05/06/2014
Un conte édifiant à tout âge: les trois petits cochons
18:43 Publié dans Culture et société, Famille, Vidéos | Tags : synode sur la famille | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2014
Cardinal Pell: "L'argent n'est pas ce qui préoccupe le Pape"
31 mai 2014 (La Razón/InfoCatólica) - L'ancien archevêque de Sydney et l'un des hommes les plus proches de Benoît XVI a reçu la charge de nettoyer les comptes du Vatican depuis seulement quelques semaines. Le Pape François vient de le nommer Préfet de la nouvelle Secrétairie économique du Saint-Siège. Il est également membre de la Commission pour la réforme de la Curie, connu sous le nom de G-8 du Vatican.
Quelle est la tâche la plus urgente pour le Pape?
Ce n'est pas l'argent. Je ne suis pas européen, mais je pense que le plus grand défi en ce moment, c'est la foi en Europe. Surtout, que les jeunes retrouvent la foi. Dans de nombreuses parties du monde, il y a d'autres types de problèmes, mais sur le vieux continent, le problème principal est le déclin de la foi.
Le Pape François est en train de faire sensation auprès des gens...
Le Pape vit très simplement, pratique la pauvreté et prêche de manière très abordable. La presse de gauche ne parle jamais de ses enseignements, par exemple, lorsqu'il parle du diable, de l'argent, de l'opposition à l'avortement ou de l'importance de la famille. Cela ne les intéresse pas. Ils donnent une vue très biaisée de son pontificat, parce qu'ils n'entrent pas dans ce qui est vraiment son enseignement et sa doctrine. François est vraiment un homme de Jésus-Christ et de l’Évangile, de l'annonce des vérités fondamentales de la foi. De plus, vous devez vous rappeler qu'il est un jésuite à l'ancienne, ce qui est l'une des clés pour le comprendre. Il ne prend pas un seul jour de congé par semaine, ni de vacances. C'est un homme très simple.
> Lire l'entretien complet en espagnol
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25/05/2014
Mamans: le travail impayable et inestimable qu'aucune S.A. ne peut s'offrir
22:00 Publié dans Culture et société, Famille | Tags : synode sur la famille | Lien permanent | Commentaires (0)
Cristeros: morts pour la foi, pas pour la liberté
Le succès du film "Cristeros" a le mérite de porter à la connaissance du grand public une page trop souvent occultée de l'histoire du Mexique: la persécution des catholiques par le gouvernement Calles et l'insurrection populaire qui en résulta, donnant lieu à une guerre civile inégale entre la population civile et l'armée du gouvernement. Mais le film comporte de sérieuses fantaisies historiques, sous l'influence de la mentalité contemporaine.
De Priscille de Lassus, rédactrice en chef d’Histoire du Christianisme Magazine qui vient de sortir un hors-série complet sur ce sujet :
"Finalement, le plus gros décrochage historique concerne le général Gorostieta présenté comme un athée décomplexé qui adhère à la cause pour défendre les valeurs de la liberté religieuse et qui finit par se convertir au contact de ses compagnons.
Cette version hagiographique résulte d’une fausse légende, fort répandue, et c’est justement la diffusion du film aux États-Unis qui a permis de rétablir la vérité. Choquée par ce portrait, une descendante a communiqué au chercheur Jean Meyer dix-huit lettres inédites du miliaire à sa femme : elles montrent bien qu’il était un catholique convaincu dès le départ.
On pourra enfin regretter que la fin laisse croire au Happy end alors que les Arreglos conclus en juin 1929 entre l’État et l’Église ne sont ni une victoire ni une reddition mais bien une trêve entraînant la démobilisation forcée des cristeros. Certes, les catholiques peuvent de nouveau exercer leur culte mais leurs libertés restent toutes relatives avec notamment un strict contrôle du nombre de prêtres dans les États. Quant aux insurgés, ils font l’objet d’une véritable épuration dès qu’ils ont déposé les armes, malgré toutes les promesses du gouvernement." (LSB)
La société matérialiste, hédoniste et ultra-libérale qu'est celle de l'Occident moderne a fait de la liberté une idole si puissante que l'homme se dise prêt à lui donner sa vie, plutôt qu'à Dieu. Dans cette idolâtrie de la liberté, produit de l'individualisme absolu, on parlera volontiers de "martyrs de la liberté". C'est oublier que les catholiques ne donnent pas leur vie à la liberté mais au Christ, en qui réside la liberté authentique. Ce n'est pas pour la liberté qu'ils meurent, mais pour la foi.
Sang de martyrs, semence de chrétiens
Pourtant, le Catéchisme de l’Église Catholique enseigne clairement : "Le martyre est le suprême témoignage rendu à la vérité de la foi ; il désigne un témoigne qui va jusqu’à la mort. Le martyr rend témoignage au Christ, mort et ressuscité, auquel il est uni par la charité. Il rend témoignage à la vérité de la foi et de la doctrine chrétienne. Il supporte la mort par un acte de force." (CEC, article 2473) Et encore: "Avec le plus grand soin, l’Église a recueilli les souvenirs de ceux qui sont allés jusqu’au bout pour attester leur foi. Ce sont les actes des Martyrs. Ils constituent les archives de la Vérité écrites en lettres de sang." (CEC, article 2474)
La liberté que les Cristeros ont défendue, c'est celle de vivre en chrétiens. Ce n'est pas la liberté recherchée pour elle-même qui mène à la vérité et au bien, mais c'est la Vérité de Dieu qui donne la liberté authentique. Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » (Jean 8, 31-32)
La fausse légende: "- You can't fight for something you don't believe in. - I believe in FREEDOM." "We're gonna send a message: that FREEDOM is our lives. And we will defend it, or die trying."
La vérité historique: "- You can't fight for something you don't believe in. - I believe in JESUS CHRIST." "We're gonna send a message: that FAITH is our lives. And we will defend it, or die trying."
QUE VIVA CRISTO REY !
> Cardinal Barbarin: "La violence non, la force oui"
> L'encyclique instituant la fête du Christ Roi et expliquant sa signification
> L'encyclique du Pape Léon XIII sur la liberté humaine
> L'encyclique du Pape Grégoire XVI sur la liberté de conscience
> L'encyclique sur les droits de l’Église et le droit des parents à éduquer leurs enfants
17:00 Publié dans Culture et société, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
23/05/2014
Les catholiques, ces gens qui se marient pour la vie
Le journaliste italien Sandro Magister a publié sur son site une deuxième lettre du père Carlo Buzzi, missionnaire au Bengladesh, sur la question de la communion pour les divorcés-remariés. Dans la première, le père Buzzi imaginait en trois points les conséquences qu'aurait une hypothétique et improbable concession sur ce sujet dans l'Eglise:
1. Cela rendrait l’Église superficielle et accommodante ;
2. Il faudrait nier l'infaillibilité de la chaire de Pierre, parce que ce serait comme si tous les papes précédents s’étaient trompés ;
3. Il faudrait considérer comme des imbéciles tous ceux qui ont donné leur vie, dans le martyre, pour défendre ce sacrement.
La seconde lettre du père Buzzi est précédée d'une brève présentation du missionnaire par le journaliste:
Le père Buzzi, 71 ans, originaire du diocèse de Milan, est en mission au Bangladesh sans interruption depuis 1975. Il correspond pleinement au profil idéal de prêtre catholique que le Pape François esquisse dans ses discours et dans ses homélies : le prêtre d’une Église "qui part en mission" vers "toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile".
Mais c’est justement en observant, depuis sa "frontière" si lointaine, le courant d'opinion qui, dans les Églises du bien-être, est en train de s’affirmer en faveur de l’accès des divorcés remariés à la communion, qu’il voit à l’œil nu les dégâts que cette modification pourrait provoquer dans la pratique et dans la doctrine. Et il les décrit avec une lucidité et un réalisme que l’on rencontre rarement dans les discussions qui ont actuellement lieu à ce sujet.
Suit la seconde lettre du père Buzzi, dont voici l'extrait le plus significatif:
13. Si l’on donne la communion aux divorcés remariés, cela veut dire qu’ils n’ont même plus besoin de se confesser, parce que ce n’est plus un péché. Par conséquent le neuvième commandement saute. Mais le sixième commandement saute également.
14. Si on tolère cela, alors il est également possible de recevoir la communion sans s’être confessé même lorsque l’on a commis d’autres péchés graves. Et les autres commandements sautent aussi.
15. Si l’on procède de cette manière, alors tout saute. Le Nouveau Testament et aussi l’Ancien. Il faut refaire toute la morale, la patristique. Il faut comprendre ce qui est un péché et ce qui ne l’est pas. Les notions de crime et de péché disparaissent.
16. Il n’y a pas de commune mesure entre ce fait de permettre aux divorcés remariés de communier et les grandes et graves conséquences en termes de désorientation et de réactions qu’il entraînerait dans l’Église et dans le monde. Pour beaucoup de gens, ce sera trop douloureux à accepter. Je pense que si on laisse les choses en l’état, on ne perd rien. Au contraire, si l’on introduit cette concession, cela pourrait avoir des conséquences, et des conséquences graves. Chez les anglicans il y a eu une scission lorsque certaines décisions, qui allaient contre la conscience d’un grand nombre d’entre eux, ont été prises à la majorité.
17. Il y a assez de paix dans l’Église catholique en ce moment.
18. Alors, ne donnons pas naissance à des schismes pour quelque chose d’aussi secondaire.
19. Il n’est pas bon de faire prendre à l’Église tout entière une direction dangereuse uniquement parce que j’ai lu un livre qui m’a plu et qui est écrit par un théologien ou par un moraliste qui soutient ces théories.
20. Est-ce que nous voulons mettre toute l’Église universelle dans l’état auquel sont réduites les Églises des Pays-Bas et de Belgique ?
21. Je ne pense pas qu’une mesure de ce genre permette d’avoir des églises aussi pleines qu’autrefois. Au contraire, beaucoup de ceux qui s’y rendent actuellement pourraient les déserter.
22. Dans les terres de mission, les catholiques sont, en gros, identifiés comme des gens qui ne se marient qu’une seule fois pour toujours, qui obéissent au Pape, et dont les prêtres et religieuses ne sont pas mariés. Et je ne vous dis pas quel avantage cela nous donne dans le travail d’évangélisation, par rapport aux protestants.
23. Pour cette raison, en cas de mariages mixtes avec des fidèles appartenant à d’autres dénominations chrétiennes, les jeunes filles, en particulier, veulent se marier selon le rite catholique, parce qu’elles savent que, dans ce cas-là, il s’agit d’un mariage unique et que l’on ne peut pas le rompre.
24. Je veux rester catholique. Je ne veux pas devenir anglican ou baptiste.
25. Nous voyons que les états et les grandes organisations sont tous soumis à une force mystérieuse qui tend vers le mal. La seule institution que l’on ne parvient pas à faire plier, qui tient tête et qui reste ferme sur les véritables valeurs de l’homme, c’est l’Église catholique. Tenons bon et ne troublons pas l’eau de notre fontaine. Un jour, lorsqu’ils seront fatigués et assoiffés, beaucoup d’hommes sauront où trouver un peu d’eau fraîche.
Cependant, avant d'aborder les points ci-dessus, le père Buzzi, plein de bonne volonté, avance une hypothèse qui repose sur un présupposé inexact:
Pourquoi la communion de désir ne pourrait-elle pas être considérée comme une véritable communion sacramentelle, comme le baptême de désir et la confession de désir pour des personnes qui sont à l’article de la mort ?
En réalité, le baptême de désir n'est pas considéré non plus comme un baptême sacramentel. Il est un moyen extraordinaire de salut qui repose sur la grâce insondable de Dieu et le désir pur et sincère de recevoir le baptême sacramentel pour une personne qui en a été matériellement empêchée, que ce soit parce que l'annonce du dépôt de la foi n'a pas été possible, ou parce que les circonstances ont rendu impossible le baptême qu'elle désirait avant sa mort. Le "baptême de désir" n'est donc pas un baptême sacramentel par le désir, mais un désir du baptême qui peut devenir un moyen extraordinaire du salut par le Christ à travers l’Église: l'incorporation au Christ par le désir du baptême. Ainsi, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a mis en ligne le 19 avril 2007 un texte qui donne l'explication suivante:
29. La croyance de l’Église catholique à la nécessité du baptême pour le salut fut énergiquement exprimée au concile de Florence en 1442, dans le décret pour les Jacobites: «Il n’est pas possible de porter secours [aux petits enfants] par un autre remède que par le sacrement du baptême, par lequel ils sont arrachés à la domination du diable et sont adoptés comme enfants de Dieu.» Cet enseignement suppose une perception très vive de la faveur divine manifestée dans l’économie sacramentelle instituée par le Christ; l’Église n’a connaissance d’aucun autre moyen qui assurerait de façon certaine aux petits enfants l’entrée dans la vie éternelle. Cependant, l’Église a également reconnu traditionnellement certaines substitutions au baptême d’eau (qui est l’incorporation sacramentelle dans le mystère du Christ mort et ressuscité), à savoir le baptême de sang (l’incorporation au Christ par le témoignage du martyre pour le Christ) et le baptême de désir (l’incorporation au Christ par le désir ou le souhait du baptême). (...) Le cas du baptême sacramentel est très différent, parce que le baptême sacramentel administré aux enfants obtient la grâce en vertu de ce qui est spécifiquement propre au sacrement en tant que tel, c’est-à-dire le don assuré de la régénération par la puissance du Christ lui-même.
> L'espérance du salut pour les enfants qui meurent sans baptême (sur le site du Vatican)
L'autre inexactitude, exprimée ailleurs dans la lettre, consiste à parler du problème de l'accès à la Communion en termes de dignité de la personne. Le fait d'être "divorcé" et "remarié" ne rend pas ces personnes plus ou moins "dignes" de recevoir la Communion pour une question de mérite personnel, mais par ce choix de vie (le remariage, qui est un adultère selon la foi catholique), ils se sont placés eux-mêmes dans une situation de violation grave et permanente du Sacrement du mariage et de la Loi de Dieu dans sa dimension la plus essentielle (la fidélité de l'amour, et les Dix Commandements) qui a pour conséquence que la Communion, au lieu de leur apporter un secours spirituel, leur serait au contraire gravement nuisible et ne ferait qu'empirer une situation déjà douloureuse. Dans pareil cas, la véritable miséricorde consiste à les écarter de ce danger. Si celui qui mange indignement le Corps du Christ mange sa propre condamnation (1 Cor 11, 27-29), le terme "indignement" ne s'applique pas à la personne qui en serait intrinsèquement digne ou indigne, mais bien à son état présent, son attitude, ses intentions, ses actes, en un mot sa volonté d'accueillir en vérité le don gratuit de la grâce en se plaçant dans les conditions qui le permettent. Un retour est toujours possible, et ce retour aux sacrements consiste à rompre la seconde union, adultère, recevoir l'absolution sacramentelle, et s'engager à la fidélité au premier mariage, toujours valide et indissoluble, même si une reprise concrète de la vie conjugale est impossible.
De même que pour le baptême, ce qui est communément appelé communion spirituelle ou communion de désir n'est pas une Communion sacramentelle. Elle est un désir de recevoir la Communion, un désir sincère d'union à Dieu, dont l'un des principaux fruits à espérer est une véritable contrition, c'est-à-dire le regret des péchés et la résolution d'y renoncer pour l'amour de Dieu.
L'une des dimensions essentielles du Christianisme, parce que c'est la volonté clairement exprimée par Jésus Christ, est la réconciliation avec Dieu et avec le prochain. Ce devoir est un impératif encore plus profond entre les époux liés par un mariage sacramentel. Et c'est précisément la fidélité qui apporte la disponibilité du cœur nécessaire pour que la porte reste toujours ouverte à une véritable réconciliation conjugale.
> Actualités à propos du futur Synode sur la famille
> Ne mangez pas votre condamnation
12:20 Publié dans Culture et société, Famille, Religion | Tags : synode sur la famille | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2014
Le premier cobaye de l'idéologie du genre: un destin tragique
10:42 Publié dans Culture et société, Éthique, Famille | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2014
Écoles catholiques: la France innove pour donner aux enfants une formation équilibrée de qualité
Une innovation par la redécouverte de certains classiques qui avaient peu à peu disparu face au modèle dominant.
Le Collège latin, un collège hors contrat à Paris
Ouvert depuis un peu plus d’un an, le Collège latin accueille à Paris, non loin de l’Arc de triomphe, des élèves de la sixième à la troisième. Sa spécificité : le préceptorat en petit groupe, qui favorise une relation privilégiée entre élèves et professeurs. Cette forme d’enseignement permet un accompagnement exigeant et efficace. Elle convient bien aux enfants précoces ou aux jeunes doués d’un vrai potentiel mais malheureux dans un système scolaire qui leur est souvent inadapté.
Le Collège latin se caractérise aussi par :
- de petites classes ;
- l’attachement à la culture classique ;
- la cohérence entre éducation familiale et formation scolaire ;
- l’absence de travail le soir à la maison ;
- La non-mixité (collège de garçons).
L’institution est portée par des familles et des professeurs catholiques. La prière et la messe sont constitutives de ce qui s’y vit. Si le projet du collège vous intéresse, il est possible de le découvrir en inscrivant vos enfants pour une ou plusieurs semaines. N’hésitez pas à venir lors des portes-ouvertes le samedi 31 mai.
> Le Collège latin, un collège hors contrat à Paris
Du nouveau dans le hors-contrat catholique : une école à la ferme !
Où ? A Villers-sur-Mer dans le Calvados !
Quand ? Dès septembre 2014 Béthanie accueillera les élèves du CP au CM1. Elle s’attachera à garder de petits effectifs pour un suivi personnalisé de chaque enfant.
Comment allier enseignement traditionnel et éducation à la joie et à la simplicité ? Les choix de Béthanie :
- Donner un enseignement des matières fondamentales en s’appuyant sur des méthodes qui ont fait leurs preuves (méthode syllabique, Jean qui Rit, méthode de Singapour)
- Favoriser le sens du concret et le développement personnel à travers les activités de la ferme (animaux, potager) et le théâtre.
- Faire aimer la nature en approfondissant la connaissance de la faune et de la flore locales.
Pourquoi ouvrir une école primaire ? Pour répondre à la demande de familles qui recherchent autre chose que ce qui est proposé par l’Education Nationale et qui souhaitent que leurs enfants évoluent dans un environnement paisible et motivant.
Quels sont les besoins de Béthanie? L’association a besoin d’aide financière pour le lancement (mise aux normes des bâtiments, terrassements…), de mobilier et de fournitures d’école (pupitres, tableaux, livres…).
Le recrutement de l’enseignant(e) est lancé : nous recherchons un profil proche ILFM et méthode « Jean qui rit », avec une expérience de classe multi-niveaux. Les candidats peuvent postuler à c.labbe@educationautrement.fr.
Et pour en savoir plus ? Tous les détails sont sur notre site.
> Du nouveau dans le hors-contrat catholique: une école à la ferme !
Académie Musicale de Liesse
5, rue de la plume au vent
02350 Liesse Notre Dame.
La spécificité de l’Académie Musicale de Liesse est l’enseignement musical de haut niveau en horaires aménagés, principalement le chant choral et la pratique instrumentale. Afin de permettre à tous les enfants d’intégrer l’Académie quelle que soit leur région d’origine, l’établissement fonctionne sous forme d’internat de semaine.
L’Académie Musicale de Liesse offre à chaque enfant un cadre propice à l’épanouissement de toutes les dimensions de l’élève : intellectuelle, spirituelle, humaine, artistique et sportive. A travers l’outil exceptionnel qu’est la musique, l’Académie a pour ambition de préparer ses élèves à devenir des adultes leaders dans la société de demain et des chrétiens convaincus.
Tout en étant un collège hors contrat – avec une pédagogie innovante : sport quotidien, uniforme, petits effectifs –, ce nouvel établissement bénéficie du soutien de l'évêque et fait partie de l'Enseignement catholique. Ainsi, l'Académie musicale de Liesse est une école maîtrisienne catholique, en internat de semaine, pour les garçons de la 6ème à la 3ème. Spécialisée dans l'apprentissage du chant au service de la liturgie, l'Académie dispose d'horaires scolaires aménagés pour offrir 3h de musique chaque jour qui culminent avec le chant des Vêpres au sanctuaire. Avec une spiritualité de la Joie, comme nous y encourage notre Saint Patron et patron de tous les « Pueri Cantores », Saint Dominique Savio : « Ici, nous faisons consister la sainteté à être toujours joyeux ». L’Académie est placée sous la protection de Saint Jean Bosco.
> Une école maîtrisienne, un projet unique
> L'académie musicale de Liesse en 7 points
22:36 Publié dans Culture et société, Famille, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2014
Le Cardinal Barbarin recommande le film Cristeros
Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Famille Chrétienne (via LSB):
> Pour voir le film près de chez soi en version française ou VO sous-titrée
16:03 Publié dans Culture et société, Politique, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
Tant va la Soeur aux périphéries qu'à la fin c'est l'abîme
Kylie Minogue a une nouvelle recrue: Sœur Cristina.
La religieuse devenue véritable star de la version italienne de "The Voice", a fait le show mercredi 7 mai en chantant avec l'Australienne Kylie Minogue.
La religieuse de 25 ans, qui s'était illustrée lors des auditions de la version italienne de The Voice en Italie en interprétant No one d'Alicia Keys, a de nouveau fait parler d'elle mercredi 7 mai en chantant aux côtés de Kylie Minogue le tube planétaire de la star australienne, Can't get you out of my head.
La religieuse n'a pas encore prononcé ses voeux définitifs, mais continue l'aventure The Voice.
> Sœur sourire: une histoire à raconter pour que d'autres ne tombent pas
16:00 Publié dans Actualité, Culture et société | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce qui se communique dans l'amitié: bons et mauvais exemples
Pourquoi les amis font bien de rester eux-mêmes.
Par Saint François de Sales
L’amitié requiert une grande communication entre les amants [usage ancien pour "amis"; Saint François parle ici de l'amitié ordinaire, notamment entre personnes de même sexe, NdEspN], autrement elle ne peut ni naître ni subsister. C’est pourquoi il arrive souvent qu’avec la communication de l’amitié, plusieurs autres communications passent et se glissent insensiblement de coeur en coeur, par une mutuelle infusion et réciproque écoulement d’affections, d’inclinations et d’impressions. Mais surtout, cela arrive quand nous estimons grandement celui que nous aimons; car alors nous ouvrons tellement le coeur à son amitié, qu’avec icelle ses inclinations et impressions entrent aisément tout entières, soit qu’elles soient bonnes ou qu’elles soient mauvaises. Certes, les abeilles qui amassent le miel d’Héraclée ne cherchent que le miel, mais avec le miel, elles sucent insensiblement les qualités vénéneuses de l’aconit sur lequel elles font leur cueillette. Or donc, Philothée, il faut bien pratiquer en ce sujet la parole que le Sauveur de nos âmes soulait dire, ainsi que les Anciens nous ont appris: « Soyez bons changeurs et monnayeurs »c’est-à-dire, ne recevez pas la fausse monnaie avec la bonne, ni le bas or avec le fin or; séparez le précieux d’avec le chétif ; oui, car il n’y a presque celui qui n’ait quelque imperfection. Et quelle raison y a-t-il de recevoir pêle-mêle les tares et imperfections de l’ami avec son amitié ? Il le faut certes aimer nonobstant son imperfection, mais il ne faut ni aimer, ni recevoir son imperfection ; car l’amitié requiert la communication du bien et non pas du mal. Comme donc ceux qui tirent le gravier du Tage, en séparent l’or qu’ils y trouvent pour l’emporter, et laissent le sable sur le rivage, de même ceux qui ont la communication de quelque bonne amitié doivent en séparer le sable des imperfections, et ne le point laisser entrer en leur âme. Certes, saint Grégoire Nazianzène témoigne que plusieurs, aimant et admirant saint Basile, s’étaient laissés porter à l’imiter, même en ses imperfections extérieures, « en son parler lentement et avec un esprit abstrait et pensif, en la forme de sa barbe et en sa démarche. » Et nous voyons des maris, des femmes, des enfants, des amis qui ayant en grande estime leurs amis, leurs pères, leurs maris et leurs femmes acquièrent ou par condescendance ou par imitation, mille mauvaises petites humeurs au commerce de l’amitié qu’ils ont ensemble. Or, cela ne se doit aucunement faire, car chacun a bien assez de ses mauvaises inclinations sans se surcharger de celles des autres; et non seulement l’amitié ne requiert pas cela, mais au contraire, elle nous oblige à nous entr’aider pour nous affranchir réciproquement de toutes sortes d’imperfections. Il faut sans doute supporter doucement l’ami en ses imperfections, mais non pas le porter en icelles, et beaucoup moins les transporter en nous.
Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote, Troisième partie, chapitre XXII
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