Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/04/2015

Comment Fréjus-Toulon est devenu pionnier le la nouvelle évangélisation: "C'est par la grâce que chacun peut donner le meilleur de lui-même selon les dons qu'il a reçus de Dieu"

La Vie consacre son dernier numéro à la fin ou la résurrection du catholicisme en France. Le journal dresse un panorama de l’Eglise en France, en grande difficulté à bien des niveaux. Toutefois, il s’est penché sur le cas peu commun du diocèse de Fréjus-Toulon, véritable laboratoire de la nouvelle évangélisation :

« Les faits sont là : le diocèse de Fréjus-Toulon, qui correspond au département du Var, avec son million d’habitants, est celui qui ordonne le plus de prêtres par habitant en France. Il en compte actuellement 252 en activité et 93 en mission à l’extérieur, un chiffre en croissance constante et qui suffit pour assurer une présence dans chaque paroisse. Cinq jeunes hommes y ont embrassé le sacerdoce l’année dernière, alors que le grand diocèse de Lyon en a seulement ordonné trois.

Premier moteur de ce renouveau, Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, annonce d’emblée que l’important est de « partir des besoins des gens ». Depuis 15 ans qu’il assure son ministère, il assume ce pragmatisme. Des traditionalistes aux charismatiques en passant par les fidèles les plus classiques ou les militants du CCFD-Terre solidaire, tout le monde est le bienvenu. L’évêque a aussi fait venir des dizaines de communautés étrangères spécialisées dans l’évangélisation. Selon lui, un des rôles de l’Église est de permettre la « fertilisation » – un de ses maîtres mots – entre gens de cultures différentes. »

Mgr Dominique Rey est à la tête depuis 15 ans de ce diocèse dynamique, où le nombre de prêtres est suffisant et en augmentation. Il explique :

dominique rey, évangélisation, nouvelle évangélisation, évêques

« Si vous deviez résumer votre stratégie d’évangélisation en quelques points, que mettriez-vous en avant ?

Plusieurs points structurants. Le premier est la dimension du primat de la grâce. On peut avoir des idées, prendre des initiatives, mener des programmes pastoraux, mais ce qui est préalable à toute notre action, c’est d’abord ce que Dieu fait à travers nous. Je relie le dynamisme du diocèse à la présence d’une forte vie contemplative. On a la chance d’avoir de nombreuses communautés monastiques ici : des cisterciens, les moines de Lérins, des chartreuses, des bénédictines, etc. Ils forment un support dans la vie intérieure. Ce qui nous renvoie au fait que le premier ressort de l’évangélisation, plus que des entreprises personnelles, c’est la capacité de revenir aux sources de la mission : la source sacramentelle, en particulier l’adoration eucharistique.

Donc, la « stratégie », ce n’est pas d’abord des techniques d’évangélisation…

Non. Mais le deuxième pilier est la place donnée aux charismes au sens large et à la manière de vivre l’évangile suivant ce que l’on porte. Nous avons cette intuition : ce n’est pas la taille de la chaussure qui détermine la pointure du pied, mais l’inverse. Or, nous avons connu des pastorales qui parfois nous ont enfermés dans des schémas contraignants, soviétiques. Alors qu’il faudrait au contraire partir de ce que chacun reçoit comme don de la grâce de Dieu, pour ensuite donner le meilleur de soi-même. De nombreuses communautés viennent de l’extérieur. Certaines sont nées de l’intérieur. »

Source: L'exemple vient de Fréjus-Toulon

08/04/2015

Une École catholique des arts du spectacle a ouvert ses portes en janvier 2015: le Cours Wojtyla

11086520_10206228211445420_1026035938_o.png?w=311

 

Il était plus que temps: enfin une École catholique des Arts du Spectacle !

 

Tout a commencé par l’amitié entre sept comparses réunissant des parcours aussi différents que complémentaires dans les arts du spectacle, le monde des médias et l’écriture : Philippe Ariño, Marie Lussignol, Arthur Herlin, Vincent Laissy, Franck Nankam, Marguerite Chauvin, Laurent Meeschaert ; une idée commune : proposer une structure d’accueil et de formation professionnelle qui annoncerait clairement la couleur catholique et qui hébergerait toutes les graines d’artistes de l’Église qui ne savent pas où aller pour exprimer librement et artistiquement leurs talents, leur foi, leur engagement politique, leur vision du Monde.

L’idée de créer une sorte de « Catho Academy » a germé d’une constatation : à part pour des projets ponctuels (le temps d’un camp-ski, d’un festival de jeunes, d’un concert, de la tournée d’un spectacle ou d’une comédie musicale, d’un atelier dans une paroisse ou un établissement scolaire privé…), il n’existe pas encore de conservatoire ou d’école artistique catholique en France.

L’école veut répondre à l’appel missionnaire du pape Jean Paul 2, lors des journées mondiales de la jeunesse « Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier  » et également dans sa lettre aux artistes :

 » je m’adresse à vous, artistes du monde entier, pour vous confirmer mon estime et pour contribuer à développer à nouveau une coopération plus profitable entre l’art et l’Église. Je vous invite à redécouvrir la profondeur de la dimension spirituelle et religieuse qui en tout temps a caractérisé l’art dans ses plus nobles expressions. C’est dans cette perspective que je fais appel à vous, artistes de la parole écrite et orale, du théâtre et de la musique, des arts plastiques et des technologies de communication les plus modernes(…) Au seuil du troisième millénaire, je vous souhaite à tous, chers artistes, d’être touchés par ces inspirations créatrices avec une intensité particulière. Puisse la beauté que vous transmettrez aux générations de demain être telle qu’elle suscite en elles l’émerveillement !(…) Les hommes d’aujourd’hui et de demain ont besoin de cet enthousiasme pour affronter et dépasser les défis cruciaux qui pointent à l’horizon. Grâce à lui, l’humanité, après chaque défaillance, pourra encore se relever et reprendre son chemin. C’est en ce sens que l’on a dit avec une intuition profonde que «la beauté sauvera le monde(…)Que votre art contribue à l’affermissement d’une beauté authentique qui, comme un reflet de l’Esprit de Dieu, transfigure la matière, ouvrant les esprits au sens de l’éternité ! »

De fil en aiguille, et grâce à l’entremise discrète et concrète de Saint Jean-Paul II, les Cours Wojtyla sont nés à la rentrée en janvier 2015 !

Histoire du Cours Wojtyla sur le site internet de l’École

 

Le programme des formations du Cours Wojtyla

 

 

 

Rentrée le 1er Octobre 2015 !
Formulaire de pré-inscription

Offre de lancement: - 20% sur nos tarifs!

Auditions pour le Parcours Pros
Samedi 27 juin 2015
Samedi 19 septembre 2015
en savoir plus

 

Informations et inscriptions: Cours Wojtyla - École catholique des Arts du Spectacle

 

Rémi Brague: "Le règne de l'homme, genèse et échec du projet moderne" - Le philosophe français a présenté son nouvel ouvrage à La Procure à Paris

Rémi Brague présente Le règne de l’homme : genèse et échec du projet moderne, aux éditions Gallimard:

L'entretien complet de Rémi Brague avec François Maillot, président-directeur général de La Procure (55 minutes):

 

9782070775880.jpgLe règne de l'homme : genèse et échec du projet moderne

 

Gallimard , Paris, collection L'esprit de la cité(février 2015)  25 €

 

Résumé

L'essayiste expose deux bouleversements survenus à l'époque moderne : le refus de Dieu et la domination de la nature. Retraçant les origines de cette volonté d'autonomie, il convoque la littérature et la philosophie afin d'y déceler l'évolution de l'homme par rapport au monde, à Dieu et enfin à lui-même. ©Electre 2015

 

Source: Rémi Brague, "Le règne de l'homme"

Jean-Paul II et l'humanité sans Dieu

Discours de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II aux jeunes

"Soyez prêts, animés par la foi dans le Seigneur, à rendre raison de votre espérance.(cf. 1P 3, 15) Votre regard attentif sur le monde et sur les réalités sociales, tout comme votre authentique sens critique qui doit vous amener à analyser et évaluer judicieusement la situation actuelle de votre pays, ne peuvent pas s'épuiser dans la simple dénonciation des maux existants. Dans votre esprit jeune doivent naître et aussi prendre forme des propositions de solutions, même audacieuses, pas seulement compatibles avec votre foi, mais aussi exigées par elle.

Dans le cœur de chacun, de chacune, se loge cette maladie qui nous affecte tous: le péché personnel qui s'enracine de plus en plus dans les consciences à mesure que se perd le sens de Dieu. À cette mesure: que se perd le sens de Dieu! Oui, bien-aimés jeunes, soyez attentifs à ne pas permettre que s'affaiblisse en vous le sens de Dieu. On ne peut pas vaincre le mal par le bien si on n'a pas ce sens de Dieu, de son action, de sa présence qui nous invite à parier toujours pour la grâce, pour la vie, contre le péché, contre la mort.

Ce qui est en jeu, c'est le sort de l'humanité: l'homme peut construire un monde sans Dieu, mais ce monde finira par se retourner... contre l'homme.

Contre l'homme !"

Discours de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II aux jeunes, Stade National de Santiago du Chili, jeudi 2 avril 1987. Traduction française: Espérance Nouvelle.

 

Texte officiel: Discours de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II aux jeunes - 2 avril 1987

Sous-titrage réalisé par Espérance Nouvelle.

Vidéo d'origine sans sous-titres: Juan Pablo II en Chile Estadio Nacional

 

La défense de la vie, le plus grand titre de gloire civique des catholiques et de l’Église dans la société contemporaine face à l'Histoire

640px-Flag_of_Free_France_1940-1944.svg.png?uselang=fr

Le drapeau de la France Libre pendant la 2ème Guerre Mondiale. La Croix de Lorraine fut le symbole de la France Libre et de la Résistance intérieure française dès le 1er juillet 1940 par décision conjointe du Général Charles de Gaulle, de l'Amiral Georges Thierry d'Argenlieu et du vice-amiral Emile Muselier, pour faire face à la Svastika (appelée aussi "croix gammée" en référence à la lettre grecque "gamma": Γ), un symbole religieux de l’hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme. L'armée française avait déjà capitulé le 22 juin 1940: le maréchal Pétain avait fait signer l'armistice, ce qui fut fait dans le même wagon qui avait servi de cadre à l'armistice de la capitulation allemande en 1918. Paris était occupé. Pourtant, le Général de Gaulle, avec la France Libre et la Résistance intérieure, étaient déterminés à poursuivre le combat jusqu'à la fin: "Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !" (Appel du 18 juin 1940). "Si les forces de la liberté triomphent finalement de celles de la servitude, quel serait le destin d’une France qui se serait soumise à l’ennemi ?" (Appel du 22 juin 1940).

Compagnon_de_la_Liberation_Frankrijk_Eigen_tekening.jpg?uselang=fr  218px-Medaille-resistance-IMG_0950.jpg

De gauche à droite: Médaille de l'Ordre de la Libération (France); Médaille de la Résistance (France). Toutes deux représentent la Croix de Lorraine.

 

 

Un article de Guillaume d'Alençon, Délégué général de l'Académie diocésaine pour la vie de Bayonne:

Le Chemin des Enfants

Les trois offensives du Chemin des Dames pendant la 1ère guerre mondiale ont coûté environ 150 000 hommes à la France. Exorbitant. Pourtant c’est moins que les victimes annuelles de l’avortement depuis la loi Veil de 1975. En réalité, les historiens ont du mal à évaluer les victimes de ces trois batailles : entre 100 000 et 200 000.

10 millions de morts

chemindesenfants-2.jpgIdem pour l’avortement. On sait, selon les statistiques les plus officielles, qu’il y a 220 000 assassinats chaque année dans les services hospitaliers. Sans parler des indénombrables avortements médicamenteux, pilules abortives, stérilets… qui viennent s’ajouter. Un éminent spécialiste de la question affirmait récemment que l’on peut décemment avancer le nombre de 400 000 morts  par avortements en France chaque année. 400 000 morts. Cela veut dire que depuis 1975, nous avons largement dépassé les 10 millions de morts. C’est affreux, insoutenable. Et en plus ce sont des innocents. Le clairon sonne. Les drapeaux sont en berne et les cœurs, serrés. « Qu’as-tu fait de ton frère » demanda Dieu à Caïn… En cette morne plaine, la clameur des mères, des survivants de tous les génocides perpétrés à travers l’histoire, rejoint le cri du Golgotha et les larmes de Notre-Dame.

Tandis que de nombreux pays connaissent une baisse notable du nombre d’avortements, la Russie (50%), l’Allemagne,… la France voit s’accentuer la courbe des victimes. Oui, il y a de plus en plus d’avortements en France… L’opinion publique aux États-Unis bascule pour la vie et nous nous enfonçons… comme les nazis à bout de souffle, dans leur délirium tremens des derniers mois de la guerre. 

Repenser notre stratégie

Et si, à l’intérieur de l’Église, nous en faisions davantage ? Lors de son intervention devant les délégués diocésains à la pastorale familiale le 16 février dernier, le Président du Conseil Pontifical pour la Famille, Mgr Vincenzo Paglia, affirma avec force qu’il était impossible de dissocier le combat pour la vie de l’évangélisation de la famille et de la société. Le message sera-t-il entendu ? Et si nos stratégies n’étaient pas les bonnes ? En mettant Dieu de côté pour des raisons tactiques, ne perdons-nous pas notre plus précieux allié, à savoir Dieu lui-même ? La loi naturelle, si elle est un bien pour tous, n’est-elle pas d’abord la merveilleuse signature de Dieu dans sa création ? L’annonce de l’Evangile de la vie comporte, aussi, celle de l’Evangile… car là est la vie. La raison a besoin de l’Evangile pour raisonner juste. C’est vrai pour tous les autres combats : celui de l’euthanasie, de la GPA, …

Au soir de ma vie, face à Dieu, je devrais rendre des comptes sur l’amour. Les effets de manche, de réseaux, d’intérêts seront alors sans effet. Rien d’autre que Dieu seul face à moi, qui sera seul, aussi. Dieu face à face me disant : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait. » (Mt 25, 40) Nous qui attendrons tant de sa miséricorde, osons-nous dès maintenant tendre la main aux blessés de l’avortement ?

En ces heures de Chemin de Croix, n’oublions pas celui des enfants à naître.

Sources: Le Chemin des Enfants / Avortement: changer de stratégie !

 

omaha beach, communion, 6 juin 1944

omaha beach, communion, 6 juin 1944

Seconde Guerre mondiale. Omaha Beach après le débarquement du 6 juin 1944: Messe à Saint-Laurent-sur-Mer. La guerre n'est pas encore finie: "Corpus Dómini nostri Iesu Christi custódiat ánimam tuam in vitam ætérnam. Amen." - "Que le Corps de notre Seigneur Jésus-Christ garde votre âme pour la vie éternelle. Ainsi soit-il." (Formule de distribution de la Communion selon le missel utilisé en juin 1944) L'enjeu incommensurable du combat n'a pas empêché, bien au contraire, les combattants français ou américains, et les Alliés de diverses nationalités, d'être des combattants adorateurs.

 

avortement,histoire,leçons de l'histoire,culte public au christ roi,prince de la paix,contre le pacifisme absolu

avortement,histoire,leçons de l'histoire,culte public au christ roi,prince de la paix,contre le pacifisme absolu

40 Days for Life - 40 Jours pour la Vie. Une initiative aux résultats très concrets: des centaines d'enfants sauvés de l'avortement chaque année, plus de 400 enfants sauvés en 2015.

 

> Cardinal Cipriani: "Ce sera un combat pour défendre la vie"

Cardinal Cipriani: "Ce sera un combat pour défendre la vie"

Extrait du discours du Cardinal Juan Luis Cipriani lors de la Marche pour la Vie de Lima en 2013, lancée de sa propre initiative et sous la responsabilité de l'archidiocèse:

" Notre force, c'est la prière. Notre force, c'est notre Mère Sainte Marie. Aujourd'hui, dans le monde entier, ce sera un combat, pour défendre la vie, pour défendre le mariage chrétien, pour défendre la famille. Jamais, une société saine, chrétienne, humaine, ne peut renoncer à ces valeurs qui sont inscrites dans la nature même de la société. "

1817048713.jpg

Le soutien public apporté par le Pape François à la Marche pour la Vie 2015 de Lima, à la demande du Cardinal Cipriani

> Plus de 500 000 personnes ont participé à la Marche pour la Vie de Lima ce samedi 21 mars 2015

05/04/2015

Mgr Léonard rappelle le drame qu'est l'avortement pour notre société

Homélie de Mgr Léonard en ce jour de Pâques 2015

Jean, le disciple bien-aimé, arrive le premier au tombeau. Mais c’est Pierre, le premier Pape, qui doit faire le constat officiel. Et Pierre voit, mais sans comprendre. Nous lui ressemblons souvent. Nous voyons, mais sans vraiment comprendre. Il constate que le linceul qui enveloppait le corps est resté là, dans un ordre intact. Il voit aussi le linge qui avait été noué autour de la tête pour maintenir la mâchoire fermée. Il n’est pas étendu à plat comme le linceul, mais enroulé à sa place, là où se trouvait la tête du défunt. « C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. » Jean comprend dans la foi ce que le regard de Pierre n’avait pas encore saisi à ce moment, à savoir qu’une force qui n’est pas de ce monde a vidé le linceul de son contenu et a inauguré un monde nouveau en faisant passer Jésus de la croix à la gloire.

C’est le monde entier, c’est toute l’histoire du monde qui a basculé de la mort à la vie, du désespoir à l’espérance, avec la Résurrection de Jésus. Je sais bien qu’il n’est pas facile de croire à la résurrection de Jésus et à la nôtre, mais, sans Pâques, la naissance de l’Eglise et la rédaction du Nouveau Testament seraient totalement incompréhensibles. Même s’il est exigeant, le choix de la foi est le plus intelligent qui soit. Il vit et il crut. Nous aussi, nous osons croire que Jésus est ressuscité et que notre vie véritable est déjà, provisoirement cachée avec le Christ en Dieu. Mais « quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire ».

Mais comment pourrions-nous, cette année, célébrer la résurrection de Jésus sans penser aux chrétiens du Moyen-Orient, à nos frères et sœurs dans la foi, persécutés et martyrisés, à cause de leur dans le Christ ? Même cette année, les chrétiens du Moyen-Orient se diront l’un à l’autre : « Le Christ est vraiment ressuscité ! » et ils entonneront ensemble un « Alléluia ! ». Et cela, même si leur célébration se déroule sous une tente ou dans une église délabrée ou sous des abris anonymes. En ce jour de Pâques, lors de l’échange de la paix, accueillons-les dans notre cercle et prions pour que le Seigneur ressuscité leur offre, aujourd’hui encore, un message de réconciliation et de paix.

Mais il est un autre drame qu’il nous faut évoquer aujourd’hui. Avant-hier, c’était le 25ème anniversaire de la loi belge sur l’avortement. Mais, heureusement, c’est aussi l’anniversaire du geste prophétique du Roi Baudouin, geste qui, pour toujours, rappellera aux Belges et au monde entier la gravité de l’avortement. Il est difficile d’évaluer le nombre des enfants avortés en Belgique depuis 1990 : en tout cas, plus de 300.000. Par principe, il s’agit toujours de victimes qui ne peuvent pas se défendre. Le petit enfant dans le sein maternel peut bien tenter, pendant un certain temps, de se réfugier contre la paroi de la matrice, afin d’échapper à l’agression. Mais en vain. Il ne sera bientôt plus qu’un « déchet biologique »…Et pourtant cet enfant était aussi unique, aussi irremplaçable qu’un autre pour lequel un berceau était déjà prêt. N’oublions jamais que nous avons tous été ce minuscule embryon, ce fœtus dans le sein maternel. Et nous ne sommes ici que parce que nous avons été respectés dans ce stade vulnérable de notre vie. Comme chrétiens, notre intention n’est pas de juger les femmes qui ont vécu l’avortement et encore moins de condamner celles qui ont été elles-mêmes victimes de leur entourage. Nous voulons seulement confirmer notre volonté de défendre à la fois la vie précieuse de l’enfant à naître et la dignité de chaque femme ainsi que notre engagement à soutenir les organisations qui aident les femmes à garder leur enfant, y compris dans des situations très difficiles. Il ne suffit pas d’être « pro-birth ». Il faut encore être « pro-life » et « pro-mother » ! Aux enfants avortés et à leur mère, Jésus ressuscité veut redire aujourd’hui, comme dans l’Apocalypse : « Sois sans crainte. Je suis le Premier et le Dernier, je suis le Vivant : j’étais mort, mais me voici vivant pour les siècles des siècles ! » (Ap 1, 17-18). Ces paroles valent aussi pour ces enfants et pour leurs mères.

Oui, le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité. Alléluia !

 

+ André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles

Pâques 2015

 

Source: Belgicatho

04/04/2015

Anima Christi


 

Anima Christi, sanctifica me.
Corpus Christi, salva me.
Sanguis Christi, inebria me.
Aqua lateris Christi, lava me.
Passio Christi, conforta me.
O bone Jesu, exaudi me.
Intra tua vulnera absconde me.
Ne permittas me separari a te.
Ab hoste maligno defende me.
In hora mortis meae voca me,
Et jube me venire ad te,
Ut cum Sanctis tuis laudem te
In saecula saeculorum.
Amen.

 

Âme du Christ, sanctifiez-moi,
Corps du Christ, sauvez-moi.
Sang du Christ, enivrez-moi,
Eau du côté du Christ, lavez-moi.
Passion du Christ, fortifiez-moi.
Ô bon Jésus, exaucez-moi.
Dans vos blessures, cachez-moi.
Ne permettez pas que je sois séparé de vous.
De l’ennemi défendez-moi.
À ma mort appelez-moi.
Ordonnez-moi de venir à vous,
Pour qu’avec vos saints je vous loue,
Dans les siècles des siècles,
Amen.

13:19 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)

03/04/2015

Chant : Ne faites jamais pleurer Notre-Dame

William-Adolphe_Bouguereau_%281825-1905%29_-_Pieta_%281876%29_modif.jpgC'est dans un vieux manuscrit
que j'ai trouvé ce récit,
qui ne manque pas de
charme;

Il se conte en un moment,
il s'agit tout simplement,
d'une larme;
Quand Jésus mourut pour nous,
Notre Dame à ses genoux,
ressentit bien des alarmes;
Et voyant son cœur blessé,
sans nul doute elle a versé,
bien des larmes;

Sur le sol une roula,
un ange passait par là,
il la ramassa bien vite,
Et sur son aile emporté,
au Bon Dieu fut la porter,
tout de suite;
Le Bon Dieu la prend en main,
la regarde et puis soudain,
la larme en Ses doigts palpite;
Et dans le ciel depuis lors,
on vit une étoile d'or,
insolite;

Elle a de particuliers,
ce fait assez singulier,
c'est que son éclat s'altère;
On la voit soudain changer,
quand on commet des péchés,
sur la terre;
Quand les hommes sont méchants,
on dirait qu'elle comprend,
tous les crimes qu'elle éclaire;
Ça doit la faire souffrir,
car alors on voit pâlir,
sa lumière.


Hélas au jour d'aujourd'hui,
le monde est si perverti,
qu'elle pâlit à toute heure;
À chaque nouveau forfait,
elle tremble et on dirait,
qu'elle pleure;
Petits gâs, chers petits gâs,
que jamais son doux éclat,
par vos péchés ne se voile;
Laisser –là vous éclairer,
ne faites jamais pleurer,
cette étoile.

Théodore Botrel

01/04/2015

3 minutes en vérité : "En diminuant le mariage, c'est carrément la foi au Christ qui est diminuée"