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12/09/2014

Spirit in the Sky - Norman Greenbaum - 1969

Spirit in the Sky est une chanson de Norman Greenbaum sortie en 1969 sous la forme d'un single. Celui-ci a reçu une certification d'or par la RIAA le 23 avril 1970.

19:00 Publié dans Vidéos | Tags : musique, chanson | Lien permanent | Commentaires (0)

12 septembre: Saint nom de Marie

428px-Alema2.jpgIl était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos fêtes catholiques, à côté du nom de Jésus ; le nom de Marie est un nom glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du nom de Marie. La première gloire de ce nom béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la terre ce nom si beau, et la terre en renvoie au Ciel l'écho mélodieux : 

« Au nom de Marie,  dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les vœux et les prières des peuples retentissent de toutes parts. » ;
« Que Votre nom est glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! s'écrie saint Bonaventure, qu'il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles ! » ;
« Ô nom plein de suavité !  s'écrie le bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? » ;   
« Votre nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce ! » ;

Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Éphrem l'appelle « la clef du ciel ». « Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons... ».
Ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du nom de Marie faite par les saints.

(Texte: L’Évangile au quotidien - Illustration et chants de l'abbaye de Solesmes: Le Petit Placide)

Enlevons la poutre: allons nous confesser

Au lieu de juger notre Mère l’Église, au lieu de critiquer ses enseignements comme trop exigeants et ses normes comme ne correspondant pas suffisamment à celles de l'establishment dominant et trop éloignées des convenances sociales contemporaines, au lieu de la juger trop riche, trop hiérarchique, trop soucieuse de la vérité et de la transmission du dépôt immuable de la foi, trop soucieuse du salut éternel des âmes et pas assez de nos intérêts terrestres, pourquoi ne pas plutôt demander humblement pardon à Dieu pour nos propres péchés à travers le sacrement de la confession ? Dans ce sacrement, nous recevons la miséricorde que Dieu nous offre en avouant nos péchés, en les regrettant et en y renonçant. Aucun péché n'est trop grand, trop grave pour être avoué puis pardonné par Dieu dans son immense miséricorde. Le véritable regret des péchés et la ferme résolution d'y renoncer et de ne plus les commettre à l'avenir sont nécessaires pour la validité du sacrement, c'est à dire pour recevoir effectivement le pardon de nos péchés.

 

> Comment se confesser

> Aide pour l'examen de conscience en vue de la confession

> Exhortations à la confession et examen de conscience (les absolutions collectives ne sont possibles qu'en danger de mort imminente)

> Faire une bonne confession

> Conseils pour éviter la routine

11/09/2014

"Pardonnez, et vous serez pardonnés" (Luc 6, 37)

 

Le mariage est un parcours à deux qui n’est pas facile tous les jours et il arrive si souvent que l’amour faiblisse et que le conjoint devienne petit à petit un ‘ennemi’. Face à la foule, Jésus n’hésite pas à déclarer haut et fort d’aimer ses ennemis.

 

Evangile selon saint Luc : 6, 27-38

27  Jésus déclarait à la foule : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
28  Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
29  A celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre. A celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique.
30  Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole.
31  Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
32  Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
33  Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant.
34  Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu'on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu'on leur rende l'équivalent.
35  Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.
36  Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
37  Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
38  Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »

(AELF)

 

          Aimer quand tout va bien n’est pas difficile, mais quand le conjoint devient un ‘ennemi’ car il n’est pas d’accord avec vous, avec vos idées, car il agit contrairement à ce que vous souhaitez, car il pense autrement que vous, car il vous a blessé ou trahi, alors il est difficile de l’aimer. Et c’est là que Jésus demande de faire un effort, de se surpasser pour l’aimer quand même malgré tout et lui pardonner. C’est là que cela devient un acte de charité.

Lorsque votre enfant vous blesse en paroles ou en actes par sa désobéissance, vous lui pardonnez et vous ne cessez pas de l’aimer car il est et sera toujours votre enfant. C’est ce que fait Jésus avec vous : Il ne cesse de vous aimer et de vous pardonner vos péchés, vos trahisons parce que vous êtes Son enfant bien aimé. Et c’est cette attitude-là que vous devez avoir envers votre conjoint. Quoiqu’il dise, quoiqu’il fasse qui vous blesse, vous dérange, vous horripile, pardonnez-lui et continuez à l’aimer car il est votre époux(se) et l’enfant de Dieu. Mais attention, pardonner et aimer ne signifient pas pour autant capituler et céder à ses mauvais désirs (débauche, impureté, passions, désirs mauvais, appétit de jouissance…) Il faut demeurer ferme dans votre conduite pure et respectueuse tout en étant aimant et miséricordieux.

( Source: "Ma corbeille de pain" )

10/09/2014

Les Dominicains ont publié une réfutation intégrale des thèses kaspériennes en 5 langues, basée sur l'Évangile et l'enseignement de l'Église depuis ses origines

Ordre_des_Pr%C3%AAcheurs.pngL'Ordre des Prêcheurs fondé par Saint Dominique, dont les membres sont appelés Dominicains, a publié au mois d'août une étude très riche et complète sur le thème de "l'accompagnement pastoral des personnes civilement divorcées et remariées", dans sa revue théologique internationale Nova et Vetera. Le document est disponible en 5 langues et peut être imprimé ou téléchargé gratuitement.

En se basant sur la Bible, sur les textes patristiques, sur le Magistère de l’Église, sur une solide recherche théologique et sur des études historiques approfondies, les Dominicains démontrent le caractère fallacieux de la proposition de donner la Communion aux personnes en état de remariage civil après un divorce au nom d'une conception non chrétienne de la miséricorde. Ils montrent également que l'impossibilité de recevoir la Communion pour les personnes 'divorcées-remariées' n'est pas d'abord une question de discipline ou de règlement, mais une conséquence directe de la foi catholique dans l'indissolubilité absolument irrévocable du mariage et dans les très graves effets spirituels immédiats de la réception de la Communion pour une personne qui serait en état d'infidélité par rapport à cette première union indissoluble.

L'étude se conclut par une proposition positive pour les deux prochains Synodes sur la famille.

Pour consulter, télécharger, ou imprimer ce document, cliquer sur le titre dans la langue de votre choix.

 

> Récentes propositions pour l’accompagnement pastoral des personnes divorcées remariées - Évaluation théologique (français)

> Recent Proposals for the Pastoral Care of the Divorced and Remarried: A Theological Assessment (english)

> Propuestas recientes para la atención pastoral de las personas divorciadas y vueltas a casar: un análisis teológico (español)

> Recenti proposte per la Pastorale dei divorziati risposati: Una valutazione teologica (italiano)

> Neue Vorschläge für die pastorale Sorge bezüglich der Geschiedenen und Wiederverheirateten: Eine theologische Bewertung (deutsche)

 

317px-SaintDominic.jpg?uselang=frLes rédacteurs de ce texte sont John Corbett, O.P., Andrew Hofer, O.P., Paul J. Keller, O.P., Dominic Langevin, O.P., Dominic Legge, O.P., Kurt Martens, Thomas Petri, O.P., et Thomas Joseph White, O.P, issus de la Faculté pontificale de l’Immaculée Conception au Centre d’études dominicain de Washington D.C., de l’Athénée de l’Ohio et de l’Ecole de droit canon de la Catholic University of America.

Le document mérite d'être imprimé en plusieurs centaines d'exemplaires et déposé dans le fond des églises, afin que personne ne soit la victime de quelques sirènes ecclésiastiques et médiatiques qui, en promouvant publiquement une pratique contraire à la foi catholique telle qu'elle a été confirmée une fois de plus en 2005 dans l'Exhortation apostolique Sacramentum Caritatis, et en détournant de leur sens chrétien authentique les intentions du Pape en faveur de la miséricorde, exposent de nombreux fidèles aux graves conséquences spirituelles directes et intrinsèques que comportent de telles pratiques.

 

> S'abonner à la revue Nova et Vetera

 

21e Pélerinage vers Foy-Notre-Dame

Les organisateurs du pèlerinage de Foy publient l'avis suivant.

notre_dame_de_foy_2.jpg.1375359707808.jpgLe 21e pèlerinage vers Foy-Notre-Dame aura lieu le dimanche 5 octobre 2014.

Comme l'année dernière, nous vous proposons une journée de pélé supplémentaire pour les jeunes (15-30 ans) le samedi 4 octobre 2014.
- La journée commencera par la Messe à la chapelle Sainte-Thérèse (Avenue Jean Ier, Namur) à 9h ;
- Nous marcherons de Namur à Leffe en suivant les méandres de la Meuse (environ 28 km) ;
- Logement à l'abbaye de Leffe ;
- Et le dimanche matin, avec les autres pèlerins ... en route pour Foy-Notre-Dame.

Renseignements pratiques :
- Une navette sera prévue de la gare de Namur jusqu'à la chapelle pour ceux qui arrivent en train (inscription indispensable) ;
- Deux voitures seront disponibles pour amener les bagages jusqu'à Leffe ;
- Repas offerts --> samedi soir : hot-dogs et boissons / dimanche matin : croissants et cacao.

Prévoir :
- Sac de couchage et tapis de sol ;
- Chaussures de marche ;
- Vêtements de pluie ;
- Chapelet ;
- Petit sac à dos avec 2 pique-niques (samedi midi et dimanche midi) et en-cas + boissons.

Nous comptons sur vous tous !

Intéressés ? Faites-le nous savoir dès que possible ... Logistique oblige !
Renseignements et inscriptions : parischartres.belgium@gmail.com
Au plaisir de se retrouver nombreux sur les routes de Foy.

09/09/2014

"J'ai préféré l'Eucharistie au remariage" - Témoignage de Wanda Besse

temoignage-130900-2.jpgJe me suis retrouvée seule à trente et un ans avec deux enfants à charge (huit et neuf ans). Sans aide financière, car séparée de fait, avec mon mari souvent sans travail ou ayant peu de revenus. Pas de réponse aux cartes de fêtes, aux bulletins scolaires, etc. C'est dur. Une ou deux fois l'an, une visite d'un ou deux jours, et c'est tout. Nous recevions mon mari de notre mieux, les enfants ayant accepté (à contrecoeur) ce papa vivant loin d'eux. Ils le cajolaient cependant, ayant appris, avec la grâce de Dieu, à aimer sans juger.

Ainsi allèrent les années, avec le désir de garder fidèlement l’âge du bonheur enfui. Mais la séparation de corps étant venue assez vite, vint aussi la prise de conscience d'un non-retour. A ce moment, parce que j'étais plus vulnérable, ou peut-être parce que l'amour s'était estompé, voici qu'un autre homme entra dans ma vie. Ce fut rapide, inattendu, déroutant.

Il me proposait le mariage, le confort, la tendresse. C'était un homme décidé qui, contrairement à mon mari, avait la foi, pouvait partager avec moi une dimension spirituelle. Il était ouvert et acceptait mes enfants. Lui-même était divorcé, mais ne se posait aucun problème quant à sa pratique religieuse.

Je me mis à l'aimer (ce n'était que de la passion, je l'ai su plus tard) ; mais comment, dans l'espérance retrouvée (je dirais maintenant dans le rêve), analyser ses propres sentiments ? Nous ne cohabitions pas, car cet homme vivait pour quelques mois encore à l'étranger; mais nous nous écrivions tous les deux jours, parfois tous les jours. Mes lettres étaient tour à tour pleines de joie et d'espérance, ou pleines de doute, de tristesse, de désir d'abandonner ce projet de vie future. Lui comprenait que j'étais très indécise, me donnait mille raisons pour calmer ma conscience, m'écrivant parfois deux lettres par jour

Pourquoi n'étais-je pas heureuse? A cause de ma foi ! La fidélité au sacrement de mariage avait nourri ma vie pendant si longtemps que d'y renoncer était pour moi une déchirure. Mais d'autres jours, cela me paraissait une déchirure plus profonde encore d'abandonner ce nouvel amour. J'étais si perturbée que mes enfants, s'en apercevant, me demandaient de trancher la question une fois pour toutes : « Si tu aimes et penses être heureuse, alors ne pense plus au passé, maman » ; ou « si tu as peur d'être malheureuse, alors il faut rompre; mais n'attends plus maman, car tu es en train de te détruire ». Chers enfants, comme je les aimais ! Je leur avais appris à aimer leur papa sans le juger ; comme je les aimais pour leur délicatesse et leur abnégation !

Alors je pris une décision. Je connaissais la position de l’Église face au remariage ; je savais que l'on ne peut pas aller communier sans porter un mauvais témoignage; et je ne voulais pas faire de tort à l’Église dont j'étais une enfant chérie, surtout pendant ma souffrance de ce temps-là.

temoignage-130900-3.jpgEt ce que je savais surtout, c'est qu'il m'était impossible de vivre sans Jésus. Pour moi, Jésus n'était pas dans les nuages, ni quelqu'un que j'acceptais comme ami à condition qu'il ne me dérange pas trop. Oh ! Non : pour moi Jésus était "le Vivant" présent près de moi ; j'avais besoin de la nourriture qu'il me donnait dans son Corps et dans son Sang, j'avais besoin de cette nourriture à la fois spirituelle et concrète. Et tout à coup je compris que c'était ce Corps sacré qui était ma vie, mon essentiel. Lui seul pouvait faire pencher la balance de la décision que j'avais à prendre.

Certes, ce ne fut pas facile ; j'ai prié Dieu, je l'ai appelé au secours de toutes mes forces. Je savais que, si je me remariais, je ne pourrais plus communier. Alors, afin de savoir si je pourrais vivre sans recevoir l'Eucharistie, plusieurs dimanches de suite j'ai essayé d'assister à la messe sans aller communier : je m'appliquais à prier davantage, à communier d'intention… Il me fallut bien me rendre à l'évidence : je ne pourrais pas, tout le reste de ma vie, endurer les souffrances de la séparation d'avec mon Jésus dans l'Eucharistie. Aller communier en cachette dans une autre paroisse… à quoi cela me servirait-il ? Mon coeur ne serait pas en paix. Mon amour était Jésus-Hostie, et cet amour-là, je voulais pouvoir le vivre au grand jour.

Alors je pris ma décision : j'écrivis ma lettre de rupture. Le Monsieur ne fut pas trop déçu tout de même : il avait appris à me connaître, et depuis assez longtemps se doutait un peu de mon choix, tout en gardant un peu d'espoir.

Voilà. Ce renoncement ne fut pas si facile qu'il le paraît peut-être dans ces lignes. Mais que de grâces m'ont été données à la suite de ce renoncement ! Il m'est impossible de vous les dire toutes. Vous dire la joie de mon mari, je ne le peux non plus.

Mais ce que je peux vous dire, c'est que je ne l'ai jamais regretté. Et je rends grâce au Seigneur pour la tendresse profonde qui est née entre mon mari et moi, pour nos rencontres, pour nos coups de téléphone, pour notre confiance mutuelle. Il nous admire, mes enfants, mes petits-enfants et moi-même, mais lui, malgré son remariage n'est pas très heureux ; peut-il l'être? Je prie surtout pour que mon mari ait un jour la joie de connaître le Seigneur.

En tout cas, l'Eucharistie est vraiment "le chemin, la vérité et la vie".

 

Wanda Besse (extrait du livre de Paul Salaün : Séparés, divorcés, une possible espérance)

 

Source: Communion Notre-Dame de l'Alliance

 

La Communion Notre-Dame de l'Alliance réunit des personnes engagées dans un mariage sacramentel et vivant seuls à la suite d'une séparation ou d'un divorce. Dans la foi au Christ et l'amitié fraternelle, ils suivent un chemin de fidélité, de pardon et d'espérance.

 

> "Un oui est un oui" - Témoignage de Vincent

> Divorce et miséricorde: témoignage d'une mère abandonnée

 

Tolstoï et le Salut

A l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Tolstoï,
voici un extrait de son oeuvre :

Kiesewetter, un petit homme trapu et grisonnant, monta sur l’estrade et commença son discours. Il parlait en allemand, et une jeune fille maigre, avec un lorgnon sur le nez, traduisait ses paroles au fur et à mesure.

Il disait que nos péchés sont si grands, et que le châtiment en est si grand et si inévitable, que c’est pour nous chose impossible de vivre tranquilles dans l’attente de ce châtiment.

« Chères sœurs et chers frères, pensons un moment à nous-mêmes, à notre vie, à la façon dont nous agissons, à la façon dont nous irritons la colère de Dieu, dont nous ajoutons à la souffrance du Christ : et nous comprendrons qu’il n’y a pas pour nous de pardon, pas d’issue, pas de salut, que nous sommes infailliblement perdus. La perdition la plus terrible, des tourments éternels nous sont réservés, ajoutait-il d’une voix tremblante. Comment nous sauver ? Mes frères, comment nous sauver de cet incendie effroyable ? Il a déjà embrasé notre maison, et toute issue nous manque ! »

Il se tut, et de véritables larmes coulèrent le long de ses joues. Depuis huit ans déjà, invariablement, toutes les fois qu’il arrivait à ce passage de celui de ses discours qui lui plaisait le plus, il éprouvait un spasme dans la gorge, et des larmes coulaient sur ses joues. Dans la salle, des sanglots se firent entendre. Les grasses épaules nues de la comtesse Catherine Ivanovna étaient secouées d’un frisson saccadé. Le cocher considérait l’orateur avec un mélange d’étonnement et d’épouvante, comme il aurait considéré un homme que ses chevaux auraient, par accident, écrasé. La fille de Wolff, vêtue avec un luxe voyant, s’était précipitée à genoux et se cachait le visage dans les mains.

Cependant l'orateur releva la tête et fit apparaître sur ses lèvres un sourire pareil à ceux qui servent aux acteurs pour exprimer le retour de l'espérance. Et, d'une voix humble et douce, il reprit :
- Mais le salut existe. Il est à notre portée, sûr, léger, joyeux. Ce salut, c'est le sang du Fils de Dieu répandu pour nous. Son martyre, son sang répandu nous sauvent de la perdition. Mes frères et mes sœurs, remercions Dieu qui a daigné sacrifier son fils unique à la rédemption des péchés de l'homme ! Son sang trois fois béni..."

Tolstoï - La Resurrection

08/09/2014

Un jeune Anglais fait fureur en promouvant la chasteté

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Phin Lyman n'avait pas imaginé que ses paroles auraient un tel retentissement. Ce jeune Anglais fait la couverture de tous les journaux. La raison: il est vierge et fier de l'être.

Qui aurait pensé qu'un jeune apparaîtrait dans tous les journaux du fait de sa décision de rester vierge jusqu'au mariage ? Nos grands-parents n'auraient probablement jamais pu l'imaginer, mais de nos jours c'est devenu quelque chose de peu commun. C'est en tout cas ce que croit The Guardian, un journal anglais qui n'a jamais été très orienté vers les valeurs chrétiennes. La nouvelle a causé un tel engouement que le même journal a publié trois éditions de la même nouvelle, qui a été reproduite par d'autres grands médias britanniques, notamment The Times et The Daily Breast, l'un des plus lus par le public jeune d'Angleterre.

"Sincèrement, je me demande : quel problème y a-t-il à attendre ? Pourquoi pensons-nous que tout doit être rapide ? Repas rapide, bronzage rapide, sexe rapide." C'est avec ces mots que Phyn Lyman a commencé une lettre ouverte écrite pour The Wellingtonian, une revue publiée dans son école, et qui a eu un si grand impact auprès de ses collègues de cours que les médias ont fait tout leur possible pour en obtenir l'exclusivité.

Curieusement, les statistiques démontrent que Phyn n'est pas seul, et de plus en plus de jeunes en Angleterre choisissent de s'abstenir de relations occasionnelles, et par ailleurs beaucoup ont découvert qu'avoir des relations avec plusieurs personnes ne satisfait pas leurs besoins émotionnels, mais les aggrave.

Ils sont déjà nombreux, les jeunes à succès qui ont plaidé pour la virginité jusqu'au mariage, reconnaissant que c'est le chemin le plus sûr pour vivre une bonne relation matrimoniale. Nous verrons combien d'autres jeunes se joindront à eux et répondront à cette invitation du Christ et de l’Église.

(InfoVaticana - Traduction: Espérance Nouvelle)

> Le footballeur brésilien David Luiz encourage les jeunes à attendre jusqu'au mariage

> Le célèbre acteur mexicain Eduardo Verastegui explique pourquoi il vit la chasteté

> Est-il possible de vivre la chasteté au XXIème siècle ? Eduardo Verastegui

> L'actrice Jessica Rey sans langue de bois sur les tenues vestimentaires minimalistes (anglais-espagnol)

> Handsome Phin Lyman becomes sensation because he's a virgin

Une dévotion féminine et mariale: la mantille

 

Dans les pays fortement déchristianisés où la mantille, le foulard et le voile d'église ont presque totalement disparu, les dames et jeunes filles qui apprécient cette pratique de respect et de piété préfèrent parfois en faire un usage occasionnel plutôt qu'habituel. Les saluts solennels du Saint-Sacrement (lors des grandes fêtes liturgiques) ainsi que les fêtes mariales s'y prêtent alors particulièrement.

 

> Blog consacré au port de la mantille (avec articles et liens utiles dans la colonne de droite)

> "Porteriez-vous la mantille si d'autres femmes la portaient ?" sur The Catholic Wife

> "En faveur de la mantille" sur The Catholic Wife