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30/09/2014

L'attitude des chrétiens: pas de découragement

"Ne savez-vous pas que, dans les courses du stade, tous courent, mais un seul obtient le prix ? Courez donc de manière à le remporter. Tout athlète se prive de tout ; mais eux, c'est pour obtenir une couronne périssable, nous une impérissable. Et c'est bien ainsi que je cours, moi, non à l'aventure ; c'est ainsi que je fais du pugilat, sans frapper dans le vide. Je meurtris mon corps au contraire et le traîne en esclavage, de peur qu'après avoir servi de héraut pour les autres, je ne sois moi-même disqualifié." (1 Corinthiens 9, 24-27)

"Fils bien-aimé, je t’adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, au nom de son Avènement et de son règne : prêche la parole, insiste à temps et à contre-temps ; réfute, menace, exhorte avec beaucoup de patience et le souci d’instruire. Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais, au gré de leurs passions, ils collectionneront les maîtres, pour satisfaire leur démangeaison d’entendre. Ils détourneront leurs oreilles de la vérité pour se tourner vers les fables. Mais toi, reste toujours sur tes gardes, supporte l’épreuve, travaille à répandre l’Évangile, accomplis avec fidélité ton service. Pour moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat ; j’ai achevé la course ; j’ai maintenu la foi. A présent la couronne des justes est préparée pour moi ; le Seigneur me la donnera en ce grand jour, lui, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront attendu avec amour son Avènement." (2 Timothée 4, 1-8)

benoît xvi, jeunes, n'ayez pas peur

 

Chers amis, qu’aucune adversité ne vous paralyse. N’ayez pas peur du monde, ni de l’avenir, ni de votre faiblesse. Le Seigneur vous a donné de vivre en ce moment de l’histoire, pour que, grâce à votre foi, son Nom retentisse sur toute la terre.

 

 

"D'ailleurs, la lâcheté des chrétiens mérite d'autant plus d'être blâmée, que souvent il faudrait bien peu de chose pour réduire à néant les accusations injustes et réfuter les opinions erronées; et, si l'on voulait s'imposer un plus sérieux labeur, on serait toujours assuré d'en avoir raison. Après tout, il n'est personne qui ne puisse déployer cette force d'âme où réside la propre vertu des chrétiens; elle suffit souvent à déconcerter les adversaires et à rompre leurs desseins. De plus, les chrétiens sont nés pour le combat. Or, plus la lutte est ardente, plus, avec l'aide de Dieu, il faut compter sur la victoire : Ayez confiance, j'ai vaincu le monde. Il n'y a point à objecter ici que Jésus-Christ, protecteur et vengeur de l’Église, n'a pas besoin de l'assistance des hommes. Ce n'est point parce que le pouvoir lui fait défaut, c'est à cause de sa grande bonté qu'il veut nous assigner une certaine part d'efforts et de mérites personnels, lorsqu'il s'agit de nous approprier et de nous appliquer les fruits du salut procuré par sa grâce."

Pape Léon XIII, encyclique Sapientiae Christianae sur les principaux devoirs des chrétiens

 

Mgr Rogelio Livieres Plano est totalement innocent

L'évêque de Ciudad del Este a été remplacé par un administrateur apostolique pour apaiser des tensions réelles - et fort compréhensibles - avec les autres membres de la conférence épiscopale du Paraguay. Toutes les autres accusations avancées par les médias, y compris ceux qui se disent catholiques, sont entièrement mensongères. Leur prolifération nous oblige à publier comme démenti la documentation suivante.

 

Dossier sur Mgr Rogelio Livieres Plano et la visite apostolique à Ciudad del Este

 

> Clarification sur le diocèse de Ciudad del Este (fr)

> Document informatif sur l'abbé Urrutigoity

> Réponse à Monsieur Javier Miranda

> Communiqué officiel du diocèse de Ciudad del Este (fr)

> Lettre de Mgr Rogelio Livieres Plano au Préfet de la Congrégation pour les Évêques (fr)

> Communiqué de presse de la Nonciature

> Blog consacré à la défense de la vérité sur Mgr Rogelio Livieres

> Blog de Mgr Rogelio Livieres

 

Dans la presse

> Lettre au Préfet de la Congrégation pour les évêques

> A Rome, l'évêque de Ciudad del Este n'a jamais été entendu

> Le nouvel administrateur apostilique de Ciudad del Este a fait appel aux forces de police pour prendre possession de l'évêché - l'opération s'est déroulée sans résistance ni incident

> Mgr Livieres appelle les fidèles et les séminaristes à l'obéissance

Originaux scannés: Lettre aux fidèles - Lettre aux séminaristes

Lettre du Préfet de la Congrégation pour l’Éducation catholique au président de la conférence épiscopale du Paraguay du 4 mars 2008 au sujet des déficiences graves du séminaire national d’Asunción, le seul séminaire du pays hormis celui de Ciudad del Este: page 1 - page 2 - page 3 - page 4

> Résumé du cours des événements dans le diocèse de Ciudad del Este

> Interview du 15 août 2014 avec l'abbé Urrutigoity

> Communiqué officiel du diocèse de Scranton sur l'abbé Urrutigoity - 28 mars 2014

 

A l'attention de tous les médias et blogueurs

Après la publication d'informations inexactes qui détruisent la réputation d'une personne innocente, la publication d'un article de rectification est un devoir impératif qui oblige en conscience (Catéchisme de l'Eglise catholique 2477 - 2487).

> A propos de fausses accusations

 

29/09/2014

Les évêques du Canada veulent modifier la Parole de Dieu pour l'adapter à l'évolution des mentalités

Canada: L’édition européenne du Lectionnaire n’est pas approuvée par la CECC

Les évêques catholiques du Canada optent pour le langage inclusif   

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Montréal, 23 septembre 2014 (Apic) Bien qu’elle ait été approuvée pour usage en Europe (France, Belgique, Suisse), l’édition européenne du Lectionnaire – livre contenant les lectures de la Bible choisies pour les célébrations de la messe et des sacrements – n’est pas approuvée au Canada, annonce la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC). Les évêques du Secteur français de la CECC ont convenu que la version révisée du Lectionnaire pour le Canada devra utiliser un langage de genre neutre, dit langage inclusif.

La Commission épiscopale de liturgie et des sacrements (CELS) du Secteur français de la CECC et l’Office national de liturgie informent les diocèses de langue française, les paroisses, les librairies et les communautés religieuses que la version révisée de l’édition européenne du Lectionnaire en langue française maintenant en vente n’est pas approuvée pour usage au Canada.

Utilisé en France, en Belgique et en Suisse

Le site de la Conférence des évêques catholiques du Canada précise que même si le Lectionnaire est approuvé pour usage en Europe (France, Belgique, Suisse), le Saint-Siège et les évêques du Canada ne l’ont par contre pas approuvé pour le Canada.

Les évêques du Secteur français de la CECC ont convenu que la version révisée du Lectionnaire pour le Canada devra utiliser un langage inclusif. La nouvelle version devrait être disponible d’ici un an, une fois que le document aura été approuvé canoniquement par les évêques du Canada et aura reçu la recognitio du Saint-Siège.

Le langage inclusif est un terme faisant référence au choix délibéré d'un vocabulaire évitant toute exclusion, involontaire ou implicite, de certains groupes. Il évte l'utilisation de termes considérés à tort comme génériques, en particulier en ce qui a trait au genre. Il s’applique à une forme d’expression qui permet aux femmes et aux hommes de se reconnaître comme tels dans un message directement ou généralement destiné aux personnes des deux sexes, selon les évêques membres de l’équipe pastorale de la CECC. Ce langage nouveau pour la communauté chrétienne, qui souligne la volonté de mieux respecter la dignité des personnes, est un enjeu important dans le monde anglo-saxon, en particulier aux Etats-Unis et au Canada. (apic/cecc/be)

 

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Parmi les principaux passages du Nouveau Testament susceptibles de déranger particulièrement les évêques du Canada et d'êtres visés par leurs tentatives de modifications on peut sans doute citer ce passage de l'épître aux Galates:

"Je m'étonne que si vite vous abandonniez Celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, pour passer à un second évangile - non qu'il y en ait deux ; il y a seulement des gens en train de jeter le trouble parmi vous et qui veulent bouleverser l'Évangile du Christ. Eh bien ! si nous-mêmes, si un ange venu du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! Nous l'avons déjà dit, et aujourd'hui je le répète : si quelqu'un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! En tout cas, maintenant est-ce la faveur des hommes, ou celle de Dieu que je veux gagner ? Est-ce que je cherche à plaire à des hommes ? Si je voulais encore plaire à des hommes, je ne serais plus le serviteur du Christ. Sachez-le, en effet, mes frères, l'Évangile que j'ai annoncé n'est pas à mesure humaine : ce n'est pas non plus d'un homme que je l'ai reçu ou appris, mais par une révélation de Jésus Christ." (Ga 1, 6-12)

 

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Cette initiative des évêques du Canada est totalement contraire aux dispositions de l'Instruction Liturgiam Authenticam dont la publication a été ordonnée par le Pape Saint Jean-Paul II le 20 mars 2001:

"27. Il convient de considérer les textes liturgiques comme la voix de l’Eglise en prière plutôt que celle des groupes particuliers ou celle des individus, et c’est pour cette raison qu’il faut que les termes employés soient libres de toute adhésion trop étroite à des modes d’expression du moment. Si des mots ou des expressions, qui diffèrent du langage commun ou quotidien, peuvent parfois être employés dans les textes liturgiques, il en résulte souvent qu’ils sont plus faciles à mémoriser et qu’ils expriment plus efficacement les réalités d’en-haut."

"Ainsi, il peut arriver qu’une certaine manière de s’exprimer qui, dans le langage quotidien est considérée un peu obsolète, puisse continuer à être employée dans le contexte liturgique."

"Ces principes affranchissent la liturgie du besoin de révisions fréquentes, nécessitées par l’emploi d’expressions, qui ont ensuite disparu de la langue courante du peuple."

"29. Il appartient pareillement aux catéchistes et à celui qui tient l’homélie, de transmettre une interprétation authentique du texte, en excluant tout préjudice, toute discrimination injuste basée sur des considérations de personnes, de sexe, de condition sociale, d’origine raciale ou d’autres raisons, car de telles attitudes sont totalement absentes dans les textes de la Sainte Liturgie. Bien qu’une telle considération soit parfois utile, dans le but de choisir entre diverses traductions éprouvées d’une locution, elle ne peut pourtant pas justifier une modification du texte biblique ou liturgique qui a été dûment promulgué."

"30. Comme il advint en d’autres périodes de l’histoire, l’Église doit prendre des décisions en toute liberté en ce qui concerne l’usage de la langue, en prenant comme point de référence avant tout sa mission doctrinale, et sans se soumettre à des normes linguistiques imposées de l’extérieur, et qui seraient au détriment de cette mission.

31. En particulier: les dispositions qui consistent à recourir systématiquement à des solutions inconsidérées doivent être évitées, de même que la substitution improvisée des mots, le changement du singulier au pluriel, la séparation d’un mot unique exprimant une réalité collective dans les deux genres [gramaticaux] masculin et féminin, ou l’introduction de termes impersonnels ou abstraits, de tels procédés peuvent tous avoir comme résultat de ne pas rendre le sens plein d’un mot ou d’une expression du texte original. Les solutions de ce genre comportent le danger d’introduire des difficultés d’ordre théologique ou anthropologique dans les traductions. Voici les autres normes particulières :

a)   Quand il s’agit de Dieu tout puissant et de chacune des personnes de la Très Sainte Trinité, il faut respecter la vérité de la tradition et la pratique habituelle de chaque langue concernant le genre à attribuer.

b)   Il convient de prendre un soin particulier à traduire fidèlement et exactement la locution composée : “Filius hominis” (Fils de l’Homme). La grande importance christologique et typologique de cette locution exige même qu’on adopte résolument une locution composée telle qu’elle puisse être comprise dans le cadre de toutes les traductions.

c)   Le mot “Patres” (Pères), qui apparaît dans de nombreux passages de la Bible et dans des textes liturgiques de composition ecclésiastique, doit être rendu en employant, dans les langues vernaculaires, un mot masculin adéquat, qui puisse se référer, selon le contexte, soit aux Patriarches, ou aux rois du peuple élu de l’Ancien Testament, soit aux Pères de l’Église.

d)   Autant que cela s’avère possible, dans une langue vernaculaire déterminée, l’usage du pronom féminin est préférable au neutre, s’il se rapporte à l’Église.

e)   Les termes exprimant les affinités familiales ou d’autres relations significatives, comme “frater” (frère), “soror” (sœur) etc., qui sont clairement selon le contexte au masculin ou au féminin, doivent être transcrits de cette manière dans la traduction.

f)    Le genre grammatical des anges, des démons et des dieux et déesses païens est rendu, dans langue vernaculaire, en tenant compte du texte original, quand cela s’avère possible.

g)   Dans toutes les questions de ce genre, il convient d’appliquer les principes exposés aux nn. 27 et 29.

32. Il n’est pas permis dans la traduction de restreindre dans des limites plus strictes la pleine signification du texte d’origine. En plus, les expressions qui coïncident avec des publicités commerciales ou à des propos insérés dans des projets politiques et idéologiques, à des manières de s’exprimer caduques ou de caractère régional, ou bien encore à des termes, dont le sens est ambigu, doivent être évitées. Étant donné que les manuels de style scolaire ou des ouvrages semblables sont parfois favorables à ces tendances, ils ne peuvent être considérés comme déterminants pour les traductions liturgiques. Au contraire, les ouvrages, que l’on considère comme des “classiques” dans chacune des langues vernaculaires, peuvent être utiles pour fournir un modèle approprié quant aux mots et aux usages à employer."

 

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Dans la Croix se trouvent la force et l'espérance de la famille

Dans la soirée du Vendredi Saint, 6 avril 2012, le Pape Benoît XVI a guidé le Chemin de Croix au Colisée. A l’issue des quatorze stations il a prononcé les paroles suivantes:

Chers frères et sœurs,

Nous avons rappelé, dans la méditation, dans la prière et dans le chant, le parcours de Jésus sur le chemin de la Croix: un chemin qui semblait sans issue et qui au contraire a changé la vie et l’histoire de l’homme, a ouvert le passage vers les «cieux nouveaux et la terre nouvelle» (cf. Ap 21, 1). Spécialement en ce jour du Vendredi Saint, l’Eglise célèbre, avec une intime adhésion spirituelle, la mémoire de la mort en croix du Fils de Dieu, et dans sa Croix elle voit l’arbre de la vie, fécond d’une nouvelle espérance.

L’expérience de la souffrance marque l’humanité, marque aussi la famille ; combien de fois le chemin se fait éprouvant et difficile! Incompréhensions, divisions, préoccupation pour l’avenir des enfants, maladies, difficultés de toutes sortes. En notre temps, ensuite, la situation de nombreuses familles est aggravée par la précarité du travail et par les autres conséquences négatives provoquées par la crise économique. Le chemin de la Via Crucis, que nous avons spirituellement parcouru à nouveau ce soir, est une invitation pour nous tous, et spécialement pour les familles, à contempler le Christ crucifié pour avoir la force d’aller au-delà des difficultés. La Croix de Jésus est le signe suprême de l’amour de Dieu pour chaque homme, c’est la réponse surabondante au besoin qu’a chaque personne d’être aimée. Quand nous sommes dans l’épreuve, quand nos familles doivent affronter la souffrance, la détresse, regardons vers la Croix du Christ: là nous trouvons le courage pour continuer à marcher ; là nous pouvons répéter, avec une ferme espérance, les paroles de saint Paul: «Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ? la détresse? l’angoisse? la persécution? la faim? le dénuement? le danger? le supplice?... Oui, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés» (Rm 8, 35.37).

Dans les malheurs et dans les difficultés nous ne sommes pas seuls ; la famille n’est pas seule: Jésus est présent avec son amour, il la soutient de sa grâce et lui donne l’énergie pour aller de l’avant, pour affronter les sacrifices et pour surmonter les obstacles. Et c’est à cet amour du Christ que nous devons nous adresser quand les déviations humaines et les difficultés risquent de blesser l’unité de notre vie et de la famille. Le mystère de la passion, mort et résurrection du Christ encourage à aller de l’avant avec espérance: le temps de la souffrance et de l’épreuve, s’il est vécu avec le Christ, avec foi en lui, renferme déjà la lumière de la résurrection, la vie nouvelle du monde ressuscité, la pâque de chaque homme qui croit à sa Parole.

Dans cet Homme crucifié, qui est le Fils de Dieu, la mort elle-même aussi acquiert un nouveau sens et une nouvelle orientation, elle est rachetée et vaincue, elle est un passage vers la nouvelle vie: «Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit» (Jn 12, 24). Confions-nous à la Mère du Christ. Elle qui a accompagné son Fils sur le chemin douloureux, elle qui était au pied de la Croix à l’heure de sa mort, elle qui a encouragé l’Église à sa naissance pour qu’elle vive en présence du Seigneur, qu’elle conduise nos cœurs, les cœurs de toutes les familles à travers le vaste mysterium passionis vers le mysterium paschale , vers cette lumière qui déborde de la Résurrection du Christ et montre la victoire définitive de l’amour, de la joie, de la vie, sur le mal, sur la souffrance, sur la mort. Amen.

Source: Osservatore Romano

Espérance Nouvelle a déjà publié deux articles dans le même registre:

> Pape François: ”L’amour du Christ peut rendre aux époux la joie de cheminer ensemble”

> Synode sur la famille: le mariage et la Croix

Après un divorce: la fidélité, chemin vers Dieu, chemin de Dieu

divorce, fidélité, mariageUn de perdu… Dieu de retrouvé

68 pages, 8


Voici le témoignage émouvant et sincère d'une épouse divorcée qui a choisi la fidélité à son mariage. L'auteur nous raconte son parcours : la douleur de la séparation, les pressions de l’entourage pour « refaire » sa vie et enfin, la plongée dans l'amour de Dieu qui donne la grâce de pardonner et de rester fidèle.
Dans ce livre, Marie-Claire Germain évoque son histoire avec pudeur. Elle parle du cheminement de ceux et de celles qui ont décidé de rester fidèles au conjoint dont ils sont séparés.
Sans cacher sa souffrance, elle montre combien cette fidélité, humainement incompréhensible, manifeste la présence de Dieu au cœur du mariage.

  
Le divorce est une plaie, le mariage chrétien une force.

À aucun instant depuis toutes ces années, je n’ai regretté d’avoir été mariée, de l’avoir été à celui que j’ai choisi
une fois pour toutes en renonçant à tous les autres, et pour toujours… et pourtant ma vie a sa croix.

"Il ne s'agit pas de pointer du doigt et de jeter l'opprobre sur l'autre choix, celui de refaire sa vie. Mon Dieu, il faudrait être idiot pour se comporter ainsi mais un prêtre doit avoir le courage d'annoncer ce que Dieu demande, sans le contredire ou penser qu'il peut être contredit, voire pire que Dieu peut se tromper. Douter de la véracité du dogme, mettre en cause la Parole, refuser d'en annoncer l'intemporalité en arguant que les temps ont changé empêchent les fidèles d'avoir confiance et de découvrir un autre chemin auquel ils n'avaient peut-être pas pensé par eux-mêmes, celui de la fidélité au conjoint parti."

Source: Divorcée, elle est restée fidèle

28/09/2014

L'Allemagne va-t-elle dépénaliser l'inceste ?

Rédigé par Adélaïde Pouchol le 26 septembre 2014

Tout commence avec un cas particulier largement médiatisé. L’histoire se passe en 2007 à Leibzig, en Allemagne. Un frère et sa sœur, parents de quatre enfants, sont condamnés par la justice de leur pays et saisissent la Cour constitutionnelle de Karlsruhe. Mineure à la naissance du premier enfant, la femme n’est pas condamnée, contrairement à son frère. Au fil des années et de l’arrivée d’autres enfants, les amendes et peines de prison s’enchaînent. Il passe plusieurs années en prison, elle est placée en programme de réinsertion sociale. Deux des quatre enfants nés de cette union sont nés handicapés mais depuis, l’homme s’est fait stériliser. Dès lors, la condamnation « n’a plus lieu d’être », estime son avocat…

Ce cas ne serait pas isolé, selon une étude publiée en juillet 2014 par l’Institut Max Planck selon laquelle l’inceste concerne entre 2 et 4% de la population allemande. Mais l’étude précise également que l’inceste se produit le plus souvent dans des environnements familiaux difficiles, de familles décomposées, socialement faibles ou en grande difficulté. Pure coïncidence ?

Un interdit fondateur

Sept ans après la condamnation du frère et de la soeur, ce 24 septembre 2014, le Conseil d’éthique allemand a rendu un avis sur la question de l’inceste et estime, à 14 membres contre 9, que l’Allemagne devrait dépénaliser cette pratique pourvu que la relation soit entre adultes consentants. La pénalisation de l’inceste serait, d’une part, contraire à l’autodétermination sexuelle et, d’autre part, inutile au maintien de l’ordre déjà garanti par l’interdit du viol et des agressions sexuelles. « Protéger un tabou social et fixer des barrières morales ne relève pas du droit pénal », estime encore le Conseil.

Les Sages allemands ont raison, le droit pénal n’a pas à fixer de barrières morales. Non, le droit positif ne fixe pas de normes morales, il en est garant. Car l’inceste n’est pas mauvais parce que interdit par la loi civile, mais parce que contraire à la loi naturelle. Cette pratique fait partie des « interdits fondamentaux » portés par la plupart des civilisations, comme l’interdit du meurtre ou du viol quoique ces interdits puissent être formulés de manière variable : ces normes garantissent la pérennité de toute société. Au-delà des troubles génétiques qu’il cause, l’inceste bouleverse le lien de filiation en ajoutant au lien de parenté un lien matrimonial. C’est une perversion de la structure familiale pourtant fondatrice de la vie en société.

De l'Allemagne à l'Europe

En Allemagne ou ailleurs, les partisans de la dépénalisation de l’inceste avancent sensiblement les mêmes arguments : on ne peut contrevenir à la liberté de deux adultes consentants, on ne peut sanctionner l’amour mais on se doit de faire tomber les tabous sur la sexualité… Paradoxalement, ce sont les mêmes qui ont milité pour l’avortement, se battent aujourd’hui pour l’élimination des fœtus porteurs de handicaps (rappelons qu’en France, 96 % des enfants dépistés trisomiques sont avortés dans l’indifférence générale) qui estiment que refuser l’inceste car il multiplie les risques de handicap pour l’enfant relève de l’eugénisme. Les personnes handicapées ont bon dos…

Cette possible évolution de la loi allemande ne fait, hélas, que suivre un mouvement déjà largement amorcé par plusieurs pays occidentaux, dont la France qui estime que « l’inceste, c’est-à-dire le rapport sexuel entre deux personnes qui sont parents à un degré où le mariage est interdit, ne constitue pas une infraction spécifique. Si la relation est librement consentie et concerne deux personnes qui ont dépassé l’âge de la majorité sexuelle, fixé à 15 ans dans notre pays, elle ne tombe pas sous le coup du code pénal » (note de synthèse du Sénat, 25 novembre 2014).

Synode sur la famille: le Cardinal Ouellet et le Cardinal Scola publient dans la revue Communio pour une pastorale en accord avec la foi

communio,synode sur la famille,amour,miséricorde,eucharistie,fidélité jusqu'à la mort,sacrements,mariage, divorcés-remariésDans la dernière édition de la revue théologique internationale Communio, deux cardinaux de l’Église catholique vont directement à l'encontre de la position du Cardinal Kasper pour défendre avec respect l'enseignement de l’Église en matière de mariage et pratique pastorale concernant la réception de la Sainte Communion par les personnes divorcées et remariées. Les deux articles peuvent être téléchargées sur le site de Communio. Les Cardinaux Ouellet et Scola rejoignent le chœur fort de soutien à l'enseignement traditionnel de l’Église, parmi lesquels nous pouvons citer la réponse des théologiens Dominicains dans Nova et Vetera et la collection d'essais, Remaining in the Truth of Christ publié par Ignatius Press [également disponible en français: Demeurer dans la vérité du Christ].

Le Cardinal Scola parle de la relation intrinsèque entre l'Eucharistie et le consentement matrimonial dont il dit qu'elle “reste encore trop extrinsèque”.

Je ne veux pas dire que la valeur de l'Eucharistie est effacée, mais elle court le risque d'être rétrogradée au rôle d'occasion de bénédiction générique des époux par Dieu. Le Sacrifice eucharistique est, au contraire, la condition définitive dans laquelle le consentement matrimonial est donné. Il permet aux époux de décider d'accepter l'appel du Christ, l’Époux, comme l'origine de leur décision.

Le Cardinal Scola examine la pratique ecclésiale qui n'accepte pas que les personnes divorcées et remariées reçoivent la Sainte Communion à la lumière de cette relation intrinsèque entre l'Eucharistie et les vœux du mariage. Il montre clairement comment cette pratique n'est ni arbitraire ni “non-pastorale” mais une conséquence réelle et nécessaire entre l'Eucharistie et du consentement marital.

Pourtant, ce qui est en cause ici n'est pas une action arbitraire du Magistère de l’Église, mais plutôt une prise de conscience du lien inséparable qui unit l'Eucharistie et le mariage. À la lumière de cette relation intrinsèque, il doit être dit que ce qui entrave l'accès à la réconciliation sacramentelle et l'Eucharistie n'est pas un seul péché, qui peut toujours être pardonné lorsque la personne se repent et demande pardon à Dieu. Ce qui rend l'accès à ces sacrements impossible est plutôt l'état (la condition de vie) dans lequel ceux qui ont établi un nouveau lien se trouvent – un état qui contredit en lui-même ce qui est signifié par le lien entre l'Eucharistie et le mariage. Cette condition est celle qui doit être modifiée afin de pouvoir correspondre à ce qui est effectué dans ces deux sacrements.

Le Cardinal Ouellet affirme le caractère sacramentel du mariage et son indissolubilité en termes de présence du Christ dans le sacrement du Mariage.

Que se passe-t-il réellement dans cet échange de dons qu'est le mariage sacramentel ? L’Église offre au Christ le couple baptisé dans leur acte de don mutuel d'eux-même dans la foi. Le Christ, l’Époux de l’Église, répond avec un don nuptial, un charisme de l'Esprit Saint (1 Cor. 7.7), qui scelle cette union avec un joint indissoluble qui n'est rien d'autre que la présence de l'Amour absolu et irréversible de l’Époux divin ... Je ne parle pas ici d'un «idéal» offert aux conjoints afin de motiver leur amour fidèle et fécond . Je parle du couple appartenance au Christ comme un corps appartient à la tête, comme les conjoints appartiennent à l'autre.

Le Cardinal Ouellet met en garde contre l'idée que la mission de l’Église serait de gérer et d'appliquer la miséricorde de quelque façon qui lui semble bonne.

La mission de l’Église est de témoigner de cet événement (le Mystère Pascal du Christ) en proclamant le kérygme et l'administration des sacrements. Elle n'a pas, cependant, une «gestion» exclusive et exhaustive de la miséricorde ... Ce qui est en jeu, c'est la vérité du témoignage de Christ. La nouvelle situation de la personne divorcée remariée ne lui permet pas d'exprimer authentiquement ce témoignage parce que sa nouvelle union est en contradiction avec l'amour du Christ, qui a été fidèle jusqu'à la mort. Ce n'est pas un manque de miséricorde de la part de l’Église si elle n'autorise pas l'absolution sacramentelle et la communion eucharistique, même après une conversion authentique de la personne divorcée et remariée. Ce qui est en jeu, c'est la fidélité du Christ à son propre témoignage, que l’Église ne se sent pas libre de modifier de peur qu'elle trahisse la vérité qui est le fondement de l'indissolubilité du mariage ... Les nouvelles ouvertures pour une pastorale basée sur la miséricorde doivent prendre leur place dans la continuité de la tradition doctrinale de l'Église, qui est elle-même une expression de la miséricorde divine.

(Cardinals Ouellet and Scola: more oposition to revisionism - Traduction par Espérance Nouvelle)

Synode sur la famille: vous avez dit nullités de mariage ?

Par le Père Cédric Burgun, membre de la Communauté de l'Emmanuel et canoniste

 

À quelques jours de l’ouverture solennelle de synode sur la famille, beaucoup de choses sont dites au sujet des fameuses « nullités » de mariage ; propos qui, je dois l’avouer, me laissent bien souvent perplexe, à beaucoup d’égard.

Trop souvent, les médias présentent le synode comme se résumant à deux points : ouvrir la communion aux divorcés remariés et « simplifier » les procédures de nullité de mariage. Et d’ailleurs, le cardinal Burke a récemment dénoncé ce qu’il appelle une tentative de détournement du synode. Le journal La Vie le rapportait :

« Concentrer le synode sur la question de l’accès à la communion des divorcés remariés est une opération orchestrée par les journalistes : c’est en substance ce que déclare le cardinal Raymond Leo Burke dans une interview (en anglais) à l’hebdomadaire américain National Catholic Register. Le préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique – qui traite, notamment, les cas d’annulation dans l’Église – déclare qu’il n’y a « pas besoin d’être brillant pour voir que les médias ont, depuis des mois, essayé de détourner ce synode ». Selon le cardinal Burke, le danger est que « les médias aient créé une situation dans laquelle les gens s’attendent à ce qu’il y ait ces changements majeurs qui, en fait, constitueraient un changement dans l’enseignement de l’Église, ce qui est impossible ». Partisan, au même titre que le cardinal Müller, du statu quo sur la question de l’indissolubilité du mariage, Mgr Burke appelle “les dirigeants de l’Église” à se montrer “très clairs” sur le sujet. »

Et très franchement, je ne suis pas loin de partager cet avis cardinalice. Il ne se passe pas un jour sans qu’un journal, chrétien ou non, ne publie un article sur ces points. Mais cela pose deux questions : d’une part, le synode aura-t-il encore un travail autre que celui de trancher entre des positions déjà exprimées ? Ces débats, tels qui sont repris dans les médias, laissent croire, de plus, qu’ils ne sont l’objet que de courants théologiques et d’idées bien intellectuelles, le tout évidemment éloigné des vraies réalités … D’autre part, quid du reste de la pastorale familiale ? L’évangile de la famille, selon l’expression consacrée par le cardinal Kasper en février dernier, est loin de se résumer à ces deux seuls « problèmes ». Son long discours d’introduction au consistoire sur la famille avait fait beaucoup parler de lui sans même qu’on prenne le temps de s’y arrêter vraiment. Et pour preuve : il fut publié en italien (publié dans son intégralité dans le quotidien italien Il foglio du samedi 1er mars 2014) et voilà seulement maintenant qu’une traduction française est publiée (septembre 2014, éditions du Cerf). Beaucoup de commentateurs y avaient vu de grandes ouvertures sur la question des divorcés remariés : certes, sur une conférence qui dura plus de 2h, la place laissée à cette question était importante, mais elle n’occupait même pas un tiers du discours ! Le cardinal Kasper avait au contraire affiché d’emblée sa volonté de donner à son propos, et plus largement à la réflexion sur la famille qui va se poursuivre au Vatican, une orientation positive, sans toutefois nier les zones d’ombre et les problèmes. Quel est le reflet de cette orientation positive aujourd’hui ? J’ai bien du mal à la percevoir ces derniers jours …

Le cardinal avait voulu mettre au cœur de son propos un point fondamental. Le discours de l’Église est une bonne nouvelle, un évangile – c’est ainsi qu’il a intitulé son propos  « L’évangile de la famille » ; et c’est une bonne nouvelle dont l’Église et la société ont bien besoin ! Certes, et avant même de parler des divorcés remariés, le cardinal Kasper reconnaissait très simplement qu’aujourd’hui la famille est en crise : en rappelant que la famille est la « cellule de base de la société », il tenait à redire qu’elle « traverse une crise culturelle profonde ».

Cela étant dit, la question des nullités de mariage, et de leur « réforme », est donc avancée et présentée, mais malheureusement bien souvent de manière trop caricaturale. À croire que les juges et autres canonistes ne seraient que des prêtres poussiéreux, enfermés dans leurs officialités, prenant plaisir à être pointilleux pendant que d’autres se préoccupent de la vraie pastorale ! Et j’exagère à peine …

Des « annulations de mariage », vous dites ?

Combien il m’arrive de faire des bonds lorsque j’entends régulièrement parler d’annulation de mariage ; et redisons-le encore une fois : cela n’existe pas ! Dans l’Église, il n’y ni « annulation », ni même des « nullités » : il y a des « reconnaissances d’invalidité de mariage » ou encore, si vous préférez, des « reconnaissances de nullité de mariage », même si je trouve que ce mot n’est pas très adapté.

Dans l’Église, il y a une procédure (certes longue) qui vise à déclarer si un mariage pouvait être célébré ou non ; autrement dit, l’Église veut déclarer si un mariage est valide, non pas d’abord aux yeux des hommes, aux yeux du droit de l’Eglise qui se complairait à être tatillon. Non ! La question se pose déjà aux yeux de Dieu : « ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux. Ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux » (cf. Mt 16, 19). Tel acte sacramentel était-il vrai, sincère, dûment posé ? Tel mariage était-il valide ?

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Le livre "Demeurer dans la vérité du Christ" est publié - Extraits

2044101973.jpgDemeurer dans la vérité du Christ

Mariage et communion dans l'Eglise catholique

Textes rassemblés par Robert Dodaro, O.S.A.

Éditions Artège - 312 p. - 19,90 €

Extraits:

Cardinal Velasio De Paolis, Président émérite de la Préfecture des Affaires économiques du Saint-Siège :

« Souvent la miséricorde est présentée comme opposée à la loi, et même à la loi divine. Cette vision est inacceptable. Le commandement de Dieu est une manifestation de l’amour avec lequel Il nous indique la route à emprunter pour ne pas nous perdre sur le chemin de la vie. Opposer la miséricorde de Dieu à sa loi, c’est créer une contradiction inacceptable. » (p. 199)

« Ce qui précède montre que l’admission des divorcés remariés aux sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie est une question sans issue, tant qu’ils demeurent dans cet état. Cela ne peut être attribué à la sévérité et à la rigueur de la loi, parce que nous n’avons pas affaire à des lois humaines qui pourraient être adoucies ou même abrogées, mais à des lois divines qui sont un bien pour l’homme et indiquent la route du salut montré par Dieu lui-même. » (p. 205)

Cardinal Raymond Leo Burke, Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique :

« Lors de son exposé au Consistoire extraordinaire des Cardinaux, le 20 février 2014, le Cardinal Walter Kasper a soulevé la question de la convenance d’une procédure judiciaire. Au sujet de la déclaration de nullité d’un mariage, il remarque :

Puisque le mariage en tant que sacrement a un caractère public, la décision sur sa validité ne peut pas être laissée simplement au jugement subjectif des parties concernées. Par contre, on peut se demander si le parcours juridique, qui n’est pas de droit divin, mais a subi un développement au cours de l’histoire, est le seul chemin vers la solution du problème, ou si l’on ne pourrait pas aussi concevoir d’autres procédures plus pastorales et spirituelles. Alternativement, on pourrait imaginer que l’évêque confie cette tâche à un prêtre fort d’une expérience spirituelle et pastorale, comme le pénitencier ou le vicaire épiscopal.’

« Il poursuit par une caricature du procès en nullité de mariage en deuxième et troisième instance, en posant la question rhétorique : ‘Est-il vraiment possible de prendre des décisions touchant au bonheur ou au malheur des personnes en deuxième ou troisième instance, uniquement au vu de dossiers, c’est-à-dire de papiers, sans connaître ni les personnes ni leur situation ?’ (p. 207-208)

Après une démonstration très documentée, le cardinal Burke conclut en ces termes :

« La procédure judiciaire de déclaration de nullité d’un mariage est essentielle pour découvrir la vérité en cas de contestation de la validité d’un consentement matrimonial. Compte tenu de la complexité de la nature humaine et du rôle qu’elle joue dans la plupart des cas de nullité de mariage, le seul moyen de parvenir à la vérité avec une certitude morale est la dialectique résultant du procès juridique tel qu’il a été soigneusement articulé et développé dans l’histoire de la discipline de l’Eglise. » (p. 233)

« En conclusion, la réponse à la question soulevée dans le Document préparatoire à propos de la procédure canonique se trouvera dans le respect absolu de la nature de la demande de nullité du mariage et de la nature du procès qui aboutit à la vérité et la déclare. Mon espoir est que le prochain Synode revalorise cette procédure et incite à en faire bénéficier les fidèles qui la demandent en son intégrité, par souci de leur salut éternel. » (p. 234)

 

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Saint Clément d'Alexandrie: la miséricorde selon Dieu

Commentaire de l’Évangile du jour

Par Saint Clément d'Alexandrie

« Les publicains et les prostituées vous précèdent dans le Royaume de Dieu »

      Les portes sont ouvertes à chaque personne qui se tourne sincèrement vers Dieu, de tout son cœur, et le Père reçoit avec joie un enfant qui se repent vraiment. Quel est le signe du vrai repentir ? Ne plus retomber dans les vieilles fautes et arracher de ton cœur, par leurs racines, les péchés qui te mettaient en danger de mort. Une fois qu'ils auront été effacés, Dieu reviendra habiter en toi. Car, comme dit l'Écriture, un pécheur qui se convertit et se repent procurera au Père et aux anges du ciel une joie immense et incomparable (Lc 15,10). Voilà pourquoi le Seigneur s'est écrié : « C'est la miséricorde que je désire, et non le sacrifice » (Os 6,6; Mt 9,13). « Je ne veux pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse » (Ez 33,11) ; « Si vos péchés sont comme la laine écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ; s'ils sont plus noirs que la nuit, je les laverai, si bien qu'ils deviendront comme la laine blanche » (Is 1,18).

      Dieu seul, en effet, peut remettre les péchés et ne pas imputer les fautes, alors que le Seigneur Jésus nous exhorte à pardonner chaque jour à nos frères qui se repentent. Et si nous, qui sommes mauvais, nous savons donner de bonnes choses aux autres (Mt 7,11), combien plus « le Père plein de tendresse » (2Co 1,3) le fera-t-il ! Le Père de toute consolation, qui est bon, plein de compassion, de miséricorde et de patience par nature, attend ceux qui se convertissent. Et la conversion véritable suppose que l'on cesse de pécher et que l'on ne regarde plus en arrière... Regrettons amèrement donc nos fautes passées et prions le Père pour qu'il les oublie. Il peut, dans sa miséricorde, défaire ce qui a été fait et, par la rosée de l'Esprit, effacer nos méfaits passés.

 

Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Homélie « Quel riche sera sauvé ? », 39-40 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 141 rev.)

(L'Evangile au quodidien)

 

06:30 Publié dans Saints | Tags : miséricorde, conversion | Lien permanent | Commentaires (0)