie au Christ ! Rien ne remplacera jamais le ministère des prêtres au cœur de l'Église ! Rien ne remplacera jamais une Messe pour le Salut du monde ! Chers jeunes ou moins jeunes qui m'écoutez, ne laissez pas l'appel du Christ sans réponse. Saint Jean Chrysostome, dans son Traité sur le sacerdoce, a montré combien la réponse de l'homme pouvait être lente à venir, cependant il est l'exemple vivant de l'action de Dieu au cœur d'une liberté humaine qui se laisse façonner par sa grâce.

 

Enfin, si nous reprenons les paroles que le Christ nous a laissées dans son Évangile, nous verrons qu'Il nous a lui-même appris à fuir l'idolâtrie, en nous invitant à bâtir notre maison « sur le roc » (Lc 6, 48). Qui est ce roc, sinon Lui-même ? Nos pensées, nos paroles et nos actions n'acquièrent leur véritable dimension que si nous les référons au message de l'Évangile. « Ce que dit la bouche, c'est ce qui déborde du cœur » (Lc 6, 45). Lorsque nous parlons, cherchons-nous le bien de notre interlocuteur ? Lorsque nous pensons, cherchons-nous à mettre notre pensée en accord avec la pensée de Dieu ? Lorsque nous agissons, cherchons-nous à répandre l'Amour qui nous fait vivre? Saint Jean Chrysostome dit encore : « maintenant, si nous participons tous au même pain, et si tous nous devenons cette même substance, pourquoi ne montrons-nous pas la même charité ? Pourquoi, pour la même raison, ne devenons-nous pas un même tout unique ? … ô homme, c'est le Christ qui est venu te chercher, toi qui étais si loin de lui, pour s'unir à toi ; et toi, tu ne veux pas t'unir à ton frère ? » (Homélie 24 sur la Première Lettre aux Corinthiens, 2).

 

L'espérance demeurera toujours la plus forte ! L'Église, bâtie sur le roc du Christ, possède les promesses de la vie éternelle, non parce que ses membres seraient plus saints que les autres hommes, mais parce que le Christ a fait cette promesse à Pierre : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église, et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle. » (Mt 16, 18). Dans cette espérance indéfectible de la présence éternelle de Dieu à chacune de nos âmes, dans cette joie de savoir que le Christ est avec nous jusqu'à la fin des temps, dans cette force que l'Esprit donne à tous ceux et à toutes celles qui acceptent de se laisser saisir par lui, je vous confie, chers chrétiens de Paris et de France, à l'action puissante et miséricordieuse du Dieu d'amour qui est mort pour nous sur la Croix et ressuscité victorieusement au matin de Pâques. À tous les hommes de bonne volonté qui m'écoutent, je redis comme saint Paul : Fuyez le culte des idoles, ne vous lassez pas de faire le bien !

 

Que Dieu notre Père vous conduise à Lui et fasse briller sur vous la splendeur de sa gloire ! Que le Fils unique de Dieu, notre Maître et notre Frère, vous révèle la beauté de son visage de Ressuscité ! Que l'Esprit Saint vous comble de ses dons et vous donne la joie de connaître la paix et la lumière de la Très Sainte Trinité, maintenant et dans les siècles des siècles ! Amen !

 

Source: Site du Vatican - 13 septembre 2008

 

Pour écouter cette homélie de Benoît XVI : Ici et ici

12/09/2014

Spirit in the Sky - Norman Greenbaum - 1969

Spirit in the Sky est une chanson de Norman Greenbaum sortie en 1969 sous la forme d'un single. Celui-ci a reçu une certification d'or par la RIAA le 23 avril 1970.

19:00 Publié dans Vidéos | Tags : musique, chanson | Lien permanent | Commentaires (0)

12 septembre: Saint nom de Marie

428px-Alema2.jpgIl était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos fêtes catholiques, à côté du nom de Jésus ; le nom de Marie est un nom glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du nom de Marie. La première gloire de ce nom béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la terre ce nom si beau, et la terre en renvoie au Ciel l'écho mélodieux : 

« Au nom de Marie,  dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les vœux et les prières des peuples retentissent de toutes parts. » ;
« Que Votre nom est glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! s'écrie saint Bonaventure, qu'il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles ! » ;
« Ô nom plein de suavité !  s'écrie le bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? » ;   
« Votre nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce ! » ;

Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Éphrem l'appelle « la clef du ciel ». « Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons... ».
Ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du nom de Marie faite par les saints.

(Texte: L’Évangile au quotidien - Illustration et chants de l'abbaye de Solesmes: Le Petit Placide)

Enlevons la poutre: allons nous confesser

Au lieu de juger notre Mère l’Église, au lieu de critiquer ses enseignements comme trop exigeants et ses normes comme ne correspondant pas suffisamment à celles de l'establishment dominant et trop éloignées des convenances sociales contemporaines, au lieu de la juger trop riche, trop hiérarchique, trop soucieuse de la vérité et de la transmission du dépôt immuable de la foi, trop soucieuse du salut éternel des âmes et pas assez de nos intérêts terrestres, pourquoi ne pas plutôt demander humblement pardon à Dieu pour nos propres péchés à travers le sacrement de la confession ? Dans ce sacrement, nous recevons la miséricorde que Dieu nous offre en avouant nos péchés, en les regrettant et en y renonçant. Aucun péché n'est trop grand, trop grave pour être avoué puis pardonné par Dieu dans son immense miséricorde. Le véritable regret des péchés et la ferme résolution d'y renoncer et de ne plus les commettre à l'avenir sont nécessaires pour la validité du sacrement, c'est à dire pour recevoir effectivement le pardon de nos péchés.

 

> Comment se confesser

> Aide pour l'examen de conscience en vue de la confession

> Exhortations à la confession et examen de conscience (les absolutions collectives ne sont possibles qu'en danger de mort imminente)

> Faire une bonne confession

> Conseils pour éviter la routine

11/09/2014

"Pardonnez, et vous serez pardonnés" (Luc 6, 37)

 

Le mariage est un parcours à deux qui n’est pas facile tous les jours et il arrive si souvent que l’amour faiblisse et que le conjoint devienne petit à petit un ‘ennemi’. Face à la foule, Jésus n’hésite pas à déclarer haut et fort d’aimer ses ennemis.

 

Evangile selon saint Luc : 6, 27-38

27  Jésus déclarait à la foule : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
28  Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
29  A celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre. A celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique.
30  Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole.
31  Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
32  Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
33  Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant.
34  Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu'on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu'on leur rende l'équivalent.
35  Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.
36  Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
37  Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
38  Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »

(AELF)

 

          Aimer quand tout va bien n’est pas difficile, mais quand le conjoint devient un ‘ennemi’ car il n’est pas d’accord avec vous, avec vos idées, car il agit contrairement à ce que vous souhaitez, car il pense autrement que vous, car il vous a blessé ou trahi, alors il est difficile de l’aimer. Et c’est là que Jésus demande de faire un effort, de se surpasser pour l’aimer quand même malgré tout et lui pardonner. C’est là que cela devient un acte de charité.

Lorsque votre enfant vous blesse en paroles ou en actes par sa désobéissance, vous lui pardonnez et vous ne cessez pas de l’aimer car il est et sera toujours votre enfant. C’est ce que fait Jésus avec vous : Il ne cesse de vous aimer et de vous pardonner vos péchés, vos trahisons parce que vous êtes Son enfant bien aimé. Et c’est cette attitude-là que vous devez avoir envers votre conjoint. Quoiqu’il dise, quoiqu’il fasse qui vous blesse, vous dérange, vous horripile, pardonnez-lui et continuez à l’aimer car il est votre époux(se) et l’enfant de Dieu. Mais attention, pardonner et aimer ne signifient pas pour autant capituler et céder à ses mauvais désirs (débauche, impureté, passions, désirs mauvais, appétit de jouissance…) Il faut demeurer ferme dans votre conduite pure et respectueuse tout en étant aimant et miséricordieux.

( Source: "Ma corbeille de pain" )

10/09/2014

Les Dominicains ont publié une réfutation intégrale des thèses kaspériennes en 5 langues, basée sur l'Évangile et l'enseignement de l'Église depuis ses origines

Ordre_des_Pr%C3%AAcheurs.pngL'Ordre des Prêcheurs fondé par Saint Dominique, dont les membres sont appelés Dominicains, a publié au mois d'août une étude très riche et complète sur le thème de "l'accompagnement pastoral des personnes civilement divorcées et remariées", dans sa revue théologique internationale Nova et Vetera. Le document est disponible en 5 langues et peut être imprimé ou téléchargé gratuitement.

En se basant sur la Bible, sur les textes patristiques, sur le Magistère de l’Église, sur une solide recherche théologique et sur des études historiques approfondies, les Dominicains démontrent le caractère fallacieux de la proposition de donner la Communion aux personnes en état de remariage civil après un divorce au nom d'une conception non chrétienne de la miséricorde. Ils montrent également que l'impossibilité de recevoir la Communion pour les personnes 'divorcées-remariées' n'est pas d'abord une question de discipline ou de règlement, mais une conséquence directe de la foi catholique dans l'indissolubilité absolument irrévocable du mariage et dans les très graves effets spirituels immédiats de la réception de la Communion pour une personne qui serait en état d'infidélité par rapport à cette première union indissoluble.

L'étude se conclut par une proposition positive pour les deux prochains Synodes sur la famille.

Pour consulter, télécharger, ou imprimer ce document, cliquer sur le titre dans la langue de votre choix.

 

> Récentes propositions pour l’accompagnement pastoral des personnes divorcées remariées - Évaluation théologique (français)

> Recent Proposals for the Pastoral Care of the Divorced and Remarried: A Theological Assessment (english)

> Propuestas recientes para la atención pastoral de las personas divorciadas y vueltas a casar: un análisis teológico (español)

> Recenti proposte per la Pastorale dei divorziati risposati: Una valutazione teologica (italiano)

> Neue Vorschläge für die pastorale Sorge bezüglich der Geschiedenen und Wiederverheirateten: Eine theologische Bewertung (deutsche)

 

317px-SaintDominic.jpg?uselang=frLes rédacteurs de ce texte sont John Corbett, O.P., Andrew Hofer, O.P., Paul J. Keller, O.P., Dominic Langevin, O.P., Dominic Legge, O.P., Kurt Martens, Thomas Petri, O.P., et Thomas Joseph White, O.P, issus de la Faculté pontificale de l’Immaculée Conception au Centre d’études dominicain de Washington D.C., de l’Athénée de l’Ohio et de l’Ecole de droit canon de la Catholic University of America.

Le document mérite d'être imprimé en plusieurs centaines d'exemplaires et déposé dans le fond des églises, afin que personne ne soit la victime de quelques sirènes ecclésiastiques et médiatiques qui, en promouvant publiquement une pratique contraire à la foi catholique telle qu'elle a été confirmée une fois de plus en 2005 dans l'Exhortation apostolique Sacramentum Caritatis, et en détournant de leur sens chrétien authentique les intentions du Pape en faveur de la miséricorde, exposent de nombreux fidèles aux graves conséquences spirituelles directes et intrinsèques que comportent de telles pratiques.

 

> S'abonner à la revue Nova et Vetera

 

21e Pélerinage vers Foy-Notre-Dame

Les organisateurs du pèlerinage de Foy publient l'avis suivant.

notre_dame_de_foy_2.jpg.1375359707808.jpgLe 21e pèlerinage vers Foy-Notre-Dame aura lieu le dimanche 5 octobre 2014.

Comme l'année dernière, nous vous proposons une journée de pélé supplémentaire pour les jeunes (15-30 ans) le samedi 4 octobre 2014.
- La journée commencera par la Messe à la chapelle Sainte-Thérèse (Avenue Jean Ier, Namur) à 9h ;
- Nous marcherons de Namur à Leffe en suivant les méandres de la Meuse (environ 28 km) ;
- Logement à l'abbaye de Leffe ;
- Et le dimanche matin, avec les autres pèlerins ... en route pour Foy-Notre-Dame.

Renseignements pratiques :
- Une navette sera prévue de la gare de Namur jusqu'à la chapelle pour ceux qui arrivent en train (inscription indispensable) ;
- Deux voitures seront disponibles pour amener les bagages jusqu'à Leffe ;
- Repas offerts --> samedi soir : hot-dogs et boissons / dimanche matin : croissants et cacao.

Prévoir :
- Sac de couchage et tapis de sol ;
- Chaussures de marche ;
- Vêtements de pluie ;
- Chapelet ;
- Petit sac à dos avec 2 pique-niques (samedi midi et dimanche midi) et en-cas + boissons.

Nous comptons sur vous tous !

Intéressés ? Faites-le nous savoir dès que possible ... Logistique oblige !
Renseignements et inscriptions : parischartres.belgium@gmail.com
Au plaisir de se retrouver nombreux sur les routes de Foy.