28/09/2014
28 septembre: Saint Simón de Rojas
Saint Simón de Rojas
Prêtre o.ss.t. et fondateur des :
« Esclaves de Marie »
Le 14 avril 1612, il fonda la Congrégation des « Esclaves de Marie » : en 1619, il fut nommé précepteur des Infants d'Espagne ; le 12 mai 1621, il fut élu Provincial de Castille ; le 1 janvier 1622, il fut choisi comme confesseur de la Reine Isabelle de Bourbon ; il mourut le 29 septembre 1624.
Sa canonisation, en 1988, année mariale, glorifie ce grand serviteur de Marie, comparé par Lope de Vega à Saint Bernard de Clairvaux et à Saint Ildephonse de Tolède.
Ce fut sa maman, la vertueuse Constance, qui fit germer dans son âme l'amour de Marie. Le culte qu'elle rendait continuellement à Notre Dame avec son mari Grégoire, nous fait comprendre pourquoi Simon, quand il prononça à l'âge de 14 mois ses premières paroles s'écria: « Ave Maria ». Il ne faisait que répéter la prière que ses parents récitaient si fréquemment.
Il était très heureux quand il pouvait visiter les sanctuaires consacrés à Marie ; il la priait instamment, imitait ses vertus, chantait ses louanges et mettait en relief son importance dans le mystère de Dieu et de l'Église. A travers ses études théologiques, il comprit toujours davantage la mission de Marie et sa coopération avec la Trinité au salut du genre humain et à la sanctification de l'Église. Il vécut ses vœux religieux à l'exemple de Marie. Il croyait que pour être à Dieu comme Marie, il fallait être son esclave, ou mieux, esclave de Dieu en Marie ; c'est pourquoi, il institua la Congrégation des « Esclaves de Marie », à la plus grande gloire de la Trinité, à la louange de Notre-Dame, au service des pauvres. Pour lui, être esclave de Marie signifiait une appartenance totale à Elle: « Totus tuus », pour être uni plus intimement au Christ et, en Lui, par l'Esprit, au Père.
La Congrégation qu'il a fondée avait un caractère laïcal : elle était ouverte à toutes les catégories sociales. Les inscrits, parmi lesquels figuraient même le roi et ses enfants, s'engageaient à glorifier Marie, en aidant les pauvres, ses fils de prédilection. Son œuvre vit encore en Espagne. Celui qu'on considère comme un des plus grands contemplatifs de son époque, prouve dans son ouvrage : « La prière et ses grandeurs » que la dimension contemplative doit aller de pair avec la vie active et se réaliser par les œuvres de miséricorde. Fidèle au charisme trinitaire, il promut la rédemption des esclaves, assista tous les pauvres qu'il rencontrait, réconforta infirmes, prisonniers et marginaux de tous genres. Quand on lui proposa des fonctions à la Cour, il n'accepta qu'à la condition de pouvoir continuer à se consacrer à ses pauvres, qu'il secourait à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
Multiples ont été les manifestations de son amour envers la Vierge Marie. Tous les peintres, qui ont fixé son image sur la toile, mettent sur ses lèvres la salutation: « Ave, Maria », qu'il prononçait si fréquemment qu'on l'appelait: « Le Père Ave Maria ». Il fit imprimer par milliers des images de Notre-Dame avec l'inscription « Ave, Maria », les envoyant partout, même à l'étranger. Il fit confectionner des chapelets très simples avec 72 grains azur unis par une cordelette blanche - les symboles de l'Assomption et de l'Immaculée - en souvenir des 72 ans de la vie de Marie, selon la croyance de son époque, et les envoya même en Angleterre. Profitant de son influence à la Cour, il fit écrire en lettres d'or sur la façade du palais royal de Madrid la salutation angélique: « Ave, Maria ». Le 5 juin 1622, il obtint du Saint Siège l'approbation de l'office et de la messe qu'il avait composés en l'honneur du Nom de Marie, et que, plus tard, le Bx Innocent XI (Benedetto Odescalchi, 1676-1689) étendit à l'Église universelle.
Le 25 mars 1735, Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740) reconnut l'héroïcité de ses vertus et Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769) le proclama bienheureux le 19 mai 1766.
Le 3 juillet 1988, avant de conclure l'année mariale, Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), a inscrit dans le catalogue des saints ce grand serviteur de Marie et père des pauvres.
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Destruction de la famille: l'ONU défie l’Église
Rappel: les principes non négociables
En ce qui concerne l'Eglise catholique, l'objet principal de ses interventions dans le débat public porte sur la protection et la promotion de la dignité de la personne et elle accorde donc volontairement une attention particulière à certains principes qui ne sont pas négociables. Parmi ceux-ci, les principes suivants apparaissent aujourd'hui de manière claire:
- la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu'à sa mort naturelle;
- la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille - comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage - et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d'union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable;
- la protection du droit des parents d'éduquer leurs enfants.
Discours du Pape Benoît XVI du 30 mars 2006
En effet, le culte agréable à Dieu n'est jamais un acte purement privé, sans conséquence sur nos relations sociales: il requiert un témoignage public de notre foi. Évidemment, cela vaut pour tous les baptisés, mais s'impose avec une exigence particulière pour ceux qui, par la position sociale ou politique qu'ils occupent, doivent prendre des décisions concernant les valeurs fondamentales, comme le respect et la défense de la vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle, comme la famille fondée sur le mariage entre homme et femme, la liberté d'éducation des enfants et la promotion du bien commun sous toutes ses formes. Ces valeurs ne sont pas négociables. Par conséquent, les hommes politiques et les législateurs catholiques, conscients de leur grave responsabilité sociale, doivent se sentir particulièrement interpellés par leur conscience, justement formée, pour présenter et soutenir des lois inspirées par les valeurs fondées sur la nature humaine. (231) Cela a, entre autres, un lien objectif avec l'Eucharistie (cf. 1 Co 11, 27-29). Les Évêques sont tenus de rappeler constamment ces valeurs; cela fait partie de leur responsabilité à l'égard du troupeau qui leur est confié.
Pape Benoît XVI, Exhortation apostolique Sacrementum Caritatis, 83
Sous prétexte de lutte contre les discriminations, l'ONU introduit des "droits LGBT"
Le projet de l'ONU: droits de l'homme contre droit de Dieu
(YAGG Monde) Par 25 voix contre 14, le Conseil des droits de l'homme a adopté une résolution présentée par le Chili, l'Uruguay et la Colombie.
Dans une résolution adoptée hier, vendredi 26 septembre, par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, l’organisation a décidé d’inclure la question de la protection des personnes LGBT contre les violences et les discriminations parmi les sujets dont elle se saisit. Le texte porté par le Chili, l’Uruguay et la Colombie a reçu les votes de 25 États. Sept se sont abstenus et 14 ont voté contre.
La résolution prend en compte le rapport sur les violences à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre qui avait été réalisé en 2011 après que le même organe de l’Onu a voté une première résolution sur cette question. Le Conseil des droits de l’homme demande désormais au Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, de mettre à jour ce rapport en présentant les bonnes pratiques mises en place par les États pour lutter contre les violences et les discriminations à l’encontre des LGBT. Une première version de la résolution prévoyait la publication d’un rapport tous les deux ans mais cette mesure a été abandonnée au cours des négociations.
«IMPOSER UNE NORME CULTURELLE»
À en croire Buzzfeed, c’est l’Afrique du Sud qui a œuvré pour amoindrir le contenu de la résolution. Le pays avait tourné le dos au groupe africain en portant la première résolution en 2011, mais il a cette fois-ci cherché à ménager ses voisins. «L’Afrique du Sud estime que nul.le ne devrait craindre pour sa propre sécurité ou être privé.e de sa dignité en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre», a affirmé l’ambassadeur du pays tout en faisant valoir que certains États ont une attitude «clivante» en «utilisant les aides au développement pour peser sur les politiques et les lois en vigueur dans certains pays». L’Union européenne, les Pays-Bas, la Norvège, le Danemark et les États-Unis ont supprimé une partie de leurs aides à l’Ouganda après que celui-ci a voté et promulgué une loi anti-homosexualité.
Certains pays ont ouvertement affiché leur opposition à la résolution. «Nous avons le sentiment qu’il s’agit ici d’imposer une norme culturelle qui va à l’encontre des pratiques religieuses et culturelles de certains pays, a soutenu le représentant de l’Arabie Saoudite. À mes yeux, cette résolution constitue une violation des droits humains.» Le Pakistan est allé dans le même sens: «Les termes « orientation sexuelle » ont une connotation large qui peut être destructrice et hostile à la foi musulumane et à notre jeunesse». Ces pays ont proposé des amendements qui ont été rejetés. Il sera désormais plus aisé pour l’Onu de s’emparer des questions relatives aux personnes LGBT maintenant qu’elles relèvent officiellement de sa compétence.
Les pays qui ont voté pour: Argentine, Autriche, Brésil, Chili, Costa Rica, Cuba, République tchèque, Estonie, France, Allemagne, Irlande, Italie, Japon, Mexique, Monténégro, Pérou, Philippines, Corée du Sud, Roumanie, Afrique du Sud, Macédoine, Royaume-Uni, États-Unis, Venezuela et Viêt Nam.
Les pays qui ont voté contre: Algérie, Botswana, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Indonésie, Kenya, Koweït, Maldives, Maroc, Pakistan, Russie, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis.
Les pays qui se sont abstenus: Burkina Faso, Chine, Congo, Inde, Kazakhstan, Namibie, Sierra Leone.
05:39 Publié dans Actualité, Culture et société, Famille | Tags : destruction de la famille, défense de la famille, points non négociables, synode sur la famille | Lien permanent | Commentaires (0)
27/09/2014
Lettre de Mgr Rogelio Livieres au Préfet de la Congrégation pour les Évêques
La reproduction en version française de la lettre de Mgr Rogelio Livieres Plano n'a pas pour objectif d'accuser qui que ce soit, mais au contraire de défendre la réputation d'une personne qui a droit à ce que soit communiquée la vérité sur les accusations et insinuations qui ont été faites à son encontre dans les médias du monde entier.
Eminence,
Merci pour la cordialité avec laquelle j’ai été reçu les lundi 22 et mardi 23 de ce mois à la Congrégation que vous présidez.
> Lire la lettre de Mgr Rogelio Livieres Plano au Préfet de la Congrégation pour les Évêques
> Documentation sur Mgr Rogelio Livieres Plano et la visite apostolique a Ciudad del Este
19:33 Publié dans Actualité, Éthique, Sécularisation et rechristianisation | Lien permanent | Commentaires (0)
Communiqué officiel du diocèse de Ciudad del Este
La reproduction en version française du communiqué officiel du diocèse de Ciudad del Este n'a pas pour objectif d'accuser qui que ce soit, mais au contraire de défendre la réputation d'une personne qui a droit à ce que soit communiquée la vérité sur les accusations et insinuations qui ont été faites à son encontre dans les médias du monde entier.
Communiqué officiel du diocèse de Ciudad del Este
Mgr Rogelio Livieres Plano a participé à deux réunions cette semaine à Rome...
> Lire le communiqué officiel du diocèse de Ciudad del Este
> Documentation sur Mgr Rogelio Livieres Plano et la visite apostolique a Ciudad del Este
19:13 Publié dans Actualité, Éthique, Sécularisation et rechristianisation | Lien permanent | Commentaires (0)
Parlez-moi d'Amour - La liberté : « Je me sens libre depuis que j’ai dit oui »
Sans la liberté, les époux ne se donnent pas pleinement l’un à l’autre. Mais surtout, c’est le caractère exclusif de l’engagement qui est libérateur. Géraldine qui, à force de tenir à sa (fausse) liberté, a connu des histoires sentimentales peu reluisantes dont elle a eu du mal à se remettre, en est désormais convaincue : « Je me sens libre depuis que j’ai dit oui. Je ne me demande plus si nos caractères sont compatibles ou si mon voisin est mieux que mon mari : j’ai choisi ! »
Un acte de volonté
Abandonner la pente attirante du « moi-moi-moi » peut sembler difficile. Le jour J, les mariés répondent à l’hésitation par un acte de volonté. « Il n’y a pas de couple possible sans cette volonté ferme des deux partenaires de tout faire pour réussir, dans la fidélité et la confiance », rappelle le Père Denis Sonet.
Mais pour être libre, les bons sentiments ne suffisent pas. Il faut se connaître soi-même et savoir comment l’autre fonctionne. Le Père Antoine de Romanet (lire l’encadré ci-dessous), qui reçoit des centaines de fiancés chaque année, leur fournit une liste de sujets qui fâchent à aborder ensemble avant de se décider : choix spirituels, famille, sexualité, argent. À chacun de réfléchir aux chaînes qui risquent de l’entraver. Tout le monde n’est pas exposé aux mêmes tentations : l’un sera plus impatient, l’autre plus sensuel, l’autre encore, narcissique.
Édifier la maison commune nécessite d’échanger sur la manière de l’habiter : vacances, endettement, relations avec la belle-famille: « Il faut savoir se dire le point à guérir chez chacun, avec bienveillance, pour ne pas risquer de devenir des partenaires logistiques englués dans les soucis matériels », indiquent Alex et Maud Lauriot-Prévost, auteurs de Jésus sauve ton couple (Salvator, 2013) (1).
Une fois mariés, les époux doivent continuer à purifier leur relation. Ils apprennent à dépasser la seule logique des désirs en posant des actes d’amour, en renonçant à certains plaisirs s’ils peuvent nuire au couple et en apprenant à se donner l’un à l’autre. Car le couple est presque une troisième personne dont chacun doit prendre soin.
S’appuyer sur les sacrements
Régulièrement, il est bon de faire le point sur son couple ; cela fait partie de son cheminement. « Suis-je libre vis-à-vis de mon besoin affectif, de ma peur de la solitude, des pressions de ma famille ou de mes illusions ? », interroge ainsi le Père Étienne Vetö, du Chemin Neuf.
Si une envie de changer d’air taraude un des conjoints, il faut savoir la repérer. Ce fut le cas pour Rémy et Jeanne après trente ans de mariage : « Séparés géographiquement pour des raisons professionnelles, nous étions soudain confrontés au désir de liberté de chacun : vies parallèles, rythme urbain, désir de s’occuper des enfants plutôt que de nous, d’avoir une existence sociale en étant chacun à fond dans nos métiers » C’est grâce au mouvement Retrouvailles qu’ils sont revenus sur ce don sacramentel fait l’un à l’autre. La prière et les sacrements leur ont donné la force qu’ils n’avaient plus.
Pour devenir libre, le peuple hébreu a traversé la mer Rouge. Par cet acte de confiance, il a avancé au large et bravé le danger, comme Rémy et Jeanne qui ont transformé leur crise en occasion de croissance.
Des boussoles pour la vie
« Les quatre piliers s’appliquent au mariage sacramentel chrétien, certes. Mais cette considération relève du bon sens universel, tout du moins pour les Occidentaux. Les époux ne s’engagent que librement ; la fidélité leur semble essentielle ; l’indissolubilité et l’ouverture à la vie vont a priori de soi. Ces points de repère indiquent ce qu’est un mariage chrétien. Ces dispositions particulières du cœur sont nécessaires à l’heure H du jour du mariage. Pour mesurer les écarts du droit chemin, encore faut-il qu’il y ait un droit chemin !
La préparation au mariage éclaire ces piliers. Ils sont des boussoles pour nous mener vers la plénitude de l’amour, libres, fidèles, ouverts à la vie. Il ne s’agit pas d’avoir reçu la formule, la bénédiction ; il s’agit ensuite de vivre avec le Seigneur. Le mariage a besoin de lumière et d’eau, d’être arrosé par les sacrements, l’eucharistie le dimanche, et le sacrement de réconciliation qui me permet des pardons parfois impossibles à donner seul. Le sacrement ne se comprend que dans le déploiement de cette grâce dans la vie quotidienne. Chaque fois que je communie, je revivifie l’ensemble des sacrements reçus. Je maintiens vivant mon couple en maintenant vivant mon sacrement de mariage. »
Père Antoine de Romanet
08:45 Publié dans Famille, Liturgie et Sacrements | Lien permanent | Commentaires (0)
26/09/2014
Fausses accusations d'abus sexuels: quelles sont les conséquences
Pour se faire une idée des conséquences que peut avoir sur une personne, a fortiori si elle est innocente, d'être publiquement accusée d'avoir commis des abus sexuels, il est nécessaire d'écouter cette émission de radio du mardi 1er septembre 2009 sur france inter:
Comment Monsieur Kamagate s'est mis à bégayer
> Cliquez ICI puis sur la barre d'avancement pour aller directement aux extraits significatifs
Pour écouter les passages les plus significatifs, écoutez pendant 2 minutes à la minute 12, 22, 32 et 40.
L'émission commence à la minute 12. Mais vous pouvez commencer l'écoute à la minute 22'10''. Le cœur de l'émission, c'est à la minute 32: attention propos explicites pendant les 5 premières secondes. Le passage à partir de la minute 40 finit de donner l'aperçu général de l'histoire de Monsieur Kamagate.
Nous sommes en mesure de certifier sans l'ombre d'un doute que les accusations portées contre l'ancien vicaire général du diocèse de Ciudad del Este et par ricochet contre son évêque, sont intégralement mensongères et calomnieuses, comme il a été établi par la justice ecclésiastique aussi bien que par la justice civile. L'étalage d'informations aussi fausses qu'incomplètes à leur sujet de la part de médias qui se disent catholiques et promoteurs des 'valeurs de l’Évangile', humilie publiquement et détruit au yeux du monde entier la réputation de deux hommes d’Église à la conduite irréprochable.
> Informations incomplètes, accusations vagues, et absence totale de preuves contre Ciudad del Este
Le récit complet, nombreux documents à l'appui, des événements de Ciudad del Este avait déjà été publié ici:
> Clarification sur le diocèse de Ciudad del Este
On peut y trouver notamment le récit de l'enquête menée par l'évêque et de l'enquête minutieuse réalisée par le Saint-Siège, qui toutes deux ont abouti à la conclusion ferme qu'il n'y avait jamais eu aucun délit ni aucune faute commise par le prêtre mis en cause dans les médias.
> Document informatif sur l'abbé Urrutigoity
D'autres documents, plus récents, peuvent également être consultés:
> Lettre au Préfet de la Congrégation pour les évêques
> A Rome, l'évêque de Ciudad del Este n'a jamais été entendu
(RadioVatican - 22/03/2014) « Je considère que les péchés les plus graves que commettent les médias sont ceux qui concernent les contre-vérités et les mensonges, et ils sont trois : la désinformation, la calomnie et la diffamation ». Voilà ce qu’a déclaré le Pape François durant l’audience de ce samedi matin accordée aux radios et télévisions d’inspiration catholique du réseau Corallo. « La calomnie et la diffamation sont graves, mais le plus grave c’est la désinformation », a tenu a ajouté le Pape. « La calomnie c’est un péché mortel, mais l’on peut toujours arriver à clarifier les choses, et à faire valoir finalement que c’est une calomnie ». « La diffamation c’est un péché mortel, mais on peut réussir à dire que c’est une injustice». « Mais la désinformation, a ajouté le Pape, c’est ne dire que la moitié des choses, celles qui me conviennent, et ne pas dire l’autre moitié : de sorte que celui qui regarde la télévision ou écoute la radio ne peut bien juger les choses parce qu’ils n’a pas tous les éléments, car ils ne lui ont pas été livrés ». « Évitez ces trois péchés : la désinformation, la calomnie et la diffamation », a conseillé le Pape François à son auditoire.
2477 Le respect de la réputation des personnes interdit toute attitude et toute parole susceptibles de leur causer un injuste dommage (cf. ⇒ CIC, can. 220). Se rend coupable
– de jugement téméraire celui qui, même tacitement admet comme vrai, sans fondement suffisant, un défaut moral chez le prochain.
– de médisance celui qui, sans raison objectivement valable, dévoile à des personnes qui l’ignorent les défauts et les fautes d’autrui (cf. Si 21, 28).
– de calomnie celui qui, par des propos contraires à la vérité, nuit à la réputation des autres et donne occasion à de faux jugements à leur égard.
2479 Médisance et calomnie détruisent la réputation et l’honneur du prochain. Or, l’honneur est le témoignage social rendu à la dignité humaine, et chacun jouit d’un droit naturel à l’honneur de son nom, à sa réputation et au respect. Ainsi, la médisance et la calomnie lèsent-elles les vertus de justice et de charité.
2487 Toute faute commise à l’égard de la justice et de la vérité appelle le devoir de réparation, même si son auteur a été pardonné. Lorsqu’il est impossible de réparer un tort publiquement, il faut le faire en secret ; si celui qui a subi un préjudice ne peut être directement dédommagé, il faut lui donner satisfaction moralement, au nom de la charité. Ce devoir de réparation concerne aussi bien les fautes commises à l’égard de la réputation d’autrui. Cette réparation, morale et parfois matérielle, doit s’apprécier à la mesure du dommage qui a été causé. Elle oblige en conscience.
Catéchisme de l’Église Catholique
> Complément vidéo: une réaction évangélique à l'accusation "prêtre pédophile"
09:25 Publié dans Actualité, Éthique | Tags : calomnie, médias catholiques, blogosphère catholique, désinformation, normalisation pastorale | Lien permanent | Commentaires (0)
25/09/2014
Argentine: Mgr Bokalic rappelle que les parodies du sacrement de mariage sont interdites
« La communauté de vie intime et l’amour conjugal, qui a été fondée par le Créateur et pourvue de lois propres, s’établit sur l’alliance du mariage, lien sacré qui ne dépend pas de l’arbitraire humain, car Dieu lui-même est l’auteur du mariage.Le mariage chrétien consiste en un acte de la volonté par lequel l’homme et la femme, naturellement conçus comme tels dès le sein maternel, se donnent et s’acceptent mutuellement dans une alliance irrévocable par laquelle ils constituent entre eux une communauté pour toute la vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des époux et à la génération et à l’éducation des enfants. Cette alliance matrimoniale a été élevée par le Christ Notre Seigneur à la dignité de sacrement entre baptisés.C’est l’unique conception du mariage entre baptisés : est invalide et illicite toute autre forme d’union. C’est pourquoi il n’est pas possible de faire quelque célébration religieuse qui ne corresponde pas à cette nature du mariage.Il est rappelé qu’en raison du respect dû au sacrement du mariage et à la communauté des fidèles il est interdit aux pasteurs, pour quelque motif ou prétexte que ce soit, y compris pastoral, d’effectuer des cérémonies de n’importe quel type qui contredisent cette conception du mariage. En effet, elles pourraient donner l’impression que l’on célèbre des noces sacramentelles valides et auraient pour conséquence d’induire en erreur sur la conception chrétienne du mariage.Nous rappelons aussi que l’Église enseigne que toute personne devra être accueillie avec respect, compassion et délicatesse. On évitera toute forme de discrimination injuste. On invitera tous les baptisés à fonder leur vie sur la Parole de Dieu qui nous offre la rédemption et nous appelle à la conversion. Pour vivre, persévérer et croître dans la foi nous devons recourir à l’oraison, aux sacrements et à la charité.En agissant ainsi, l’Église catholique professe la vraie fidélité au Christ et à sa vérité ; en même temps elle agit avec un esprit maternel envers tous ses fils, en particulier ceux qui se trouvent aux périphéries existentielles. »
Voilà une intervention providentielle qui s'avère être une contribution importante aux réflexions actuelles autour du futur synode sur la famille. Puisque l’Église interdit strictement toute célébration d'une union invalide, l'idée d'augmenter le nombre de reconnaissances de nullité, ce qui présuppose que ces cas soient excessivement nombreux et non accidentels, n'a pas de sens, et nie l'autorité de l’Église sur le sacrement de mariage et sur le clergé. Le synode sur la famille sera l'occasion de prendre les mesures nécessaires pour faire cesser toutes les célébrations d'unions invalides qui sont faites actuellement par mondanité spirituelle sans réunir les conditions de validité du sacrement, et dont les conséquences sont extrêmement graves.
08:18 Publié dans Famille, Liturgie et Sacrements | Tags : synode sur la famille, mondanité spirituelle, mariage, nullité, invalide | Lien permanent | Commentaires (0)
24/09/2014
Église Sainte-Catherine de Bruxelles réouverte : horaires habituels
L'église Sainte-Catherine est réouverte au culte pour une durée d'un an à titre d'essai. C'est son degré de fréquentation comme maison de prière qui déterminera sa réouverture définitive.
Adresse
Place Sainte-Catherine 50 - 1000 Bruxelles
Ouverture de l'église
Du lundi au samedi de 8h00 à 20h00
Le dimanche de 9h30 à 19h00
Messe dominicale
Dimanche, 10h30 Grand-Messe solennelle
Messes en semaine
Du lundi au vendredi à 12h15 et 18h00
Le samedi à 12h15
Adoration du Très Saint-Sacrement
Du mardi au vendredi de 17h00 à 18h00
et de 18h45 à 20h00
Le dimanche, de 17h00 à 18h00
et à 18h00, Bénédiction et Salut du Très Saint-Sacrement
Prières en l'honneur de la Très Sainte Vierge Marie
À 11h50 du mardi au samedi, chapelet.
À 17h30 du mardi au vendredi, chapelet
et litanies de la Sainte Vierge
Confessions (Confessionnaux)
Du mardi au samedi à l'ouverture de l'église 8h00
Du mardi au dimanche de 17h00 à 17h45
A la sacristie
Un père de la Fraternité des Saints Apôtres reçoit
(confessions, rencontres, bénédictions de personnes et d'objets ...)
du mardi au vendredi sans rendez-vous à partir de 18h45.
> Blog de l'église Sainte-Catherine
12:32 Publié dans Agenda/Événements/Horaires, Liturgie: actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Synode: le Cardinal Martino rappelle que la pastorale ne peut pas contredire la doctrine
Renato Martino a été créé cardinal en 2002 par le Pape Jean-Paul II. Il fut Président du Conseil pontifical Justice et Paix de 2002 à 2009, et c'est lui qui fut chargé de diriger les travaux de rédaction du Compendium de la Doctrine sociale de l’Église, publié en octobre 2004.
Dans un entretien accordé au journal italien La Nuova Bussola Quotidiana, le cardinal italien rappelle que "l’Église ne peut pas changer ce qu'elle a toujours proclamé". Tradution française par Espérance Nouvelle de l'extrait qui concerne le prochain synode sur la famille.
De multiples façons et avec divers arguments, l'attaque contre la famille continue. Comment l’Église peut-elle y répondre ? Elle n'a pas accès à des conférences internationales sur ce thème...
Je crois que la synode sera une opportunité pour relever le défi, et les enseignements traditionnels de l’Église sur la famille resterons très clairs. Le débat peut donner lieu à des expressions et interventions qui ne sont pas en adéquation avec la doctrine de l’Église, mais finalement le synode ne pourra pas faire autre chose que réaffirmer ce que l’Église a toujours enseigné sur la famille.
Certains soutiennent ouvertement que la doctrine est une chose, mais la pastorale en est une autre.
La pastorale doit tenir compte des situations concrètes des différents pays et des divers contextes, mais l’Église ne pourra pas changer ce qu'elle a toujours proclamé.
Vous connaissez bien le Pape François...
Je le connais depuis qu'il est devenu archevêque en Argentine. J'ai parlé avec lui à Buenos Aires pendant mes voyages et ensuite aussi à Rome, après son élection comme Pape.
Vous lui trouvez une similitude avec Jean-Paul II ?
Chaque Pape a ses propres caractéristiques. Mais au-delà des apparences extérieures, je crois que François ressemble beaucoup à Jean-Paul II, dans la fidélité à la doctrine de l’Église. Pour François aussi, la famille est fondamentale. D'autre part, un Pape ne peut pas faire des choses nouvelles, de celles dont on n'a jamais entendu parler auparavant. Seul le style change, mais la doctrine est ce qu'elle est et le Pape doit la proclamer.
( InfoCatolica / La Nuova Bussola Quotidiana - 16/09/2014 )
Voir aussi:
Dans un communiqué du diocèse, Mgr Bokalic explique qu'est "invalide et illicite toute autre forme d'union", et qu'il n'est "pas possible de faire une cérémonie religieuse qui ne corresponde pas à la nature du mariage".
08:36 Publié dans Actualité, Famille | Tags : synode sur la famille, doctrine catholique certaine et immuable, cardinal martino, traductions | Lien permanent | Commentaires (0)
Cardinal Pell: "Tous les adversaires du christianisme voudraient que l'Église capitule" sur la question du remariage
Dans la préface du livre "L'Evangile de la famille", le cardinal Pell, membre du groupe des 9 cardinaux chargés d'assister directement le Pape, affirme que la crise du mariage reflète la crise de la foi et de la pratique religieuse.
19 septembre 2014 | Il Corriere della sera - InfoCatolica | Traduction par Espérance Nouvelle
Le Cardinal George Pell s'est à son tour exprimé sur la question des divorcés-remariés. "Tous les adversaires du christianisme voudraient que l’Église capitule sur ce point", affirme-t-il. Et il ajoute: "Selon certains, l'objectif de l’Église est de fournir un radeau de sécurité aux couples naufragés du divorce... Mais vers où doivent se diriger ces radeaux de sécurité? Vers les îlots rocheux, vers les marécages, ou vers ce port sûr qu'on ne peut atteindre qu'avec difficulté? Des radeaux oui, mais qui assurent le salut."
Le cardinal assure qu'il est "hors de doute que la crise du mariage reflète la crise de la foi et de la pratique religieuse" et rappelle que la miséricorde ne doit pas être confondue avec une quelconque tolérance pour le péché.
Désillusion hostile de l'opinion publique
Après avoir rappelé que la praxis pastorale sur ce sujet est aujourd'hui la même que dans les premiers siècles, lorsque l’Église de développait dans la persécution, le prélat avertit que ce débat pourrait amener à une désillusion hostile dans l'opinion publique.
Le cardinal exhorte à "parler clairement", avec calme, posément, pour essayer d'éviter que lorsque tous se rendront compte "qu'un changement substantiel de la doctrine et de la pastorale est impossible", ne se répète ce qui s'est passé avec l'encyclique Humanae Vitae, quand le Pape Paul VI fut l'objet de violentes attaques.
Voir aussi:
08:28 Publié dans Actualité, Famille | Tags : synode sur la famille, traductions | Lien permanent | Commentaires (1)