22/04/2015
Pourquoi est-il beau d'être jeune ?
Nous devons tous rester jeunes dans le cœur ! Il est beau d’être jeune et tous aujourd’hui veulent l’être : rester jeunes, endosser le masque de la jeunesse, même si le temps de la jeunesse est passé, visiblement passé. Et je me demande pourquoi il est beau d’être jeune. Pourquoi ce rêve de la jeunesse éternelle ?
La jeunesse a encore tout son avenir devant elle, tout est avenir, temps d’espérance. L’avenir est rempli de promesses. Pour être sincères, nous devons reconnaître que pour beaucoup l’avenir est encore obscur, plein de menaces. On ne sait pas : trouverai-je un emploi ? Trouverai-je un logement ? Trouverai-je l’amour ? Quel sera mon véritable avenir ? Et devant ces menaces, l’avenir peut apparaître comme un grand vide. C’est pour cela qu’aujourd’hui, ceux qui veulent arrêter le temps, par peur d’un avenir dans le vide, sont nombreux. Ils veulent consommer immédiatement toutes les beautés de la vie. Et c’est ainsi que l’huile dans la lampe est consumée, au moment où la vie commence.
Aussi est-il important de choisir les vraies promesses qui ouvrent vers l’avenir, même au prix de renoncements. Celui qui a choisi Dieu a encore, même dans la vieillesse, un avenir sans fin et sans menaces devant lui. Il est donc important de bien choisir, de ne pas détruire l’avenir. Et le premier choix fondamental doit être Dieu, Dieu qui s’est révélé dans son Fils Jésus-Christ, qui nous offre en même temps une compagnie sur la route, une compagnie fiable qui ne nous quitte jamais. Et dans la lumière de ce choix, on trouve les critères pour les autres choix nécessaires.
Être jeune implique d’être bon et généreux. Et, de nouveau, la bonté en personne c’est Jésus-Christ. Ce Jésus que vous connaissez, ou que votre cœur recherche, Il est l’Ami qui ne vous trahit jamais, fidèle jusqu’au don de la vie sur la Croix. Rendez-vous à son amour ! Ses voies sont les voies de la vie, celles qui portent aux pâturages de l’âme, même s’ils sont en altitude et difficiles d’accès. C’est la vie spirituelle que je vous invite à cultiver, chers amis. Jésus a dit : « Je suis la vigne ; vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 5, 5).
Jésus n’use pas de périphrase, Il est clair et direct. Tous Le comprennent et prennent position. La vie de l’âme est une rencontre avec Lui, Visage concret de Dieu ; Il est prière silencieuse et persévérante, Il est vie sacramentelle, Il est Évangile médité, Il est accompagnement spirituel, Il est appartenance cordiale à l’Église, à vos communautés ecclésiales⦠Soyez unis, mais pas renfermés. Soyez humbles, mais pas peureux. Soyez simples, mais pas naïfs. Soyez soucieux, mais pas compliqués. Entrez en dialogue avec tous, mais soyez vous-mêmes. Restez en communion avec vos pasteurs.
12:01 Publié dans Pape, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
La finalité de l'éducation: le vrai, le bien, le juste, le beau, et Dieu par-desssus tout
08:00 Publié dans Agenda/Événements/Horaires, Culture et société, Famille | Tags : école, école catholique, école privée, éducation, enfant, enfants, parents, enseignants | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2015
"La GPA est un grand préjudice pour le bébé": une psychothérapeute spécialisée dans les traumatismes de naissance et de la petite enfance fait le point
La Libre Belgique | samedi 18 et dimanche 19 avril 2015 p.60-61 | CONTRIBUTION EXTERNE
Une opinion d'Anne Schaub, psychothérapeute spécialisée dans l’analyse et le traitement des mémoires prénatales et psycho-généalogiques, des traumatismes de naissance et de la petite enfance.
Les débats sur la gestation pour autrui (GPA) doivent se recentrer sur le principal intéressé : l’enfant. Or, le séparer de celle qui l’a porté durant neuf mois et à laquelle il s’est attaché représente une rupture traumatique aux conséquences bio-psycho-sociales néfastes tout au long de la vie.
Depuis plus de 50 ans, les recherches en sciences humaines ont considérablement fait avancer notre compréhension du développement et du psychisme si subtil et délicat du petit enfant. Ainsi, dans le cas de la gestation pour autrui (GPA), il y a lieu de jeter un regard approfondi sur la notion de l’attachement de même que sur les fondements de la création du lien du petit avec sa mère de naissance. Ceci afin d’évaluer les éventuels effets délétères de la séparation des enfants avec leur mère de naissance. A partir de là nous saisissons mieux que les questionnements autour de la GPA se doivent d’être centrés sur le premier intéressé : le bébé.
Les débats publics sur la pratique de la GPA passent le plus souvent sous silence l’existence du lien fondamental qui se noue entre l’enfant, la mère biologique et le père biologique, dès la conception et durant les neuf mois de gestation. Or, cette période est cruciale pour le fondement relationnel et la construction psychique et cognitive future du petit enfant et ce, pour toute sa vie. L’existence du bébé en tant que petit être "relationnel" commence dès sa conception!
Les neurosciences nous enseignent que l’amygdale, une petite glande en forme d’amande située dans le cerveau "affectif" constitue une sorte de "carte mémoire émotionnelle" qui enregistre les impacts et les ambiances affectives vécues durant la grossesse, et également les circonstances entourant la naissance. "L’amygdale n’oublie pas !" (Dr Guenguen).
Dans la GPA, la cellule familiale se trouve "désarticulée" à la base de sa fondation. En effet, nous y constatons une série de ruptures de l’unité relationnelle bio-psycho-sociales : sortie de la relation charnelle et amoureuse fécondante; lorsqu’il s’agit de donneurs externes, apport de matériel génétique étranger - lui-même chargé d’une histoire ; embryons "fabriqués" dans une éprouvette; pertes et/ou congélation de "frères et sœurs" du futur bébé, grossesse dans le ventre d’une femme étrangère à l’enfant; séparation/abandon délibéré du bébé de sa "mère" de naissance afin de le transférer aux parents d’intention. Toutes ces ruptures fragilisent inévitablement l’enfant dans la construction de son identité.
Si un adulte, ici une femme, peut décider de ne pas s’attacher au bébé qu’elle porte pour autrui, un embryon, un fœtus, un bébé, n’a pas cette capacité : pour lui, le processus d’attachement qui débute dès la grossesse est un processus biopsychologique naturel ayant pour objectif de rechercher proximité, protection et sécurité auprès de l’adulte qui le "porte".
Dès lors, séparer l’enfant de celle qui l’a porté durant neuf mois et à laquelle il s’est attaché représente pour l’enfant une rupture traumatique, un traumatisme majeur dans la vie naissante d’un enfant. De même, les conditions "morcelées" dans lesquelles un enfant est conçu laissent une trace indélébile et marquante dans le psychisme et l’histoire psychosociale des enfants.
Il s’agit donc bien d’un préjudice existentiel de taille qui leur est fait. Sans parler de la privation essentielle de mère ou de père dans le cas de couples d’hommes ou de femmes.
Dans le panel de souffrances infantiles rencontrées au cours de mon expérience professionnelle, j’ai constaté que derrière toutes les séparations, ressenties subjectivement in utero à partir de circonstances qui font croire à l’enfant qu’il n’est pas le bienvenu (conflits de couple, deuils, maman anxieuse après une fausse couche et évitant de s’attacher à son bébé par crainte de le perdre, stress de toutes sortes ou solitude de la mère portant son enfant sans le soutien du père de l’enfant, etc.) se loge comme en toile de fond l’angoisse la plus archaïque inhérente à notre humanité : l’angoisse d’abandon. Le petit enfant vit une angoisse d’abandon majeure lorsqu’il a l’impression subjective de perdre sa mère ou lorsqu’il la perd réellement (objectivement).
Le système psychique et intellectuel du petit enfant n’est pas encore muni de ce qu’en psychologie nous appelons "la permanence du moi et de l’objet". Ainsi, l’éloignement de la mère de naissance dont il s’est laissé imprégner pendant neuf mois crée chez le tout-petit un stress qu’il assimile à une angoisse de mort. Le nouveau-né n’a en effet pas encore la maturité cognitive suffisante pour s’expliquer d’une façon consciente et raisonnée une situation d’éloignement de la "mère" qu’il connaît depuis autant de mois. En d’autres termes : "Maman c’est moi et moi c’est maman. Si je ne vois plus, n’entends plus, ne sens plus maman près de moi, je perds le sentiment de ma propre existence, j’entre en détresse et crains de mourir !"
La GPA touche de plein fouet la réalité du lien réciproque naissant "mère-enfant", "enfant-famille". Le morcellement des premières conditions d’existence des enfants nés par GPA entraîne pour eux des conséquences bio-psycho-sociales néfastes et cela, tout au long de leur vie. Bien plus, l’impact de ces conditions de conception pourrait toucher leur famille et les générations suivantes, ainsi que la société en général.
Je me fais ici porte-parole de ces enfants n’ayant aucune voix propre pour crier cette atteinte majeure exercée de façon délibérée sur l’origine de leur vie.
En conclusion, si nous nous détournons de l’intérêt des enfants - les premiers concernés par la GPA - au profit de l’intérêt et du désir - louable, respectable et à accompagner - des adultes, nous glissons vers une société qui se fait complice de certains fantasmes humains qui généreront de façon programmée des troubles et des pathologies du lien, générateurs de violences psycho-sociales.
Dès lors, au nom du principe de précaution, il nous faut mettre un frein au développement des technologies encourageant la GPA et interdire légalement celle-ci. Il s’agit de défendre les plus vulnérables dans la société ! Et qui n’est pas plus vulnérable que l’embryon livré par nature, en confiance, au bon sens des adultes ? Ces tout-petits sont nos adultes de demain, qui sait, nos futurs dirigeants !
Qui aura été traité avec respect, intelligence et sensibilité, a de fortes chances de traiter les autres et son environnement avec le même cœur, avec le même art de la connaissance humaine et du monde.
17:00 Publié dans Éthique, Famille, Respect de la vie humaine | Tags : gpa, mères porteuses | Lien permanent | Commentaires (0)
Il y a 10 ans, le collège cardinalice élisait Benoît XVI
BÉNÉDICTION APOSTOLIQUE "URBI ET ORBI"
PREMIER SALUT DU PAPE BENOÎT XVI
Loge des bénédictions de la Basilique Vaticane
Mardi 19 avril 2005
Cari fratelli e sorelle,
dopo il grande Papa Giovanni Paolo II, i signori cardinali hanno eletto me, un semplice e umile lavoratore nella vigna del Signore.
Mi consola il fatto che il Signore sa lavorare ed agire anche con strumenti insufficienti e soprattutto mi affido alle vostre preghiere.
Nella gioia del Signore risorto, fiduciosi nel suo aiuto permanente, andiamo avanti. Il Signore ci aiuterà e Maria sua Santissima Madre starà dalla nostra parte. Grazie.
Chers frères et chères sœurs,
après le grand Pape Jean Paul II, Messieurs les Cardinaux m'ont élu moi, un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur.
Le fait que le Seigneur sache travailler et agir également avec des instruments insuffisants me console et surtout, je me remets à vos prières, dans la joie du Christ ressuscité, confiant en Son aide constante.
Nous allons de l'avant, le Seigneur nous aidera et Marie, Sa Très Sainte Mère, est de notre côté. Merci.
Homélie lors de la Messe inaugurale du Pontificat de Benoît XVI
Message aux jeunes francophones lors de JMJ de Madrid (2011) :
"Chers jeunes de langue française, le Christ vous demande aujourd’hui d’être enracinés en Lui
et de bâtir avec Lui votre vie sur le roc qu’il est Lui-même. Il vous envoie pour être
des témoins courageux et sans complexes, authentiques et crédibles !
N’ayez pas peur d’être catholiques, d’en témoigner toujours autour de
vous avec simplicité et sincérité ! Que l’Église trouve en vous et en
votre jeunesse les missionnaires joyeux de la Bonne Nouvelle !"
11:44 Publié dans Pape, Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2015
Décès du Cardinal Francis George
Le Cardinal George est décédé hier soir (17h45 heure belge) des suites d'un cancer.
En raison de ses positions doctrinales et liturgiques, il avait été surnommé le "Ratzinger américain".
Un exemple parmi d'autres d'une prise de position d'un évêque qui ne mâchait pas ses mots : "Sur le question de la défense de la vie, Obama est dans le mauvais camp."
> Le Card. George meurt après une longue lutte contre le cancer
18:24 Publié dans Personnalités, Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2015
Prière pour demander à Dieu la grâce de bien employer son temps
O mon Dieu,
que j'ai tant offensé par la perte que j'ai fait,
depuis que je suis au monde,
du temps destiné à la pratique des bonnes oeuvres
pour ma sanctification et pour l'édification du prochain,
et que j'ai consommé au contraire
dans la recherche des choses mondaines et passagères,
ne permettez-pas, mon Dieu,
que j'en abuse plus longtemps;
accordez-moi la grâce que le souvenir du compte
que je dois vous en rendre,
me fasse employer utilement pour mon salut
celui qui me reste à vivre sur la terre,
afin que je puisse, au nom et par les mérites de Jésus-Christ,
acquérir par une continuelle application de mes devoirs,
cette vie éternelle pour laquelle vous m'avez créé.
Ainsi soit-il.
Source : Le bouclier du Chrétien. Imprimatur 1909. Turnhout, Brepols en Dierckx zoon. p. 307
13:59 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2015
Fête de la Fraternité des Saints Apôtres à Marche-les-Dames
Un autocar est prévu depuis Bruxelles (Place Sainte Catherine). Si vous souhaitez vous y rendre en car, il faut réserver vos places car elles sont limitées. Vous pouvez le faire sur le site de l'église Sainte Catherine, à l'accueil dans l'église ou au +32/497.99.53.02.
18:13 Publié dans Agenda/Événements/Horaires | Lien permanent | Commentaires (0)
3 minutes en vérité avec l'abbé Loiseau : «Nous ne sommes pas chargés de convertir, mais d’annoncer le Christ»
09:34 Publié dans Religion | Tags : évangélisation, foi, charité, vérité, prière, mission, conversion, annoncer, miséricorde, espérance, abbé loiseau | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2015
Joyeux anniversaire, Monseigneur !
14 avril 1991 - 14 avril 2015
Cher Monseigneur Léonard,
nous vous souhaitons un joyeux anniversaire
et vous remercions de tout coeur pour ces 24 ans !
21:04 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)
Louis et Zélie Martin, modèle de mariage chrétien et de famille chrétienne
07:00 Publié dans Famille | Tags : synode sur la famille, mariage, vocation | Lien permanent | Commentaires (0)