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14/11/2015

¿Puedo Volver a Casarme y Comulgar?

13/11/2015

Le combat spirituel (3/5) : La confiance en Dieu

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Pour cette série d’articles, nous laissons Lorenzo Scupoli parler aux hommes adorateurs qui ont le courage d’entreprendre le combat spirituel. Il écrivit l’ouvrage « Le combat spirituel », ouvrage de référence de la vie spirituelle, que Saint François de Sales lisait tous les mois en entier. En le lisant, n’oublions pas l’injonction de Saint Ignace de Loyola : 

Prie car tout dépend de Dieu, mais agis comme si tout dépendait de toi

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Quoique la défiance de nous-mêmes soit indispensable dans le combat spirituel, ainsi que nous venons de le montrer, cependant si nous n’avons qu’elle pour défense, nous serons bientôt forcés de prendre la fuite ou de nous laisser vaincre et désarmer par l’ennemi. Il faut donc y joindre une confiance absolue en Dieu, espérer et attendre de lui seul les grâces et les secours qui assurent la victoire.

S’il est vrai que de nous-mêmes, misérable néant que nous sommes, nous n’avons que des chutes à attendre, et que de ce chef nous ne saurions assez nous défier de nos forces, il n’est pas moins certain que le Seigneur nous fera triompher de nos ennemis si, pour obtenir son assistance, nous armons notre cœur d’une inébranlable confiance en lui.

Nous avons quatre moyens d’acquérir cette vertu.

Le premier moyen, c’est de la demander à Dieu.

Le second moyen c’est de considérer des yeux de la foi la toute-puissance et la sagesse infinie de ce Dieu à qui rien n’est impossible ni difficile, sa bonté sans bornes, son amour ineffable disposé nous accorder d’heure en heure, de moment en moment, tous les secours dont nous avons besoin pour vivre de la vie spirituelle et triompher de nous-mêmes. La seule chose qu’il demande de nous, c’est que nous nous jetions avec une entière confiance dans les bras de sa miséricorde. Eh quoi ! ce divin pasteur aurait couru durant trente-trois ans après la brebis égarée, il aurait perdu la vois à la rappeler à lui ; il l’aurait suivie opiniâtrement à travers les épines et les ronces du chemin, au point d’y répandre tout son sang et d’y laisser la vie ; et maintenant que cette brebis revient à lui avec la volonté de se soumettre à sa loi, ou du moins avec le désir, faible peut-être, mais sincère, d’observer ses commandements ; maintenant qu’elle appelle et supplie son pasteur, celui-ci refuserait d’abaisser sur elle un regard de miséricorde, de prêter l’oreille à ses cris, de la prendre sur ses épaules divines pour aller se réjouir avec ses voisins, les élus et les anges du Ciel ! Ce maître si bon qui cherche avec tant de soin et d’amour la drachme de l’Évangile, image du pécheur aveugle et muet, abandonnerait celui qui, semblable à la brebis égarée, appelle à grands cris son bien-aimé pasteur ? Est-ce possible ? Et qui croira jamais que ce Dieu qui frappe sans cesse à la porte de notre cœur avec un désir immense d’en obtenir l’entrée, d’y trouver un repos qu’il aime, et d’y répandre ses faveurs, fasse le sourd et refuse d’entrer, quand ce cœur s’ouvre à lui et implore sa visite ?

hommes adorateurs,combat spirituel,confiance en dieuLe troisième moyen d’acquérir cette salutaire confiance, c’est de rappeler souvent à notre mémoire les oracles de la sainte Écriture qui déclarent en mille endroits que celui qui espère en Dieu ne sera point confondu.

Voici enfin le quatrième moyen d’avoir tout ensemble et la défiance de nous-mêmes et la confiance en Dieu. Ne formons aucun projet, ne prenons aucune résolution que nous n’ayons auparavant considéré notre faiblesse ; munis alors d’une sage défiance de nous-mêmes, tournons nos regards vers la puissance, la sagesse et la bonté de Dieu et, pleins de confiance en lui, prenons la résolution d’agir et de combattre généreusement ; avec ces armes jointes à la prière (comme nous le dirons plus tard), marchons à la peine et au combat.

Si nous n’observons pas cet ordre, nous risquons fort de nous tromper, quand bien même tout semblerait nous indiquer que la confiance en Dieu est le principe de nos actions. La présomption nous est si naturelle ; elle est, pour ainsi parler, formée d’une matière si subtile qu’elle s’infiltre à notre insu dans notre cœur et se mêle imperceptiblement à la défiance de nous-mêmes et à la confiance que nous croyons avec en Dieu.

Tenez-vous donc le plus possible en garde contre la présomption et, pour établir nos œuvres sur les deux vertus opposées à ce vice, ayez soin que la considération de votre faiblesse marche avant la considération de la toute-puissance de Dieu, et que l’une et l’autre précèdent toutes vos œuvres.

 

Source: Les hommes adorateurs

12/11/2015

Les dangers de l'occultisme et le grand contraste entre "Harry Potter" et "Le seigneur des anneaux"

> Former Satanist: ‘I performed satanic rituals inside abortion clinics’

> The Hidden Meaning of The Lord of the Rings: The Theological Vision in Tolkien's Fiction

 

Monseigneur De Kesel présenté par Gabriel Ringlet sur les ondes de la RTBF

monseigneur de kesel,gabriel ringlet

Par Wahoub Fayoumi | RTBF | Publié le vendredi 06 novembre 2015 à 09h41

"C'est un homme très modéré, très doux. Il a un relationnel remarquable." L'homme dont il est question, c'est Mgr Jozef De Kesel, évêque de Bruges, et candidat pressenti pour succéder à Mgr Léonard à la tête de l'archevêché de Malines-Bruxelles.

Ouverture vers la société civile

Sur les ondes de Matin Première, Gabriel Ringlet ne tarissait pas d'éloges ce vendredi face à cette personnalité particulière au sein de l’Église belge. "C'est quelqu’un qui est tout à fait dans la ligne du pape François", explique-t-il, en se réjouissant de ses qualités: "sobriété, sérénité et ouverture."

"Sobriété dans sa manière de vivre, dans ses prises de positions, explique le théologien. Mais il cherche fortement l’ouverture. N’oublions pas que c'est lui qui a assisté aux funérailles du chanoine De Locht, qui a eu des positions par rapport à l’avortement. C’est quelqu’un qui, à plusieurs reprises, s’est exprimé en souhaitant qu’il y ait des prêtres mariés..."

Gabriel Ringlet résume: Jozef De Kesel, est un homme "très attentif aux périphéries de l’Église."

Un changement radical en Belgique

La nomination de Jozef De Kesel illustrerait également les orientations que le pape François souhaite donner à l’institution catholique, estime-t-il. "Là encore, le pape François est très attentif à ceux qui sont éloignés de l’Église institutionnelle (...) Avoir un archevêque de Malines-Bruxelles qui donne le ton du côté d’un engagement social, d’une Église qui devrait retrouver un certain sens du dépouillement, c’est vraiment être dans la ligne de ce que souhaite le pape François, pour l’ensemble des évêchés du monde."

"C'est quelqu'un qui pourrait peut-être apporter de la sérénité à l’Église de Belgique", ajoute Gabriel Ringlet. Un retournement à 180 degrés pour l’Église belge, estime-t-il, en rappelant que Mgr Léonard l'avait écarté de l'évêché  Bruxelles pour le cantonner à celui du Brabant flamand, "alors que c'est quelqu'un qui aime beaucoup Bruxelles, un homme parfaitement bilingue et qui a une parfaite connaissance du monde francophone (...) Il est aussi très attentif au monde pluriculturel: il a été engagé dans l'accueil des migrants, il a été en Irak..."

Un réformiste, un homme d'ouverture et de consensus: cette nomination aura en tous cas, estime le prêtre, un pouvoir symbolique, celui "d'une réconciliation avec la société civile belge, et, en interne, j'espère qu’il voudra cette Église sobre, ouverte et attentive à ceux qui sont le pus en difficulté."

Ci-dessous, son interview sur Matin Première ce vendredi:

 

Source: RTBF - "C'est quelqu'un qui pourrait amener la sérénité au sein de l’Église belge"

 

 

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Encyclique Casti Connubii sur le mariage chrétien - III - "Voilà tous les biens qui font que le mariage est bon"

 

CASTI CONNUBII

 

LETTRE ENCYCLIQUE
DU SOUVERAIN PONTIFE PIE XI

SUR LE MARIAGE CHRÉTIEN
CONSIDÉRÉ AU POINT DE VUE DE LA CONDITION PRÉSENTE,
DES NÉCESSITÉS, DES ERREURS ET DES VICES
DE LA FAMILLE ET DE LA SOCIÉTÉ

 


Aux Vénérables Frères, Patriarches, Primats, Archevêques, Évêques et autres ordinaires en paix et communion avec le Siège Apostolique

Vénérables frères, Salut et bénédiction apostolique

 

INTRODUCTION

(...)

I.
Les biens du mariage véritable d'après saint Augustin.

Au moment où Nous Nous préparons à exposer quels sont ces biens du mariage véritable, biens donnés par Dieu, Nous Nous rappelons les paroles du glorieux Docteur de l’Église que Nous célébrions récemment dans Notre Encyclique Ad salutem, publiée à l'occasion du XVe centenaire de sa mort (10) : « Voilà tous les biens — dit saint Augustin — qui font que le mariage est bon : les enfants, la foi conjugale, le sacrement » (11). Et l'on peut dire que la somme de toute la doctrine catholique sur le mariage chrétien est surabondamment contenue sous ces trois chefs : le saint Docteur le montre lui-même quand il dit : « Par la foi conjugale, on a en vue cette obligation qu'ont les époux de s'abstenir de tout rapport sexuel en dehors du lien conjugal ; dans les enfants, on a en vue le devoir, pour les époux, de les accueillir avec amour, de les nourrir avec sollicitude, de les élever religieusement; dans le sacrement, enfin, on a en vue le devoir, qui s'impose aux époux, de ne pas rompre la vie commune, et l'interdiction, pour celui ou celle qui se sépare, de s'engager dans une autre union, fût-ce à raison des enfants. Telle est la loi du mariage où la fécondité de la nature trouve sa gloire, et le dévergondage de l'incontinence, son frein. » (12)

1. - Les enfants

Dignité des parents

Parmi les biens du mariage, les enfants tiennent donc la première place. Et sans aucun doute, le Créateur même du genre humain, qui, dans sa bonté, a voulu se servir du ministère des hommes pour la propagation de la vie, nous a donné cet enseignement lorsque, en instituant le mariage dans le paradis terrestre, il a dit à nos premiers parents et, en même temps, à tous les époux à venir : « Croissez et multipliez-vous et remplissez la terre. » (13) C'est ce que saint Augustin a très bien fait ressortir des paroles de l'apôtre saint Paul à Timothée (14), en disant : « Que la procréation des enfants soit la raison du mariage, l'Apôtre en témoigne en ces termes : Je veux, déclare-t-il, que les jeunes filles se marient. Et comme pour répondre à cette question : Mais pourquoi ? il poursuit aussitôt : qu'elles procréent des enfants, qu'elles soient mères de famille. » (15)

Pour apprécier la grandeur de ce bienfait de Dieu et l'excellence du mariage, il suffit de considérer la dignité de l'homme et la sublimité de sa fin. L'homme, en effet, dépasse toutes les autres créatures visibles, par la prééminence de sa nature raisonnable. Ajoutez-y que si Dieu a voulu les générations des hommes, ce n'est pas seulement pour qu'ils existent et pour qu'ils remplissent la terre, mais bien plus pour qu'ils l'honorent, lui, pour qu'ils le connaissent, qu'ils l'aiment et qu'ils jouissent de lui éternellement dans les cieux ; par suite de l'admirable élévation de l'homme par Dieu à l'ordre surnaturel, cette fin dépasse tout ce que l'œil a vu, ce que l'oreille a entendu et ce que le cœur de l'homme a pu concevoir (16). Par où l'on voit facilement que les enfants, nés par l'action toute-puissante de Dieu, avec la coopération des époux, sont tout ensemble un don de la divine bonté et un précieux fruit du mariage.

Les parents chrétiens doivent comprendre en outre qu'ils ne sont pas seulement appelés à propager et à conserver le genre humain sur la terre, qu'ils ne sont même pas destinés à former des adorateurs quelconques du vrai Dieu, mais à donner des fils à l'Église, à procréer des concitoyens des saints et des familiers de Dieu (17), afin que le peuple attaché au culte de Dieu et de notre Sauveur grandisse de jour en jour. Sans doute les époux chrétiens, même s'ils sont sanctifiés eux-mêmes, ne sauraient transmettre leur sanctification à leurs enfants : la génération naturelle de la vie est devenue au contraire la voie de la mort, par laquelle le péché originel se communique aux enfants : ils gardent cependant quelque chose de la condition qui était celle du premier couple conjugal au paradis terrestre : il leur appartient, en effet, d'offrir leurs fils à l’Église afin que cette mère très féconde des enfants de Dieu les régénère par l'eau purificatrice du baptême à la justice surnaturelle, qu'elle en fasse des membres vivants du Christ, participants de la vie éternelle, des héritiers enfin de la gloire éternelle, à laquelle nous aspirons tous du fond du cœur.

Si une mère vraiment chrétienne considère ces choses, elle comprendra certainement que, dans un sens très élevé et plein de consolations, ces paroles de notre Rédempteur s'adressent à elle : « Lorsque la femme a engendré son enfant, elle cesse aussitôt de se rappeler ses souffrances, à cause de la joie qu'elle ressent, parce qu'un homme est né dans le monde » (18); devenue supérieure à toutes les douleurs, à toutes les sollicitudes, à toutes les charges inséparables de son rôle maternel, ce sera bien plus justement et plus saintement que la matrone romaine, mère des Gracques, qu'elle se glorifiera dans le Seigneur d'une florissante couronne d'enfants.

D'ailleurs, ces enfants, reçus de la main de Dieu avec empressement et reconnaissance, les deux époux les regarderont comme un talent qui leur a été confié par Dieu, et qui ne doit pas être utilisé dans leur propre intérêt ni dans le seul intérêt terrestre de la société, mais qui devra au jour du jugement être restitué à Dieu avec le fruit qu'il aura dû produire.

Leur mission éducatrice

Le bien de l'enfant ne se termine pas, à coup sûr, au bienfait de la procréation ; il faut qu'il s'y en adjoigne un autre, contenu dans la bonne éducation de l'enfant. Dieu, malgré toute sa sagesse, aurait certes médiocrement pourvu au sort des enfants et du genre humain tout entier, si ceux qui ont reçu de lui le pouvoir et le droit d'engendrer n'en avaient pas reçu aussi le droit et la charge de l'éducation. Personne ne méconnaît, en effet, que l'enfant ne peut se suffire à lui-même dans les choses qui se rapportent à la vie naturelle : à plus forte raison ne le peut-il pas dans les choses qui se rapportent à la vie surnaturelle : durant de nombreuses années, il aura besoin de l'aide d'autrui, d'instruction, d'éducation. Il est d'ailleurs évident que, conformément aux exigences de la nature et à l'ordre divin, ce droit et cette tâche reviennent tout d'abord à ceux qui ont commencé par la génération l'œuvre de la nature et auxquels il est absolument interdit de laisser inachevée l'œuvre entreprise et d'exposer ainsi l'enfant à une perte certaine.

Or il a été pourvu, de la meilleure manière possible, à cette si nécessaire éducation des enfants, par le mariage où, unis par un lien indissoluble, les parents sont toujours en état de s'y appliquer ensemble et de se prêter un mutuel appui. Nous avons déjà traité ailleurs abondamment de l'éducation chrétienne de la jeunesse (19) ; les paroles de saint Augustin citées plus haut résumeront ce que Nous y avons dit : « Pour ce qui regarde les enfants, ils doivent être accueillis avec amour, élevés religieusement » (20) ; ainsi parle aussi le Droit canon avec son habituelle précision : « La fin première du mariage, c'est la procréation des enfants et leur éducation. » (21)

Il ne faut enfin point passer sous silence que si cette double mission, si honorable et si importante, a été confiée aux parents pour le bien de l'enfant, tout usage honnête de la faculté, donnée par Dieu, de procréer de nouvelles vies, est exclusivement le droit et la prérogative du mariage, conformément à l'ordre du Créateur lui-même et de la loi naturelle : cet usage doit absolument être contenu dans les limites saintes du mariage.

(...)

 

Encyclique Casti Connubii sur le mariage chrétien considéré au point de vue de la condition présente, des nécessités, des erreurs et des vices de la famille et de la société

 

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NOTES

10 - Encycl. Ad salutem, 20 avril 1930 [cf. Documentation Catholique t. 23, col. 1155-1181].
11 - S. August., De bono coniug., cap. XXIV, N° 32.
12 - S. August., De Gen. ad litt., I. IX, ch. VII, N° 12.
13 - Gen I, 28.
14 - 1 Tim V, 14.
15 - S. August., De bono coniug., cap. XXIV, N° 32.
16 - 1 Co II, 9.
17 - Eph II, 19.
18 - Jn XVI, 21.
19 - Encycl. Divini illius Magistri, 31 déc. 1929.
20 - S. August., De bono coniug., cap. XXIV, N° 32.

 

> Numérisation de l'édition contemporaine de Pie XI (1934): texte latin et traduction française

Cette numérisation est extraite du document suivant:

> Actes de Sa Sainteté Pie XI, tome 6 (édition de 1934)

 

11/11/2015

Vu d'Amérique: considérations sur la situation du catholicisme

 

“Their absolute aim is to get Ratzinger out of the race”

I direct the readership’s attention to an interview (HERE) that Ed Pentin (of The Rigging of a Synod fame) has a fascinating interview with journalist Paul Badde who was in the right place at the right time (wrong place and time?) to learn things about Card. Danneels and the mafia that tried to rig the conclaves of 2005 and 2013.

Sample:

[…]

What exactly did you hear?

Well, I’ve been told that, on April 5 — only three days after Karol Wojtyla’s death! — a group of cardinals had gathered secretly to prevent the election of Joseph Ratzinger, the right hand of the Polish Pope for decades.

Who was involved?

I’ve seen a list naming the cardinals: Silvestrini, Danneels, Murphy O’Connor, Martini, Lehmann, Kasper and Audrys Juozas Bačkis of Lithuania, and I had heard that “their absolute aim is to get Ratzinger out of the race”; and that they met at Villa Nazareth.

What was Cardinal Meisner’s reaction to this news?

He was upset, telling me that a conspiracy like this one was “absolutely against the explicit rules” which John Paul II himself had reshaped in his apostolic constitution Universi Dominici Gregis, of Feb. 22, 1996.

[…]

 
Read the rest HERE.

 

Source: > “Their absolute aim is to get Ratzinger out of the race”

 

> Bishop of Hong Kong attacked by homosexualists

> Univ. Notre Dame – effort to help students find Catholicism

> The historical view – the “long view” – Wherein Fr. Z rants.

> Reducing Christianity to a fading smile

> “Their absolute aim is to get Ratzinger out of the race”

> British Confraternity of Catholic Clergy post-Synodal letter

> Hard views of Pope Francis from Spectators

> Ross Douthat explains the situation to liberal ‘c’atholic academics.

> Canonist Ed Peters’ stern words about the dangers of anti-law mentality

> WARNING: False, so-called “Latin Mass Society of the United States and Canada”

 

Encyclique Veritatis Splendor sur l'enseignement moral de l'Église - IV - "Dieu seul peut répondre à la question sur le bien"

 

LETTRE ENCYCLIQUE
VERITATIS SPLENDOR
DU SOUVERAIN PONTIFE
JEAN-PAUL II
À TOUS LES ÉVÊQUES
DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
SUR QUELQUES QUESTIONS FONDAMENTALES
DE L'ENSEIGNEMENT MORAL DE L'ÉGLISE

 

(...)

CHAPITRE I - «MAÎTRE, QUE DOIS-JE FAIRE DE BON?» (Mt 19, 16) - Le Christ et la réponse à la question morale

(...)

« Un seul est le Bon » (Mt 19, 17)

9. Jésus dit : « Qu'as-tu à m'interroger sur ce qui est bon ? Un seul est le Bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Mt 19, 17). Dans la version des évangélistes Marc et Luc, la question est ainsi formulée : « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Nul n'est bon que Dieu seul » (Mc 10, 18 ; cf. Lc 18, 19).

Avant de répondre à la question, Jésus veut que le jeune homme clarifie pour lui-même le motif de sa démarche. Le « bon Maître » montre à son interlocuteur — et à nous tous — que la réponse à l'interrogation « que dois-je faire de bon pour obtenir la vie éternelle ? » ne peut être trouvée qu'en orientant son esprit et son cœur vers Celui qui « seul est le Bon » : « Nul n'est bon que Dieu seul » (Mc 10, 18 ; cf. Lc 18, 19). Dieu seul peut répondre à la question sur le bien, parce qu'il est le Bien.

En effet, s'interroger sur le bien signifie en dernier ressort se tourner vers Dieu, plénitude de la bonté. Jésus manifeste que la demande du jeune homme est en réalité une demande religieuse, et que la bonté, qui attire et en même temps engage l'homme, a sa source en Dieu, bien plus, qu'elle est Dieu lui-même, qui seul mérite d'être aimé « de tout cœur, de toute âme et de tout esprit » (Mt 22, 37), Dieu qui est la source du bonheur de l'homme. Jésus rapproche la question de l'action moralement bonne, de ses racines religieuses et de la reconnaissance de Dieu, unique bonté, plénitude de la vie, fin ultime de l'agir humain, béatitude parfaite.

10. Instruite par les paroles du Maître, l’Église croit que l'homme, fait à l'image du Créateur, racheté par le sang du Christ et sanctifié par la présence du Saint-Esprit, a comme fin ultime de son existence d'être « à la louange de la gloire » de Dieu (cf. Ep 1, 12), en faisant en sorte que chacune de ses actions soit le reflet de sa splendeur. « Donc, connais-toi toi-même, ô belle âme : tu es l'image de Dieu, écrit saint Ambroise. Connais-toi toi-même, ô homme : tu es la gloire de Dieu (1 Co 11, 7). Écoute de quelle manière tu en es la gloire. Le prophète dit : ta sagesse est devenue admirable, car elle provient de moi (Ps 138, 6), c'est-à-dire que, dans mes œuvres, ta majesté est la plus admirable, ta sagesse est exaltée dans le cœur de l'homme. Alors que je me regarde moi-même, que tu scrutes mes pensées secrètes et mes sentiments profonds, je reconnais les mystères de ta science. Donc, connais-toi toi-même, ô homme, et tu découvriras combien tu es grand, et veille sur toi... » 17.

Ce qu'est l'homme et ce qu'il doit faire se découvrent au moment où Dieu se révèle lui-même. En effet, le Décalogue s'appuie sur ces paroles : « Je suis le Seigneur, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi » (Ex 20, 2-3). Dans les « dix paroles » de l'Alliance avec Israël, et dans toute la Loi, Dieu se fait connaître et reconnaître comme Celui qui « seul est le Bon » ; comme Celui qui, malgré le péché de l'homme, continue à rester le « modèle » de l'agir moral, selon l'appel qu'il adresse : « Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint » (Lv 19, 2) ; comme Celui qui, fidèle à son amour pour l'homme, lui donne sa Loi (cf. Ex 19, 9-24 ; 20, 18-21) pour rétablir l'harmonie originelle avec le Créateur et avec la création, et plus encore pour l'introduire dans son amour : « Je vivrai au milieu de vous, je serai votre Dieu et vous serez mon peuple » (Lv 26, 12).

La vie morale se présente comme la réponse due aux initiatives gratuites que l'amour de Dieu multiplie dans ses relations avec l'homme. Elle est une réponse d'amour, selon l'énoncé qu'en donne le commandement fondamental du Deutéronome : « Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir. Que ces paroles que je te dicte aujourd'hui restent dans ton cœur ! Tu les répéteras à tes fils » (Dt 6, 4-7). Ainsi la vie morale, associée dans la gratuité à l'amour de Dieu, est appelée à refléter la gloire : « Pour qui aime Dieu, il suffit de plaire à Celui qu'il aime : parce qu'on ne doit pas en attendre une plus grande récompense que cet amour ; en effet, la charité vient de Dieu, car Dieu lui-même est la charité » 18.

11. L'affirmation « un seul est le Bon » nous renvoie ainsi à la « première table » des commandements, qui appelle à reconnaître Dieu comme l'unique Seigneur et l'absolu, et à ne rendre de culte qu'à lui seul, en raison de son infinie sainteté (cf. Ex 20, 2-11). Le bien, c'est appartenir à Dieu, lui obéir, marcher humblement avec lui en pratiquant la justice et en aimant la miséricorde (cf. Mi 6, 8). Reconnaître le Seigneur comme Dieu est le noyau fondamental, le cœur de la Loi, d'où découlent et auquel sont ordonnés les préceptes particuliers. Par la pratique de la morale des commandements se manifeste l'appartenance du peuple d'Israël au Seigneur, parce que Dieu seul est Celui qui est bon. Tel est le témoignage de la Sainte Écriture, pénétrée à chaque page du sens aigu de l'absolue sainteté de Dieu : « Saint, saint, saint est le Seigneur de l'univers » (Is 6, 3).

Mais si Dieu seul est le Bien, aucun effort humain, pas même l'observance la plus rigoureuse des commandements, ne réussit à « accomplir » la Loi, c'est-à-dire à reconnaître le Seigneur comme Dieu et à lui rendre l'adoration qui n'est due qu'à lui (cf. Mt 4, 10). « L'accomplissement » ne peut venir que d'un don de Dieu : il est l'offrande d'une participation à la bonté divine qui se révèle et qui se communique en Jésus, celui que le jeune homme riche appelle « bon Maître » (Mc 10, 17 ; Lc 18, 18). Ce que, pour l'instant, le jeune homme ne réussit peut-être qu'à pressentir, sera pleinement révélé à la fin par Jésus lui-même dans son invitation : « Viens et suis-moi » (Mt 19, 21).

(...)

 

Encyclique Veritatis Splendor sur quelques question fondamentales de l'enseignement moral de l’Église.

 

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17 Exameron, Dies VI, sermo IX, 8, 50: CSEL 32, 241.

18 S. Leone Magno, Sermo XCII, cap. III PL 54 454.

 

10/11/2015

Même amour ou amers mensonges ? Émotions versus Vérité

chastity project, same love

Photo : le rappeur américain Macklemore

Le 21 août 2013 (LifeTeen/Chastity Project/Espérance Nouvelle) - En tant qu'artiste hip-hop, j'apprécie certaines qualités de la chanson de Macklemore "Same Love". Je songe à mon propre chemin musical et je me remémore un conseil qu'on m'a donné: celui de de produire la plus haute qualité de musique dont je sois capable, et ainsi les gens écouteraient davantage ma musique contre-culturelle catholique, pourvu qu'elle soit bien faite et qu'elle vienne du cœur.

Et je pense que cette chanson est bien faite, qu'elle est créative et qu'elle vient du cœur. Ma sympathie pour la chanson s'arrête pourtant ici.

La musique peut avoir un impact très puissant sur la vie des gens, et les paroles d'une chanson ont vraiment de l'importance. La musique est un langage universel qui touche le cœur d'une manière unique.

Macklemore fait quelques revendications audacieuses dans "Same Love". Et parce que le message correspond parfaitement à ce qui est actuellement en vogue dans la culture pop (faisant apparaître l’Église catholique comme retardée et haineuse tandis que ceux qui promeuvent le "mariage homosexuel" seraient plus dans l'amour et l'ouverture), qu'il est très accrocheur et bien fait, il a touché la corde sensible de millions de personnes.

Cependant, le seul fait d'émouvoir ne signifie pas que ce message soit véridique. La chanson est construite sur la seule base de l'émotion, au lieu du roc de la vérité.

Le rappeur a écrit et dédié la chanson en l'honneur de son oncle, qui a une attirance homosexuelle. La raison pour laquelle il fait vibrer la corde sensible de tant de gens est que beaucoup d'entre nous sont personnellement touchés par le sujet. Quand on est attaché à quelqu'un qui a une attirance homosexuelle, cela peut susciter votre empathie. Mais le sentiment qu'une chose est juste ne la rend pas juste pour autant. Tout comme un vote populaire ne détermine pas la vérité. La vérité se trouve en Jésus-Christ, qui est «la Vérité» (Jean 14: 6).

Cette chanson affirme beaucoup de choses comme vraies, la plupart du temps basées sur des opinions personnelles et des appels à l'émotion. Nous allons en aborder quelques-unes...

"Je ne peux pas changer"

Le refrain accrocheur fait référence à "l'orientation" [homosexuelle], mais l’Église n'est pas autant préoccupée par "l'orientation" [homosexuelle] qu'elle ne l'est par l'action, tout simplement parce que ce sont les actions qui peuvent nous séparer de l'amour de Dieu. Être une personne avec une inclination homosexuelle n'est pas un péché. Les actes sexuels immoraux (notamment la contraception, le sexe avant le mariage, et les actes homosexuels) sont des péchés. Alors qu'il peut arriver qu'une "orientation" ne puisse pas changer, nous sommes toujours en mesure de nous détourner de notre péché, d'implorer le pardon et de trouver l'espérance, la rédemption et la vie nouvelle dans le Christ.

Cela étant dit, oui, nous pouvons tous changer nos actes pécheurs (parce que nous luttons tous contre le péché). Le changement et la rédemption sont bibliques.

Le Dieu révélé par les Écritures et l'histoire est un Dieu qui change les cœurs et les vies, appelant son peuple loin du péché et de la mort, et le menant vers Son Amour et Sa Vie! "Si donc quelqu'un est dans le Christ, c'est une création nouvelle : l'être ancien a disparu, un être nouveau est là." (2 Corinthiens 5:17).

Dieu a appelé de terribles pécheurs à devenir des saints: Sainte Marie-Madeleine, Saint Paul, Saint Augustin, et beaucoup d'autres. Et surtout, Dieu nous appelle aujourd'hui à quitter une vie de médiocrité pour entrer dans une vie pleine de sens avec une direction claire. Chacun d'entre nous est appelé, au-delà de notre péché, à l'espérance de la Rédemption.

Nous avons la capacité de changer parce que nous avons la possibilité de préférer la vertu au péché. Nous ne sommes pas des animaux qui obéissent à chaque pulsion instinctive de leur corps. Les êtres humains ont une raison, une volonté.

Une «prédisposition» n'est pas une assez bonne raison de vivre d'une certaine manière. Une personne pourrait être née avec une prédisposition à lancer une balle de baseball d'une certaine façon, avec un mouvement qui lui semble confortable et naturel. Ensuite, à mesure qu'elle progresse dans sa carrière, un entraîneur peut lui dire qu'elle doit changer sa technique de lancement afin d'utiliser au mieux ses capacités, ou parce que son mouvement spontané la conduirait à se faire du tort et à se blesser.

Chacun de nous a des prédispositions «naturelles» qui sont nuisibles - c'est le péché originel. Notre tendance à se détourner de la vérité et de la vie de Dieu nous nuit à nous et nuit à notre relation avec Lui. Cependant, comme mentionné plus haut, nous ne sommes pas des victimes des circonstances de notre vie. Les gens ont la capacité de travailler dur, d'exercer leur volonté, et de changer. Pour nous, en tant que catholiques, cela signifie trouver le pardon dans le Sacrement de la Confession et dans la prière, et rechercher la volonté de Dieu pour notre vie.

Notre mission est toujours de continuer à se détourner du péché pour aller vers la lumière, quelles que soient les circonstances dans lesquelles nous vivons.

Quelques confusions à propos de l'amour

Il y a beaucoup de problèmes avec la définition du mot «amour» dans notre culture d'aujourd'hui. On entend des gens crier au droit d'épouser qui on aime, affirmant que seul l'amour est la base du mariage.

Mais qu'est-ce que l'amour? Est-ce quelqu'un qui "vous garde au chaud", comme mentionné dans la chanson?

Soyons clairs: il serait ridicule de dire qu'une personne qui a un penchant homosexuel est incapable d'aimer en faisant preuve d'abnégation. L’Église affirme simplement que l'amour sexuel est quelque chose qui ne peut respecter sa finalité qu'entre un homme et une femme dans le cadre du mariage. Le véritable amour ne peut être trouvé qu'en Dieu, qui est amour. Le Christ nous a montré ce qu'est l'amour et nous a appris comment vivre cet amour dans le mariage (Éphésiens 5: 25-27).

L’Église "prêche la haine"

Ben Haggerty (Macklemore) a dit qu'il avait grandi dans l'Église catholique, et qu'il en avait gardé de l'amertume à cause de certaines choses qu'il avait vues et entendues. Je veux demander pardon à Ben (et d'ailleurs à quiconque pouvant se sentir concerné) qui a eu une mauvaise expérience dans l'Église. [L'accusation de Ben Haggerty à l'encontre de l’Église ou de certains de ses membres est on ne peut plus vague. La nature de ce qu'il a vu et entendu n'est pas précisée. Par conséquent l'auteur de l'article ne sait pas pour quoi ni pour qui il demande pardon. NdT]

La chanson condamne la haine et la discrimination envers les personnes qui ont une attirance homosexuelle. L’Église enseigne et croit précisément la même chose (CEC 2358). C'est cet amour et cette charité que vous devriez avoir connu. [En réalité l’Église condamne les discriminations injustes uniquement, non les discriminations de manière générale: « On ne peut invoquer non plus en faveur de la légalisation des unions homosexuelles le principe du respect de la non-discrimination de toute personne. En effet, la distinction entre personnes, la négation d'une reconnaissance ou d'une prestation sociale sont inacceptables seulement si elles sont contraires à la justice. Ne pas attribuer le statut social et juridique de mariage aux formes de vie qui ne sont pas et ne peuvent être matrimoniales ne s'oppose pas à la justice. (Cf. S. Thomas d'Aquin, Summa Theologiae, II-II, q. 63, a. 1, c.) C'est elle -la justice- au contraire, qui l'exige. » Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, n°8, Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Cardinal Ratzinger, Cardinal Amato, promulgué par le Souverain Pontife Jean-Paul II, le 3 juin 2003. ||Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Hongrois, Italien, Polonais, Portugais, Slovaque|| Voir aussi: Observations au sujet des propositions de loi sur la non-discrimination des personnes homosexuelles, Congrégation pour la Doctrine de la Foi, 24 juillet 1992. ||Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Polonais, Portugais|| NdT] (...)

Priez pour ceux qui sont discriminés et qui ont une attirance homosexuelle. Nous avons tous des croix à porter dans la vie et nous avons besoin de prière pour ce long voyage. Priez aussi pour ceux qui ont une fausse impression de ce qu'est l'Église et de ce qu'elle croit.

« Il n'y a pas plus de 100 personnes dans le monde qui détestent vraiment l’Église catholique, mais il y a des millions de personnes qui détestent ce qu'ils croient à tort être l’Église catholique, ce qui est, bien sûr, une chose tout à fait différente... De fait, si nous les catholiques, nous croyions toutes les erreurs et tous les mensonges qui ont été dits contre l’Église, nous aurions probablement mille fois plus de haine envers l’Église qu'eux. » - Mgr Fulton Sheen.

Alors la prochaine fois que vous écoutez la radio, examinez de plus près le sens de la chanson qui passe et posez-vous quelques questions. Est-elle fondée sur la vérité? Ou est-ce un appel à l'émotion? Assurez-vous de ne pas avaler des opinions médiatiques prémâchées, même dans des paroles de chansons «sans danger».

Continuez toujours à chercher la vérité qui se trouve dans le Christ, et rassasiez votre âme de cette nourriture.

 

Par Aaron Hostetter pour LifeTeen et Chastity Project. Traduit de l'anglais par Espérance Nouvelle.

 

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Catéchisme de l’Église catholique

2357 - 2359

 

Chasteté et homosexualité

 

2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.

2358 Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.

2359 Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.

 

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Vous pouvez apporter votre contribution à Espérance Nouvelle en envoyant une traduction par mail à l'adresse: info.esperancenouvelle[at]gmail.com

08/11/2015

Encyclique Arcanum Divinae sur le mariage chrétien - IV - "Ce qui a été décrété et établi par l'autorité de Dieu au sujet des mariages..."

 

ARCANUM DIVINAE

 

LETTRE ENCYCLIQUE
DE SA SAINTETÉ LE PAPE LÉON XIII
SUR LE MARIAGE CHRÉTIEN

 

(...)

Au milieu de ce déchaînement du libertinage de l'homme, rien n'était plus misérable que la femme. Elle était abaissée à ce point d'humiliation qu'elle était en quelque sorte considérée comme un simple instrument destiné à assouvir la passion ou à produire des enfants. On n'eut même pas honte de vendre et d'acheter les femmes à marier, ainsi que l'on fait pour les choses matérielles (Arnobius, Adversus Gentes, 4). En même temps on donnait au père et au mari la faculté d'infliger à la femme le dernier supplice.

Sortie de tels mariages, la famille était nécessairement, ou bien dans la main de l’État, ou bien à la merci du père (Dionysius Halicarnassus, lib. II, c. 26-27). Les lois donnaient, en outre, à ce dernier le pouvoir non seulement de conclure et de rompre à son gré les mariages de ses enfants, mais d'exercer sur eux-mêmes le droit barbare de vie ou de mort.

Tous ces vices, toutes ces ignominies qui déshonoraient les mariages furent enfin supprimés et guéris par Dieu. Jésus-Christ voulant restaurer la dignité humaine et perfectionner les lois mosaïques, s'occupa du mariage avec une sollicitude toute particulière.

En effet, il ennoblit par sa présence les noces de Cana en Galilée, et les rendit mémorables par le premier de ses miracles (Joan. II). Aussi le mariage semble-t-il avoir commencé à recevoir ce jour-là, en raison de ces circonstances, un nouveau caractère de sainteté.

Ensuite il ramena le mariage à la noblesse de sa première origine. Il réprouva donc les mœurs des Juifs qui abusaient de la multiplicité des épouses et de la faculté de les répudier. Il voulut surtout que personne n'osât séparer ce que Dieu avait joint par un lien d'union perpétuelle. C'est pourquoi, après avoir écarté les difficultés que l'on tirait des institutions mosaïques, il formula, en qualité de législateur suprême, cette règle sur le mariage : Or, je vous dis que quiconque aura renvoyé sa femme hors le cas de fornication [*], et en aura pris une autre, commet un adultère, et celui qui aura pris celle qui a été renvoyée commet aussi un adultère (Matth. XIX, 9).

Ce qui a été décrété et établi par l'autorité de Dieu au sujet des mariages, fut transmis oralement ou par écrit, en termes plus explicites et plus clairs, par les apôtres, messagers des lois divines. Il faut rapporter à leur enseignement ce que les Saints Pères, les Conciles et la tradition universelle de l’Église nous ont toujours affirmé (Conc. Trid., sess. XXIV, in principio) à savoir que Notre-Seigneur Jésus-Christ a élevé le mariage à la dignité de sacrement. Grâce à Lui, les époux, revêtus et munis de la grâce céleste, fruit de ses mérites, purent se sanctifier dans le mariage même. Dans ce mariage, image admirable de son union mystique avec l’Église, il a rendu l'amour naturel plus parfait et resserré plus étroitement, par le lien de la divine charité, la société familiale, déjà indivisible de sa nature (Conc. Trid., sess. XXIV, cap.1, De reformatione matrimonii.). Époux, dit saint Paul aux Éphésiens, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église et s'est livré lui-même pour elle afin de la sanctifier... Les époux doivent aimer leurs femmes comme leur propre corps... car jamais personne n'a haï sa chair, mais il la nourrit et la soigne comme fait le Christ pour l’Église, parce que nous sommes les membres de son corps, formés de sa chair et de ses os. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et ils seront deux en une seule chair. Ce mystère est grand ; je veux dire, par rapport au Christ et à l’Église (Eph. V, 25-32).

Nous avons appris également par l'enseignement des apôtres que Jésus-Christ a déclaré saintes et décrété à jamais inviolables l'unité et la stabilité perpétuelle exigées par l'origine même du mariage. A ceux qui sont unis par le mariage, dit encore saint Paul, je prescris, ou plutôt ce n'est pas moi, c'est le Seigneur, que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle s'en sépare, qu'elle reste sans se marier, ou se réconcilie avec son mari (I Cor. VII, 10-11). Et il ajoute : La femme est liée à la loi, tant que vit son mari ; si son mari vient à mourir, elle est libre (I Cor. VII, 39). Pour ces motifs le mariage est donc un grand sacrement (Eph. V, 32), honorable en tout (Hebr. XIII, 4), saint, chaste, digne de respect en raison des choses très hautes dont il est la figure.

Mais ce n'est pas uniquement dans ce qui vient d'être rappelé que se trouve la chrétienne et souveraine perfection du mariage. Car en premier lieu, la société conjugale eut désormais un but plus noble et plus élevé qu'auparavant. Sa mission ne fut plus seulement de pourvoir à la propagation du genre humain, mais d'engendrer les enfants de l’Église, les concitoyens des saints et les serviteurs de Dieu (Eph. II, 19), afin qu'un peuple fût procréé et élevé pour le culte et la religion du vrai Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ (Catéch. Rom., c. XXVII, IV).

En second lieu, les devoirs de chacun des deux époux furent nettement définis, leurs droits exactement fixés. Il faut qu'ils se souviennent toujours qu'ils se doivent mutuellement le plus grand amour, une fidélité constante, une aide prompte et assidue.

L'homme est le prince de la famille et le chef de la femme. Celle-ci cependant est la chair de sa chair et l'os de ses os. Comme telle, elle doit être soumise à son mari et lui obéir, non à la manière d'une esclave, mais d'une compagne. Ainsi l'obéissance qu'elle lui rend ne sera pas sans dignité ni sans honneur. Dans celui qui commande, ainsi que dans celle qui obéit, puisque tous deux sont l'image, l'un du Christ, l'autre de l’Église, il faut que la charité divine soit la règle perpétuelle du devoir, car le mari est le chef de la femme comme le Christ est le chef de l’Église. Mais de même que l’Église est soumise au Christ, ainsi les femmes doivent être soumises à leurs maris en toutes choses (Eph. V, 23-24).

Pour ce qui regarde les enfants, ils doivent être soumis à leurs parents, leur obéir et les honorer par devoir de conscience. En retour, les parents doivent appliquer toutes leurs pensées et tous leurs soins à protéger leurs enfants et surtout les élever dans la vertu. Pères, élevez-les (vos fils), en les corrigeant et en les avertissant selon le Seigneur (Eph. VI, 4). On voit par là que les devoirs des époux sont nombreux, et graves. Grâce à la vertu que donne le sacrement, ils deviennent cependant pour les bons époux, non seulement tolérables, mais pleins de joie.

(...)

 

Encyclique Arcanum Divinae sur le mariage chrétien

 

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> Numérisation de l'édition contemporaine de Léon XIII (1893): texte latin et traduction française

Cette numérisation est extraite du document suivant:

> Lettres apostoliques de Sa Sainteté Léon XIII, tome I (édition de 1893)

 

[*] Note d'Espérance Nouvelle - Une traduction actuelle de l'encyclique donne: "hors le cas d'adultère". Mais la traduction française officielle au moment de la publication de l'encyclique dit bien "hors le cas de fornication". Le texte original de l'encyclique, en latin, cite la version latine de la Bible traduite par Saint Jérôme à partir du grec et de l'hébreu, en disant "nisi ob fornicationem". La cause de cette exception réside bien dans la nature de la relation rompue, et n'est donc pas un motif de rupture d'un mariage valide.

 

04/11/2015

Le combat spirituel (2/5) : La défiance de nous-mêmes

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Pour cette série d’articles, nous laissons Lorenzo Scupoli parler aux hommes adorateurs qui ont le courage d’entreprendre le combat spirituel. Il écrivit l’ouvrage « Le combat spirituel », ouvrage de référence de la vie spirituelle, que Saint François de Sales lisait tous les mois en entier. En le lisant, n’oublions pas l’injonction de Saint Ignace de Loyola : 

Prie car tout dépend de Dieu, mais agis comme si tout dépendait de toi

gravure-dore-bible-lutte-de-jacob-avec-l-ange.jpgLa défiance de nous-mêmes nous est tellement nécessaire en ce combat, que, sans elle, non seulement nous serions impuissants à remporter la victoire, mais nous ne saurions même pas surmonter la moindre de nos passions. Cette vérité doit être d’autant plus profondément gravée dans notre esprit que notre nature corrompue nous pousse à concevoir une haute estime de nous-mêmes, à croire, malgré notre néant, que nous sommes quelque chose, et à présumer follement de nos forces. Point de vice que nous reconnaissions plus à contrecœur, point de vice non plus qui déplaise davantage aux yeux de Dieu. Le Seigneur veut nous voir pénétrés de cette vérité que toute grâce, toute vertu vient de lui comme de la source de tout bien, et que de nous-même nous sommes absolument incapables d’accomplir une action, d’avoir même une pensée qui lui soit agréable.

Mais, quoique cette défiance soit un don de sa main divine, un don qu’il accorde à ceux qu’il aime, tantôt par de saintes inspirations, tantôt par d’amères épreuves, par des tentations violentes et presque insurmontables, par d’autres voies encore impénétrables à notre côté, nous l’obtiendrons infailliblement si, avec l’aide de la grâce, nous employons les quatre moyens que je vous propose.

Le premier, c’est de considérer notre bassesse et notre néant, et de nous bien persuader que de nous-mêmes nous ne pouvons rien faire de méritoire pour le ciel.

Le second, c’est de demander avec humilité et ferveur cette importante vertu à celui qui seul peut nous la donner. Nous confesserons d’abord que, non seulement nous ne l’avons pas, mais que de nous-mêmes nous sommes dans une entière impuissance de l’obtenir. Nous nous jetterons ensuite aux pieds du Seigneur avec une confiance inébranlable en sa bonté, et nous persévérerons dans la prière, jusqu’à ce qu’il plaise à sa divine Providence d’exaucer notre demande.

Le troisième moyen, c’est de nous accoutumer peu à peu à nous défier de nous-mêmes et de notre propre jugement, à craindre la violente inclination de notre nature au péché, la multitude de nos ennemis, l‘incomparable supériorité de leurs forces, leur longue expérience du combat, leur astuce et les illusions qui les transforment à nos yeux en anges de lumière, les pièges enfin qu’ils nous tendent de toutes parts sur le chemin de la vertu.

Le quatrième moyen, c’est de rentrer en nous-mêmes à chaque faute que nous commettons et de considérer attentivement jusqu’où va notre faiblesse. Si Dieu permet que nous fassions quelque chute, c’est afin qu’à la clarté de cette lumière, nous apprenions à mieux nous connaître, à nous mépriser nous-mêmes comme de viles créatures et à désirer d’être méprisés par les autres.

Sans cette volonté, nous devons désespérer d’avoir jamais la défiance de nous-mêmes qui a pour fondement l’humilité et l’expérience de notre misère. La connaissance de soi-même est donc absolument nécessaire à quiconque veut s’approcher de la lumière éternelle, de la vérité incréée. Cette connaissance, la bonté divine la donne ordinairement aux superbes et aux superbes et aux présomptueux par la voie de l’expérience : il les laisse tomber dans l’une ou l’autre faute grave propres forces, afin que leur chute, en leur dévoilant leur faiblesse, leur apprenne à se défier d’eux-mêmes.

Mais Dieu ne se sert ordinairement de ce remède extrême que lorsque les moyens plus doux n’ont pas obtenu l’effet qu’en attendait sa miséricorde. Il permet que l’homme tombe plus ou moins souvent, selon qu’il a plus ou moins d’orgueil, et si quelqu’un se rencontrait qui fût, comme la Sainte Vierge, entièrement exempt de ce vice, j’ose affirmer qu’il ne tomberait jamais.

Lors donc qu’il arrive quelque chute, faites immédiatement un retour sur vous-même, demandez instamment à Notre Seigneur la lumière nécessaire pour vous connaître et vous défier entièrement de vous-même, si vous ne voulez pas retomber dans les mêmes fautes ou dans des fautes plus préjudiciables encore au salut de votre âme.

 

Source: Les hommes adorateurs