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01/11/2013

Le Roi Philippe assistera à la bénédiction des drapeaux et étendards le 11 novembre

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Place Royale, Bruxelles. Lundi 11 novembre 2013
l'église reste fermée jusqu'à 18:00 h.
eglise-st-jacques.jpg19h30 : En présence de Sa Majesté le Roi
Désireux de souligner le caractère militaire de notre église (Cathédrale du Diocèse aux Forces Armées) et en perspective des commémorations du centenaire de la 1ère Guerre Mondiale : inauguration solennelle des Emblèmes reprenant les glorieuses citations de l'Armée Belge. Cette cérémonie sera présidée par Monseigneur André-Joseph Léonard, Evêque du Diocèse aux Forces Armées.

Des invitations sont disponibles à la cure

(info@paroisse-militaire-saint-jacques-sur-coudenberg.be  tel : 02/502.18.25 ) et doivent être envoyées à l’adresse mentionnée avant la levée du lundi matin.

L’église historique de Saint Jacques est un lieu de culte national. Elle est à la fois paroisse royale et cathédrale du diocèse aux Forces Armées.

 

Source: site de la cathédrale du diocèse aux Forces Armées, Place Royale à Bruxelles.

31/10/2013

Votre visage, vos amis, votre vie bientôt dans les publicités de Google

google-is-watching-you.pngEt ce n'est pas une blague : il a suffi à Google de changer ses conditions d’utilisation et le tour est joué : 

"Nous avons apporté trois changements : Premièrement, nous avons clarifié comment votre nom et votre photo de profil peuvent s’afficher dans les produits Google (y compris dans les avis, la publicité et d’autres contextes commerciaux)". 

Bien sûr, moins on laisse des traces de soi sur internet et sur les réseaux sociaux en particulier, mieux on se porte. Mais tout n'est pas perdu : il y a une issue avant de supprimer de vos comptes toutes vos données privées qui seront de toute façon conservées par les sites en question : 

"Heureusement vous pouvez désactiver un paramètre immédiatement si vous ne voulez pas que votre figure apparaisse un peu partout sur le web en tant que recommandation auprès de vos amis" (suite et démonstration).

Source: Le Salon Beige.

29/10/2013

Les bienfaits de la récession

Lu dans le Nouvel Observateur n°2555 du 24 octobre au 30 octobre 2013, p.28

Étude.

La prospérité nuit à la santé: c'est la conclusion déconcertante d'une étude dirigée par Herbert Rolden, un économiste de l'Académie de la Vitalité et du Vieillissement aux Pays-Bas(1). Il a comparé les évolutions de l'économie et de la mortalité dans 19 pays développés entre 1950 et 2008. Elles sont liées. Sur le long terme, le taux de mortalité diminue, mais la courbe qu'il dessine est irrégulière. Plus précisément, chaque fois que la richesse du pays augmente d'un point, la mortalité remonte légèrement, de 0,38% chez les adultes d'âge moyen (de 40 à 44 ans) et de 0,36% chez les personnes âgées (de 70 à 74 ans), le fait étant plus marqué chez les hommes que chez les femmes. Les auteurs avancent l'explication qu'en période de croissance la solidarité entre les personnes s'effrite.

Une telle corrélation avait déjà été observée chez les jeunes. La récession leur profite. Ils sont forcés de mener une vie plus saine: ils prennent moins la voiture, ce qui réduit le nombre de morts sur les routes; leur vie professionnelle est moins stressante; enfin, ils diminuent leur consommation de drogue. Une manière de louer la frugalité.

Caroline Brizard

(1) "Journal of Epidemiology and Community Health", "Old Age Mortality and Macroeconomic Cycles".

Voir aussi: Prosperity without growth? - Sustainable Development Commission - UK Government

22/10/2013

Un certain langage ecclésiastique franco-belge peut être généré automatiquement

Vous pouvez en faire l'expérience sur ce site.

Toute ressemblance avec des propos réels n'est peut-être pas si fortuite que cela...

Si vous recherchez un enseignement qui s'adresse à votre âme et à votre intelligence, regardez plutôt ICI, ICI ou ICI.

 

18/10/2013

Le doyen de l’humanité : un paysan bolivien

Son âge est estimé à plus de 123 ans. Il est encore en forme… et heureux avec ça !

Cet homme est à bien des égards un attendrissant exemple pour l’humanité : piété, simplicité, pauvreté, humilité, confiance en Dieu, mode de vie traditionnel, travail manuel en contact permanent avec la nature,…

L’homme le plus vieux du monde

Samedi 31 août 2013.

Frasquia, Bolivie.

Cet homme pourrait-il être le plus vieux encore en vie ?

Il affirme avoir plus de 123 ans.

Carmelo Flores Laura est encore en pleine forme.

La question de savoir s’il détient réellement le record est toujours en débat, puisque la Bolivie n’avait pas de certificat de naissance officiel jusqu’en 1940, 50 ans après l’année de naissance déclarée de Carmelo !

Carmel Flores Laura, 123 ans (Aymara) :

« Je ne sais pas combien de temps je vais vivre. Je ne sais pas. Dieu seul le sait. Il décidera combien de temps je vivrai. Il me dira si je mourrai ou si je continuerai à vivre. Lui seul décide. »

Une chose est certaine : pour son prochain anniversaire, sa famille aura besoin d’un certain nombre de bougies et d’un bon gros gâteau pour les mettre dessus !

23/08/2013

Lectio divina versus dactylogorhée

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Source: what does the prayer really say - "Fr. Z".

Évidemment, il vaudrait mieux avoir cette attitude uniquement envers la sainte Bible et pas envers un accessoire de consommation...

15/08/2013

Dormition et Assomption


podcast

Lorsqu’ils virent la Dormition de la toute sainte et immaculée, les Anges furent émerveillés, admirant que la Vierge pût monter de la terre jusqu’aux cieux. Que tout fils de la terre exulte en esprit, tenant sa lampe allumée, que les Anges dans le ciel célèbrent avec joie la dormition de la Mère de Dieu et lui chantent : Réjouis-toi, ô bienheureuse et toujours vierge, sainte Mère de Dieu.

(Deuxième Hirmos de la Divine Liturgie de la Dormition, par le P. Maximos Fahmé.)

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(Icône de Domínikos Theotokópoulos, avant qu’il s’appelle El Greco. Cette icône, qui date donc d’avant son départ de Crète en 1568, se trouve dans la cathédrale de la Dormition d’Ermoupoli, capitale de l’île de Syros et des Cyclades. Theotokópoulos veut dire « fils de la Mère de Dieu ».)

Le même refrain de la liturgie byzantine se retrouve également ici:

Lundi 15 août 2011 - Mitropolia

Dormition (rite byzantin) - Marie de Nazareth

Programme du XIIIème dimanche après la Pentecôte – saint prophète Samuel - ton 4. Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité

Dimanche 15 août 2010, 12ème de Pentecôte, Dormition de la très sainte Mère de Dieu; t.3, rés.1

475 - Ordo du 15 août 2013 - Sagesse Orthodoxe


Plantu et le Pape: le triomphe du méprisé

b47e4b1e5c98c70227523a4374f441f9?s=170&d=blank&r=GLu sur Boulevard Voltaire.

Auteur: Père Zanotti-Sorkine, prêtre. Curé de la paroisse Saint-Vincent de Paul à Marseille.

Le 3 mars 2013.


Plantu : dégueulis à l’usage de bobos retardés

Ce 1er mars, Plantu a offert au journal Le Monde l’un de ses dessins les plus réussis, avec pour noble sujet, que dis-je, pour dégueulis à l’usage de bobos retardés, le pape Benoît XVI, aviné, devant sa télé, soutane retroussée, journal porno à ses pieds, pizza sur la table, télécommande en main, fin prêt pour une retraite bien salée. Rien de bien nouveau sous l’ombre du Monde ! Et comme Plantu ne croit sans doute pas en Dieu, ou du moins, en l’honnêteté de ceux qui le représentent, on peut penser, sans crainte de se tromper, qu’il est allé, pour dessiner son chef-d’œuvre, chercher son inspiration dans son propre monde intérieur, ce qu’on ne saurait lui reprocher, puisqu’il est de vérité que l’on ne décrit bien que ce que l’on vit soi-même. Et à en croire les as du crayon, c’est encore plus vrai pour le dessin.

Toutefois, malgré l’offense qui est ici recherchée sous un humour de pissotière, sans grand effet, d’ailleurs, et j’en suis sûr, sous la fierté pour l’artiste de railler au nom de la liberté d’expression qui bon lui semble, il convient tout de même de remercier ce grand dessinateur qui, sans le savoir, vient de servir magnifiquement la cause de l’Église en honorant de son œuvre unique l’une des plus grandes vérités que l’Évangile ait révélées au monde, à savoir que l’outragé, le méprisé, le moqué, finit par gagner la partie. Le Christ en tête, avec sa couronne d’épines, son manteau d’opérette, son roseau de sceptre, et derrière lui, la foule des humiliés, aujourd’hui sur les autels, pour avoir tenté d’aimer jusqu’à la démesure l’humanité tout entière, y compris les Plantu, l’ont parfaitement démontré.

On ne saurait donc que trop conseiller à ce bon dessinateur et, puisque j’y suis, au Monde de continuer avec élan leur approche irrespectueuse et parfois ordurière de nos Pères, de manière à consolider la foi catholique dans les esprits insoumis qui, grâce à leur art d’écrire et de dessiner, sont de plus en plus nombreux ici-bas. Plantu, vous vous êtes planté !

 

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02/08/2013

Les Frères Franciscains et leur traditionnelle obéissance

« Au nom du Seigneur. La règle de vie des Frères Mineurs est la suivante: observer le saint Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ, en vivant dans l'obéissance, sans avoir rien en propre et dans la chasteté.

Le frère François promet obéissance et respect au seigneur Pape Honorius et à ses successeurs canoniquement élus, et à l'Eglise romaine.

Les autres frères sont tenus d'obéir au frère François et à ses successeurs. »

« Enfin, au nom de l'obéissance, j'enjoins aux ministres de demander au seigneur Pape un des cardinaux de la sainte Eglise romaine comme gouverneur, protecteur et correcteur de cette fraternité; afin que, demeurant toujours soumis à cette même Eglise et prosternés à ses pieds, stables dans la foi catholique, nous observions la pauvreté, l'humilité et le saint Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ, comme nous l'avons fermement promis. »

Saint-François d’Assise, Règle des Frères Mineurs, 1223.

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 Détail des fresques de la vie de Saint-François à la Basilique d’Assise, par Giotto, vers 1290

27/07/2013

Théologies de la libération : religion ou idéologie politique ?

(…)

Une nouvelle herméneutique

1. La conception partisane de la vérité qui se manifeste dans la praxis révolutionnaire de classe corrobore cette position. Les théologiens qui ne partagent pas les thèses de la « théologie de la libération », la hiérarchie, et surtout le Magistère romain sont ainsi discrédités a priori, comme appartenant à la classe des oppresseurs. Leur théologie est une théologie de classe. Arguments et enseignements n'ont ainsi pas à être examinés en eux-mêmes, puisqu'ils ne font que refléter des intérêts de classe. Par là leur discours est décrété, en principe, faux.

2. Ici apparaît le caractère global et totalisant de la « théologie de la libération ». Celle-ci, en conséquence, doit être critiquée, non pas dans telle ou telle de ses affirmations, mais au niveau du point de vue de classe qu'elle adopte a priori et qui fonctionne en elle comme un principe herméneutique déterminant.

3. A cause de ce présupposé classiste, il devient extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, d'obtenir de certains « théologiens de la libération » un vrai dialogue dans lequel l'interlocuteur soit écouté et ses arguments soient discutés objectivement et avec attention. Car ces théologiens partent, plus ou moins consciemment, du présupposé que le point de vue de la classe opprimée et révolutionnaire, qui serait le leur, constitue seul le point de vue de la vérité. Les critères théologiques de vérité se trouvent ainsi relativisés et subordonnés aux impératifs de la lutte des classes. Dans cette perspective, on substitue à l’orthodoxie comme droite règle de la foi, l'idée d'orthopraxie comme critère du vrai. A cet égard, il ne faudrait pas confondre l'orientation pratique, qui est propre à la théologie traditionnelle aussi bien et au même titre que l'orientation spéculative, avec un primat privilégié reconnu à un certain type de praxis. De fait, cette dernière est la praxis révolutionnaire qui deviendrait ainsi le critère suprême de la vérité théologique. Une saine méthodologie théologique tient compte sans doute de la praxis de l'Église et y trouve l'un de ses fondements, mais c'est parce qu'elle découle de la foi et en est l'expression vécue.

4. La doctrine sociale de l'Église est rejetée avec dédain. Elle procède, dit-on, de l'illusion d'un possible compromis, propre aux classes moyennes qui sont sans destin historique.

5. La nouvelle herméneutique inscrite dans les « théologies de la libération » conduit à une relecture essentiellement politique de l'Écriture. Ainsi une importance majeure est accordée à l'événement de l'Exode en tant qu'il est libération de la servitude politique. On propose également une lecture politique du Magnificat. Le tort n'est pas ici de prêter attention à une dimension politique des récits bibliques. Il est de faire de cette dimension la dimension principale et exclusive, qui conduit à une lecture réductrice de l'Écriture.

6. De même, on se situe dans la perspective d'un messianisme temporel, qui est une des expressions les plus radicales de la sécularisation du Royaume de Dieu et de son absorption dans l'immanence de l'histoire humaine.

7. En privilégiant de cette façon la dimension politique, on est conduit à nier la radicale nouveauté du Nouveau Testament et, avant tout, à méconnaître la personne de Notre-Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, ainsi que le caractère spécifique de la libération qu'il nous apporte, et qui est d'abord libération du péché, lequel est la source de tous les maux.

8. Par ailleurs, en mettant à l'écart l'interprétation autorisée du Magistère, dénoncée comme interprétation de classe, on s'écarte du même coup de la Tradition. Par là, on se prive d'un critère théologique essentiel d'interprétation et, dans le vide ainsi créé, on accueille les thèses les plus radicales de l'exégèse rationaliste. On reprend ainsi, sans esprit critique, l'opposition entre le « Jésus de l'histoire » et le « Jésus de la foi ».

9. Certes, on conserve la littéralité des formules de la foi, et notamment celle de Chalcédoine, mais on leur attribue une signification nouvelle, qui est une négation de la foi de l'Église. D'un côté on rejette la doctrine christologique portée par la Tradition, au nom du critère de classe; d'un autre, on prétend rejoindre le « Jésus de l'histoire » à partir de l'expérience révolutionnaire de la lutte des pauvres pour leur libération.

10. On prétend revivre une expérience analogue à celle qui aurait été celle de Jésus. L'expérience des pauvres luttant pour leur libération, qui aurait été celle de Jésus, révélerait ainsi, et elle seule, la connaissance du vrai Dieu et celle du Royaume.

11. Il est clair que la foi au Verbe incarné, mort et ressuscité pour tous les hommes, et que « Dieu a fait Seigneur et Christ » [25] est niée. On lui substitue une « figure » de Jésus qui est une sorte de symbole récapitulant en soi les exigences de la lutte des opprimés.

12. On donne ainsi de la mort du Christ une interprétation exclusivement politique. On nie par là sa valeur salvifique et toute l'économie de la rédemption.

13. La nouvelle interprétation atteint ainsi l'ensemble du mystère chrétien.

14. D'une façon générale, elle opère ce qu'on peut appeler une inversion des symboles. Ainsi, au lieu de voir avec St Paul dans l'Exode une figure du baptême [26], on sera porté, à la limite, à faire de celui-ci un symbole de la libération politique du peuple.

15. Le même critère herméneutique étant appliqué à la vie ecclésiale et à la constitution hiérarchique de l'Église, les rapports entre la hiérarchie et la « base » deviennent des rapports de domination obéissant à la loi de la lutte des classes. La sacramentalité qui est à la racine des ministères ecclésiaux et qui fait de l'Église une réalité spirituelle irréductible à une analyse purement sociologique, est tout simplement ignorée.

16. Le renversement des symboles se constate encore dans le domaine des sacrements. L'Eucharistie n'est plus comprise dans sa vérité de présence sacramentelle du sacrifice réconciliateur et comme le don du Corps et du Sang du Christ. Elle devient célébration du peuple dans sa lutte. En conséquence, l'unité de l'Église est niée radicalement. L'unité, la réconciliation, la communion dans l'amour ne sont plus conçus comme un don que nous recevons du Christ [27]. C'est la classe historique des pauvres qui, à travers son combat, construira l'unité. La lutte des classes est le chemin de cette unité. L'Eucharistie devient ainsi Eucharistie de classe. Du même coup est niée la force triomphante de l'amour de Dieu qui nous est donné.

(...)

S. CONGREGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI - INSTRUCTION LIBERTATIS NUNTIUS SUR QUELQUES ASPECTS DE LA « THEOLOGIE DE LA LIBERATION »

Lire la totalité de l’instruction Libertatis nuntius.