07/06/2015
Homélie de Benoît XVI pour la Fête-Dieu
MESSE ET PROCESSION EUCHARISTIQUE
À LA BASILIQUE DE SAINTE MARIE MAJEURE
EN LA SOLENNITÉ DE CORPUS DOMINI
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Parvis de la Basilique Saint-Jean-de-Latran
Jeudi 22 mai 2008
Chers frères et sœurs!
Après le temps fort de l'année liturgique, qui s'est centré sur Pâques et se déroule sur trois mois - d'abord les quarante jours du Carême, puis les cinquante jours du temps pascal -, la liturgie nous fait célébrer trois fêtes qui ont plutôt un caractère "synthétique": la Très Sainte Trinité, puis le Corpus Domini, et enfin le Sacré Cœur de Jésus. Quel est le sens exact de la solennité d'aujourd'hui, du Corps et du Sang du Christ? La célébration elle-même que nous accomplissons nous le dit dans le déroulement de ses gestes fondamentaux: avant tout, nous sommes rassemblés autour de l'autel du Seigneur, pour être ensemble en sa présence; en deuxième lieu, il y a aura la procession, c'est-à-dire le cheminement avec le Seigneur; et enfin l'agenouillement devant le Seigneur, l'adoration, qui débute lors de la messe et accompagne toute la procession, mais culmine dans le moment final de la bénédiction eucharistique, quand nous nous prosternerons devant Celui qui s'est abaissé jusqu'à nous et a donné sa vie pour nous. Arrêtons-nous sur ces trois attitudes, pour qu'elles soient vraiment des expressions de notre foi et de notre vie.
La première action, donc, est celle du rassemblement en présence du Seigneur. C'est ce qu'anciennement on appelait "statio". Imaginons un instant que dans tout Rome, il n'y ait que ce seul autel, et que tous les chrétiens de la ville soient invités à se rassembler ici pour célébrer le Sauveur mort et ressuscité. Cela nous donne l'idée de ce que la célébration eucharistique pouvait être aux origines, à Rome et dans beaucoup d'autres villes touchées par le message évangélique: dans chaque Eglise particulière il n'y avait qu'un seul évêque et autour de lui, autour de l'Eucharistie qu'il célébrait, se constituait la communauté, unique parce qu'il n'y a qu'un Calice béni et qu'un pain rompu, comme nous l'avons écouté dans les paroles de l'apôtre Paul dans la deuxième lecture (cf. 1 Co 10, 16-17). Une autre et célèbre expression paulinienne nous vient en mémoire: "Il n'y a ni Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus" (Ga 3, 28). "Tous vous ne faites qu'un"! Dans ces paroles on sent la vérité et la force de la révolution chrétienne, la révolution plus profonde de l'histoire humaine, qu'on expérimente justement autour de l'Eucharistie: ici se rassemblent en présence du Seigneur des personnes différentes par leur âge, leur sexe, leur condition sociale, leurs idées politiques. L'Eucharistie ne peut jamais être un fait privé, réservé à des personnes qui se sont choisies par affinité ou amitié. L'Eucharistie est un culte public, qui n'a rien d'ésotérique, d'exclusif. Même ici, aujourd'hui, nous n'avons pas choisi nous-mêmes qui nous rencontrerons, nous sommes venus et nous nous trouvons les uns aux côtés des autres, réunis par la foi et appelés à devenir un corps unique en partageant le seul pain qui est le Christ. Nous sommes unis au delà de nos différences de nationalité, de profession, de classe sociale, d'idées politiques: nous nous ouvrons les uns aux autres pour devenir un à partir de Lui. Et cela, depuis les origines, a été une caractéristique du christianisme réalisée de manière visible autour de l'Eucharistie, et il faut toujours être attentif afin que les tentations récurrentes de particularisme, même si elles sont de bonne foi, n'aillent pas de fait dans un sens contraire. Le Corpus Domini nous rappelle donc avant tout ceci: qu'être chrétien veut dire se réunir de partout pour être en présence de l'unique Seigneur et devenir un avec Lui et en Lui.
Le deuxième aspect constitutif est le cheminement avec le Seigneur. C'est la réalité manifestée par la procession, que nous vivrons ensemble après la messe, presque comme son prolongement naturel, en nous déplaçant derrière Celui qui est la Voie, le Chemin. Par le don de Lui-même dans l'Eucharistie, le Seigneur Jésus nous libère de nos "paralysies", nous fait nous relever et nous fait "procéder", nous fait donc faire un pas en avant, et puis un autre pas, et ainsi nous nous mettons en chemin, avec la force de ce Pain de la vie. Comme cela arrive au prophète Elie, qui s'était réfugié dans le désert par peur de ses ennemis, et avait décidé de se laisser mourir (cf. 1 R 19, 1-4). Mais Dieu le tira de son sommeil et lui fit trouver près de lui une galette qui venait d'être cuite: "Lève-toi et mange - lui dit-il - autrement le chemin sera trop long pour toi" (1 R 19, 5-7). La procession du Corpus Domini nous enseigne que l'Eucharistie veut nous libérer de tout abattement et de tout inconfort, il veut nous relever, pour que nous puissions reprendre le chemin avec la force que Dieu nous donne à travers Jésus Christ. C'est l'expérience du peuple d'Israël dans l'exode hors d'Egypte, la longue pérégrination à travers le désert, dont a parlé la première lecture. Une expérience qui est constitutive pour Israël, mais demeure exemplaire pour toute l'humanité. En effet, l'expression "l'homme ne vit pas seulement de pain, mais (...) de tout ce qui sort de la bouche de Yahvé" (Dt 8, 3) est une affirmation universelle, qui se réfère à tout homme en tant qu'homme. Chacun peut trouver sa propre voie, s'il rencontre Celui qui est Parole et Pain de vie et se laisse guider par sa présence amicale. Sans le Dieu-avec-nous, le Dieu proche, comment pouvons-nous soutenir le pèlerinage de notre existence, aussi bien individuellement que dans la société et la famille des peuples? L'Eucharistie est le Sacrement du Dieu qui ne nous laisse pas seul sur le chemin, mais se place à nos côtés et nous indique la direction. En effet, il ne suffit pas de marcher devant soi, il faut voir où l'on va! Le "progrès" ne suffit pas, s'il n'y a pas de critères de référence. Et même, si on court en dehors de la route, on risque de finir dans un précipice, ou du moins de s'éloigner plus rapidement du but. Dieu nous a créés libres, mais ne nous a pas laissés seuls: il s'est fait Lui-même "voie" et est venu pour marcher avec nous, pour que notre liberté ait aussi le critère pour discerner la route juste et la parcourir.
A ce point, on ne peut manquer de penser au début du "décalogue", les dix commandements, où il est écrit: "Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi" (Ex 20, 2-3). Nous trouvons ici le sens du troisième élément constitutif du Corpus Domini: s'agenouiller en adoration devant le Seigneur. Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui s'est fait pain rompu par amour, est le remède le plus valable et radical contre les idolâtries d'hier et d'aujourd'hui. S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté: celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Nous les chrétiens nous ne nous agenouillons que devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce qu'en lui nous savons et nous croyons qu'est présent le seul Dieu véritable, qui a créé le monde et l'a tant aimé au point de lui donner son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Nous nous prosternons devant un Dieu qui s'est d'abord penché vers l'homme, comme un Bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner vie, et il s'est agenouillé devant nous pour laver nos pieds sales. Adorer le Corps du Christ veut dire croire que là, dans ce morceau de pain, se trouve réellement le Christ, qui donne son vrai sens à la vie, à l'univers immense comme à la plus petite créature, à toute l'histoire humaine comme à l'existence la plus courte. L'adoration est une prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir: elle se nourrit d'amour, de vérité, de paix; elle se nourrit d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme.
Voilà pourquoi se rassembler, cheminer, adorer nous remplit de joie. En faisant nôtre l'attitude d'adoration de Marie, dont nous faisons mémoire de manière particulière en ce mois de mai, prions pour nous et pour tous; prions pour toutes les personnes qui vivent dans cette ville, pour qu'elles puissent Te connaître, ô Père, et Celui que Tu as envoyé, Jésus Christ. Et avoir ainsi la vie en abondance. Amen.
11:56 Publié dans Liturgie et Sacrements, Pape | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2015
Coeur de Jésus, apprenez-nous ...
Coeur de Jésus, notre chef, notre frère,
Apprenez-nous à être généreux
Et dédaigneux d'un labeur mercenaire,
A vous servir comme on doit servir Dieu,
Coeur de Jésus, notre chef, notre frère
Apprenez-nous à être généreux.
Apprenez-nous ce qui fait l'âme grande,
La noble horreur de la vulgarité.
Quand à l'amour, honte à qui vous marchande
Apprenez-nous à donner sans compter.
Apprenez-nous ce qui fait l'âme grande…
Apprenez-nous, maître des heures dures,
A travailler sans chercher le repos,
A guerroyer sans souci des blessures
Pour soutenir l'honneur de vos drapeaux.
Apprenez-nous, maître des heures dures…
Apprenez-nous comment on se dépense,
Comment pour vous on s'use de son mieux,
Sans désirer aucune récompense
Que de savoir qu'on fait ce que Dieu veut.
Apprenez-nous comment on se dépense…
08:19 Publié dans Religion | Tags : mois de juin, mois du sacré coeur, sacré coeur, abnégation, charité, vraie noblesse, générosité, volonté de dieu | Lien permanent | Commentaires (0)
04/06/2015
Prière de Saint Thomas d'Aquin pour la Fête-Dieu
Prononcé (sous forme de sermon) au Consistoire, devant le Pape et les Cardinaux :
Révérendissimes Pères, les souvenirs pleins d'allégresse qu'évoque la solennité de ce jour nous invitent à entourer de joyeuses louanges le Corps très saint du Christ.
Quoi de plus doux, quoi de plus suave au cœur des élus que de chanter les trésors de la divine charité et d'exalter l'ardeur d'un amour sans mesure ? C'est qu'à la table de la grâce nouvelle, tous les jours, par les mains du prêtre, Dieu donne à ses enfants et aux héritiers de son royaume sa chair en nourriture et son sang en breuvage. Ce sont là tes œuvres admirables, ô Christ, toi dont la puissance est infinie et la bonté sans bornes ! Dans cet aliment sacré et ce pain super-substantiel qu'annonçaient les prodiges antiques, tu as trouvé le secret d'une union merveilleuse et auguste : la chair immaculée de Jésus-Christ, l'Agneau sans tache, devient le remède de ceux que le fruit défendu avait rendus malades et qui avaient perdu l'éternelle et immarcescible couronne.
Ô prodige qu'on ne peut trop exalter ! Effusion permanente de la bonté divine et d'une miséricorde sans mesure ! Dans ce sacrement, consommation de tous les sacrifices, Il demeure, ce Dieu, indéfectiblement avec nous ; Il y est pour jusqu'à la fin des siècles ; Il donne aux fils d'adoption le pain des anges et les enivre de l'amour qu'on doit aux enfants.
Ô humilité singulière, délices de Dieu, et que le Christ pratique après l'avoir prêchée lui-même ! Il ne se refuse à personne ; Il ne craint pas de prendre pour habitacle même un cœur souillé.
Ô pureté, qui semblable à celle du soleil n'est ternie par aucune fange et ne craint nulle contagion, mais qui gagne les âmes et en fait disparaître toute tache ! Ô nourriture des esprits bienheureux, qui sans cesse nous renouvelle et jamais ne s'épuise ! Tu n'es ni brisée, ni divisée, ni transformée ; mais, gardant ton intégrité et ta nature, tu nous rappelles le buisson antique, la farine et l'huile miraculeuses qui ne diminuaient pas.
Ô Sacrement admirable, où Dieu se cache et où notre Moïse à nous se couvre le visage du manteau de ses œuvres, objet de louanges dans toutes nos générations ! Par la vertu des paroles sacrées, instrument de la puissance divine, les substances symboliques sont changées en chair et en sang ; les espèces sacramentelles subsistent sans support, et pourtant nulle loi naturelle n'a souffert violence. Par la vertu de la consécration, un seul Christ, parfait et intègre, se trouve en divers endroits, comme une parole se communique, toujours identique à elle-même. Quand l'hostie se divise, Jésus s'y trouve comme un même visage dans les fragments d'un miroir brisé. Les fidèles l'offrent à Dieu sous les deux espèces, quoiqu'il soit tout entier sous chacune d'elles, et c'est à bon droit qu'on agit ainsi, car ce sacrement donne aux hommes le double salut du corps et de l'Âme, et il rappelle l'amertume d'une double Passion.
Ô Vertu ineffable du Sacrement, qui embrase notre cœur du feu de la charité et marque du sang de l'Agneau immaculé, au-dessus de leurs deux battants, les linteaux de nos portes !
Ô véritable viatique de notre exil militant, soutien des voyageurs, force des faibles, antidote des infirmités, accroissement des vertus, abondance de la grâce et purification des vices, réfection des âmes, vie des débiles et union des membres dans l'organisme unique de la charité !
Sacrement ineffable de la foi, Tu augmentes notre charité et nous communiques l'espérance ; soutien de l'Église, Tu éteins la concupiscence et parfais le corps mystique du Christ. Voici la substance de l'arbre de vie, ô Seigneur Jésus !
Ô Pasteur et nourriture, prêtre et sacrifice, aliment et breuvage des élus, pain vivant des esprits, remède à nos faiblesses quotidiennes, festin suave, source de tout renouveau !
Ô sacrifice de louange et de justice, holocauste de la nouvelle grâce, repas excellent, non de volailles ou de taureaux, mais de viandes plus succulentes et de ce vin délicieux qui renouvelle les amis de Dieu et enivre ses élus !
Ô table de bénédiction, table de proposition garnie d'une nourriture substantielle ! Table immense où tout est prodige étonnant ! Table plus douce que toute douceur, plus délectable que toute saveur, plus suave que tout parfum, plus magnifique que toute parure, plus succulente que toute nourriture ! Table que le Christ a préparée à ses amis et commensaux, que le père de famille sert à son fils de retour, après le repas de l'agneau symbolique. Vous êtes le bain sacré que figuraient les antiques piscines, ô notre Pâque, immolation du Christ, et vous exigez la conversion du vice à la vertu, donnant ainsi la liberté aux Hébreux de l'esprit.
Ô nourriture qui rassasie et ne dégoûte point, qui demande la mastication de la foi, le goût de la dévotion, l'union de la charité, et que divise non les dents du corps, mais le courage de la croyance !
Ô viatique de notre pèlerinage, qui attire les voyageurs sur les sommets des vertus !
Ô pain vivant, engendré au ciel, fermenté dans le sein de la Vierge, cuit sur le gibet de la croix, déposé sur l'autel, caché sous les espèces sacramentelles, confirme mon cœur dans le bien et assure ses pas dans le chemin de la vie; réjouis mon âme, purifie mes pensées. Voici le pain, le vrai pain, consommé, mais non consumé, mangé, mais non transformé ; il assimile et il ne s'assimile pas ; il renouvelle sans s'épuiser ; il perfectionne et conduit au salut ; il donne la vie, confère la grâce, remet les péchés, affaiblit la concupiscence ; il nourrit les âmes fidèles, éclaire l'intelligence, enflamme la volonté, fait disparaître les défauts, élève les désirs.
Ô calice de toutes suavités, où s'enivrent les âmes généreuses ! Ô calice brûlant, calice qui tourne au sang du Christ ; sceau du Nouveau Testament, chasse le vieux levain, remplis notre intime esprit, pour que nous soyons une pâte nouvelle, et que nous mangions les azymes de la sincérité et de la vérité.
Ô vrai repas de Salomon, cénacle de toute consolation, soutien dans la présente tribulation, aliment de joie et gage de la félicité éternelle, foyer de l'unité, source de vertu et de douceur, symbole de sainteté ! La petitesse de l'hostie ne signifie-t-elle pas l'humilité, sa rondeur l'obéissance parfaite, sa minceur l'économie vertueuse, sa blancheur la pureté, l'absence de levain la bienveillance, sa cuisson la patience et la charité, l'inscription qu'elle porte la discrétion spirituelle, les espèces qui demeurent sa permanence, sa circonférence la perfection consommée ?
Ô pain vivifiant, ô azyme, siège caché de la toute-puissance ! Sous de modestes espèces visibles se cachent d'étonnantes et sublimes réalités.
Ô Corps, ô Âme, et Toi de tous deux inséparable, ô Substance Divine ! De ce dont on chante les grandeurs dans ce sacrement auguste, ô bon Jésus, seules, pour la foi, après la consécration, les espèces sacramentelles demeurent ; ce qui est mangé sans être assimilé ne souffre ni augmentation ni diminution ; ce que tous reçoivent en entier, mille ne le possèdent pas plus qu'un seul, un seul le possède autant que mille. Ce que contiennent tous les autels, les parcelles intactes ou brisées le contiennent toutes ; ta chair est mangée véritablement, c'est véritablement ton sang que nous buvons. Et tu es ici le prêtre, et tu es aussi l'hostie, et les saints Anges sont là présents, qui exaltent ta magnificence et louent ta souveraine majesté. C'est là ta puissance, Seigneur, qui seule opère de grandes choses ; elle dépasse tout sentiment et toute compréhension, tout génie, toute raison et toute imagination. C'est Toi qui as institué et confié à tes disciples ce sacrement où tout est miracle.
N'approche donc pas de cette table redoutable sans une dévotion respectueuse et un fervent amour, homme ! Pleure tes péchés et souviens-toi de la Passion. Car l'Agneau immaculé veut une âme immaculée qui le reçoive comme un pur azyme.
Recours au bain de la confession ; que le fondement de la foi te porte ; que l'incendie de la charité te consume ; que la douleur de la Passion te pénètre ; qu'un droit jugement t'éprouve.
Approche de la table du Seigneur, de cette table magnifique et puissante, de telle sorte que tu parviennes un jour aux noces du véritable Agneau, là où nous serons enivrés de l'abondance de la maison de Dieu; là où nous verrons le Roi de gloire, le Dieu des vertus dans toute sa beauté; là où nous goûterons la Pain vivant dans le royaume du Père, par la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dont la puissance et l'empire demeurent jusqu'à la fin des siècles. Amen.
Source : Notre-Dame des Neiges
10:36 Publié dans Liturgie et Sacrements, Saints | Tags : prière, saint-sacrement, saint thomas d'aquin | Lien permanent | Commentaires (0)
03/06/2015
Le Saint Sacrement et le Sacré Coeur honorés en divers endroits en Belgique
Basilique du Sacré Cœur (Koekelberg)
extrait d'un mail reçu de la Paroisse du Sacré Cœur :
Les jours qui viennent seront forts en "cœur à Cœur" avec le Christ:
- ce vendredi 5 juin à 20h: Soirée Miséricorde (attention, il n'y en aura pas en juillet et août)
- ce dimanche 7 juin: procession du Saint Sacrement (voir annonce ci-dessous. Pour les enfants, arriver un quart d'heure à l'avance, soit à 14h15)
- ce vendredi 12 juin: journée de prière dans la Basilique même: 9h messe suivie de l'adoration en l'honneur de la fête du Sacré Cœur. 17h30 : prière avec le groupe de la Miséricorde. 19h: Messe solennelle du Sacré Cœur présidée par Mgr Léonard. A l'issue de cette messe, nous le remercierons pour les cinq années durant lesquelles il s'est donné à fond pour notre diocèse.
Eglise des Carmes (Bruxelles-ville) :
Départ de l'Eglise des Carmes (Av. de la Toison d'Or, Métro Louise) après la Messe de 18h jusqu'à l'église de Saint-Jacques-sur-Coudenberg avec Mgr Léonard.
Eglise des Minimes (Bruxelles-ville) (forme extraordinaire du rit romain) :
extrait d'un mail reçu de la Fraternité Saint-Pierre :
ce jeudi 4 JUIN - FÊTE DU TRÈS SAINT SACREMENT
17h30 : Adoration, chapelet, confessions - 19h : MESSE CHANTÉE
puis Adoration du Très Saint Sacrement jusqu'à minuit
(*à 20h00 : Cours de doctrine pour les Confirmands adultes, ouvert à tous à la Maison St Paul)
Liège :
source : Eglise du Saint-Sacrement
Tancrémont :
Source : Fête Dieu à Liège
Du 4 au 12 juin : Neuvaine au Coeur Sacré de Jésus
(Sainte Marguerite-Marie Alacoque)
Cette neuvaine nous vient de Sainte Marguerite-Marie Alacoque
et était récitée chaque jour par Padre Pio
pour tous ceux qui se recommandaient
à ses prières.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
1. O mon Jésus, qui avez dit: "En vérité je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira." Voici que je frappe, je cherche, je demande la grâce de...
Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.
Sacré Cœur de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.
2. O mon Jésus, qui avez dit: "En vérité je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous l'accordera." Voici qu'à votre Père, en votre nom, je demande la grâce de...
Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.
Sacré Cœur de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.
3. O mon Jésus, qui avez dit: "En vérité je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point." Voici que, m'appuyant sur l'infaillibilité de vos saintes paroles, je demande la grâce de...
Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.
Sacré Cœur de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.
O Sacré Cœur de Jésus, à qui il est impossible de ne pas avoir compassion des malheureux, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, et accordez-nous la grâce que nous vous demandons par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, votre et notre tendre Mère.
Saint Joseph, père adoptif du Sacré Cœur de Jésus, priez pour nous.
Salut, ô Reine, mère de miséricorde, notre vie, notre douceur et notre espérance, salut! Enfants d'Ève, exilés, nous crions vers vous; vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre avocate, tournez vers nous votre regard miséricordieux. Et, après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles. Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
> Les 12 promesses de Notre Seigneur à Sainte Marguerite Marie
20:01 Publié dans Religion | Tags : prière, sacré coeur, neuvaine, mois du sacré coeur, mois de juin | Lien permanent | Commentaires (0)
02/06/2015
Seigneur, je voudrais être de ceux qui risquent leur vie
A quoi bon la vie si ce n'est pour la donner.
Seigneur, vous qui êtes né au hasard d'un voyage
Et êtes mort comme un malfaiteur,
Après avoir couru sans argent toutes les routes,
Tirez-moi de mon égoïsme et de mon confort.
Que, marqué de votre Croix, je n'aie pas peur de la vie rude
Et des métiers où l'on risque sa vie : marine, aviation, colonies.
Des métiers où l'on engage sa responsabilité.
Mais Seigneur, au-delà de toutes les aventures
Au-delà de tous les risques d'une vie engagée dans l'action,
Au-delà de tous les héroïsmes à panache,
rendez-moi disponible pour la belle aventure où vous m'appelez.
J'ai à engager ma vie, Jésus, sur votre Parole.
J'ai à jouer ma vie, Jésus, sur votre Amour.
Les autres peuvent bien être sages;
Vous m'avez dit qu'il fallait être fou.
D'autres croient à l'ordre;
Vous m'avez dit de croire à l'amour.
D'autres pensent qu'il faut conserver;
Vous m'avez dit qu'il faut donner.
D'autres s'installent;
Vous m'avez dit de marcher
Et d'être prêt à la joie et à la souffrance,
Aux échecs et aux réussites,
De ne pas mettre ma confiance en moi,
Mais en vous,
de jouer le jeu chrétien sans me soucier des conséquences;
Et finalement de risquer ma vie
En comptant sur votre Amour.
Seigneur, délivrez-moi de moi-même.
Donnez-moi Seigneur une âme accueillante
Un coeur ouvert, une main toujours prête à l'amitié,
Une âme prête à recevoir de vos mains
Souffrances et Joies
Une âme qu'aucun bouleversement n'effraie
Qu'aucun appel ne surprend
Et qui soit prête à s'envoler vers Vous
Au jour où vous voudrez bien l'appeler
En votre béatitude.
Amen ! Alleluia !
Abbé JOLY
in Le beau risque de la Foi
Source : Evangelium Vitae
08:16 Publié dans Éthique, Religion | Tags : prière, don de vie, amour, justice, foi, espérance, charité | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2015
Le mois de juin - le mois du Sacré Coeur
Seigneur, ayez pitié de nous ! Kyrie, eléison !
Ô Christ, ayez pitié de nous ! Christe, eléison !
Seigneur, ayez pitié de nous ! Kyrie, eléison !
Jésus, écoutez-nous. Jésus, écoutez-nous.
Jésus, exaucez-nous. Jésus, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Coeur de Jésus, Fils du Père éternel, ayez pitié de nous.
Coeur de Jésus, formé par le Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Mère, ayez pitié de nous.
Coeur de Jésus, uni substantiellement au Verbe de Dieu, ayez …
Coeur de Jésus, d'une infinie majesté,
Coeur de Jésus, temple saint de Dieu,
Coeur de Jésus, tabernacle du Très-Haut,
Coeur de Jésus, maison de Dieu et porte du ciel,
Coeur de Jésus, fournaise ardente de charité,.
Coeur de Jésus, sanctuaire de la justice et de l'amour,.
Coeur de Jésus, plein d'amour et de bonté, Coeur de Jésus, abîme de toutes les vertus,
Coeur de Jésus, très digne de toutes louanges,.
Coeur de Jésus, roi et centre de tous les coeurs,.
Coeur de Jésus, en qui se trouvent tous les trésors de la sagesse et de la science,
Coeur de Jésus, en qui réside toute la plénitude de la Divinité,.
Coeur de Jésus, objet des complaisances du Père,
Coeur de Jésus, dont la plénitude se répand sur nous tous,.
Coeur de Jésus, le désiré des collines éternelles,
Coeur de Jésus, patient et très miséricordieux,.
Coeur de Jésus, libéral pour tous ceux qui vous invoquent,.
Coeur de Jésus, source de vie et de sainteté,
Coeur de Jésus, propitiation pour nos péchés,
Coeur de Jésus, rassasié d'opprobres,.
Coeur de Jésus, broyé à cause de nos crimes,
Coeur de Jésus, obéissant jusqu'à la mort,
Coeur de Jésus, percé par la lance,
Coeur de Jésus, source de toute consolation,
Coeur de Jésus, notre vie et notre résurrection
Coeur de Jésus, notre paix et notre réconciliation,
Coeur de Jésus, victime des pécheurs,
Coeur de Jésus, salut de ceux qui espèrent en vous,
Coeur de Jésus, espérance de ceux qui meurent en vous,
Coeur de Jésus, délices de tous les saints,
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
ayez pitié de nous, Seigneur.
Jésus-Christ, écoutez-nous. Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous. Jésus-Christ, exaucez-nous.
Jésus, doux et humble de coeur, rendez notre coeur semblable au vôtre.
Prions.
Dieu tout-puissant et éternel, considérez le Coeur de votre Fils bien-aimé ainsi que les louanges et les satisfactions qu'il vous a offertes au nom des pécheurs : à ceux qui implorent votre miséricorde, accordez avec bienveillance le pardon au nom de ce même Jésus-Christ, votre Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. - Amen.
Source : Evangelium Vitae
08:53 Publié dans Religion | Tags : mois de juin, mois du sacré coeur, sacré coeur, passion, litanies | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2015
Une maman, c'est fait pour aimer
Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.
En conclusion de ce mois dédié à la Sainte Vierge, nous partageons cette expérience et cette certitude : si une maman est faite pour aimer, la Sainte Vierge, notre "maman du ciel", l'est à coup sûr. N'hésitons donc pas à continuer l'invoquer et à nous confier à elle après ce beau mois de mai. Elle connaît le chemin vers son Fils, elle nous le montrera si nous le lui demandons.
La fête de la Visitation de la Sainte Vierge fêtée aujourd'hui nous le rappelle. Dès l'Annonciation, la Sainte Vierge se précipite vers sa cousine Élisabeth pour l'aider. Car telle est la grandeur de l'amour de la Sainte Vierge : se faire toute aux autres pour l'amour de son Fils.
> tous les articles sur le mois de la Sainte Vierge publiés sur Espérance Nouvelle
08:16 Publié dans Religion, Saints | Tags : moi de marie, mois de mai, sainte vierge, maman, ciel, reine du ciel, invoquer, prier, prière | Lien permanent | Commentaires (0)
30/05/2015
Notre-Dame de Rocamadour - Notre-Dame de l'Espérance
Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.
« Il existe des lieux que Dieu choisit afin qu’en eux les hommes fassent l’expérience de Sa présence et de Sa grâce. » Saint Jean-Paul II, 2002
Pourquoi ce sanctuaire attire-t-il depuis des siècles des millions de pèlerins venus du monde entier ? Pourquoi cet édifice improbable, agrippé à une falaise sur un plateau désertique? Rocamadour reste un grand mystère ; la Vierge Noire, Notre-Dame de Rocamadour, accomplit des miracles, exauce les prières et donne «l’espérance ferme comme le rocher ».
"Depuis près de mille ans, au cœur du diocèse de Cahors, dans la vallée de l’Alzou, des pèlerins venus du monde entier marchent vers Notre Dame de Rocamadour. Ils découvrent au détour d’un chemin le site majestueux, vertigineux et époustouflant de Rocamadour. Ici, à l’abri du rocher, Marie, son fils Jésus sur le genou, les attend. Elle écoute leurs prières, transforme des vies et les remplit de l’espérance et de l’amour de Dieu. D’où que vous soyez, de la France, du département ou de l’étranger, pèlerins de Saint Jacques, visiteurs d’un jour, diocésains de Cahors, tous, venez à Rocamadour. Oui venez à Rocamadour, empruntez le chemin du pèlerin, montez l'escalier qui conduit à la cité sainte, priez Notre Dame, abandonnez vos craintes, vivez de l’Espérance et votre foi en sortira transformée…car rien n’est impossible à Dieu."
+Norbert TURINI Évêque de Cahors
L'origine de la vierge noire de Rocamadour est inconnue. Une légende veut que Zachée (St Luc 19,1-10) serait venu se retirer à Rocamadour dans une grotte. Dans sa solitude il aurait sculpté dans un tronc d'arbre une statue de la vierge. Une autre légende veut que le Saint homme ait ramené avec lui, d'Orient, une statue de couleur noire sculptée par St Luc l'évangéliste lui-même.
Il est attesté que dès le douzième siècle les pèlerins venaient à Rocamadour pour honorer la vierge noire. La statue est nécessairement plus ancienne puisque la bulle du pape Pascal II mentionne déjà en 1105 le culte à "La Bienheureuse Vierge Noire de Rocamadour".
Il s'agit d'une vierge en majesté d'environ 70 cm de haut. De couleur sombre elle aurait eu les mains et le visage recouverts de plaques d'argent. Le bois serait du chêne ou du noyer. La statue apparaît en même temps que l'époque de la découverte du corps de Saint Amadour.
Le succès de Rocamadour vient surtout des miracles attribués non à Saint Amadour mais à la Vierge Noire. Depuis des siècle des millions de pèlerins vinrent tout au long de l’année. En 1172, les bénédictins qui régentent la vie du sanctuaire rédigent le premier livre des miracles et y authentifient 126 guérisons attribuées à la Vierge.
Source : Le site officiel du sanctuaire de Rocamadour et Le site du pèlerin de Rocamadour
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22:01 Publié dans Religion, Saints | Tags : mois de mai, mois de marie, sainte-vierge, vierge noire, rocamadour, espérance, grâce | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2015
Chant à Notre-Dame - De concert avec les anges
Pendant le mois de mai, dédié à la Sainte Vierge, Espérance Nouvelle vous propose chaque jour un texte ou un cantique en son honneur.
- 1 - De concert avec les anges Nous voulons Reine des cieux Célébrer par nos louanges Vos triomphes dans les cieux. Refrain - 2 - - 3 - |
- 4 - C'est l'auguste sanctuaire Que le Dieu de majesté Inonda de sa lumière Embellit de sa beauté. - 5 - - 6 - - 7 - |
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08:14 Publié dans Religion, Saints | Tags : mois de mai, mois de marie, mois de la sainte vierge, grâce, reine des cieux, cantique, gloire de notre-dame, bienfaits | Lien permanent | Commentaires (0)