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09/09/2014

"J'ai préféré l'Eucharistie au remariage" - Témoignage de Wanda Besse

temoignage-130900-2.jpgJe me suis retrouvée seule à trente et un ans avec deux enfants à charge (huit et neuf ans). Sans aide financière, car séparée de fait, avec mon mari souvent sans travail ou ayant peu de revenus. Pas de réponse aux cartes de fêtes, aux bulletins scolaires, etc. C'est dur. Une ou deux fois l'an, une visite d'un ou deux jours, et c'est tout. Nous recevions mon mari de notre mieux, les enfants ayant accepté (à contrecoeur) ce papa vivant loin d'eux. Ils le cajolaient cependant, ayant appris, avec la grâce de Dieu, à aimer sans juger.

Ainsi allèrent les années, avec le désir de garder fidèlement l’âge du bonheur enfui. Mais la séparation de corps étant venue assez vite, vint aussi la prise de conscience d'un non-retour. A ce moment, parce que j'étais plus vulnérable, ou peut-être parce que l'amour s'était estompé, voici qu'un autre homme entra dans ma vie. Ce fut rapide, inattendu, déroutant.

Il me proposait le mariage, le confort, la tendresse. C'était un homme décidé qui, contrairement à mon mari, avait la foi, pouvait partager avec moi une dimension spirituelle. Il était ouvert et acceptait mes enfants. Lui-même était divorcé, mais ne se posait aucun problème quant à sa pratique religieuse.

Je me mis à l'aimer (ce n'était que de la passion, je l'ai su plus tard) ; mais comment, dans l'espérance retrouvée (je dirais maintenant dans le rêve), analyser ses propres sentiments ? Nous ne cohabitions pas, car cet homme vivait pour quelques mois encore à l'étranger; mais nous nous écrivions tous les deux jours, parfois tous les jours. Mes lettres étaient tour à tour pleines de joie et d'espérance, ou pleines de doute, de tristesse, de désir d'abandonner ce projet de vie future. Lui comprenait que j'étais très indécise, me donnait mille raisons pour calmer ma conscience, m'écrivant parfois deux lettres par jour

Pourquoi n'étais-je pas heureuse? A cause de ma foi ! La fidélité au sacrement de mariage avait nourri ma vie pendant si longtemps que d'y renoncer était pour moi une déchirure. Mais d'autres jours, cela me paraissait une déchirure plus profonde encore d'abandonner ce nouvel amour. J'étais si perturbée que mes enfants, s'en apercevant, me demandaient de trancher la question une fois pour toutes : « Si tu aimes et penses être heureuse, alors ne pense plus au passé, maman » ; ou « si tu as peur d'être malheureuse, alors il faut rompre; mais n'attends plus maman, car tu es en train de te détruire ». Chers enfants, comme je les aimais ! Je leur avais appris à aimer leur papa sans le juger ; comme je les aimais pour leur délicatesse et leur abnégation !

Alors je pris une décision. Je connaissais la position de l’Église face au remariage ; je savais que l'on ne peut pas aller communier sans porter un mauvais témoignage; et je ne voulais pas faire de tort à l’Église dont j'étais une enfant chérie, surtout pendant ma souffrance de ce temps-là.

temoignage-130900-3.jpgEt ce que je savais surtout, c'est qu'il m'était impossible de vivre sans Jésus. Pour moi, Jésus n'était pas dans les nuages, ni quelqu'un que j'acceptais comme ami à condition qu'il ne me dérange pas trop. Oh ! Non : pour moi Jésus était "le Vivant" présent près de moi ; j'avais besoin de la nourriture qu'il me donnait dans son Corps et dans son Sang, j'avais besoin de cette nourriture à la fois spirituelle et concrète. Et tout à coup je compris que c'était ce Corps sacré qui était ma vie, mon essentiel. Lui seul pouvait faire pencher la balance de la décision que j'avais à prendre.

Certes, ce ne fut pas facile ; j'ai prié Dieu, je l'ai appelé au secours de toutes mes forces. Je savais que, si je me remariais, je ne pourrais plus communier. Alors, afin de savoir si je pourrais vivre sans recevoir l'Eucharistie, plusieurs dimanches de suite j'ai essayé d'assister à la messe sans aller communier : je m'appliquais à prier davantage, à communier d'intention… Il me fallut bien me rendre à l'évidence : je ne pourrais pas, tout le reste de ma vie, endurer les souffrances de la séparation d'avec mon Jésus dans l'Eucharistie. Aller communier en cachette dans une autre paroisse… à quoi cela me servirait-il ? Mon coeur ne serait pas en paix. Mon amour était Jésus-Hostie, et cet amour-là, je voulais pouvoir le vivre au grand jour.

Alors je pris ma décision : j'écrivis ma lettre de rupture. Le Monsieur ne fut pas trop déçu tout de même : il avait appris à me connaître, et depuis assez longtemps se doutait un peu de mon choix, tout en gardant un peu d'espoir.

Voilà. Ce renoncement ne fut pas si facile qu'il le paraît peut-être dans ces lignes. Mais que de grâces m'ont été données à la suite de ce renoncement ! Il m'est impossible de vous les dire toutes. Vous dire la joie de mon mari, je ne le peux non plus.

Mais ce que je peux vous dire, c'est que je ne l'ai jamais regretté. Et je rends grâce au Seigneur pour la tendresse profonde qui est née entre mon mari et moi, pour nos rencontres, pour nos coups de téléphone, pour notre confiance mutuelle. Il nous admire, mes enfants, mes petits-enfants et moi-même, mais lui, malgré son remariage n'est pas très heureux ; peut-il l'être? Je prie surtout pour que mon mari ait un jour la joie de connaître le Seigneur.

En tout cas, l'Eucharistie est vraiment "le chemin, la vérité et la vie".

 

Wanda Besse (extrait du livre de Paul Salaün : Séparés, divorcés, une possible espérance)

 

Source: Communion Notre-Dame de l'Alliance

 

La Communion Notre-Dame de l'Alliance réunit des personnes engagées dans un mariage sacramentel et vivant seuls à la suite d'une séparation ou d'un divorce. Dans la foi au Christ et l'amitié fraternelle, ils suivent un chemin de fidélité, de pardon et d'espérance.

 

> "Un oui est un oui" - Témoignage de Vincent

> Divorce et miséricorde: témoignage d'une mère abandonnée

 

Tolstoï et le Salut

A l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Tolstoï,
voici un extrait de son oeuvre :

Kiesewetter, un petit homme trapu et grisonnant, monta sur l’estrade et commença son discours. Il parlait en allemand, et une jeune fille maigre, avec un lorgnon sur le nez, traduisait ses paroles au fur et à mesure.

Il disait que nos péchés sont si grands, et que le châtiment en est si grand et si inévitable, que c’est pour nous chose impossible de vivre tranquilles dans l’attente de ce châtiment.

« Chères sœurs et chers frères, pensons un moment à nous-mêmes, à notre vie, à la façon dont nous agissons, à la façon dont nous irritons la colère de Dieu, dont nous ajoutons à la souffrance du Christ : et nous comprendrons qu’il n’y a pas pour nous de pardon, pas d’issue, pas de salut, que nous sommes infailliblement perdus. La perdition la plus terrible, des tourments éternels nous sont réservés, ajoutait-il d’une voix tremblante. Comment nous sauver ? Mes frères, comment nous sauver de cet incendie effroyable ? Il a déjà embrasé notre maison, et toute issue nous manque ! »

Il se tut, et de véritables larmes coulèrent le long de ses joues. Depuis huit ans déjà, invariablement, toutes les fois qu’il arrivait à ce passage de celui de ses discours qui lui plaisait le plus, il éprouvait un spasme dans la gorge, et des larmes coulaient sur ses joues. Dans la salle, des sanglots se firent entendre. Les grasses épaules nues de la comtesse Catherine Ivanovna étaient secouées d’un frisson saccadé. Le cocher considérait l’orateur avec un mélange d’étonnement et d’épouvante, comme il aurait considéré un homme que ses chevaux auraient, par accident, écrasé. La fille de Wolff, vêtue avec un luxe voyant, s’était précipitée à genoux et se cachait le visage dans les mains.

Cependant l'orateur releva la tête et fit apparaître sur ses lèvres un sourire pareil à ceux qui servent aux acteurs pour exprimer le retour de l'espérance. Et, d'une voix humble et douce, il reprit :
- Mais le salut existe. Il est à notre portée, sûr, léger, joyeux. Ce salut, c'est le sang du Fils de Dieu répandu pour nous. Son martyre, son sang répandu nous sauvent de la perdition. Mes frères et mes sœurs, remercions Dieu qui a daigné sacrifier son fils unique à la rédemption des péchés de l'homme ! Son sang trois fois béni..."

Tolstoï - La Resurrection

08/09/2014

Un jeune Anglais fait fureur en promouvant la chasteté

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Phin Lyman n'avait pas imaginé que ses paroles auraient un tel retentissement. Ce jeune Anglais fait la couverture de tous les journaux. La raison: il est vierge et fier de l'être.

Qui aurait pensé qu'un jeune apparaîtrait dans tous les journaux du fait de sa décision de rester vierge jusqu'au mariage ? Nos grands-parents n'auraient probablement jamais pu l'imaginer, mais de nos jours c'est devenu quelque chose de peu commun. C'est en tout cas ce que croit The Guardian, un journal anglais qui n'a jamais été très orienté vers les valeurs chrétiennes. La nouvelle a causé un tel engouement que le même journal a publié trois éditions de la même nouvelle, qui a été reproduite par d'autres grands médias britanniques, notamment The Times et The Daily Breast, l'un des plus lus par le public jeune d'Angleterre.

"Sincèrement, je me demande : quel problème y a-t-il à attendre ? Pourquoi pensons-nous que tout doit être rapide ? Repas rapide, bronzage rapide, sexe rapide." C'est avec ces mots que Phyn Lyman a commencé une lettre ouverte écrite pour The Wellingtonian, une revue publiée dans son école, et qui a eu un si grand impact auprès de ses collègues de cours que les médias ont fait tout leur possible pour en obtenir l'exclusivité.

Curieusement, les statistiques démontrent que Phyn n'est pas seul, et de plus en plus de jeunes en Angleterre choisissent de s'abstenir de relations occasionnelles, et par ailleurs beaucoup ont découvert qu'avoir des relations avec plusieurs personnes ne satisfait pas leurs besoins émotionnels, mais les aggrave.

Ils sont déjà nombreux, les jeunes à succès qui ont plaidé pour la virginité jusqu'au mariage, reconnaissant que c'est le chemin le plus sûr pour vivre une bonne relation matrimoniale. Nous verrons combien d'autres jeunes se joindront à eux et répondront à cette invitation du Christ et de l’Église.

(InfoVaticana - Traduction: Espérance Nouvelle)

> Le footballeur brésilien David Luiz encourage les jeunes à attendre jusqu'au mariage

> Le célèbre acteur mexicain Eduardo Verastegui explique pourquoi il vit la chasteté

> Est-il possible de vivre la chasteté au XXIème siècle ? Eduardo Verastegui

> L'actrice Jessica Rey sans langue de bois sur les tenues vestimentaires minimalistes (anglais-espagnol)

> Handsome Phin Lyman becomes sensation because he's a virgin

Une dévotion féminine et mariale: la mantille

 

Dans les pays fortement déchristianisés où la mantille, le foulard et le voile d'église ont presque totalement disparu, les dames et jeunes filles qui apprécient cette pratique de respect et de piété préfèrent parfois en faire un usage occasionnel plutôt qu'habituel. Les saluts solennels du Saint-Sacrement (lors des grandes fêtes liturgiques) ainsi que les fêtes mariales s'y prêtent alors particulièrement.

 

> Blog consacré au port de la mantille (avec articles et liens utiles dans la colonne de droite)

> "Porteriez-vous la mantille si d'autres femmes la portaient ?" sur The Catholic Wife

> "En faveur de la mantille" sur The Catholic Wife

 

Des mamans de prêtres lancent un vibrant appel au Pape François

Infovaticana présente la lettre écrite par des mères de prêtres au Pape François, lui demandant de lutter pour le célibat sacerdotal, en réponse à la lettre des « fiancées », envoyée au Pape au mois de mai. Vingt six femmes qui se faisaient appeler « fiancées » ou amantes de prêtres, écrivirent une lettre au Pape François lui demandant la dérogation pour contourner le célibat sacerdotal. Les « fiancées », exprimaient les souffrances qu’elles traversaient, et que personne ne prenait en compte, du fait d’aimer un homme avec lequel elles ne pouvaient pas se marier.

Une semaine avant que l’existence de cette lettre polémique devienne publique, le Pape François demanda aux prêtres « une fidélité renouvelée à leur unique épouse : l’Eglise ». De par le choix de ces mots, le Saint Père indiquait clairement être au courant de la lettre des « fiancées », et utilisait le même vocabulaire pour réaffirmer, de manière évidente, l’importance du célibat sacerdotal.

En réponse à la missive polémique, un groupe de mères, sœurs et collaborateurs de prêtres, s’empressèrent d’écrire au Pape François, lui faisant part de leur appui au sujet de la réaffirmation du célibat sacerdotal, et lui donnant comme témoignage le chemin de sainteté, trouvant sa source dans le célibat, par lequel elles ont vu passer leurs fils, frères et amis. Voici la lettre écrite au Saint Père :

"Très Saint Père

Nous sommes un groupe de mères spirituelles de prêtres, de mères de prêtres et de séminaristes, d’Espagne et d’autres nations, inspirées par l’Esprit Saint pour réagir face à la lettre que vous ont écrite vingt six fiancées de prêtres et six paroisses de Madrid. Se joignent à notre signature celle de prêtres et de catholiques qui ont l'amour de ce qu'est le sacerdoce ministériel.

Le charisme de la maternité spirituelle de prêtres auquel la Sainte Église appelle la femme est l’amour maternel, un pur amour qui cherche uniquement à accomplir la volonté du Père, le bien du fils prêtre et celui de l’Église, avec le modèle de la Vierge Marie. Le Cardinal Piacenza ajouta que nous, mères et mères spirituelles des prêtres, sommes « participantes, à titre spécial, de la maternité de la Sainte Église, qui a son modèle et son accomplissement en la divine maternité de la Sainte Vierge.

Très Saint Père : si nous prenions connaissance de l’aventure hors mariage d’un fils ou d’un frère marié, jamais nous ne pourrions admettre les arguments de l’amante comme cause licite pour rompre le mariage canonique. De même, nous ne pouvons pas davantage admettre les arguments – erronés – des vingt six amantes des prêtres qui vous ont écrit pour demander un célibat optionnel.

Notre foi est claire : nous sommes des disciples du Christ crucifié, scandale et folie pour les gens du monde. Mais nous ne sommes pas du monde ; et nous les mères devons veiller à ce que nos fils et l’Église ne se mondanisent pas. Pour cela, en vertu de la participation, que nous arborons à titre spécial,  à la maternité de la Sainte Église, nous vous supplions, Saint Père, de veiller à notre Maison et d’éviter que le grand don et trésor du célibat puisse être abîmé ; nous vous supplions de déclarer dans le plus bref délai – le mal qu’a entraîné la campagne médiatique de cette lettre est considérable – que pour l’Église Latine il n’existe pas de porte ouverte au célibat optionnel des prêtres, pas plus que pour l’ordination d’hommes mariés. Et nous vous supplions également de dénoncer publiquement, avec la détermination que vous devez avoir de chasser toute tentation, les pétitions des vingt six fiancées des prêtres et toutes les autres que vous puissiez avoir reçues.

La Vierge Marie, bien qu’elle ait expérimenté une souffrance qui fut – et est- la plus terrible qui puisse vivre une femme, ne se rebella pas contre Dieu le Père et n’incita pas Jésus Christ à laisser tomber la croix en plein milieu du Chemin de Croix. Dans la Ville Mystique de Dieu, la vénérable Marie Jesus de Agreda raconte que, en voyant Son Fils qui n’avait plus de force pour aller jusqu’à l’endroit où il devait se faire crucifier, elle pria pour demander l’aide d’un cyrénéen. C'est-à-dire que celle qui fut proclamée Mère de l’Apôtre, et par lui, de tous les prêtres et de toute l’humanité, ne pallia pas à la souffrance de son Fils ni à la sienne ; elle les offrit toutes deux, collaborant ainsi et devenant corrédemptrice aux côtés du Prêtre tout puissant et éternel dans l’accomplissement de la volonté du Père : mourir sur la Croix pour nous sauver.

Nous confions le Saint Père et tous les évêques et les prêtres à la Vierge du Pilar, à Saint Joseph, ainsi qu’à la Vierge de l’Oubli, du Triomphe et des Miséricordes, Patronne de la maternité spirituelle des prêtres. Au culte de son image prodigieuse la Vierge prodigue de nombreuses grâces – résumées dans l’image que nous vous remettons – entre autres la consolation du monde et la joie de l’Église Catholique.

Connaissant aussi votre dévotion à l’Esprit Saint nous vous envoyons un exemplaire du Dizainier de l’Esprit Saint, écrit par une simple couturière espagnole, qu’il vous plaira de connaître. Nous vous remettons aussi votre inscription à l’œuvre des Messes Perpétuelles en l’honneur de la Sainte Trinité.

En vous remerciant de l’attention que vous accorderez à cette lettre nous prenons congé de vous, Saint Père, respectueusement. Nous conservons dans notre cœur votre demande « priez pour moi », vous promettons d’intensifier notre oraison pour vous, et enfin vous demandons votre bénédiction paternelle pour tous les signataires de cette lettre, pour nos familles et nos communautés.

Madrid, le 29 juin 2014"

 

> Madres de sacerdotes rompen una lanza a favor del celibato

> Des mères de prêtres lancent un appel pour le célibat des prêtres

07/09/2014

Clarification sur le diocèse de Ciudad del Este après la visite apostolique

 

Suite à diverses accusations contre l’évêque de Ciudad del Este (Paraguay), Mgr Rogelio Livieres Plano, et surtout contre son vicaire général Mgr Carlos Urrutigoity, une visite apostolique a été menée dans le diocèse.

Le seul résultat de la visite apostolique est que les ordinations prévues pour le 15 août ont été « suspendues ». On a dit que le vicaire général avait été lui aussi suspendu, mais en fait c’est l’évêque qui l’avait suspendu, par esprit d’apaisement, en attendant la fin de l’histoire. 

Les très graves accusations lancées contre l’évêque et contre son vicaire général n’ont finalement pas été retenues par les visiteurs parce qu’elles sont purement calomnieuses. Le site du diocèse a publié en plusieurs langues, dont le français, un texte qui démonte point par point les accusations: "Résumé explicatif de la visite apostolique". Il est reproduit intégralement ci-dessous. Chacune des affirmations de ce texte est appuyée par des documents indiqués en note et qu’on peut consulter (il y a 57 documents en lien dans le texte).

 


 

RÉSUMÉ EXPLICATIF DE LA VISITE APOSTOLIQUE

DIOCÈSE DE CIUDAD DEL ESTE - PARAGUAY
 
Officiellement, le nonce apostolique au Paraguay, dans une déclaration publique du 2 juillet 2014, a annoncé que le diocèse de Ciudad del Este allait faire l’objet d’une visite apostolique imminente « afin d'offrir une assistance pour le bien de cette Église particulière ».
 
Officieusement, les médias ont dit qu'il s'agissait d'une véritable « intervention dans le diocèse », c'est-à-dire d'un processus qui finirait, soit par la démission soit par la destitution de notre évêque, et par l'arrêt des œuvres en cours.
 
Nous présentons un résumé explicatif des points saillants de cette conjoncture, avec les faits et les pièces justificatives. Nous le faisons dans le style simple et direct du peuple de Dieu, et avec la transparence et l'honnêteté auxquelles Mgr Rogelio Livieres nous a habitués.
 
1 – Lugo et Livieres
Le plus célèbre évêque paraguayen, sans aucun doute, est le «père-évêque» Fernando Lugo, ex-président de la République. Il a pris la présidence en août 2008, après avoir été dispensé de ses obligations d’évêque et réduit à l'état laïc.
 
Il a été destitué en 2012, après une procédure du Congrès.
 
Lugo et la gauche minuscule mais intelligente du pays ne seraient jamais arrivés au pouvoir et n’auraient jamais défait le Parti Colorado sans une alliance avec la minorité la plus forte du pays, le Parti libéral, et le soutien massif (explicite ou tacite) de l'Eglise hiérarchique. Depuis des décennies, au Paraguay ont été systématiquement nommés des évêques de tendance anti-Parti Colorado, et, en outre, imprégnés d’une formation idéologique floue issue de la théologie de la libération.
 
Comme toute règle, elle avait son exception : Mgr Livieres éleva la voix (très publiquement) pour s’opposer à la candidature de Lugo, devenant ainsi le seul défenseur de la position du Vatican. Les critiques qu’il mettait en avant étaient de deux types. D'une part, il n'était pas d'accord avec la confusion fondamentaliste entre religion et politique responsable du retrait de Lugo et de nombreux autres personnes consacrées de leur engagement évangélique « pour s'impliquer dans la politique ». D'autre part, il soulignait l'irresponsabilité morale et administrative du candidat, couverte par de nombreux ecclésiastiques et religieux, car « tout le monde savait ».

DOCUMENTS (Cliquez sur les titres pour consulter les documents)

  1. Opinion de Mgr Livieres par rapport à Fernando Lugo. [Entretien]
  2. Des evêques demandent au président Lugo sa démission pour éviter la violence.
  3. Mgr Livieres avait déjà manifesté plusieurs fois sa position par rapport à Fernando Lugo, alors évêque de San Pedro.
 
2 – La « communion ecclésiale »
Avec la polémique autour de Lugo, ce n’était pas la première fois que Mgr Livieres faisait grincer des dents le petit monde épiscopal. L’accusation de « briser la communion ecclésiale » avait commencé avant même qu’il mette un pied dans le diocèse et que, par conséquent, il puisse « mettre la pagaille ». En effet, la conférence épiscopale avait écrit à saint Jean-Paul II pour exprimer son désaccord avec la nomination d’un nouveau frère qui ne figurait même pas sur la liste des candidats sélectionnés, et qui était donc « imposé » par Rome. Certains dirigeants laïcs firent écho à ces protestations. Le Saint-Siège ne plia pas. Et depuis lors, contre vents et marées, comme la barque de l’Évangile, il a soutenu la gestion du nouvel évêque.
 

> Lire la suite

 

06/09/2014

Chronique de la création d'écoles catholiques et autres projets éducatifs

 

> Ouverture d'une école hors-contrat à Strasbourg

> Le triomphe d'une famille traditionnelle

> Une authentique éducation affective et sexuelle, un devoir pour tous les parents

> La nécessité du jeu dans l'éducation chrétienne

> Les écoles catholiques recrutent des professeurs

> Pères catholiques: éduquer ses enfants dans la piété aujourd'hui

> Portrait d'une directrice dévouée

 

Les enfants méritent le meilleur, et le meilleur vient de Dieu.

 

21:47 Publié dans Famille | Tags : éducation, école | Lien permanent | Commentaires (0)

L'Eglise et l'option préférentielle pour les pauvres

"Option" n'est pas à comprendre comme un choix facultatif,
mais bien dans le sens de l'expression "opter pour".

Texte de Saint Jean Chrysostome :

L'aumône est une grâce bien plus grande que de ressusciter les morts. En effet, quelque chose de bien plus excellent que de rappeler, au nom de Jésus, les morts à la vie, c'est de nourrir le Christ lorsqu'Il a faim, car c'est vous qui faites alors du bien à Jésus Christ, et dans le premier cas, c'est Lui qui vous en fait. Or la récompense se gagne à faire le bien, et non pas à le recevoir. Dans le premier cas, je veux dire lorsque vous faites des miracles, c'est vous qui êtes redevable à Dieu, et quand vous faites l'aumône, c'est Dieu qui est votre débiteur. Or il y a aumône lorsqu'elle est faite de bon coeur, avec libéralité, lorsqu'on ne croit pas donner, mais recevoir, lorsqu'en la faisant, on se regarde soi-même comme favorisé d'un bienfait, comme y gagnant et non pas comme y perdant, car dans ce dernier cas, cela ne pourrait même s'appeler une grâce.

Parole et Prière,  n° 50, Août 2014, p279.

 

Extraits du Catéchisme de l'Eglise Catholique :

VI. L’amour des pauvres

2443 Dieu bénit ceux qui viennent en aide aux pauvres et réprouve ceux qui s’en détournent : " A qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos " (Mt 5, 42). " Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement " (Mt 10, 8). C’est à ce qu’ils auront fait pour les pauvres que Jésus Christ reconnaîtra ses élus (cf. Mt 25, 31-36). Lorsque " la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres " (Mt 11, 5 ; cf. Lc 4, 18), c’est le signe de la présence du Christ.

2444 " L’amour de l’Église pour les pauvres ... fait partie de sa tradition constante " (CA 57). Il s’inspire de l’Evangile des béatitudes (cf. Lc 6, 20-22), de la pauvreté de Jésus (cf. Mt 8, 20) et de son attention aux pauvres (cf. Mc 12, 41-44). L’amour des pauvres est même un des motifs du devoir de travailler, afin de " pouvoir faire le bien en secourant les nécessiteux " (Ep 4, 28). Il ne s’étend pas seulement à la pauvreté matérielle, mais aussi aux nombreuses formes de pauvreté culturelle et religieuse (cf. CA 57).

2445 L’amour des pauvres est incompatible avec l’amour immodéré des richesses ou leur usage égoïste :

Eh bien, maintenant, les riches ! Pleurez, hurlez sur les malheurs qui vont vous arriver. Votre richesse est pourrie, vos vêtements sont rongés par les vers. Votre or et votre argent sont souillés, et leur rouille témoignera contre vous : elle dévorera vos chairs ; c’est un feu que vous avez thésaurisé dans les derniers jours ! Voyez : le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont fauché vos champs, crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur des Armées. Vous avez vécu sur terre dans la mollesse et le luxe, vous vous êtes repus au jour du carnage. Vous avez condamné le juste, il ne vous résiste pas (Jc 5, 1-6).

2446 S. Jean Chrysostome le rappelle vigoureusement : " Ne pas faire participer les pauvres à ses propres biens, c’est les voler et leur enlever la vie. Ce ne sont pas nos biens que nous détenons, mais les leurs " (Laz. 1, 6 : PG 48, 992D). " Il faut satisfaire d’abord aux exigences de la justice, de peur que l’on n’offre comme don de la charité ce qui est déjà dû en justice " (AA 8) :

Quand nous donnons aux pauvres les choses indispensables, nous ne leur faisons point de largesses personnelles, mais leur rendons ce qui est à eux. Nous remplissons bien plus un devoir de justice que nous n’accomplissons un acte de charité (S. Grégoire le Grand, past. 3, 21).

2447 Les œuvres de miséricorde sont les actions charitables par lesquelles nous venons en aide à notre prochain dans ses nécessités corporelles et spirituelles (cf. Is 58, 6-7 ; He 13, 3). Instruire, conseiller, consoler, conforter sont des œuvres de miséricorde spirituelle, comme pardonner et supporter avec patience. Les œuvres de miséricorde corporelle consistent notamment à nourrir les affamés, loger les sans logis, vêtir les déguenillés, visiter les malades et les prisonniers, ensevelir les morts (cf. Mt 25, 31-46). Parmi ces gestes, l’aumône faite aux pauvres (cf. Tb 4, 5-11 ; Si 17, 22) est un des principaux témoignages de la charité fraternelle : elle est aussi une pratique de justice qui plaît à Dieu (cf. Mt 6, 2-4) :

Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a pas, et que celui qui a à manger fasse de même (Lc 3, 11). Donnez plutôt en aumône tout ce que vous avez, et tout sera pur pour vous (Lc 11, 41). Si un frère ou une sœur sont nus, s’ils manquent de leur nourriture quotidienne, et que l’un d’entre vous leur dise : " Allez en paix, chauffez-vous, rassasiez-vous ", sans leur donner ce qui est nécessaire à leur corps, à quoi cela sert-il ? (Jc 2, 15-16 ; cf. 1 Jn 3, 17).

2448 " Sous ses multiples formes : dénuement matériel, oppression injuste, infirmités physiques et psychiques, et enfin la mort, la misère humaine est le signe manifeste de la condition native de faiblesse où l’homme se trouve depuis le premier péché et du besoin de salut. C’est pourquoi elle a attiré la compassion du Christ Sauveur qui a voulu la prendre sur lui et s’identifier aux ‘plus petits d’entre ses frères’. C’est pourquoi ceux qu’elle accable sont l’objet d’un amour de préférence de la part de l’Église qui, depuis les origines, en dépit des défaillances de beaucoup de ses membres, n’a cessé de travailler à les soulager, les défendre et les libérer. Elle l’a fait par d’innombrables œuvres de bienfaisance qui restent toujours et partout indispensables " (CDF, instr. "Libertatis conscientia" 68).

2449 Dès l’Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (année de rémission, interdiction du prêt à intérêt et de la conservation d’un gage, obligation de la dîme, paiement quotidien du journalier, droit de grappillage et de glanage) répondent à l’exhortation du Deutéronome : " Certes les pauvres ne disparaîtront point de ce pays ; aussi je te donne ce commandement : tu dois ouvrir ta main à ton frère, à celui qui est humilié et pauvre dans ton pays " (Dt 15, 11). Jésus fait sienne cette parole : " Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous : mais moi, vous ne m’aurez pas toujours " (Jn 12, 8). Par là il ne rend pas caduque la véhémence des oracles anciens : " Parce qu’ils vendent le juste à prix d’argent et le pauvre pour une paire de sandales ... " (Am 8, 6), mais il nous invite à reconnaître sa présence dans les pauvres qui sont ses frères (cf. Mt 25, 40) :

Le jour où sa mère la reprit d’entretenir à la maison pauvres et infirmes, sainte Rose de Lima lui dit : " Quand nous servons les pauvres et les malades, nous servons Jésus. Nous ne devons pas nous lasser d’aider notre prochain, parce qu’en eux c’est Jésus que nous servons " (Vita).

 

05/09/2014

Le Mariage et la Sainte Eucharistie dans Sacramentum Caritatis (2007)

EXHORTATION APOSTOLIQUE POST-SYNODALE
SACRAMENTUM CARITATIS
DU PAPE BENOÎT XVI
AUX ÉVÊQUES, AUX PRÊTRES, AUX DIACRES
AUX PERSONNES CONSACRÉES ET AUX FIDÈLES LAÏCS
SUR L'EUCHARISTIE
SOURCE ET SOMMET DE LA VIE ET DE LA MISSION DE L'ÉGLISE

Introduction [1]

PREMIÈRE PARTIE EUCHARISTIE, MYSTÈRE À CROIRE

Sainte Trinité et Eucharistie

Eucharistie: Jésus véritable Agneau immolé

L'Esprit Saint et l'Eucharistie

Eucharistie et Église

Eucharistie et Sacrements

I. Eucharistie et initiation chrétienne

II. Eucharistie et sacrement de la Réconciliation

III. Eucharistie et Onction des malades [22]

IV. Eucharistie et sacrement de l'Ordre

V. Eucharistie et Mariage
Eucharistie, sacrement sponsal [27]
Eucharistie et unicité du mariage [28]
Eucharistie et indissolubilité du mariage [29]

 Eucharistie, sacrement sponsal

27. L'Eucharistie, sacrement de la charité, fait apparaître un rapport particulier avec l'amour entre l'homme et la femme, unis par le mariage. Approfondir ce lien est une nécessité propre à notre temps. Le Pape Jean-Paul II a eu plusieurs fois l'occasion d'affirmer le caractère sponsal de l'Eucharistie et son rapport particulier avec le Sacrement du Mariage: « L'Eucharistie est le sacrement de notre rédemption. C'est le sacrement de l'Époux, de l'Épouse ». Du reste, « toute la vie chrétienne porte le signe de l'amour sponsal du Christ et de l'Église. Déjà le Baptême, qui fait entrer dans le peuple de Dieu, est un mystère nuptial: c'est pour ainsi dire le bain de noces qui précède le banquet des noces, l'Eucharistie ». L'Eucharistie fortifie d'une manière inépuisable l'unité et l'amour indissoluble de tout mariage chrétien. En lui, en vertu du sacrement, le lien conjugal est intrinsèquement relié à l'unité eucharistique entre le Christ époux et l'Église épouse (cf. Ep 5, 31-32). Le consentement mutuel que mari et femme échangent dans le Christ, et qui fait d'eux une communauté de vie et d'amour, a lui aussi une dimension eucharistique. En effet, dans la théologie paulinienne, l'amour sponsal est le signe sacramentel de l'amour du Christ pour son Église, un amour qui a son point culminant dans la croix, expression de ses « noces » avec l'humanité et, en même temps, origine et centre de l'Eucharistie. Voilà pourquoi l'Église manifeste une proximité spirituelle particulière à tous ceux qui ont fondé leur famille sur le sacrement de Mariage. La famille – Église domestique – est une cellule primordiale de la vie de l'Église, en particulier pour son rôle décisif concernant l'éducation chrétienne des enfants. Dans ce contexte, le Synode a recommandé aussi de reconnaître la mission particulière de la femme dans la famille et dans la société, une mission qui doit être défendue, sauvegardée et promue. Son identité d'épouse et de mère constitue une réalité imprescriptible qui ne doit jamais être dévaluée.

Eucharistie et unicité du mariage

28. C'est précisément à la lumière de cette relation intrinsèque entre mariage, famille et Eucharistie qu'il est possible de considérer certains problèmes pastoraux. Le lien fidèle, indissoluble et exclusif qui unit le Christ et l'Église, et qui trouve son expression sacramentelle dans l'Eucharistie, est en relation avec le donné anthropologique originel par lequel l'homme doit être uni de manière définitive à une seule femme et réciproquement (cf. Gn 2, 24; Mt 19, 5). Sur cet arrière-fond de pensées, le Synode des Évêques a étudié le thème des pratiques pastorales concernant ceux qui entendent l'annonce de l'Évangile, provenant de cultures où se pratique la polygamie. Ceux qui se trouvent dans une telle situation et qui s'ouvrent à la foi chrétienne doivent être aidés pour intégrer leur projet humain dans la nouveauté radicale du Christ. Au cours du catéchuménat, le Christ les rejoint dans leur condition spécifique et il les appelle à la pleine vérité de l'amour, passant à travers les renoncements nécessaires, en vue de la communion ecclésiale parfaite. L'Église les accompagne par une pastorale pleine de douceur et en même temps de fermeté, en leur montrant surtout la lumière qui, venant des mystères chrétiens, se reflète sur la nature et sur les désirs humains.

Eucharistie et indissolubilité du mariage

29. Si l'Eucharistie exprime le caractère irréversible de l'amour de Dieu pour son Église dans le Christ, on comprend pourquoi elle implique, en relation au sacrement de Mariage, l'indissolubilité à laquelle tout véritable amour ne peut qu'aspirer. L'attention pastorale que le Synode a réservée aux situations douloureuses dans lesquelles se trouvent de nombreux fidèles qui, après avoir célébré le sacrement de Mariage, ont divorcé et contracté une nouvelle union, est donc plus que justifiée. Il s'agit d'un problème pastoral épineux et complexe, une vraie plaie du contexte social actuel, qui touche de manière croissante les milieux catholiques eux-mêmes. Par amour de la vérité, les Pasteurs sont obligés de bien discerner les diverses situations, pour aider spirituellement de la façon la plus appropriée les fidèles concernés. Le Synode des Évêques a confirmé la pratique de l'Église, fondée sur la Sainte Écriture (cf. Mc 10, 2-12), de ne pas admettre aux sacrements les divorcés remariés, parce que leur état et leur condition de vie contredisent objectivement l'union d'amour entre le Christ et l'Église, qui est signifiée et mise en œuvre dans l'Eucharistie. Toutefois, les divorcés remariés, malgré leur situation, continuent d'appartenir à l'Église, qui les suit avec une attention spéciale, désirant qu'ils développent, autant que possible, un style de vie chrétien, par la participation à la Messe, mais sans recevoir la Communion, par l'écoute de la Parole de Dieu, par l'adoration eucharistique et la prière, par la participation à la vie de la communauté, par le dialogue confiant avec un prêtre ou un guide spirituel, par le dévouement à la charité vécue et les œuvres de pénitence, par l'engagement dans l'éducation de leurs enfants.

Là où surgissent des doutes légitimes sur la validité du Mariage sacramentel qui a été contracté, il convient d'entreprendre ce qui est nécessaire pour en vérifier le bien-fondé. Il faut aussi s'assurer, dans le plein respect du droit canonique, de la présence sur le territoire de tribunaux ecclésiastiques, de leur caractère pastoral, de leur fonctionnement correct et rapide. (94) Il importe qu'il y ait, dans chaque diocèse, un nombre suffisant de personnes préparées pour le bon fonctionnement des tribunaux ecclésiastiques. Je rappelle que « c'est une obligation grave que le travail institutionnel de l'Église réalisé dans les tribunaux soit rendu toujours plus proche des fidèles ». Il est cependant nécessaire d'éviter de comprendre la préoccupation pastorale comme si elle était en opposition avec le droit. On doit plutôt partir du présupposé que le point fondamental de rencontre entre le droit et la pastorale est l'amour de la vérité: cette dernière en effet n'est jamais abstraite, mais « elle s'intègre dans l'itinéraire humain et chrétien de tout fidèle ». Enfin, là où la nullité du lien matrimonial n'est pas reconnue et où des conditions objectives rendent de fait la vie commune irréversible, l'Église encourage ces fidèles à s'engager à vivre leur relation selon les exigences de la Loi de Dieu, comme amis, comme frère et sœur; ils pourront ainsi s'approcher de la table eucharistique, avec les attentions prévues par la pratique éprouvée de l'Église. Un tel chemin, pour qu'il soit possible et qu'il porte du fruit, doit être soutenu par l'aide des pasteurs et par des initiatives ecclésiales appropriées, en évitant, dans tous les cas, de bénir ces relations, pour que ne surgissent pas chez les fidèles des confusions autour de la valeur du Mariage.

Vu la complexité du contexte culturel dans lequel vit l'Église dans beaucoup de pays, le Synode a aussi recommandé d'avoir le plus grand soin pastoral pour la formation des fiancés et pour la vérification attentive de leurs convictions concernant les engagements prescrits pour la validité du sacrement de Mariage. Un sérieux discernement à ce sujet pourra éviter que des élans émotifs ou des raisons superficielles conduisent les deux jeunes à assumer des responsabilités qu'ils ne sauront ensuite honorer. Le bien que l'Église et la société tout entière attendent du mariage et de la famille fondée sur lui est trop grand pour qu'on ne s'engage pas totalement dans ce domaine pastoral spécifique. Mariage et famille sont des institutions qui doivent être promues et garanties de toute équivoque possible quant à leur vérité, parce que tout dommage qui leur est causé constitue de fait une blessure pour la convivialité humaine comme telle.

Eucharistie et eschatologie

L'Eucharistie et la Vierge Marie [33]

 

DEUXIÈME PARTIE EUCHARISTIE, MYSTÈRE À CÉLÉBRER

La célébration eucharistique, œuvre du « Christus totus »

Ars celebrandi [38]

La structure de la célébration eucharistique [43]

Actuosa participatio [52]

Participation intériorisée à la célébration

Adoration et piété eucharistique

 

TROISIÈME PARTIE EUCHARISTIE, MYSTÈRE À VIVRE

Forme eucharistique de la vie chrétienne

Eucharistie, mystère à annoncer

Eucharistie, mystère à offrir au monde

Conclusion [94]

 

> Lire l'intégralité de l'Exhortation Apostolique

 

> Le démon ne supporte pas que les époux légitimes s'aiment, affirme un exorciste

> Actualités à propos du futur Synode sur la famille

 

04/09/2014

Les profs attaquent la foi: préparez la rentrée

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